Vos RIP les plus HS
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Dom Janvier

Tu vas nous manquer !
Astala vista old singer fellow !
Long is the road !
Non, on te le promet "on n'a pas chaaanggèèèèèéé ....toujours nos yeux de harengs pas frais ...etc"

Max_Onhoff


rica2synthé

Je suis naze en ortho et grammaire, je fais au mieux !
ont ne se quitte jamais vraiment, nous sommes ailleurs momentanément, pas aux mêmes endroits , puis un jour nous nous retrouvons

T2S

Vous en pensez quoi des soins palliatifs ? Ils ne sont pas efficaces pour soulager les malades jusqu'à la fin ?
[ Dernière édition du message le 05/08/2018 à 18:06:41 ]

Anonyme

quand tu arrives en soins palliatifs, le seul truc final pour te soulager, c'est souvent la porte de sortie.

Phil C.

https://tinyurl.com/y82lu635
[ Dernière édition du message le 05/08/2018 à 19:08:06 ]

Soot_and_Stars



W-Addict

Ça ne m'étonne pas que des soignants refusent d'assister un suicide : si le soin est un choix par conviction dur d'aller "à contre-sens".
T2S : dur d'avoir un avis détaché du ressenti perso (chagrin, douleur, soulagement) de la personne et de ses proches. En tout cas la pédiatrie et le soin palliatif sont les domaines dans l'hôpital publci où je sens encore de l'humanité.

Max_Onhoff

si le soin est un choix par conviction dur d'aller "à contre-sens".
Si c'est le soin vers le mieux et la guérison, logique. Si c'est le soin vers des perspectives toujours pires et une fin inéluctable qui allonge la durée du pire, je ne vois pas où est l'intérêt (et l'humanité) de respecter ce sacerdoce.

wildchild666

Si c'est le soin vers des perspectives toujours pires et une fin inéluctable qui allonge la durée du pire, je ne vois pas où est l'intérêt (et l'humanité) de respecter ce sacerdoce.
D'où l'intérêt du statut de soin palliatif : on bascule dans une optique de confort, non de guérison.
Si le patient peut refuser tout soin, c'est quand même aux soignants de tout faire pour qu'il accepte ces soins : traitement, toilette etc...
C'est con mais je me souviens encore du premier patient qui refusait se médocs : il n'était pas en soins pals et c'est de ma responsabilité de vérifier la prise du traitement. On se dit qu'on comprend quand quelqu'un ne veut plus vivre, pourtant sur le coup je ne pouvais pas m'empêcher de trouver ça absurde. On tente de raisonner, on écoute, explique mais rien n'y fait, bon ben on évite les mobilisations, favorise les visites, antalgiques à balle (je crois que la plupart du temps c'est ce qui finit par donner la mort : haute dose de morphine>détresse respi ou cardiaque). Cette manière de fonctionner est si pire que ça, vous trouvez ? C'est déjà de l'euthanasie passive et c'est relativement nouveau. L'active on y arrivera c'est à peu près sûr.
Après oui, il y a aussi des cas où c'est mal branlé : le cas typique de la PA très fragilisée qui va être réanimée puis hospitalisée depuis une maison de retraite vers l'hosto, avec toute une batterie d'examens, de soins, traitements voire intervention chir pour revenir alitée, plus mal en point et détachée de ses proches c'est sûr que c'est un peu con, mais là c'est ptet plus un problème de cohérence des soins, plus qu'une réelle volonté de prolonger la vie coûte que coûte.
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

Anonyme

Après oui, il y a aussi des cas où c'est mal branlé : le cas typique de la PA très fragilisée qui va être réanimée puis hospitalisée depuis une maison de retraite vers l'hosto, avec toute une batterie d'examens, de soins, traitements voire intervention chir pour revenir alitée, plus mal en point et détachée de ses proches c'est sûr que c'est un peu con, mais là c'est ptet plus un problème de cohérence des soins, plus qu'une réelle volonté de prolonger la vie coûte que coûte.
y a une législation à propos du fait de rester là où on est (ou plutôt de rester là où le souhaite, souhait exprimé avant que le ciboulot fasse rideau et que le tableau électrique fonde) quand on va claquer, ou bien hop on te fout dans une chambre d'hopital pour que tu fasses le grand voyage avec la bave qui coule, sous la lumière horrible des néons et une chambre avec la peinture écaillée, dans un bruit de BIIIIPS de matos médical ?

Zyglrox

Ca dépend combien tu payes.
Piotr Andrzej Szulkin réalisateur et sénariste polonais qui avait en particulier réalisé O-bi, O-ba - Koniec cywilizacji
"If you have a good set of earplugs, you can crank it up to 5 or 6 and it will crush small villages."
"Everything is context"

Anonyme

RIP le mousson de canard Madrange à l'huile de palme.

Anonyme


pistonpistache


Anonyme


Max_Onhoff



Citation :on évite les mobilisations, favorise les visites, antalgiques à balle (je crois que la plupart du temps c'est ce qui finit par donner la mort : haute dose de morphine>détresse respi ou cardiaque). Cette manière de fonctionner est si pire que ça, vous trouvez ?
Bourrer d'antalgique à balle en sachant que ce sera une façon déguisée de faire crever par détresse respiratoire et/ou cardiaque? Oui, je trouve que c'est le pire.
Le problème sur ces questions, c'est qu'on présuppose le degré de force de caractère et de volonté de vivre comme équitablement et unanimement partagé par tous. Il y a des gens que la seule idée de devoir souffrir un peu avant de connaître une fin inéluctable terrorise.
Mon père faisait partie du corps médical, il s'est éteint après 10 années d'agonie, marquées notamment par 24 admissions aux urgences vitales en 3 ans, dont 3 fois avec réanimation puis retour à la vie. Hé bien pour avoir de fait énormément fréquenté les hopitaux, je trouve que la distance que le corps médical met - et DOIT mettre - entre lui et le patient est de plus en plus déconnectée de la réalité INDIVIDUELLE du rapport à la fin de vie. Je prétends, et le revendique pour moi-même tout en sachant qu'en l'état actuel de la législation on ne me l'appliquera pas, que chacun devrait, en s'exprimant tant qu'il est en pleine conscience, pouvoir choisir exactement le moment d'être aidé à passer de l'autre côté.
Je connais des gens qui, à l'annonce du fait que leur cancer a récidivé et qu'il a disséminé partout des métastases, sont prêts à partir de suite, tant qu'ils sont encore dignes et présentables; partir en pleine gloire, en quelque sorte. D'autres ont le caractère opposé, qui consiste à ne jamais lâcher l'affaire, persuadé que se battre et souffrir serait la clé d'une seconde rémission, quitte à finir dans un état insoutenable pour les leurs. Tout cela n'est qu'affaire d'état d'esprit et de force individuelle, et la loi devrait reconnaître le droit de chacun à adapter le moment choisi de SA fin à sa capacité à se battre ou pas.
[ Dernière édition du message le 06/08/2018 à 13:46:04 ]

Anonyme


Il est mort un lendemain de premier week end d'aout, période de Robuchon sur les routes.
[ Dernière édition du message le 06/08/2018 à 13:57:19 ]

Max_Onhoff



Soot_and_Stars

et son fameux "il faut qu'ils soyent"

T2S

Joel Rebuchon.
RIP le mousson de canard Madrange à l'huile de palme.
Miam une réussite


wildchild666

Max : c'est également ce que je dis. La perception de la vie, la mort, la souffrance est tellement individuelle qu'il est à mon sens normal qu'une société peine à y répondre. On est pas dans la régulation de la pêche à la truite, ça prend du temps.
Je répète d'ailleurs que les directives anticipée permettent justement d'émettre tes voeux : tu peux refuser la réanimation entièrement,ou seulement dans certains cas, etc... Ces directives sont je crois enregistrées et tout médecin y a accès et ne peut donc aller contre. Mais la plupart des gens ne le font pas (moi le premier tiens), pour plein de raisons, pourtant ça permettrait de clarifier pas mal de situations.
Citation :Bourrer d'antalgique à balle en sachant que ce sera une façon déguisée de faire crever par détresse respiratoire et/ou cardiaque? Oui, je trouve que c'est le pire.
Oui et non : les antalgiques sont d'abord là pour la douleur (à ce propos là aussi le comportement des gens est très différents, certains demandent l'arrêt des anti-douleurs, car elle est leur dernier contact avec la vie en fait). Non pas pour masquer quoique ce soit, mais dans ce but de prioriser le confort à l'allongement de la vie. Vraiment hein.
Il me semble, mais là je m'avance ptet un peu, que dans beaucoup de cas de fin de vie un "simple" arrêt de certains traitements peut entraîner la mort. Si certains médecins continuent dans l'acharnement thérapeutique c'est un autre problème et ça tombe sous le coup de la Loi.
Passer à l'euthanasie active pourrait effectivement éviter tout un tas de situations de merde, mais ne résoudra pas tout et je reste persuadé que le cadre actuel, suffisamment flexible, n'est pas dégueu non plus.
Citation :je trouve que la distance que le corps médical met - et DOIT mettre - entre lui et le patient est de plus en plus déconnectée de la réalité INDIVIDUELLE du rapport à la fin de vie.
Ce n'est que mon vécu de lapin de 6 semaines, mais ça ne correspond pas à ce que j'ai pu voir ou à ce qu'on a pu m'enseigner : il y a de plus en plus de droits ouverts aux patients, et une intégration (parfois laborieuse, je reconnais)de cette individualité dans le processus de soin : religion, régimes, rythme, et souhaits en général. C'est en cours : on était sur un rapport médecin/patient=sachant/ignare et tente d'être dans un rapport égalitaire.
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

Anonyme

dites, ça mérite un topic, non ? avec transfert de vos messages à ce sujet.
[ Dernière édition du message le 06/08/2018 à 18:18:17 ]

wildchild666

Certainement pas non, trop déprimant et sensible, on se fout suffisamment sur la gueule à propos de la cuissons lente du roti et des ustensiles à utiliser, alors là...
- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

Anonyme

spa faux. dommage, je réfléchissais à un titre rigolo.

Max_Onhoff

Dans le titre, je vois RIP. On y parle donc de la mort. Je vois aussi les plus HS... et quand on voit à quoi était initialement destiné ce thread (cf. les tous premiers posts) et qu'il est devenu ni plus ni moins qu'une publication d'obsèques (avec plus ou moins de jeux de mots), non, je ne vois pas vraiment en quoi les questions évoquées ici sont à transférer où que ce soit; du moins, pas tant qu'on ne souhaite laisser développer la philosophie de chacun ou que plusieurs participants à de telles discussions risquent de se sentir à l'étroit dans ces pages.
WC666:
il y a de plus en plus de droits ouverts aux patients, et une intégration (parfois laborieuse, je reconnais)de cette individualité dans le processus de soin : religion, régimes, rythme, et souhaits en général. C'est en cours : on était sur un rapport médecin/patient=sachant/ignare et tente d'être dans un rapport égalitaire
On n'est qu'aux balbutiements de cette optique, de mon point de vue: Ma mère vient de passer une batterie d'examens à l'hosto, tous décidés à l'initiative de cet établissement. Tant l'hosto que son médecin traitant refusent de lui donner le détail des compte-rendus, restant totalement évasifs... c'est pas comme si elle avait subi un cancer du sein voilà 12 ans à l'age de 77 ans et qu'elle soit en mesure de comprendre aujourd'hui toutes les conséquences de ce qu'on a pu lui trouver

N'y vois rien de personnel, mais depuis 1993 et via l'expérience de mes deux parents, je voue un mépris assez considérable au personnel des établissemnets hospitaliers, qui, entre guerre des services et des chefs et des sous-chefs, et souci de ne pas devoir s'impliquer avec trop de proximité vis à vis de la douleur et de la maladie, en arrivent à une inhumanité détestable, quand le malade n'est pas que de la viande qu'on examine, teste et triture.
Et pour ne pas être taxé de gros degueulasse qui ignore tout du milieu hospitalier mais se permet de juger quand même, je précise à toutes fins utiles: Mon père était toubib, et ma mère infirmière; leurs points de vue respectifs sur l'évolution du milieu de la santé ont toujours été mille fois plus acerbes et écœurés que ce que j'en dis personnellement.
[ Dernière édition du message le 06/08/2018 à 20:04:54 ]
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