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Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée

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Sujet de la discussion Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée
Vous avez des infos voire une expérience avec une banque associative, des moyens de contourner la grande distribution ?

Partagez les ici ! :bravo:
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Tiens, je crois que ce sujet a été ouvert suite à l'élection de trump. Bon ben comme ici ça sera pas mieux, on peut le continuer.

Je pense que de notre vivant aucun changement majeur de viendra de la politique, on nous a enfermés dehors et on a barricadé la porte.
Mais spa pour ça qu'on doit s'affliger dans notre coin, mine de rien, si on est pas la majorité, on est plein plein plein quand même, partout.

Perso, à partir de demain, c'est décidé, je consacre l'intégralité de ma thune et de mon temps libre à des projet écolos, à des projets communautaires positifs, à des projets vains mais faits pour la pure gloire du lol.
je vous encourage tous à en faire autant, si vous le faites pas déjà, sinon on va bien se faire chier dans ce monde de merde tenu par des cons.
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Perso je dépense ma thune en liche en clope et en concerts (majoritairement punks)
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Ben va falloir se mettre à autre chose et augmenter les doses.

[ Dernière édition du message le 23/04/2017 à 21:38:50 ]

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Agir à son échelle et n'attendre rien d'en haut.
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+10, Youtou.

De toutes façons, cela fait longtemps que je ne crois plus que le changement puisse venir des élections. Comme disait Coluche : "vous pensez bien que si les élections servaient à quelque chose, il y a longtemps qu'elles seraient interdites".

Tout au plus ai-je eu ici l'espoir qu'on puisse porter à la tête du pays quelqu'un qui pourrait favoriser et encourager le changement par les citoyens au lieu d'ignorer les choses et de bosser pour lignes de bilan et les dividendes.

Qu'aucun changement ne puisse venir des élections ne veut cependant pas dire qu'aucun ne viendra de la politique. Rappelons que la politique, ce ne sont pas des politiciens et des médiacrates qui font leur tambouille pour se disputer le pouvoir entre blanc bonnet et bonnet blanc.

La politique, c'est d'abord penser la société.

Par exemple, dans le groupe dont je fais partie qui travaille sur un projet collectif avec de l'habitat participatif, on fait de la politique, c'est à dire qu'on ne pense pas les choses uniquement en fonction de ce qui conviendrait pour nos gueules, mais en fonction de la façon dont elle s'inscriront dans la société et de l'impact qu'elles y auront.

La politique, ce sont aussi des luttes, comme les ZAD, celles qu'on peut mener contre l'extension d'un camp militaire, l'installation d'une centrale nucléaire ou d'une centrale au gaz, ou l'extraction de sables sous-marins en bordure d'une zone Natura 2000, mais aussi pour obliger une mairie qui construit à coups de millions un stade de foot à construire aussi, sinon d'abord, une bibliothèque municipale dans une ville qui en est dépourvue.

Après, ces luttes, ça peut ne pas être notre truc pour plein de raisons. Mais dans tous les cas, il me semble essentiel de penser ses actions avec une vision politique sinon on risque de tomber dans des gadgets de bonne conscience comme d'envelopper sa bouffe bio dans des sacs en papiers ou d'acheter une voiture hybride pour remplacer sa voiture vieille de deux ans.

[ Dernière édition du message le 24/04/2017 à 02:18:26 ]

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Je ne sais plus si on avait un autre sujet pour évoquer les « utopies ».

Mais voici un fait historique intéressant : une tentative d’utilisation de l’informatique (appelée cybernétique à l’époque) pour mettre en place de l’autogestion dans les entreprises et à l’échelle d’un pays. Ça se passe au Chili, sous Allende :

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J’ai pour idée depuis un moment de placer toutes mes économies à la Nef, mais je suis freiné par le lien qu’elle a avec l’anthroposophie.
En faisant mes recherches je suis tombé sur le site de Grégoire Perra, ex-anthroposophe bien connu, qui assure que la Nef finance encore largement les diverses structures anthroposophes (écoles Steiner-Waldorf, agriculture biodynamique…) et que la dilution des sociétaires anthroposophes parmi les autres ne diminue en rien l’influence de ces premiers.
Il y a aussi ce tout récent article qui jette un doute conséquent sur le discours officiel de la banque quant à son indépendance du mouvement.
Askip, on pourrait choisir précisément quels projets financer à la Nef, qu’en est-il ? (Pictocube si tu passes par ici ?)
Si vous avez des infos rassurantes ou au contraire confirmant la méfiance à cultiver, n’hésitez pas.

(au passage j’ai bien conscience que mes quelques deniers ne vont pas sauver ou finir de mener à sa perte le monde selon là où ils sont placés mais c’est une question de conscience.)
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Ni la NEF, ni le Crédit Coopératif ne sont hélas parfaits.
Mais :
1- je ne connais pas d'alternative plus vertueuse. En tous cas accessible au commun des mortels (ce que tu n'es peut-être pas)
2- sans minimiser les dérives de l'anthroposophie, je préfère encore contribuer à financer des zozos* dans ce genre que Total ou Thalès. Ils restent moins dangereux.

* je suis allé relire sur Wikipedia la page consacrée à la pédagogie Steiner_Waldorf et les critiques qui y sont faites pourraient quasi complètement s'appliquer à l'enseignement catholique.

Citation :
au passage j’ai bien conscience que mes quelques deniers ne vont pas sauver ou finir de mener à sa perte le monde selon là où ils sont placés mais c’est une question de conscience.

Petits ruisseaux, grandes rivières, toussa.
Agir au niveau de la société n'empêche absolument pas d'agir au niveau individuel, au contraire.

[ Dernière édition du message le 29/03/2022 à 17:31:57 ]

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Pour ton 1) j’étais arrivé à la même conclusion (et seul mon égo pourrait me différencier du commun des mortels :mrg:).
Je réfléchirai à ton 2) mais ça reste un dilemme pour moi.
60
Je comprends d'autant plus que j'ai les mêmes dans plein de domaines.

Le truc, c'est qu'on voit que le 100 % vertueux n'existe pas. Et plus on devient radical (comme c'est mon cas), moins il existe.
Du coup, si on veut fait autre chose que d'être dans une posture "je ne fais rien qui ne soit totalement vertueux" qui conduit à l'immobilisme, voire pire, la seule solution est de chercher les lignes de moindre mal pour avancer.

Un exemple : des amis ont monté une association qui investit dans des installations solaires qu'elles louent. Exemple : la mairie veut installer un parc solaire sur le toit d'une école, mais ne veut ou ne peut pas faire l'investissement. L'association finance l'installation et la loue à la mairie.
C'est cool, non ?
- Les rendements financiers sont faibles. C'est du placement citoyen, pas un truc pour requin de l'investissement.
- ça n'est d'ailleurs ouvert qu'aux particuliers, pas aux investisseurs institutionnels
- ça permet de développement des énergies renouvelables sans qu'elles soient dans les mains de grands institutionnels, le plus souvent capitalistes.

Trop bien ? Sauf que ça reste les particuliers qui ont les moyens d'investir qui sont propriétaires des moyens de production. Du temps du monopole d'EDF, c'était tous les citoyens qui étaient copropriétaires des moyens de production.
Là, même si on reste sur des rendements financiers faibles, on a tout de même tout le monde y compris les plus modestes qui payent pour l'électricité alors qu'elle ne rapporte à ceux qui sont déjà plutôt à l'aise.

Bon, ben quitte à choisir, je préfère quand même ce système au fait de laisser Total et consorts s'accaparer le marché des énergies.

Autre exemple : les gens de gauche et les écolos ont tendance à fortement disperser leurs voix ou ne carrément pas aller voter parce qu'il leur faut un candidat qui leur convienne exactement. Pas de compromis.
Et que je ne vais pas voter Machin parce que je ne l'aime pas. Et que je ne vais pas voter Truc parce qu'il a telle position sur tel sujet...

Les gens de droite ou d'extrême droite n'ont pas cette rigueur : ils votent pour celui ou celle dont ils pensent qu'il défendra au mieux leurs intérêts. Moralité, notre système politique penche de plus en plus à droite, très à droite (alors que ça ne correspond pas aux aspirations de société des français qui ont globalement les idées plutôt à gauche). On a un président ancien membre d'un gouvernement dit "de gauche" (en fait, centre droit) qui mène une politique archi-libérale au plan économique et archi autoritaire en matière de maintien de l'ordre, de fichage, de restriction des libertés, d'accueil des étrangers, d'inégalités...
Et l'extrême droite est pour l'instant bien installée au second tour de la présidentielle.