** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)
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VFred
=============== Cet espace est dédié à nos enfants ===============
Couches, biberons, éducation et caca-boudin… Ici on échange propos, photos et vignettes Panini.
Elle vient de prononcer son premier mot… criez-le tout haut !
Il vient de faire son premier pas… Montrez-le juste en bas !
dana12
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
dana12
C'est pratique de se foutre dans des petites cases comme ça.
C'est aussi que la question ne lui a pas été posée. On n'était tous là pour écouter ce qu'elle avait à dire sur les crises d'ados (je précise que je n'ai pas vécu de crise d'ados avec les miens, mais je crois que c'est parce que j'en ai fait une sévère avec mes parents et que je devais avoir quelque part la solution pour éviter ça avec mes fils).
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
Anonyme
Par ex, un gosse qui ne reste que 20mn avec un jeu, mais qui s'enerve au taquet, envoie tout dinguer dans sa chambre, devra évidemment demander plus de surveillance des parents qu'un enfant qui passe 2h devant un jeu, dans le calme, et qui ensuite est tout content et fier d'avoir progressé dans le jeu....
Pictocube
Je pense que crise d'ado c'est plus un repère temporel pour un changement d'état de l'enfance pure et innocente vers celui d'adulte responsable et contraint, je dirai que ça commence au moins à l'adolescence et puis après, ça évolue de bien des façons... Plutôt qu'un repère de "nature". Parce que oui, parfois certaines personnes de 40 ans méitent plus de coup de pied au cul que d'autres qui n'en ont que 15...
+1 sur les jeux vidéo. Après il y a une problématique indiscociable des jeux vidéos et presque plus importante (à mes yeux c'est le cas) c'est celle de l'écran, avec les conséquences physiologique et psychologique pour les enfants et aussi sociologique (prendre le réflexe d'être toujours derrière un écran pour faire des choses/indissocier du loisir, etc.).
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Will Zégal
Avec l'émancipation nécessaire qui augmente avec l'âge, l'ado demande plus d'autonomie, en obtient, et se pense du coup l'égal de l'adulte à ses yeux, sans en avoir l'expérience ni l'autorité légitime. C'est souvent le point de départ de la crise d'ado...
Et pour en revenir au sujet, une conférencière psy pour ado avait insisté sur le fait qu'on pouvait élever sans sanction, mais pas sans règles et limites. Et que le dépassement des limites par l'ado devait avoir des conséquences (sanctions). Paradoxalement, la recherche de "où se trouve la limite" est une attitude ado et au moment du franchissement, il "veut" être sanctionné, pour pouvoir compter sur l'autorité adulte. Ne pas sanctionner un franchissement est une trahison pour l'ado.
Ceci résonne parfaitement avec mes souvenirs d'adolescence et ce que je constate chez ma belle-fille.
Je me pose la question d'au final qu'est-ce que la crise d'ado et si c'est vraiment un truc d'ado. Parce qu'au final on retrouve pas mal de ses traits dans les comportements d'adultes bien plus vieux et expérimentés. La grande difference c'est qu'il n'y a plus d'autorité qui micromanage derrière (parents, famille, école, etc...). Donc est-ce que la fameuse crise vient vraiment de la tendance de l'ado a tester les limites ou bien emane-t-elle de l'autorité familiale/educative qu'on impose sur les enfants/jeunes adultes?
Pour la crise d'ado, il ne faut pas oublier le rôle du bouleversement hormonal. Mon ex m'a raconté que sa petite fille, une gamine toute douce lui avait dit que parfois, elle avait envie de tuer ses parents (qui sont plutôt des parents cool), mais qu'elle les aimait quand même.
Je pense que les bouleversement hormonaux conduisent à des dérives de caractères qui s'ajoutent au nouveau positionnement que l'enfant doit prendre en tant qu'adulte en devenir.
Je pense que le problème spécifique à l'adolescence, c'est l'apprentissage de la liberté et de l'autonomie à l'intérieur d'un cadre. Comme on se sent grand, mur et autonome, on a du mal à supporter le cadre imposé par les autorités (parents, école, etc) tout en étant encore dépendant de ce cadre (et en le sachant).
Un bon exemple, c'est le coup de la maison : laisser un ado tout seul à la maison, il adore souvent. Il devient libre de faire ce qu'il veut, de manger ce qu'il veut, ne pas desservir sa table, faire les activités qu'il veut, y compris se vautrer pendant des heures devant des conneries à la télé, de se coucher à l'heure qu'il veut, etc.
Sauf que ça, c'est bon 24 heures. Au bout de deux jours de ce régime, notre ado va déprimer, parce que d'une part, il se rend compte qu'il ne peut pas vivre comme ça et qu'une table dégueulasse et une vaisselle pas faite, c'est pas drôle, qu'il est mal s'il n'a pas assez dormi, que les conneries à la télé, ça va un moment, que tout laisser en bordel, c'est bien joli, mais qu'il y a un moment où il va falloir tout faire d'un coup pour que la maison soit vivable pour le retour de la famille, etc. et tout simplement que l'affection de ses proches lui manquent.
Normalement, une fois adulte, on a à la fois acquis une autonomie affective et appris à s'imposer ses propres règles qui nous permettent de mener notre vie dans de bonnes conditions. On a aussi appris qu'on vit dans une société où des règles nous sont imposées qui restreignent notre liberté, mais qu'on accepte (plus ou moins) parce qu'elles nous permettent de vivre dans un cadre qui nous protège là où l'absence de règle conduirait à une jungle dans laquelle on serait vulnérable.
Je pense que l'adolescence, outre les bouleversement physiques et psychologiques (acceptation de soi, positionnement par rapport aux autres et au regard des autres), c'est cet apprentissage d'une autonomie et d'une responsabilité à l'intérieur d'un champ de contraintes qui, de plus, changent avec l'âge.
[ Dernière édition du message le 18/10/2016 à 18:51:28 ]
Javier Guante Hermoso
Krapod
Javier Guante Hermoso
On a essayé de préparer la visite au mieux. Genre de regarder pour le déjeuner. Mais 35 euros le menu enfant à la brasserie Cendrillon, euh. Non
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