Début de réponse que j'ai obtenue sur un autre thread :
Citation : Pas simple Je te résume le Grevisse à ce propos :
Après les verbes d'opinion ou de perception, on met, dans la subordonnée introduite par que : l'indicatif si le fait est réel, - le conditionnel si le fait est hypothétique, le subjonctif si le fait est simplement envisagé dans la pensée.
Par ailleurs, espérer pris affirmativement, appelle l'indicatif ou le conditionnel (fait éventuel). Parfois il est suivi du subjonctif (idée de croire). Pris négativement ou intérrogativement il amène généralement le subjonctif, parfois l'indicatif ou le conditionnel : je n'espère pas que vous le fassiez
Arf rascal là c'est hardcore, y'a un truc avec les formes négatives et interrogatives aussi, des cas où le subjonctif est envisageable pour "espérer", un peu comme pour "se souvenir" dans ces mêmes conditions, mais là
Putain j'ai un affreux doute là. En considérant que espérer marche avec un indicatif ET que les tournures "impersonnelles" (genre il est étrange que etc) appellent toujours un subjontif, comment tu fais avec "il est à espérer que" ?
" IL est à espérer qu'il viendra" je dirais...
En fait, j'avais lu dans un bouquin de linguistique, une explication moyennment convaincante mais à peu près la seule plausible. En gros tu ne peux Espérer quelque chose que si la chose est censée avoir lieu.
Dans l'exemple
J'espère qu'il viendra,
Le "il" est censé venir
Dans "Je souhaite qu'il vienne", rien n'est décidé, le désir est exprimé...
Ctun peu tarabiscotté, j'avoue.