Il m'a fallu recourir à gougle pour comprendre le fin mot de ta blague. Et encore, parce que je suis intelligent et que je sais qui est Dalì.
Mais comme même, ptain, c'est le début de la fin pour moi, là. Je le vois bien.
Ptain je m'en doutais.
Je subodorais bien quelque chose sur "il s'est endormi". Mais décidément je ne l'ai pas. Peut-être une référence cinématographique qui me manque, dans ce cas c'est pas grave, si c'est ni "Midnight Express" ni "Le Gendarme et les Extraterrestres" c'est hors de mon champ de connaissances et je ne peux décemment pas être tenu pour responsable.
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.