Sujet Les images qui tordent (ou pas)

Parce que j’ai ce privilège immense d’être libre d’être indocile, de disposer de mon corps, de ma liberté de penser et de dire et que, même si je sais être une proie en certaines circonstances, je vis dans un cadre sécure où je pourrais batifoler en paix de nuit avant le 21 mars si un larsen strident ne venait me rappeler les conséquences de la nature humaine sur la nature, l’homme et… la femme qui n'a pas fini de morfler.

p.s. Au regard des températures, la date de sortie du terrier est aléatoirisée, en 20 ans dans le Vercors c’est impressionnant comme la vitesse du changement est perceptible
Bisou aussi

Pas mieux au sujet des "vrais problèmes" mis dos à dos du féminisme, spécisme et autres... Le discours délétère au possible qu'il fait entrer dans le crane des gens à coup de marteau qu'il ne serait pas possible de mener plusieurs luttes sociales à la fois, ça aussi c'est à pleurer de rage... (et me fait systématiquement penser que ça provient de personne qui ne sont réellement engagées dans aucune lutte)

Citation :

le discours délétère au possible qu'il fait entrer dans le crane des gens à coup de marteau qu'il ne serait pas possible de mener plusieurs luttes sociales à la fois, ça aussi c'est à pleurer de rage...

Surtout que ce sont des choses qui vont ensemble : la notion de respect de l'autre, de l'altérité (voir du goût pour celle-ci), c'est à la fois le féminisme, l'anti-racisme, le respect des genres plus ou moins non définis, la considération de l'étranger d'abord comme frère humain, donc on va éviter de le laisser crever dans la Méditerranée, d'aller lui pourrir son environnement et de lui piquer ses ressources comme on essaye d'éviter de pourrir celui de notre voisin, etc.

Le développement de cette empathie me semble aller de pair avec celui d'une conscience environnementale. Quand tu l'as, tu ne peux que regarder les grandes processus qui pourrissent le dit environnement, donc qui en sont les acteurs et quels mécanismes ils mettent en œuvre pour assoir leur domination.

Juste un truc qui reste un mystère pour moi : certains ardents défenseurs des animaux qui sont de vrais fils de pute pour d'autres humains. Mais ces défenseurs sont plutôt ceux qui s'intéressent au mignons yorkshires et aux si gentils chats, éventuellement aux mignons pandas qu'au campagnols, aux vaches ou au vers de terre.

Rayponce à Will :

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Ouai bin dans les milieux antispécistes, les militants qui prônent violence et morts envers les humains* ne font pas de vieux os dans nos rangs... Ils sont spécistes de fait, et ne comprennent ni la convergence des luttes ni la pyramide de considération. Si tu est capable de protéger des espèces autres que la tienne, ceci inclu la tienne. Au même titre que l'antispécisme est féministe par nature, puisque le spécisme est intrinsèquement sexiste, donc les véganes sexistes ou racistes (ils sont plus nombreux qu'ils ne se redent compte, en incluant l'occidentalo-centrisme), bof bof, bref...
(en fait beaucoup de dits "défenseurs des animaux" ne sont même pas végés, voire pro élevage et pro chasse, donc bon...)
*Je fais le distinguo avec les pro extinction (ou diminution) de l'humanité, position que je ne partage pas complètement, mais que je comprends.
Exemple con : je fais partit de ces véganes qui n'appellent pas au massacre des tortionnaires d'abattoirs, mais plutôt à faire comprendre pourquoi et comment ce sont des comportements normaux dans ces environnement débiles au possible. (contrairement aux chantres à la Valls "expliquer c'est excuser" bla bla bla)