Sujet Les perles de Youtube
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 04/03/2007 à 13:43:22Les perles de Youtube
J'ouvre ici ze concours des perles :
Je commence
https://www.youtube.com/watch?v=FjeMDvCdrtc
à vous
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
25001 Posté le 20/11/2014 à 11:26:23
Je ne sais pas si l'intégration vidéo fonctionne, donc voici le lien direct :
https://www.facebook.com/video.php?v=666095250130006&set=vb.100001886108736&type=2&theater
Comment "ne pas diriger" un orchestre : accompagner, aider, dire, mais ne pas "diriger". Classe !
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
sonicsnap
79654
AF, je suis ton père
Membre depuis 17 ans
25002 Posté le 20/11/2014 à 11:45:59
Anonyme
17321
25003 Posté le 20/11/2014 à 13:09:05
ça me fait penser à Gilles Apap qui disait quelque chose du genre:
"Quand on joue du Mozart généralement je paye un café au chef d'orchestre parce j'estime qu'il n'est pas nécessaire
qu'on soit dirigé pour ce genre d'oeuvre."
"Quand on joue du Mozart généralement je paye un café au chef d'orchestre parce j'estime qu'il n'est pas nécessaire
qu'on soit dirigé pour ce genre d'oeuvre."
Spawn-X
21497
Vie après AF ?
Membre depuis 18 ans
25004 Posté le 20/11/2014 à 13:55:42
Citation de Dj_1337 :
du coup j ai une question car je suis d un naturel curieux : c est quoi l interet de faire un truc mauvais ???
Euh... Comment dire...
T'es tu déjà retrouver dans une soirée à devoir expliquer en quoi la vanne avec laquelle tu viens de faire un bide est VRAIMENT drôle?
Nan, passque là, euh...
'Cul'un mouton...
Anonyme
27147
25005 Posté le 20/11/2014 à 14:27:26
J'ai déjà animé la discussion au sujet du rôle du chef d'orchestre.
L'importance du chef d'orchestre ne se situe pas lors de la soirée de concert. Elle se situe des mois auparavant, pendant les N et même N+1 répétitions, durant lesquelles chaque mesure de la partition a été vue, revue, re-revue, décortiquée, peaufinée à l'extrême, où chaque articulation, chaque accélération ou ralentissement, chaque expression a été travaillée avec le maximum de détail sous l'impulsion du chef d'orchestre.
Ensuite, le soir du concert, tout roule tout seul. Le chef n'a limite plus besoin d'être là si les répés ont bien rempli leur rôle. Un symphonique est composé de musiciens professionnels ; après des mois de travail acharné, il est normal qu'ils arrivent sans problème à enquiller leur partition sans avoir expressément besoin d'un métronome devant eux - humain ou machine.
Un chanteur, sur scène, à part des cas exceptionnels, n'a pas besoin d'avoir les paroles devant lui, pas plus que le guitariste n'a besoin de la grille d'accords, tout simplement parce que les paroles ou la grille sont censées avoir été bossées et apprises par cœur durant les répétitions antérieures.
Il en va de même pour les 80 types d'un symphonique (enfin, là ils sont pas 80 non plus).
Il faut quand même convenir que la performance de Bernstein est plutôt inhabituelle.
L'importance du chef d'orchestre ne se situe pas lors de la soirée de concert. Elle se situe des mois auparavant, pendant les N et même N+1 répétitions, durant lesquelles chaque mesure de la partition a été vue, revue, re-revue, décortiquée, peaufinée à l'extrême, où chaque articulation, chaque accélération ou ralentissement, chaque expression a été travaillée avec le maximum de détail sous l'impulsion du chef d'orchestre.
Ensuite, le soir du concert, tout roule tout seul. Le chef n'a limite plus besoin d'être là si les répés ont bien rempli leur rôle. Un symphonique est composé de musiciens professionnels ; après des mois de travail acharné, il est normal qu'ils arrivent sans problème à enquiller leur partition sans avoir expressément besoin d'un métronome devant eux - humain ou machine.
Un chanteur, sur scène, à part des cas exceptionnels, n'a pas besoin d'avoir les paroles devant lui, pas plus que le guitariste n'a besoin de la grille d'accords, tout simplement parce que les paroles ou la grille sont censées avoir été bossées et apprises par cœur durant les répétitions antérieures.
Il en va de même pour les 80 types d'un symphonique (enfin, là ils sont pas 80 non plus).
Il faut quand même convenir que la performance de Bernstein est plutôt inhabituelle.
[ Dernière édition du message le 20/11/2014 à 14:29:07 ]
Head Minerve
9832
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
25006 Posté le 20/11/2014 à 15:45:55
Très bon, et +1 bière à Darinze.
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
25007 Posté le 20/11/2014 à 17:10:32
Citation :
Ensuite, le soir du concert, tout roule tout seul.
Ouaip, ça c'est le plan...
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
srak
4082
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
25008 Posté le 20/11/2014 à 18:03:01
Les répétitions d'orchestres ne se font pas toujours là où a lieu le concert (en tournée par exemple). On ne prend pas la même place sur un plateau de 20 mètres d'ouverture que dans une église, l'acoustique n'est donc pas la même. Du coup, les 1 ers violons peuvent se décaler des contrebasses.
Je suis d'accord avec daRinze pour ce qui est des intentions de jeux, des nuances, des tempi mais pour ce qui est du "jouer ensemble" le chef d'orchestre est quand même indispensable.
Je suis d'accord avec daRinze pour ce qui est des intentions de jeux, des nuances, des tempi mais pour ce qui est du "jouer ensemble" le chef d'orchestre est quand même indispensable.
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