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Sujet Les images qui tordent (ou pas)

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Sujet de la discussion Les images qui tordent (ou pas)

Tout est dans le titre :lol:


Edit modo: Lien retiré car plus valable.



trop loin :ptdr:

 

 

 

 

 

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87941
Excellente celle du musée! :bravo:

Sinon, on a toujours l'impression que notre époque est bien plus violente que les précédentes, parce qu'on voit cette violence sur de nombreux écrans. Mais je ne suis pas sûr que ça reflète la réalité, bien que ce soit probablement très variable selon l'endroit ou on vit. Alors bien sûr qu'il y a toujours de la violence, mais si on ouvre les livres d'histoire, on trouve facilement des époques plus dures que la nôtre.
87942
le-pub-des-gentlemen-3917320.jpg

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

J'ai enregistré un peu de tout et n'importe quoi

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Ban on lui demande pas non plus d'être une lumière.
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Hors sujet :
Citation de Grange :
Citation de chapolin :
Nous vivons dans un monde qui n'a jamais été aussi calme, du moins dans nos pays occidentaux, mais en même temps nos cerveaux sont lavés continuellement par de la violence. Actuellement un jeune de 20 ans a vu environ 40 000 scènes de violence dans les multimédias en moyenne (de mémoire, chiffre à vérifier) ... au bout du compte ce qui est devenu le fantasme du mâle alpha risque encore d'avoir la vie longue ...


Aussi calme ? Quelle est la source ? Au risque d'être "hyper-sensible", je n'ai constaté que de la violence et de la violence extrême dans notre beau pays depuis ma naissance. Suffisamment élaborée pour ne pas en avoir les atours qu'on s'imagine de prime abord. Du type violence brute, à coups de shlag.
Mais extrêmement violente tout de même que ce soit l'éducation nationale, familiale ou religieuse par exemple.


Pour illustrer mon propos je te conseille cette conférence en ligne:

87946
le-pub-des-gentlemen-3917668.jpg

One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III

I'm an alligator, I'm a mama-papa comin' for you

87947
Citation :
je n'ai constaté que de la violence et de la violence extrême dans notre beau pays depuis ma naissance. Suffisamment élaborée pour ne pas en avoir les atours qu'on s'imagine de prime abord. Du type violence brute, à coups de shlag.

Oui, on est dans une société d'une grande violence sociale. J'en ai réellement pris conscience le jour où, attendant à l'entrée d'un centre communal d'action sociale, j'ai vu une scène entre un SDF qui demandait à pouvoir téléphoner (pour un boulot à 40 bornes) et la pauvre préposée à l'accueil qui avait pour instruction de ne plus laisser quiconque d'extérieur au personne d'utiliser le téléphone.
C'était avant les portables.
Du coup, on avait un pauvre monsieur en perdition qui au début suppliait juste qu'on le laisse passer un coup de fil et une dame qui semblait ne pas trouver sa demande anormale ou abusée, mais devait le lui refuser. Évidemment, le demandeur est allé de plus en plus vers la supplication, puis vers la colère tandis que la gentille agent d'accueil a eu logiquement de plus en plus de mal à garder son calme et à rester "ferme mais courtoise".
Cette bête scène ne montrait aucune violence au sens physique du terme, mais était d'une grande violence pour les deux protagonistes.
Aujourd'hui, on a supprimé beaucoup d'agents d'accueil dans les CAF, mais on a mis des vigiles. CQFD.

Mais cette violence est-elle réellement supérieure à d'autres formes de violence du passé ? Dans mon bled d'enfance, on n'avait pas de SDF dormant dehors. Parce que ceux qui menaient cette vie étaient pour la quasi totalité des gens un peu idiots ou attardés qui trouvaient toujours un petit travail, un morceau à manger et une chambre ou au moins une grange où coucher dans les fermes.
Les gens très pauvres ou à la dérive (alcool, problèmes familiaux, etc) étaient pris en charge par les réseaux familiaux et la solidarité de voisinage et n'en arrivaient pas au stade de se retrouver à la rue coupés de tout.
Mais mes voisins, par exemple, avaient été tellement humiliés à l'école de la république parce que leur langue maternelle était le breton que non seulement ils ne l'avaient pas enseignée à leurs enfants, mais qu'ils leur avaient interdit de l'apprendre. C'est aussi une belle forme de violence.
Mais les employés et ouvriers vivaient souvent la même violence dans les rapports professionnels que ne le vivent les gens aujourd'hui. Elle prenait des formes différentes (c'était pas la mode de France Télécom "par la porte ou par le fenêtre"), mais les rapports hiérarchiques étaient très marqués et un simple contremaître pouvait faire la vie dure, se permettre d'insulter, voire de frapper des ouvriers, etc.

Et si on parle de violence physique, il n'y avait guère un bal du samedi soir sans sa traditionnelle baston. Et il n'y avait pas que ceux qui voulaient aller à la chicorne qui prenaient des coups.

Et j'ai connu des copains d'école pour qui l'éducation se résumait beaucoup à une baffe dans ta gueule et fait ce qu'on te dis.

Si on regarde un peu plus loin dans le temps, on peut réécouter Brel


N'oublions pas non plus que nos parents ou grands-parents ont connu plusieurs guerres. Guerres et conflits armés dont le nombre est en constante réduction dans le monde.
87948
Un exemple de violence symptomatique de notre société moderne : les sièges/bancs dans les espaces publics conçus pour que les SDF ne puissent s'y allonger pour dormir.
Ceci-dit la violence a toujours existé et existera toujours, mais sa forme varie avec les époques. Dénoncer les juifs sous l'occupation c'est violent.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

87949
Avec le confinement, les maraudes à leur contact avaient cessé, les excluant encore un peu plus...

Ah, Byzance...

87950
Citation de will_bru :
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Enorme :bravo:
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.