Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Anonyme
Je décris juste une situation...
wildchild666
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam
Djardin
tihous => toi aussi quand tu t'emmerdes tu traines sur la page d'accueil de Wikipedia ?
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
tihouss
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
newjazz
Oui et puis percevoir des subventions, est-ce mieux ?
Théoriquement (et si on vivait chez les Bisounours...), oui.
Parce qu'en démocratie, l'argent des subventions provient des citoyens, et est distribué par des organismes (Etat, municipalités, etc.) censés avoir été élus par ces mêmes citoyens.
Donc, d'un manière certes indirecte, ces derniers sont censés avoir un contrôle sur lesdites subventions.
Et dans l'absolu, les oeuvres, organismes, médias les plus favorables à l'épanouissement du peuple et de la démocratie devraient toucher les meilleures rentes.
Mais bon, nous ne vivons PAS chez les Bisounours...
wildchild666
En fait, on en a déjà parlé, je n'adhère pas trop à la thèse qui veut que les journalistes seraient aux mains de tels ou tels personnes. Je les trouve juste, la plupart du temps, paresseux ou malhonnêtes ou très corrects politiquement. Mais bon, je suis pas en état de tenir une conversation sérieuse alors take it or leave it !
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Anonyme
je n'adhère pas trop à la thèse qui veut que les journalistes seraient aux mains de tels ou tels personnes
Parce que dit comme ça, ta vision est par trop simpliste.
Le journaliste n'est qu'un rouage de la presse.
Il y a au-dessus de lui une secrétaire de rédaction qui a un pouvoir, et c'est même son devoir dans une certaine mesure, de censure : par exemple, si le journaliste ne respecte pas la charte éditoriale officielle de la rédaction ; autre exemple, si la pagination est atteinte et que donc la place manque [la place coûte cher sur le papier a contrario du web où les pages sont gratuites], et qu'il faille trancher entre deux articles lequel paraîtra, au détriment de l'autre. Ou encore, le journaliste livre un article d'une demi colonne, on lui demande juste 6 lignes, donc il reprend son truc et taille dedans à la hache...
Bref le journaliste peut avoir effectué en amont un excellent travail - et se voir censurer et retoquer par sa hiérarchie. Il ne peut absolument rien y faire et n'a d'autre choix que se plier aux injonctions qui lui sont données.
Couvrir un événement ou au contraire l'étouffer, le relater sur 5 colonnes à la une ou en faire un simple entrefilet de 2 lignes, tout cela le journaliste ne le pilote absolument pas, il n'a aucun pouvoir de décision là dessus, c'est pas lui qui décide ça. Il a au-dessus de lui une secrétaire de rédac, un chef de rédac, un éditeur, un directeur de la publication, et même le service publicité qui peut se pointer avec une pub à passer absolument, et tous ces gens, à un moment ou à un autre, peuvent unilatéralement décider de lui bouffer la place et de gicler son travail. A ce stade-là, les plaques ne sont même pas fabriquées et les rotatives n'ont pas encore démarré que le journaliste n'a déjà plus son mot à dire...
[ Dernière édition du message le 03/02/2012 à 11:15:28 ]
wildchild666
Je pense que globalement, un journal, pour exister, va chercher à vendre son papier. La meilleure manière, actuellement, c'est de donner de l'information rapidement, avec une certaine qualité, mais SURTOUT il faut qu'elle plaise : on restera donc la plupart du temps cantonnés à des sujets abordés de façon assez mièvre, avec parfois une critique, critique que l'on peut finalement entendre un peu partout. Ainsi, il n'y a pas de réelle information délivrée, puisqu'aucune nouveauté.
Je demande pas à un journaliste qu'il résolve les problèmes du monde en un article, mais qu'au moins, il ait une approche qui me surprenne, voire me bouscule même dans mes idées, me mette le nez dans ma merde. Or, aujourd'hui, je retrouve ça que dans la presse en ligne, où les participants sont souvent issus de filières autres que journalistiques : des artisans, secrétaires, ouvriers qui se fichent pas mal que leur billet plaise ou non et veulent simplement faire part de leur traitement d'une information.
Le Monde, Libé, Figaro, L'Huma, je sais pas vous mais moi je peux pas, ça m'emmerde. Et même les spécialisés comme Alternatives éco par exemple, ou Le Monde Diplo.
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le reverend
Pourtant le Monde Diplo, à mon sens c'est bien ça :
Citation :
une approche qui me surprenne, voire me bouscule même dans mes idées, me mette le nez dans ma merde
Alors "tu peux pas" ça veut dire quoi ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
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