à chaque fois que je vois ce genre de spectacle avec beaucoup de figurants, je ne peux m'empêcher de penser au 59ème mec, au sol, dans le dernier cercle à l'extérieur, qui se retrouve dans l'ombre à cause de la grue.
Le gars a du passer des années à s'entraîner, à prendre des cours de ballet, de modern-jazz, à se péter les ligaments croisés, à ne pas voir sa famille et à savoir que sa carrière sera finie quand il sera un vieux de 27 ans. Et même sa mère ne le reconnait pas à la télévision nationale. Elle le cherche dans la tour, peut-être tout en haut, et lui dira que sisi, on le voit bien à un moment, au troisième rang, mais c'est le costume qui fait qu'il se fond dans la masse.
Sa maman sera fière, mais avec toujours un petit doute, il lui semble que le gars derrière la grue ressemble fort à son fiston.