Qu'est ce qui vous agace automatiquement?
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Anonyme


Anonyme


Anonyme

C'est assez édifiant, les chats ne pouvant pas être élevés pour être abattus (ce sont pas des moutons qui vont à l'abbattoir comme les militaires vont au front : en rangs et en chantant).
Aussi les circonstances d'élevage et surtout "l'abattage" sont absolument horribles ; les animaux étant le plus souvent gazés.

Anonyme

La dépouille tombe alors en bout de tapis roulant dans un bac, pour être acheminé j'imagine vers la boucherie.
L'électricité tue à un rythme cadenciel effréné, de mémoire un porc tombait toute les 3 secondes.
Ca fait quand même de la peine, végétarien ou pas.
[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 15:14:13 ]

will_bru

de la peine
je dirais révoltant au minimum. Comment on en est arrivé là sans déc?

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Anonyme

https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=TRAV_014_0047
Voilà un petit extrait:
"
Par groupe de quinze ou vingt, les cochons avancent vers la machine
à tuer. Le rendement est de 800 animaux à l’heure, un toutes les quatre
secondes et demi e, 7 000 par j our, 1, 5 mi l l i on par an. Sur l ’épaule de
chaque bête, un numéro – celui de leur élevage, pas du cochon – est tatoué
à l’encre bleue. Les animaux passent successivement de parcs en parcs.
Cela dure au minimum deux heures, c’est un temps de repos destiné à les
détendre après le stress du transport, mais, en général, comme l’abattoir
tourne à plein rendement, ils attendent plus longtemps, souvent toute la
journée. Puis au bout du parcours, une porte se lève, comme une guillotine.
Là, il semble qu’ils comprennent, mais que comprennent-ils d’ailleurs ?
Effrayés, ils se bloquent sur les pattes avant. Peut-être est-ce l’odeur
du sang, ou les cris des précédents, de toute façon, aucun retour en arrière
n’est possible, aucun mouvement de panique non plus : ils n’ont plus la
place, et les autres qui n’ont encore rien vu poussent par-derrière, sollicités
par les bouviers qui leur piquent les jambons avec des bâtons électriques.
Je pense que les cochons que j’ai vu mourir savaient qu’ils allaient mourir,
et les hommes qui les conduisaient à la mort savaient qu’ils savaient… Ils
le disent eux-mêmes. D’ailleurs, cet espace que l’on appelle les crèches,
les parcs où les animaux sont stockés – je ne sais pas ce qu’il convient de
dire, « stockés » ou « attendent » ? –, est conçu pour qu’ils stressent le
moins possible. Ils y sont douchés pour être détendus et ne découvrent la
machine qui les tuera qu’au dernier moment. Les cochons avancent trois
par trois dans le couloir de contention, puis deux par deux, puis un par un.
Là, deux rouleaux viennent les attraper par les flancs, et les acheminent
jusqu’aux électrodes qui se posent sur leurs tempes. La décharge est immé-
diate, ils n’ont certainement pas le temps de souffrir. De l’autre côté de
cette machine, là où commence la chaîne de fabrication de la viande que
nous mangerons, on les voit au moment de leur anesthésie – car ce n’est
pas la mort qui est donnée ici, mais l’inconscience. Ils étaient vivants,
effrayés, terrifiés, puis instantanément ils sont raides, pétrifiés, transformés
en statues de chair, comme dans les contes, on dit « statues de sel », sans
que l’on puisse déterminer l’instant – que j’aurais aimé pouvoir dire :
sacré, en tout cas précis – de leur mort.
"ps: dslé ce copié collé pdf, est assez insupportable à lire, c'est beaucoup plus agréable sur le document téléchargeable.
[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 15:34:34 ]

Anonyme

J'avais discuté avec un imam très cultivé, qui m'expliquait que pour lui, le Prophète avait jeté un tabou sur la consommation de porc pour la simple et bonne raison que, de tous les animaux bouffés par l'homme, le porc (et ses cousins ongulés) était le seul qui ne soit pas une proie dans le règne animal.
L'élever pour le bouffer était comme qui dirait une crime contre la nature, et donc contre Dieu lui même.

mornifle

En tous cas c'est assez dégueu de lire le post de minstrL et tellement vrai.
https://t1.gstatic.com/images?q=tbn:3h6tyM0JfTjC5M:http://fonzibrain.files.wordpress.com/2009/11/soleil-vert.jpg a la fin ce ne sera pas des porcs......
rassurez vous c'est la police française....alors aussweiss papiers...au trot!

Anonyme

[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 17:13:30 ]

mornifle

je réagissais plus par rapport a ton post assez explicite toutefois.
T'façon on peu se creuser la cervelle sur le sujet mais le soleil vert n'est pas si loin de briller malheureusement.

rassurez vous c'est la police française....alors aussweiss papiers...au trot!

Anonyme


Je l'avais un peu mal

[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 17:18:26 ]

mornifle


bon a qui je vais bien pouvoir la faire mainant?????????

n'empèche que ton post sur l'abbattage de porcs me refait penser a un mec que j'ai croisé sur Annecy, bièrre péro toussa et je déballe 2 ou 3 anecdotes sur ma life dans les ambulances histoire de choquer un peu l'audience et lui me parle de ça


rassurez vous c'est la police française....alors aussweiss papiers...au trot!

Will Zégal

Qu'est-ce qui est dit ? Que les cochons sont mis dans un état de moindre stress (le stress abîme la viande). Qu'ensuite, ils sont tués le plus vite possible et sans souffrir.
En gros, ce texte, c'est "ces pauvres bêtes savent qu'elles vont mourir". Ben oui. Ça arrive même aux humains, ça.
Mais vous avez déjà vu comment ça se passait un abattage à la ferme ? C'était certainement autrement plus long et traumatisant pour les bestioles.
Bref, ce genre de truc plein de sensiblerie me gonfle. J'estime même que c'est contre productif. Si on veut se battre contre la maltraitance des animaux d'élevage, c'est sur les conditions d'élevage et sur les conditions de transport qu'il faut se focaliser. Parce que là, oui, il se passe des choses dégueulasses (dans un système qui contribue à nous gaver de merde). Mais (en tous cas aujourd'hui) certainement pas l'abattage...
Après, on peut décider de ne pas tuer d'animaux et d'être végétarien. Pourquoi pas. Mais si on bouffe de la viande, il faut bien accepter une industrialisation des processus. Personnellement, ça me choque autrement que des cochons (ou d'autres bestioles) passent leur vie sur des caillebotis enfermés dans un espace où ils ne peuvent bouger à bouffer de la merde et en étant saturés d'antibiotiques que le fait qu'on les tue en quelque secondes.

jeremy19450

enfin moi je tue le cochon à la ferme et il braille aussi fort quand tu le fait courrir que quand tu le pends par un pied pour le saigner alors....
une vielle et alors ...??
[ Dernière édition du message le 15/02/2010 à 15:59:25 ]

Pictocube


Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

Anonyme

Je mettais la musique à fond car c'était


J-Luc

il braille aussi fort quand tu le fait courrirLe dernier qu'on a coursé quand j'étais ado est mort d'une crise cardiaque. C'était ça de réglé

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

Mr.chacal

d'autre part les thèses utilitaristes sont en train d'être abandonné, on ne peut pas tout expliquer par l'utilité de faire une certaine chose. Je pourrai pas t'en dire beaucoup plus, mais j'en ai eu quelques échos de part des copains en anthropologie et sociologie.
Est-ce que tu pourrais leur redemander.

Parce que moi aussi j'étais resté sur la thèse hygiéniste (sauf erreur, le cochon mal cuit c'est la porte ouverte au ver solitaire (pas certain que se soit que cela mais dans le doute je cuis bien mes côtelettes)) et on m'a aussi fait le coup du "les anthropologues n'en sont plus là" sans pour autant pouvoir me dire la nouvelle version. Donc si je pouvais faire une MAJ de mes connaissances.


will_bru

Sans repartir sur un débat sur les quantités hallucinantes de viande moisie qui finira jamais consommée, il paraît de toute manière évident que l'élevage intensif (et donc l'abattage moisi qui va avec) devrait être éradiqué complètement. Bien sûr qu'on bouffe de la viande. De là à en perdre sa compassion naturelle à des fins productives...

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Pictocube

Je mettais la musique à fond car c'était
Je veux bien reconnaître que le son est pas des plus agréable, néanmoins pour moi c'était plutôt une bonne nouvelle que de l'entendre au réveil...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

elephant stone

Mais vous avez déjà vu comment ça se passait un abattage à la ferme ? C'était certainement autrement plus long et traumatisant pour les bestioles.
Sans idéaliser non plus, il y a quand même un rapport plus "humain" à l'animal lorsqu'il est abattu à la ferme, même si c'est au détriment de son bien être. J'appelle ça du respect.
Ce n'est plus le cas dans les abattoirs industriels où les humains derrière les machines n'ont aucune conscience de l'animal.
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Iä Cthulhu. Iä Yog Sothoth.
[ Dernière édition du message le 15/02/2010 à 16:23:46 ]

le-node


Anonyme

on peut décider de ne pas tuer d'animaux et d'être végétarien
qui, mais qui peut être assez fou pour se priver volontairement de côte de boeuf ?


Dvt



Tagadobudoire


will_bru


In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
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