[ Dernière édition du message le 11/02/2020 à 11:22:42 ]
Anonyme
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77635Posté le 11/02/2020 à 11:26:50
Après on va me dire que c'est moi, que je supporte pas la contradiction, à la bonne heure, en tout cas je maintiens qu'ici, à part belmoufles et quelques autres, c'est hallucinant d'aigritude masculine omniprésente, chapeau bas les mecs, belle performance.
je comprends bien ton point de vue, surtout si tu as dans ton entourage un nouveau végé qui n'en peut plus de faire briller sa médaille en société.
Juste que ma démarche pourrait se résumer à une piqure de rappel de temps en temps dans une société où l'inconséquence et l'ignorance volontaire règnent, et où je pense sincèrement que les discours à base de "ta lutte est très bien, mais pas ici ni maintenant" fait parfois -souvent- plus que mal qu'un "anti" franc et dur.
Certes ça peut souvent être vu comme hors sujet et "chiant", mais outre le contexte (là c'était par rapport à l'écologie et tout ça), le déplaisir que ça provoque est assez ridicule compte tenu du sujet et surtout du fait que ça concerne toute personne mettant quelque-chose dans son assiette à chaque repas, sur sa peau ou sur son dos. (alors que je comprends les personnes qui peuvent se sentir démunies fasse à l'esclavage des enfants chinois ou la faim -dans nos rues françaises- en Afrique).
De plus quand je vois les torrents d'idées fausses (quand ce ne sont pas des hommes de pailles gras) au sujet du véganisme, quelle que soit la raison qui a invoqué le sujet, ça me conforte sur le fait qu'il y a encore du boulot. (et ça fait chier de lire toujours les mêmes lieux communs depuis 12 ans, beaucoup plus séduisants que les faits)
En résumé : je concède que ce n'est pas l'endroit, mais concrètement "ça ne l'est jamais", et SURTOUT à table...