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Qu'est ce qui vous agace automatiquement?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous agace automatiquement?
Hein?
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56176
Oui, Dvt.
56177
J'ai déjà vu de reportages sur les élevages de chats destinés à terminer sur le râble de riches rombières.
C'est assez édifiant, les chats ne pouvant pas être élevés pour être abattus (ce sont pas des moutons qui vont à l'abbattoir comme les militaires vont au front : en rangs et en chantant).
Aussi les circonstances d'élevage et surtout "l'abattage" sont absolument horribles ; les animaux étant le plus souvent gazés.
56178
Ca me rappelle un reportage que j'avais vu sur arte aux alentours de 3 ou 4 heure du matin, sur l'abattage industriel des porcs. A longueur de journée des cochons défilent sur un tapis mécanique, avant d'être attrapé au crâne par une grosse pince en fer venant leur brûler le cerveau à coup de millier de watt. 
La dépouille tombe alors en bout de tapis roulant dans un bac, pour être acheminé j'imagine vers la boucherie.
L'électricité tue à un rythme cadenciel effréné, de mémoire un porc tombait toute les 3 secondes.

Ca fait quand même de la peine, végétarien ou pas.

[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 15:14:13 ]

56179
Citation :
de la peine



je dirais révoltant au minimum. Comment on en est arrivé là sans déc?

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

56180
D'ailleurs pour ceux que ça intéresse le reportage s'appelait :" si loin des bêtes", en cherchant je suis tombé sur ce pdf, qui est le point de vue du réalisateur. 

https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=TRAV_014_0047



Voilà un petit extrait:

"

Par groupe de quinze ou vingt, les cochons avancent vers la machine

à tuer. Le rendement est de 800 animaux à l’heure, un toutes les quatre

secondes et demi e, 7 000 par j our, 1, 5 mi l l i on par an. Sur l ’épaule de

chaque bête, un numéro – celui de leur élevage, pas du cochon – est tatoué

à l’encre bleue. Les animaux passent successivement de parcs en parcs.

Cela dure au minimum deux heures, c’est un temps de repos destiné à les

détendre après le stress du transport, mais, en général, comme l’abattoir

tourne à plein rendement, ils attendent plus longtemps, souvent toute la

journée. Puis au bout du parcours, une porte se lève, comme une guillotine.

Là, il semble qu’ils comprennent, mais que comprennent-ils d’ailleurs ?

Effrayés, ils se bloquent sur les pattes avant. Peut-être est-ce l’odeur

du sang, ou les cris des précédents, de toute façon, aucun retour en arrière

n’est possible, aucun mouvement de panique non plus : ils n’ont plus la

place, et les autres qui n’ont encore rien vu poussent par-derrière, sollicités

par les bouviers qui leur piquent les jambons avec des bâtons électriques.

Je pense que les cochons que j’ai vu mourir savaient qu’ils allaient mourir,

et les hommes qui les conduisaient à la mort savaient qu’ils savaient… Ils

le disent eux-mêmes. D’ailleurs, cet espace que l’on appelle les crèches,

les parcs où les animaux sont stockés – je ne sais pas ce qu’il convient de

dire, « stockés » ou « attendent » ? –, est conçu pour qu’ils stressent le

moins possible. Ils y sont douchés pour être détendus et ne découvrent la

machine qui les tuera qu’au dernier moment. Les cochons avancent trois

par trois dans le couloir de contention, puis deux par deux, puis un par un.

Là, deux rouleaux viennent les attraper par les flancs, et les acheminent

jusqu’aux électrodes qui se posent sur leurs tempes. La décharge est immé-

diate, ils n’ont certainement pas le temps de souffrir. De l’autre côté de

cette machine, là où commence la chaîne de fabrication de la viande que

nous mangerons, on les voit au moment de leur anesthésie – car ce n’est

pas la mort qui est donnée ici, mais l’inconscience. Ils étaient vivants,

effrayés, terrifiés, puis instantanément ils sont raides, pétrifiés, transformés

en statues de chair, comme dans les contes, on dit « statues de sel », sans

que l’on puisse déterminer l’instant – que j’aurais aimé pouvoir dire :

sacré, en tout cas précis – de leur mort.

"


ps: dslé ce copié collé pdf, est assez insupportable à lire, c'est beaucoup plus agréable sur le document téléchargeable.

[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 15:34:34 ]

56181
Hors sujet :
J'avais discuté avec un imam très cultivé, qui m'expliquait que pour lui, le Prophète avait jeté un tabou sur la consommation de porc pour la simple et bonne raison que, de tous les animaux bouffés par l'homme, le porc (et ses cousins ongulés) était le seul qui ne soit pas une proie dans le règne animal.
L'élever pour le bouffer était comme qui dirait une crime contre la nature, et donc contre Dieu lui même.


56182
c'est pas plutot une histoire d'hygienne avec certaines maladies que le porc pouvait amener si il n'était pas assez cuit?


En tous cas c'est assez dégueu de lire le post de minstrL et tellement vrai.




https://t1.gstatic.com/images?q=tbn:3h6tyM0JfTjC5M:http://fonzibrain.files.wordpress.com/2009/11/soleil-vert.jpg   a la fin ce ne sera pas des porcs......

rassurez vous c'est la police française....alors aussweiss papiers...au trot!

56183
Non mais mornifle, u2 te parle d'une interprétation coranique, d'autre part les thèses utilitaristes sont en train d'être abandonné, on ne peut pas tout expliquer par l'utilité de faire une certaine chose. Je pourrai pas t'en dire beaucoup plus, mais j'en ai eu quelques échos de part des copains en anthropologie et sociologie.

[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 17:13:30 ]

56184
OK, ça va je m'essscuze, j'ai pas de copains anthropologues

je réagissais plus par rapport a ton post assez explicite  toutefois.


T'façon on peu se creuser la cervelle sur le sujet mais le soleil vert n'est pas si loin de briller malheureusement.redface2

rassurez vous c'est la police française....alors aussweiss papiers...au trot!

56185
Mornifle je te dis ça parce que j'étais à ta place il y a deux mois et qu'un pote ma refermé le caquet, en argumentant dans l'autre sens mrgreen
Je l'avais un peu mal

[ Dernière édition du message le 13/02/2010 à 17:18:26 ]

56186
alors du coup tu me la refait.........redface2


bon a qui je vais bien pouvoir la faire mainant?????????mrgreen


n'empèche que ton post sur l'abbattage de porcs me refait penser a un mec que j'ai croisé sur Annecy, bièrre péro toussa et je déballe 2 ou 3 anecdotes sur ma life dans les ambulances histoire de choquer un peu l'audience et lui me parle de çaeek  il chopait les keuchons pour les buter je sais plus trop comment mais ça m'a scootché, je riai nerveusement parcequ'il savait le raconter de façon hillarante et ma femme a coté se décomposait, alors du coup je n'en riais que plus....c'te tuerie.facepalm

rassurez vous c'est la police française....alors aussweiss papiers...au trot!

56187
Désolé pour les âmes sensibles, mais le post de Minstr_L me fait doucement marrer.
Qu'est-ce qui est dit ? Que les cochons sont mis dans un état de moindre stress (le stress abîme la viande). Qu'ensuite, ils sont tués le plus vite possible et sans souffrir.

En gros, ce texte, c'est "ces pauvres bêtes savent qu'elles vont mourir". Ben oui. Ça arrive même aux humains, ça.

Mais vous avez déjà vu comment ça se passait un abattage à la ferme ? C'était certainement autrement plus long et traumatisant pour les bestioles.

Bref, ce genre de truc plein de sensiblerie me gonfle. J'estime même que c'est contre productif. Si on veut se battre contre la maltraitance des animaux d'élevage, c'est sur les conditions d'élevage et sur les conditions de transport qu'il faut se focaliser. Parce que là, oui, il se passe des choses dégueulasses (dans un système qui contribue à nous gaver de merde). Mais (en tous cas aujourd'hui) certainement pas l'abattage...

Après, on peut décider de ne pas tuer d'animaux et d'être végétarien. Pourquoi pas. Mais si on bouffe de la viande, il faut bien accepter une industrialisation des processus. Personnellement, ça me choque autrement que des cochons (ou d'autres bestioles) passent leur vie sur des caillebotis enfermés dans un espace où ils ne peuvent bouger à bouffer de la merde et en étant saturés d'antibiotiques que le fait qu'on les tue en quelque secondes.
56188
+1 will

enfin moi je tue le cochon  à la ferme et il braille aussi fort quand tu le fait courrir que quand tu le pends par un pied pour le saigner alors....

une vielle et alors ...??

[ Dernière édition du message le 15/02/2010 à 15:59:25 ]

56189
mrgreen C'est clair que quand on crève le cochon avec mon père c'est pas aussi zen comme ambiance...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

56190
Quand j'habitais à la campagne il y avait ces samedi ou l'agriculteur d'en face tuait le cochon.
Je mettais la musique à fond car c'était
56191
Citation :
il braille aussi fort quand tu le fait courrir
Le dernier qu'on a coursé quand j'étais ado est mort d'une crise cardiaque. C'était ça de réglé redface2

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

56192
Citation de Minstr_L :
d'autre part les thèses utilitaristes sont en train d'être abandonné, on ne peut pas tout expliquer par l'utilité de faire une certaine chose. Je pourrai pas t'en dire beaucoup plus, mais j'en ai eu quelques échos de part des copains en anthropologie et sociologie.

Est-ce que tu pourrais leur redemander. mrgreen
Parce que moi aussi j'étais resté sur la thèse hygiéniste (sauf erreur, le cochon mal cuit c'est la porte ouverte au ver solitaire (pas certain que se soit que cela mais dans le doute je cuis bien mes côtelettes)) et on m'a aussi fait le coup du "les anthropologues n'en sont plus là" sans pour autant pouvoir me dire la nouvelle version. Donc si je pouvais faire une MAJ de mes connaissances. bravo
"Ceux qui ont peur du changement auront la peur et le changement" - Max Frisch
56193
Bah on peut trouver immonde un procédé comme même. Tout comme on peut trouver immonde les méthodes d'élevage intensif (qui sont comme le dit Will probablement bien plus ignobles que tout le reste).

Sans repartir sur un débat sur les quantités hallucinantes de viande moisie qui finira jamais consommée, il paraît de toute manière évident que l'élevage intensif (et donc l'abattage moisi qui va avec) devrait être éradiqué complètement. Bien sûr qu'on bouffe de la viande. De là à en perdre sa compassion naturelle à des fins productives... redface2

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

56194
Citation de kumo :
Je mettais la musique à fond car c'était

Je veux bien reconnaître que le son est pas des plus agréable, néanmoins pour moi c'était plutôt une bonne nouvelle que de l'entendre au réveil...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

56195
Citation de : Will Zégal
Mais vous avez déjà vu comment ça se passait un abattage à la ferme ? C'était certainement autrement plus long et traumatisant pour les bestioles.

Sans idéaliser non plus, il y a quand même un rapport plus "humain" à l'animal lorsqu'il est abattu à la ferme, même si c'est au détriment de son bien être. J'appelle ça du respect.
Ce n'est plus le cas dans les abattoirs industriels où les humains derrière les machines n'ont aucune conscience de l'animal.

Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Iä Cthulhu. Iä Yog Sothoth.

[ Dernière édition du message le 15/02/2010 à 16:23:46 ]

56196
Et donc tu penses que c'est respecter l'animal que de le faire souffrir ?
56197
Citation :
on peut décider de ne pas tuer d'animaux et d'être végétarien

qui, mais qui peut être assez fou pour se priver volontairement de côte de boeuf ? eek
56198
Celui qui préfère le cheval ? mrgreen
56199
Ou de steak haché
On va manger... DES CHIPS! T'entends, des CHIPS!
56200
Bon en même temps, si Dieu avait pas voulu qu'on mange les animaux, il les aurait pas faits en viande

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO