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Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
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31551
Citation :
Me rappelle un autre boulet qui remonte à il y a plus de 30 ans: un jeune qui avait sorti un fil de son réveil matin pour se faire réveiller via une petite décharge et être sûr de se pointer à l'heure au bac...

ça fait très légende urbaine, cette histoire

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

31552
Citation de Ykar :
Me rappelle un autre boulet qui remonte à il y a plus de 30 ans: un jeune qui avait sorti un fil de son réveil matin pour se faire réveiller via une petite décharge et être sûr de se pointer à l'heure au bac... bah il l'a jamais passé, et pourtant il méritait une mention exceptionnelle :shootme:

Dans son cas, on peut dire que la note en travaux pratiques aura été éliminatoire... icon_facepalm.gif

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

31553
Sauf que la légende urbaine, elle m'aurait été rapportée par la bande, alors que là je l'ai entendu de mes oreilles à la radio à l'époque, comme une nouvelle parmi les autres.
31554
+1

Citation :
L'orthographe s'enseigne en primaire et s'entretient ensuite. Je ne pense donc pas que ce soit une question de "chance de pouvoir étudier" mais d'attention, d'entretien d'un acquis et donc de travail.

Oui. Tout le monde sait que l'école suffit aux enfants pour l'acquisition des connaissances, même de base, et que le rôle des parents et du milieu familial n'a aucun rôle là-dedans :-D

Citation :
J'ai aussi souvent l'occasion d'observer les nombreuses fautes d'orthographe de gens ayant eu "la chance de pouvoir étudier".

A commencer par moi.

Lorsque j'ai commencé à écrier des articles pour AF, c'était hallucinant le nombre de fautes qu'ils comportaient. Suite aux remarques de Mr. T., j'ai fait plus gaffe et j'ai notamment imprimé tous mes articles pour les corriger avant envoi. Même comme ça, il y a toujours une ou deux fautes qui passent les mailles. Une relecture est donc absolument essentielle.

Je l'ai encore reconstaté au cours de la campagne des municipales où je m'occupais du blog de ma liste. Relecture de chaque article par une tierce personne obligatoire, sinon...
31555
+1,
C'est d'autant plus vrai que je parviens moins bien à corriger mes propres fautes en regardant un l'écran qu'en lisant mon texte sur papier.
Je suis peut être "vieille école", mais je dois bien souvent imprimer mes bafouilles pour mieux les corriger. Certaines fautes sur l'écran passent le filtre du cerveau.
31556
c'est qu'il doit avoir beaucoup de trous

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

31557
Citation :
Oui. Tout le monde sait que l'école suffit aux enfants pour l'acquisition des connaissances, même de base, et que le rôle des parents et du milieu familial n'a aucun rôle là-dedans


Moi et pas mal de mômes de ma classe à l'école primaire rurale étions issus de la classe ouvrière ou paysanne avec un niveau d'instruction minimum. D'autre part ces parents parlaient l'alsacien et connaissaient mieux l'allemand parlé que le français écrit. Donc pour pas mal d'entre-nous les parents ne vérifiaient et ne contrôlaient pas systématiquement les devoirs. Le seul repère pour eux c'était le bulletin.
Nous étions donc finalement assez autonomes.

Un de mes frangins m'a aidé une fois pour un truc de math en troisième et si je m'en souviens c'est parce que ça ne m'est arrivé que très très rarement.

Je le répète, au risque de me tromper, que l'école ce n'est pas que l'acquis des connaissances mais aussi leur entretien, mené à coups de dictées, lecture, interrogations et exercices en classe.

Hé dites: c'était une autre époque aussi, ça joue peut-être.

[ Dernière édition du message le 13/06/2014 à 14:57:25 ]

31558
C'est sûr qu'à une certaine époque, personne ne se plaignait que les notes étaient "traumatisantes", les instits "trop sévères" etc etc etc. ça peut effectivement y jouer: aujourd'hui, la distinction la plus pertinente n'est pas forcément entre ceux qui viennent de milieu défavorisés et les autres, mais aussi voire surtout, parmi ceux qui viennent des mêmes milieux défavorisés, entre ceux que les parents poussent à bosser (même s'ils ne peuvent pas forcément les aider) et ceux que les parents encouragent au contraire dans la médiocrité et l'absence d'effort, genre "oh mon pauvre chéri, t'as eu une mauvaise note, c'est parce que le prof est un con, allez retourne voir la télé".

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

31559
Boarf si ça peut en faire des bons gratteux. :oops2:
31560
Ils finissent plutôt dijiés :oops2:
31561
Citation :
Hé dites: c'était une autre époque aussi, ça joue peut-être.

Notamment les tailles de classes. Quand j'entends que des instituteurs ont parfois des classes de 34 mômes... :8O:

Comment veux-tu assurer un minimum de suivi personnel avec 34 mômes ?
31562
On retrouve les mêmes problèmes à la fac. J'ai déjà eu à assurer des travaux dirigés (censés assurer une plus grande proximité avec les élèves et permettre un meilleur suivi de leurs difficultés) à des groupes de plus de 50 étudiants. A ce stade tu ne diriges plus rien du tout, tu fais un CM et puis c'est marre.
31563
Même les profs de musique ont trop d'élève !

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31564
C'est vrai que 50 batteurs dans la même salle, spa évident.
31565
Mes profs en Suisse se plaignaient deja d'avoir des classes trop grandes avec 25 etudiants. A 35 ca devient en effet plus de la garderie qu'autre chose.
31566
Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'. Les gosses venaient à pinces d'une dizaine de km à la ronde, se battaient pour avoir l'honneur de s'occuper du poele à bois l'hiver, et pendant les cours on entendait les mouches voler. Tout ça produisait des hordes de petits paysans qui écrivaient sans faute un français le plus souvent racé du point de vue du style.
Ok, l'instit' était un personnage social de première importance, juste derrière le curé et nettement devant le maire.

Que doit-on en conclure?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 17/06/2014 à 12:12:36 ]

31567
Que t'as oublié le médecin dans la hiérarchie sociale de l'époque?

Que t'es un vioque de tout premier ordre?

Qu'il serait temps que l'IVG devienne obligatoire jusqu'à ce qu'on revienne à 40 millions d'habitants?

Qu'on devrait baptiser obligatoirement les gosses?

Le plus dur c'est pas la chute... C'est l'impact!!!! 

31568
qu'on a éduqué des millions de petits français dans des carcans qui leur ont fait ccepter les guerres de 70 et de 14 ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

31569
Non mais c'est sûr, c'était des temps où on ne remettait pas en cause le contexte social. On était honoré d'y accéder.
Ça se discute.
Surtout que le contexte en question, vu d'aujourd'hui, c'était un peu de la merde. Sauf que des fois la merde d'aujourd'hui, etc etc etc....

PS: Non, pas si vieux... J'ai entendu causer de plus âgés que moi, qui racontent.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

31570
Tsé, les vieux, ça radote. Du coup, si t'es moins vieux, tu ferais mieux de passer ton temps à te gausser des grabataires qui te souhaitent une bonne guerre, au moins tu serais dans la bonne meute
31571

Citation de : oryjen

Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'. Les gosses venaient à pinces d'une dizaine de km à la ronde, se battaient pour avoir l'honneur de s'occuper du poele à bois l'hiver, et pendant les cours on entendait les mouches voler. Tout ça produisait des hordes de petits paysans qui écrivaient sans faute un français le plus souvent racé du point de vue du style.
Ok, l'instit' était un personnage social de première importance, juste derrière le curé et nettement devant le maire.

Que doit-on en conclure?

 

Le bahut (public) où j'ai fait mon collège et mon lycée était un des plus réputés de la région... 

 

Tout à basculé lorsqu'on a retiré aux directeurs le pouvoir de renvoyer un élève...

 

Mon ancien bahut est devenu infréquentable (j'ai finalement mis mes enfant dans le privé, après avoir tenté le public ...où les profs n'ont pas les moyens de s'occuper d'un enfant handicapé... et où personne n'est là, faute de moyens, pour rappeler aux autres gamins qu'n handicapé n'est pas forcément un punching ball)

31572

 

Citation :

 

Tout à basculé lorsqu'on a retiré aux directeurs le pouvoir de renvoyer un élève...

 

 

 Je trouve que tout a commencé à partir en couilles quand on a interdit aux précepteurs romains d'avoir droit de vie et mort sur les enfants.

 

31573
Citation de oryjen :
Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'.

En 1970/71, je l'ai connue, cette école-là sous cette forme là. La 8ème et la 7ème étaient ensemble dans la même classe, soit 2x18 élèves. Et quand Mademoiselle GEORGETTE ouvrait la bouche, ce n'était pas pour réclamer le silence, il y en avait d'office, parce qu'elle était respectable, et que nous étions respectueux, éducation oblige.
J'y ai fait les deux années à suivre, et ne sont sortis de là que des gens qui étaient parfaitement armés pour attaquer la 6ème, et la suite aussi. Si, à l'aune de l'expérience vécue, regretter cette époque et cet enseignement c'est être un vieux con, je revendique de l'être
31574
Même expérience mais entre 75 et 80.

[ Dernière édition du message le 17/06/2014 à 13:39:59 ]

31575

Perso c'est plutôt entre 80 et 85, mais moi je regrette pas les vieilles biques que j'ai eues comme instits. Des vieilles salopes qui humiliaient les élèves les moins bons, les arabes, qui nous obligeaient à aller aux défilés militaires (si si, sauf que mes darons étaient pas franchement pour), et pour qui tout ce qui n'était pas maths ou français étaient bon pour les chiens.

Je précise que j'étais le meilleur de la classe et le chouchou de ces instits, étant le plus jeune avec un an d'avance.

Quand au lycée j'ai appris que mon instit de CM2 avait crevé, j'ai bu jusqu'à l'évanouissement à l'absence de santé de cette tatie danielle.

 

Grmbl, pendant que nous on se faisait chier avec des matières de merde et à se prendre des baffes, dans l'autre école du patelin, les gosses avaient des instits baba cool qui leur faisaient faire de la zik, de la peinture, des jeux intellectuels, etc.