Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
- 51 308 réponses
- 526 participants
- 2 022 539 vues
- 396 followers
Anonyme
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
j-master
Me rappelle un autre boulet qui remonte à il y a plus de 30 ans: un jeune qui avait sorti un fil de son réveil matin pour se faire réveiller via une petite décharge et être sûr de se pointer à l'heure au bac...
ça fait très légende urbaine, cette histoire
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
TheStratGuy
Me rappelle un autre boulet qui remonte à il y a plus de 30 ans: un jeune qui avait sorti un fil de son réveil matin pour se faire réveiller via une petite décharge et être sûr de se pointer à l'heure au bac... bah il l'a jamais passé, et pourtant il méritait une mention exceptionnelle
Dans son cas, on peut dire que la note en travaux pratiques aura été éliminatoire...
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Anonyme
Will Zégal
L'orthographe s'enseigne en primaire et s'entretient ensuite. Je ne pense donc pas que ce soit une question de "chance de pouvoir étudier" mais d'attention, d'entretien d'un acquis et donc de travail.
Oui. Tout le monde sait que l'école suffit aux enfants pour l'acquisition des connaissances, même de base, et que le rôle des parents et du milieu familial n'a aucun rôle là-dedans
J'ai aussi souvent l'occasion d'observer les nombreuses fautes d'orthographe de gens ayant eu "la chance de pouvoir étudier".
A commencer par moi.
Lorsque j'ai commencé à écrier des articles pour AF, c'était hallucinant le nombre de fautes qu'ils comportaient. Suite aux remarques de Mr. T., j'ai fait plus gaffe et j'ai notamment imprimé tous mes articles pour les corriger avant envoi. Même comme ça, il y a toujours une ou deux fautes qui passent les mailles. Une relecture est donc absolument essentielle.
Je l'ai encore reconstaté au cours de la campagne des municipales où je m'occupais du blog de ma liste. Relecture de chaque article par une tierce personne obligatoire, sinon...
Anonyme
C'est d'autant plus vrai que je parviens moins bien à corriger mes propres fautes en regardant un l'écran qu'en lisant mon texte sur papier.
Je suis peut être "vieille école", mais je dois bien souvent imprimer mes bafouilles pour mieux les corriger. Certaines fautes sur l'écran passent le filtre du cerveau.
le reverend
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
Oui. Tout le monde sait que l'école suffit aux enfants pour l'acquisition des connaissances, même de base, et que le rôle des parents et du milieu familial n'a aucun rôle là-dedans
Moi et pas mal de mômes de ma classe à l'école primaire rurale étions issus de la classe ouvrière ou paysanne avec un niveau d'instruction minimum. D'autre part ces parents parlaient l'alsacien et connaissaient mieux l'allemand parlé que le français écrit. Donc pour pas mal d'entre-nous les parents ne vérifiaient et ne contrôlaient pas systématiquement les devoirs. Le seul repère pour eux c'était le bulletin.
Nous étions donc finalement assez autonomes.
Un de mes frangins m'a aidé une fois pour un truc de math en troisième et si je m'en souviens c'est parce que ça ne m'est arrivé que très très rarement.
Je le répète, au risque de me tromper, que l'école ce n'est pas que l'acquis des connaissances mais aussi leur entretien, mené à coups de dictées, lecture, interrogations et exercices en classe.
Hé dites: c'était une autre époque aussi, ça joue peut-être.
[ Dernière édition du message le 13/06/2014 à 14:57:25 ]
TheStratGuy
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Anonyme
W-Addict
Will Zégal
Hé dites: c'était une autre époque aussi, ça joue peut-être.
Notamment les tailles de classes. Quand j'entends que des instituteurs ont parfois des classes de 34 mômes...
Comment veux-tu assurer un minimum de suivi personnel avec 34 mômes ?
Hi Bou
Anonyme

ketzakoalt
Anonyme
oryjen
Ok, l'instit' était un personnage social de première importance, juste derrière le curé et nettement devant le maire.
Que doit-on en conclure?
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 17/06/2014 à 12:12:36 ]
Splotch
Que t'es un vioque de tout premier ordre?
Qu'il serait temps que l'IVG devienne obligatoire jusqu'à ce qu'on revienne à 40 millions d'habitants?
Qu'on devrait baptiser obligatoirement les gosses?
Le plus dur c'est pas la chute... C'est l'impact!!!!
le reverend
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
oryjen
Ça se discute.
Surtout que le contexte en question, vu d'aujourd'hui, c'était un peu de la merde. Sauf que des fois la merde d'aujourd'hui, etc etc etc....
PS: Non, pas si vieux... J'ai entendu causer de plus âgés que moi, qui racontent.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
quantat
Citation de : oryjen
Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'. Les gosses venaient à pinces d'une dizaine de km à la ronde, se battaient pour avoir l'honneur de s'occuper du poele à bois l'hiver, et pendant les cours on entendait les mouches voler. Tout ça produisait des hordes de petits paysans qui écrivaient sans faute un français le plus souvent racé du point de vue du style.
Ok, l'instit' était un personnage social de première importance, juste derrière le curé et nettement devant le maire.
Que doit-on en conclure?
Le bahut (public) où j'ai fait mon collège et mon lycée était un des plus réputés de la région...
Tout à basculé lorsqu'on a retiré aux directeurs le pouvoir de renvoyer un élève...
Mon ancien bahut est devenu infréquentable (j'ai finalement mis mes enfant dans le privé, après avoir tenté le public ...où les profs n'ont pas les moyens de s'occuper d'un enfant handicapé... et où personne n'est là, faute de moyens, pour rappeler aux autres gamins qu'n handicapé n'est pas forcément un punching ball)
Anonyme
Citation :
Tout à basculé lorsqu'on a retiré aux directeurs le pouvoir de renvoyer un élève...
Je trouve que tout a commencé à partir en couilles quand on a interdit aux précepteurs romains d'avoir droit de vie et mort sur les enfants.
Anonyme
Autres temps... Dans les années 50, il y avait des classes de 40 élèves et plus dans les campagnes, classes uniques la plupart du temps, l'instit faisait tous les niveaux du CP au certif'.
En 1970/71, je l'ai connue, cette école-là sous cette forme là. La 8ème et la 7ème étaient ensemble dans la même classe, soit 2x18 élèves. Et quand Mademoiselle GEORGETTE ouvrait la bouche, ce n'était pas pour réclamer le silence, il y en avait d'office, parce qu'elle était respectable, et que nous étions respectueux, éducation oblige.
J'y ai fait les deux années à suivre, et ne sont sortis de là que des gens qui étaient parfaitement armés pour attaquer la 6ème, et la suite aussi. Si, à l'aune de l'expérience vécue, regretter cette époque et cet enseignement c'est être un vieux con, je revendique de l'être
Anonyme
[ Dernière édition du message le 17/06/2014 à 13:39:59 ]
Anonyme
Perso c'est plutôt entre 80 et 85, mais moi je regrette pas les vieilles biques que j'ai eues comme instits. Des vieilles salopes qui humiliaient les élèves les moins bons, les arabes, qui nous obligeaient à aller aux défilés militaires (si si, sauf que mes darons étaient pas franchement pour), et pour qui tout ce qui n'était pas maths ou français étaient bon pour les chiens.
Je précise que j'étais le meilleur de la classe et le chouchou de ces instits, étant le plus jeune avec un an d'avance.
Quand au lycée j'ai appris que mon instit de CM2 avait crevé, j'ai bu jusqu'à l'évanouissement à l'absence de santé de cette tatie danielle.
Grmbl, pendant que nous on se faisait chier avec des matières de merde et à se prendre des baffes, dans l'autre école du patelin, les gosses avaient des instits baba cool qui leur faisaient faire de la zik, de la peinture, des jeux intellectuels, etc.
- < Liste des sujets
- Charte


