Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Anonyme
El Migo
Anonyme
Un automobiliste te double et fait seulement mine de se rabattre un peu brusquement, mon pauvre: trîîîîîît, bon coup de sifflet strident, le mec se range fissa!
Les deux/trois secondes qu'il perd à comprendre que ce n'es pas un flic qui vient de siffler, toi tu t'es mis à l'abri.
En ville, c'est ra-di-cal.
Will Zégal
Splotch
Partager la route!!!! Certainement pas! Hors de MON chemin!!!! ![]()
Le plus dur c'est pas la chute... C'est l'impact!!!!
tihouss
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
newjazz
Anonyme
Décidément, tout le monde ici a une vision vraiment sympa du partage de la route.
C'était pas toi, Samedi à Malakoff, avec un boubou, une poussette et un marmot de chaque côté qui m'a fait un grand sourire surpris lorsque je t'ai laissé(s) passer sur le passage cloûté?... visiblement t'en revenais même pas qu'on puisse s'arrêter pour toi, pour te lancer autre chose qu'un "dégage, pouffiasse" ou te faire un doigt d'honneur (pratiques tellement ordinaires, à la capitale).
cyar
:Freud:
[ Dernière édition du message le 28/02/2012 à 14:56:03 ]
Javier Guante Hermoso
Anonyme
newjazz
Difficile à faire, j'en conviens, mais il faudra vraiment qu'un jour quelqu'un se penche sur la question. Même si ça risque d'être douloureux.
tihouss
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Anonyme
Alors bon, je vais pas épiloguer, surtout que pour les Parisiens, ce genre de choses est monnaie courante et que ça les fait marrer, à force. On s'habitue à tout.
C'est juste que si ça t'est jamais arrivé de te déféquer parmi ton beau patalon, tranquillement installé sur des sièges en cuir à l'arrière d'une Merco, ben prend un taxi parisien et demande au chauffeur de te faire le coup du "rond-point de la Place de l'Etoile". C'te tuerie mon vieux... L'espace des quelques secondes nécessaires à la manœuvre, t'as tout qui fout le camp, par paquets successifs, comme un lavement que tu contrôle pu, et en même temps, tout ça se passe dans un silence feutré, ouaté, confortable, que tu te dis à un moment "tè, mais macarèl dé puto, le mec y vient de mettre les sièges chauffants ou quoi t'est-ce". En fait, non. La douce chaleur qui enveloppe tes fesses ne vient pas du siège chauffant de l'allemande.
Pour ceusses qui sont pas de Pôris et qui connaissoient pas le quittage du rond-point de l'Etoile, c'est à vivre une fois dans vie. Après ça pu rien te fait peur.
Même pas un road-trip pour descendre la route du Puy dans la voiture à tihouss.
[ Dernière édition du message le 28/02/2012 à 17:37:52 ]
tihouss
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Javier Guante Hermoso
Alors bon, je vais pas épiloguer, surtout que pour les Parisiens, ce genre de choses est monnaie courante et que ça les fait marrer, à force. On s'habitue à tout.
Expérience, en effet: je suis allé au Maroc plusieurs fois pour le taf. La première fois, en voiture, je crois que j'ai eu peur de sortir du Parking! au bout de la troisième fois, croiser une cariolle tirée par un âne à contre sens sur le bas côté d'une 2 fois 2 voies m'a fait ni chaud ni froid.
Javier Guante Hermoso
newjazz
Je suis d'accord que les automobilistes, ou aussi les piétons d'ailleurs, ont également des comportements de merde.
Et puisque tu parles des années 70-80...
J'étais jeune à l'époque, mais je me souviens clairement d'une image, commune en ce temps-là, et qui a totalement disparu de l'espace urbain aujourd'hui:
Le mec en mob/scooter/moto qui, arrivé à un trottoir, descendait de son engin pour le pousser jusqu'à sa place de parking.
Inimaginable aujourd'hui. Les gars la plupart du temps préfèrent remonter tout un trottoir en roulant plutôt que de décoller leur cul de la selle.
Et ça, quand ça t'arrive tous les deux jours dans ta rue, ça gonfle...
Anonyme
Quand on voit la tristesse des gens dans le métro, regardant le bout de leurs pompes de peur de croiser le regard d'un autre, toute cette apparente obligation de tout faire à cent à l'heure parce qu'il y a des contingences partout. Paris me fait de plus en plus penser à une machine à broyer les espoirs de jours meilleurs et à laminer les vélléités de voir le bon côté des choses.
Javier Guante Hermoso
mais le parisien rencontré ou croisé dans sa ville de merde, il me fait plus souvent pitié.
Quand on voit la tristesse des gens dans le métro, regardant le bout de leurs pompes de peur de croiser le regard d'un autre, toute cette apparente obligation de tout faire à cent à l'heure parce qu'il y a des contingences partout. Paris me fait de plus en plus penser à une machine à broyer les espoirs de jours meilleurs et à laminer les vélléités de voir le bon côté des choses.
Avec bien entendu toute la réserve nécessaire face aux clichés.
le reverend
putée les mecos, j'suis parisien depuis toujours, mais je reconnais rien à ce que vous dites, là ! ![]()
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
Et pourtant, j'ai beaucoup aimé mes 10 ans de Paris, mais je ne sais pas quel pont d'or pourrait me pousser à accepter d'y retourner vivre.
[ Dernière édition du message le 28/02/2012 à 17:57:20 ]
Anonyme
L'étoile, il suffit juste de regarder droit devant soi!
Comprends que c'est une remise en question TOTALE de notre manière de conduire. Nous, quand on apprend à conduire, le mec à côté il arrête pas de dire "regarde le piéton, regarde tes rétros, là, le camion, tu l'as pas vu, et lui, là, il va te doubler". Et le bourrage de crâne a commencé bien avant, pendant la séance de diapos à l'auto-école, où tant de gens se font ratatiner parce qu'ils ont pas bien vu le piège dans le rétro ou autre...
Et là, tout d'un coup, t'arrives à Pôris, et le mec au volant de son taxi, alors qu'il est en train de rétrograder 4-3-2 pour prendre les tours et sortir de ce foutu rond-point en coupant à la perpendiculaire cinq ou six voies de roulage, avec des mecs à droite, à gauche, devant, derrière, ça klaxonne, y en a des qui accélèrent à mort, des qui freinent encore plus à mort en faisant couiner les pneus, y a surpopulation automobile que tu te croirais dans le lit de l'Ouvèze un lendemain de jour de septembre de sinistre mémoire à Vaison la Romaine, hé bé là, le mec, alors qu'il a pile une seconde et quart pour se caler, accélérer ce qu'il faut juste pour passer, calme, impérial, il se met à se rouler une clope au volant en t'expliquant que toussa, à Pôris tu regardes devant et jamais derrière, parce que dit-il, le mec de derrière il regarde pour toi.
Sauf que t'as chié proprement dans ton calbute tes repas des trois derniers jours, et que tu te demandes encore comment tout le monde a pu sortir vivant, et encore pire, y a pas eu un accrochage, pas un pet de verre ou de peinture sur la chaussée.
Javier Guante Hermoso
newjazz
mais le parisien rencontré ou croisé dans sa ville de merde, il me fait plus souvent pitié.
Quand on voit la tristesse des gens dans le métro, regardant le bout de leurs pompes de peur de croiser le regard d'un autre, toute cette apparente obligation de tout faire à cent à l'heure parce qu'il y a des contingences partout. Paris me fait de plus en plus penser à une machine à broyer les espoirs de jours meilleurs et à laminer les vélléités de voir le bon côté des choses.
Bah oui, qu'est-ce que tu veux, dans une ville de 2 millions d'habitants, on peut pas être pote avec tout le monde
Et on se protège, c'est vrai.
Maintenant, le parisien, il est rude à l'extérieur, faut l'apprivoiser, mais une fois que tu le connais c'est ton pote à vie.
En fait, c'est un peu soit l'un soit l'autre. Il n'y a pas d'entre-deux. Donc ça peut être déroutant au début.
Mais personnellement je préfère largement ça au côté "tout-le-monde-se-connait-se-tape-la-bise-et-cancane-dans-le-dos-du-voisin" que j'ai pu observer parfois en province.
(Bah quoi, j'ai pas le droit d'avoir des à-priori moi aussi?
Quand à ta vision sur Paris qui broierait les espoirs...
Disons que ce n'est pas une ville qui cacherait son manque d'opportunités derrière une façade "chaleureuse". C'est l'inverse. Les opportunités existent à foison ici. Mais il faut aller les chercher, creuser, mouiller sa chemise.
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