faut pas te sentir visé parce qu'il décrit le comportement de certains.
si t'es pas comme ça je vois pas pourquoi tu gueules.
et ce que décrit karl, je l'ai vécu, je l'ai fait, j'ai connu beaucoup de gens qui l'ont fait.
C'est le Côté grande majorité qui me gonfle. Et ça manquait un peu de Fifty dernièrement
oui notre ami s'est un peu emporté, mais à une époque j'aurai pu dire la même chose vu que la majorité des chômeurs que je connaissais était dans ce cas.
ça ne me choque pas plus que ça de contribuer à un système qui permet à des glandeurs de vivre pas trop mal. je préfère gagner plus pour l'appart que j'ai, pour mes voyages.
le jour où je serai au chômage, je serai bien content que ce système existe et qu'il me crache ma thune sans trop rechigner.
C'est aussi ce que s'est dit mon père, en se tapant 2 ans de chômage à 54 ans. Cela dit, arrive un moment où ça baisse assez fortement. Du coup mes parents ont dû déménager et quitter Paris, ce qui compliquait encore un peu plus la recherche d'emploi.
Et 2 ans de recherche d'emploi, quand on a vraiment envie de travailler, c'est moralement assez destructif.
Bon il a fini par retrouver, a bossé 10 ans et est maintenant à la retraite.
J'ai connu 18 mois de chômage, une longue descente dans l'échelle de valeur de notre société, et une énorme perte de confiance.
Après avoir retrouvé du boulot il m'a fallu plus d'un an pour ne me plus me considérer comme un parasite inutile.
Après bien sûr qu'il y a des abus, et des sanctions existent. Reste à savoir si on veut acheter une paix sociale et atteindre le "plein emploi".
Mais qualifier l'ensemble des chômeurs de grandeurs qui refusent de travailler, c'est faux / réducteur et ça véhicule de nouveau un message d'exclusion / d'opposition. Je précise que je ne dis pas qu'il faut ménager les chômeurs qui sont tous gentils.