Sujet Les images qui tordent (ou pas)

Daw > Ah oui, tiens!

Citation :

D'ailleurs : "ma position sur ces sujets est indéfendable" = quels sujets précisément ?

La position que tu avais développé lors de l'affaire Taubira et de la banane selon laquelle une banane n'est pas raciste par essence puisque c'est juste un fruit et que si les gens veulent y voir du racisme c'est leur problème, pas le tien.
Idée qu'on retrouve dans les derniers échanges avec ton exemple du petit noir (même si cet exemple est moins pertinent) ou de l'image des aborigènes quand tu dis que chacun est libre de décider de l'interprétation à donner à cette image.
Dans les 2 cas on retrouve l'idée que l'interprétation d'une image ou d'une blague est purement subjective, indépendamment du contexte, de l'histoire et des représentations collectives.
Or ces 3 notions sont belles et bien des critères d’objectivation d'une interprétation et en faire fi est à mon sens une erreur.
Pour reprendre les 2 exemples, le petit noir n'est pas raciste car le noir du café n'est pas associé à des stéréotypes racistes contrairement à la banane qui l'est historiquement.
Tu reproches aux gens d'interpréter les images ce qui ne les rend pas drôles. mais rien n'est drôle si ce n'est pas interprété. Tu interprètes aussi. La seule différence entre toi et moi c'est que tu choisis d'interpréter l'image de l'aborigène en faisant fi du contexte. (qui est celui d'une campagne de meme agressive envers les aborigènes).

Je remet ce que j'avais écrit il y quelques posts, ça complète bien mon propos:
Les gens ne décident pas seul, comme tu dis. Ils partagent une histoire et des représentations collectives communes. Et tu as le droit de faire comme si tu vivais en dehors de la société avec tes propres représentations personnelles, mais ce faisant tu choisis de t'isoler.

Les représentations collectives fruit de notre histoire commune sont bien ce qui permet faire société, de vivre ensemble, Si chacun vit avec ses propres perceptions individuelles ça ne fonctionne pas.
Je t'invite à marcher dans la rue avec une svatiska sur la casquette et d'essayer d'expliquer que pour toi c'est juste un truc bouddhiste.