Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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pgirardot
358
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 13/07/2003 à 20:41:39Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
En opposition au "Qu'est ce qui vous agace automatiquement?"... et en esperant ke ca a pas été deja fait... sinon je l'efface direct (>j'suis droit moi!)
je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou
je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou
le reverend
33377
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
46391 Posté le 05/12/2018 à 11:45:20
spa faux
mais comme je le disais, y a pas de parisien typique.
mais comme je le disais, y a pas de parisien typique.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 11:46:43 ]
le reverend
33377
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
46392 Posté le 05/12/2018 à 11:46:08
jisk, je t'ai moinsuné pour cruauté mentale.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
27133
46393 Posté le 05/12/2018 à 11:48:35
La ville, je pense que pour l'aimer il faut y être né, et y avoir tous ses repères.
Alors que la campagne... bah c'est exactement pareil.
Quand un citadin se retrouve à la campagne, la première semaine tout est beau: le silence, le paysage, les piti zoizos qui gassouillent le matin, les iench qui aboient après les vaches qui meuglent, tout ça est pittoresque et plein de poésie et putain de relaxant ! Au cours de la deuxième semaine, la vie nocturne et noctambule, les sorties improvisées, les copains à 2 pas ou à peine 2 stations de métro, ça commence à lui manquer, et pi devoir (re)prendre la voiture et (re)faire les dix bornes jusqu'au bled où t't à l'heure on a simplement oublié d'acheter les clopes, c'est relou. Troisième semaine, le gars est prêt à se tirer une balle : plein le fion de la cambrousse où tout est isolé, tout est trop loin, des chemins de terre, des kilomètres à faire pour le pain, le ciné, la moindre sortie, le moindre pote. Tchao.
Alors que tu vois, le campagnard qui se retrouve propulsé en ville il vit tout-à-fait l'inverse : la première semaine, tout est beau, grandiose: les monuments, les larges avenues, les quartiers changeants, le métro, tout ça est stimulant - d'ailleurs un campagnard se distingue d'un citadin au fait qu'en marchant sur les trottoirs, il lève le mourre pour regarder alors que le citadin garde constamment les yeux au sol, indifférent à ce décor qu'il connaît par cœur. Et tout est immédiatement accessible. Au cours de la deuxième semaine, le manque des plages de silence commence à se faire sentir, il commence à baisser les yeux parce que lui aussi il commence à connaître ce décor immuable et gris auquel manque tant de vert, et ces putains de bagnoles partout c'est relou. Troisième semaine, le gars est prêt à se tirer une balle : plein le fion de la ville, des camions de poubelles à 5h du mat qui réveillent tout le monde, plein le fion de courir partout, de négocier chaque mètre avec les bagnoles, les vélos, les cons, les trott's, plein le cul de la surexposition au Dior dans les transports en commun où on s'entasse, plein le cul des tronches fermées et injoyeuses qu'on rencontre, plein le cul de ce béton partout sans un gramme d'air. Tchao.
Comme on dit, l'herbe paraît toujours plus verte ailleurs, jusqu'à ce qu'on y goûte, généralement
Alors que la campagne... bah c'est exactement pareil.
Quand un citadin se retrouve à la campagne, la première semaine tout est beau: le silence, le paysage, les piti zoizos qui gassouillent le matin, les iench qui aboient après les vaches qui meuglent, tout ça est pittoresque et plein de poésie et putain de relaxant ! Au cours de la deuxième semaine, la vie nocturne et noctambule, les sorties improvisées, les copains à 2 pas ou à peine 2 stations de métro, ça commence à lui manquer, et pi devoir (re)prendre la voiture et (re)faire les dix bornes jusqu'au bled où t't à l'heure on a simplement oublié d'acheter les clopes, c'est relou. Troisième semaine, le gars est prêt à se tirer une balle : plein le fion de la cambrousse où tout est isolé, tout est trop loin, des chemins de terre, des kilomètres à faire pour le pain, le ciné, la moindre sortie, le moindre pote. Tchao.
Alors que tu vois, le campagnard qui se retrouve propulsé en ville il vit tout-à-fait l'inverse : la première semaine, tout est beau, grandiose: les monuments, les larges avenues, les quartiers changeants, le métro, tout ça est stimulant - d'ailleurs un campagnard se distingue d'un citadin au fait qu'en marchant sur les trottoirs, il lève le mourre pour regarder alors que le citadin garde constamment les yeux au sol, indifférent à ce décor qu'il connaît par cœur. Et tout est immédiatement accessible. Au cours de la deuxième semaine, le manque des plages de silence commence à se faire sentir, il commence à baisser les yeux parce que lui aussi il commence à connaître ce décor immuable et gris auquel manque tant de vert, et ces putains de bagnoles partout c'est relou. Troisième semaine, le gars est prêt à se tirer une balle : plein le fion de la ville, des camions de poubelles à 5h du mat qui réveillent tout le monde, plein le fion de courir partout, de négocier chaque mètre avec les bagnoles, les vélos, les cons, les trott's, plein le cul de la surexposition au Dior dans les transports en commun où on s'entasse, plein le cul des tronches fermées et injoyeuses qu'on rencontre, plein le cul de ce béton partout sans un gramme d'air. Tchao.
Comme on dit, l'herbe paraît toujours plus verte ailleurs, jusqu'à ce qu'on y goûte, généralement
[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 11:50:58 ]
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
46394 Posté le 05/12/2018 à 11:49:40
DaRinze : je pense que c’est très vrai tout ça. Certes il y en a quelques uns qui changent ; mais c’est loin de se produire à tous les coups.
Citation de j-skellington :
Citation :Vivre completement à la campagne ou dans un tout petit bled, là je sais pas.
On dirait qu'ça t'gène ton ampli dans la boue.
[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 11:53:27 ]
sonicsnap
85411
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
46395 Posté le 05/12/2018 à 12:06:26
daRinze > Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi. A la base, je suis un provincial. J'ai passé toute ma jeunesse à la campagne. Puis, mes activités m'ont amené à emménager à Paris du jour au lendemain, il y a bien longtemps de ça. De fait, ça fait pas loin de trente ans que je suis parisien d'adoption et je me suis toujours beaucoup plu dans cette ville. J'aime bien de temps en temps faire un petit saut dans les régions où j'ai mes origines, mais après, je suis toujours content de rentrer à Paris. J'ai fait pas mal de voyages dans ma vie, mais de toutes les villes où j'ai été, Paris reste nettement celle qui a ma préférence. Bon, il faut dire que j'ai eu la chance de ne jamais rencontrer de parisiens tels qu'on les décrit. Ça m'aurait peut-être fait changer d'avis..
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
46396 Posté le 05/12/2018 à 12:09:18
Non mais certains peuvent changer bien sûr.
Mais pas tous ; probablement plutôt une minorité.
Mais pas tous ; probablement plutôt une minorité.
Anonyme
27133
46397 Posté le 05/12/2018 à 12:10:40
sonic > il est évidemment que la généralisation que j'ai faite s'accompagne de cas particuliers qui ne rentrent pas dans ce que j'ai décrit - mais c'est quand même une tendance lourde que j'ai notée quand je devais moi-même monter à la capitale le lundi pour aller y travailler.
sonicsnap
85411
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
46398 Posté le 05/12/2018 à 12:14:37
Je pense que ce qui déroute certains à Paris, c'est la foule, dans les couloirs du métro et partout. Mais comme en général, j'aime bien les gens, ça ne me dérange pas.. Au contraire.
Anonyme
65640
46399 Posté le 05/12/2018 à 12:20:37
Citation :
Je pense que ce qui déroute certains à Paris, c'est la foule, dans les couloirs du métro et partout.
perso c'est l'omniprésence du béton et des batiments. Quand j'arrive à Paris par l'est, via donc Ivry/Vitry/seine, j'ai l'impression d'arriver dans la capitale impériale de la saga StarWars ou des bouquins d'Asimov, y a quelquechose d'oppressant et de fondamentalement inhumain (ceci dit c'est donc pas Paris stricto sensu, plutôt sa banlieue)
[ Dernière édition du message le 05/12/2018 à 12:21:34 ]
le reverend
33377
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
46400 Posté le 05/12/2018 à 12:44:36
Prof Klaxon, je t'ai également moinsuné pour cruauté mentale
Et sachez que ce n'est pas mon ampli que j'ai posé dans la boue, c'est la boue qui est venue recouvrir mon ampli
Et sachez que ce n'est pas mon ampli que j'ai posé dans la boue, c'est la boue qui est venue recouvrir mon ampli
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
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