aide demandée Discussions techniques et logiciels de sampling
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chapolin

Utilisateur d'un logiciel auto-sampler qui est très pratique pour la plupart des sons, j'ai quand même des petits soucis avec certains sons complexes.
J'ouvre donc ce topic généraliste pour discuter de l'utilisation d'auto-sampler mais aussi aborder les différents sujets qui peuvent tourner autour de la technique, des machines et logiciels pour sampler, les différents formats de samples, les possibilités de les adapter , etc ...
Par exemple comment bien boucler un son et pourquoi boucler un son ou pas lorsqu'on a l'option au moment de créer les samples ? Est-ce que tous les formats le permettent ?
En ce moment j'utilise sous Linux SynthClone qui permet d'auto-sampler automatiquement synthés hardwares et softwares. Il produit des samples sous format Sfz. Je peux les convertir en Sf2 avec Polyphone par exemple. Mais comme je les utilise avec Bitwig et que ce dernier lit les Sfz (mais aussi les sf2) pour ensuite les convertir et stocker simplement sous son format .multisample çà ne pose pas de problème.
Je ne l'ai pas encore utilisée mais Synthclone propose en plus de la possibilité de layers, une option pour enregistrer l'aftertouch ... est-ce que vous avez cette option eagalement pour votre utilisation et comment est-ce que çà marche ?
Venez répondre et vous aussi poser des questions pour étayer ce sujet passionnant sur lequel on trouve assez peu d'infos ...
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KaeRZed

Le seul problème me concernant est que j'utilise pas (ou peu) de logiciels de sampling. Que du hardware, chez moi : Roland S330 et Kurzweil K2000.

Le seul logiciel que j'utilise pour les boucles délicates, c'est un bon vieux Soundforge.
Après, j'envoie le tout dans le K2000 via SDS.


Deltank

- The Lost Art Of Sampling: Part 1 Techniques & Technology
- The Lost Art Of Sampling: Part 2 Multisampling, Looping & Velocity Switching
- The Lost Art Of Sampling: Part 3 Making Samples
- The Lost Art Of Sampling: Part 4 Looping & Time-stretching
- The Lost Art Of Sampling: Part 5 Sampler Synth Engines
- The Lost Art Of Sampling: Part 6 Layering & Multitimbrality
- The Lost Art Of Sampling: Part 7 Future Of Sampling
Par contre, ne l'ayant pas lu, je ne peux me prononcer sur la pertinence de son contenu.
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
[ Dernière édition du message le 07/07/2020 à 16:38:59 ]

j-master

J'ai essayé quelques trucs entre temps, sans être vraiment satisfait.
Par contre récemment, le sampler gratuit intégré à Reaper, le Reasmplomatic 5000, est vraiment sympathique, facile à utiliser, et pas si basique quand on l'utilise pleinement dans la STAN. Gros avantage : tout se travaille sur place, de l'acquisition éventuelle du son, sa préparation pour le sampler, les effets tout ça, jusqu'à son utilisation en MIDI.
Il faut multiplier les instances pour faire du multi (séparation par note ou plages de notes), et le multi layering selon la vélocité nécessite un peu plus d'astuce, mais autrement il est très fun.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Coyote14


plcv83

K2600 pour moi.

BBmiX

Il y avait les fichiers REX . pratique les tags internes ( tempo, temps ..)
Et aussi giga sampler :
https://www.kvraudio.com/product/gigastudio_by_tascam
Ou lecteur https://www.kvraudio.com/product/gvi-giga-virtual-instrument-by-tascam
Et d'autres ...
(-; Be Funky ;-)

KaeRZed


Coyote14


Hit !

Comme quoi tout arrive, je viens planter un discret drapeau

chapolin

Merci Deltank pour les liens, j'ai un peu de mal avec l'anglais mais en s'y attelant çà peut le faire, je verrais çà à tête reposée.
Sinon peut-on m’éclairer pour le bouclage des samples ? Si j'ai bien compris on mets un son en boucle ce qui permet qu'il ne soit pas interrompu si on ne relâche pas la note ? Du coup le comprenant comme çà, je n'ai jamais fait de bouclage de mes samples car je préfère les faire longs n'ayant pour le moment pas eu à dépasser 10 secondes de tenue dans mes compos ou bien sinon je fais un enregistrement audio de la partie. Celà dit des samples de 10 secondes ou plus çà pèse vite lourd ...
Pour le format Gig je m'en suis vite désintéressé car j'ai toujours eu des soucis avec, pas très pratique sous Linux et pas beaucoup de banques free, cela dit j'ai pas poussé très loin.

j-master

Basiquement on définit un point à partir duquel le sample boucle, au lieu de revenir au début.
De façon plus fouillée, on définit un cross fade pour que le bouclage se remarque moins
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Deltank

Peut-on m’éclairer pour le bouclage des samples ? Si j'ai bien compris on mets un son en boucle ce qui permet qu'il ne soit pas interrompu si on ne relâche pas la note ?
C'est ça, cela permet d'avoir un sustain illimité, et d'éviter des contraintes de durée de note lors du jeu. Comme précisé par j-master, certains sampleur permettent de réaliser un cross fade entre les deux points de la boucle, afin de la rendre le moins audible possible.
Du coup le comprenant comme çà, je n'ai jamais fait de bouclage de mes samples car je préfère les faire longs n'ayant pour le moment pas eu à dépasser 10 secondes de tenue dans mes compos ou bien sinon je fais un enregistrement audio de la partie. Celà dit des samples de 10 secondes ou plus çà pèse vite lourd ...
A l'époque du bouclage de sample, l'espace mémoire était bien plus limité qu'aujourd'hui, cela répondait aussi à une contrainte technique.
De nos jour, tu peux te contenter de faire des samples longs sans boucle si tu as l'espace suffisant. Cela évite le travail fastidieux de réglage des boucles.
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
[ Dernière édition du message le 08/07/2020 à 13:31:31 ]

chapolin


J'imagine que bouclage est quand même bien intéressant pour des nappes complexes mouvantes et des ambiances où le point de bouclage ne pourra pas trop se remarquer.

kuwa


[ Dernière édition du message le 08/07/2020 à 14:53:07 ]

KaeRZed

Et, pour les samples destinés à mon Kurzweil, Soundforge possédait également des fonctions de bouclage assez sympa.
Sinon, je retrousse le manches et, à base de mix, je me fais des crossfades à la main et sur mesure...
Pas toujours simple mais, au final, souvent efficace.
[ Dernière édition du message le 08/07/2020 à 14:52:05 ]

kuwa


j-master


Sa dernière mise à jour intègre le portamento.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Coyote14

- selon le type de sample, vous ne ferez jamais le même type de sampling. Tout l'art consiste à choisir la méthode la plus appropriée au type de son à sampler.
- les sons les plus simples sont les sons de type "one shot", percus, fx...Ils sont courts et n'ont pas besoin d'être bouclés.
- Pour tous les autres, vous allez devoir boucler. Car même si on n'est plus vraiment limité par la mémoire (lecture en streaming en direct to disk, inventé par Tascam Gigasampler à l'époque! et repris par tous les suivants, Kontakt, Mach Five, etc...), la taille des samples peut vite être énorme. Par exemple, un piano non bouclé en 24 bits avec un nombre de notes samplées suffisant, et plusieurs niveaux de vélocité, éventuellement en stéréo, release sample, etc...Peut atteindre sans aucune difficulté 500 ou 600Mo. Alors même si la mémoire n'est pas un problème, le temps de chargement des samples lui, en est un! Et entre un sampling "sans concession" et un sampling "intelligent", il y a souvent un facteur 10 sur la taille des fichiers.
- Dans les sons à boucler, il y en a 3 catégories:
- les sons avec un timbre simple et constant: on les boucle très vite, avec une longueur de boucle très courte.
- les sons simples mais évolutifs qui, passés quelques secondes, ont un timbre constant: ceux là sont simple, on laisse évoluer le son, et quand il ne bougent plus, on fait une boucle courte.
- Les sons complexes mais répétitifs (boucle de batterie, arpèges...): on identifie la séquence qui se répète et on la boucle sur elle même.
- les sons complexes, évolutifs et non répétitifs... C'est la merde. Il faut sampler assez longtemps, et boucler sur une boucle longue pour que la mémoire auditive n'identifie pas le point de bouclage. Ceux là restent voraces en mémoire.
Pour le bouclage, les logiciels/workstation offrent des outils plus ou moins évolués pour boucler proprement. Le minimum, c'est le crossfade. Ce qui est moins courant mais selon moi indispensable, ce sont les samplers qui sont capables de caler les points de boucles sur les passage à zero (zero crossing), pour éviter les petits clics. Ensuite, les crossfade peuvent avoir plusieurs type de pente: linéaire, log, exp...Il y a aussi des reverse loops pour lire les boucles dans un sens, puis l'autre. Quelle est la meilleure solution? il n'y a jamais de recette toute faite. Mais un logiciel comme SampleRobot permet de se faire des templates customisé pour chaque type de son. Ce n'est pas fiable à 100%, et il faut souvent zoomer pour boucler proprement à la main, mais ça fait le plus gros du travail.
Le nombre de note par octave à sampler: ne samplez pas chaque note. Le plus value qualitative est trop chère en mémoire. Pour les sons peu exigeants, sampler toutes les 6 notes suffit souvent. Le standard est de sampler toutes les 4 notes, et si on veut vraiment se faire plaisir, toutes les 3 notes suffit. Seule exception: les sons avec un BPM précis qui vous obligent à sampler chaque note, faute de quoi vous aurez des modifs de BPM trop sensibles.
Les niveaux de vélocité: en avoir plusieurs n'est pas obligatoire! Par exemple, sur les sons de percus électronique, ça ne sert à rien. Cela dépend aussi de votre façon de faire: soit vous voulez sampler fidèlement le moteur de synthèse initial (je parle ici de sampler un synthé) et vous allez vouloir retranscrire toutes les modulations de celui-ci (voire ajouter des modulations inexistantes sur le moteur d'origine, comme la vélocité sur le cutoff d'un Minimoog), soit vous allez sampler au minimum et mettre à profit le moteur sonore de votre sampler (filtres, effets, ...). C'est souvent cette dernière solution qui est adoptée sur les banques de sampling qui font quelques Go. Moins fidèle, mais avec la même taille, vous pouvez faire bien plus de sons.
Ce qu'il ne faut pas sampler: les vibrato d'un instrument électronique. Les LFO du moteur de synthèse feront parfaitement l'affaire et vous éviteront des pb de phase quand vous passez d'un sample avec et sans vibrato.
Toujours pour les instruments électroniques samplés, une fonction "legato" qui évite de lire les samples du début quand vous jouer les notes liées est indispensable pour reproduire le son d'un vrai analogique.
Les release sample: la plupart des samplers récent permettent de sampler les releases samples, ce petits sons discrets qu'on entend quand on sample un Rhodes, un Clavinets ou même un piano. Souvent, on ne peut en avoir qu'un, le même quelque soit la vitesse de relâchement. pour les banque évoluée, il peut être utile de pouvoir déclencher différents sons. Les samples les plus grossiers n'utilisent pas la vitesse de relâchement, mais la vitesse d'attaque: une attaque rapide et un relâchement lent peuvent déclencher un sample trop fort. Il vaut mieux que ce soit la vitesse de relâchement qui pilote le son.
Stéréo: personnellement, je sample presque toujours en mono, et utilise les effets pour rendre le son stéréo. D'ailleurs, vous observerez que sur beaucoup de vos workstation, cela marche ainsi pour la plupart des sons. Evidemment, en samplant en stéréo, vous doublez encore la taille de votre banque. Cela peut toutefois s'avérer utile pour certains sons où la spatialisation est importante, comme un piano, une guitare captée avec 2 micros, une chorale...Mais sur les instruments monophoniques (cuivres, percus, etc...) mieux vaut rester en mono.
Round Robin: c'est la fonction qui permet de déclencher des samples très similaires, mais pas identiques, pour éviter l'effet mitraillette. C'est l'apanage des samplers VST, et cela prend aussi de la mémoire. Sur le Kronos, on peut utiliser les wavesequences pour simuler un Round Robin: on peut déclencher une wave différente à chaque touche (à tour de rôle, aléatoire, etc.).
Sample start phase: les samplers un peu primitifs lisent les samples toujours à partir du même point. Plaquer un accord créer un son figé, voire un effet de phase qui rend le son insipide, effacé, sans coffre. Mais les plus évolués comme les Kurzweil peuvent vous laisser décider d'un "start phase" modulable, voire aléatoire, vous garantissant que le son ne démarre jamais tout à fait du même point, simulant les analogiques sont les oscillateurs tournent toujours et ne sont pas déclenchés sur le même point de phase.
16 ou 24 bits? La plupart du temps, sampler en 16 bits suffit, à condition de bien maîtriser la source, le headroom de ses préamplis et la qualité des convertisseurs du sampler. Les samplers VST peuvent sampler en 24 bits. Les samplers hardware se limitent au 16 bits, à l'exception notable des Akai Z4/Z8 qui samplaient en natif 24 bits, mais dont le principe n'a été repris dans aucune machine ultérieure. Il est toutefois possible d'importer des samples 24 bits dans les samplers hardware les plus récents, qui convertissent à l'import tout en 16 bits, et pas forcément avec un algo de dithering (en gros: et vas-y que je décapite les 8 bits les plus faibles et ça va ben). Mieux vaut sampler proprement en 16 bits que confier à ses machines une conversion qui peut être hasardeuse.
Et sampler avec des effets? On sample souvent des sons dry pour rajouter des effets de son sampler le plus souvent. C'est la façon orthodoxe de faire. Je me suis quand même aventuré à sampler des analogiques avec des shimmers (un Jupiter 8 avec la shimmer d'une Space), et je m'attendais à des bouillies, des effets de phase avec une réverb pas discrete jouée par chaque note samplée...Eh bien pas si mal. ça se tente, surtout si l'effet samplé n'est pas dispo dans la machine qui va héberger vos samples: ça se tente!
Pour illustrer mon propos, un morceau de démo avec un Jupiter 8 samplé (nappe, basse), des FX (Odyssey), les percus sont l'analog rytm samplée. Le lead est un Minimoog. Tout a été samplé dans le Kronos avec les effets de la bécane.

KaeRZed


[ Dernière édition du message le 08/07/2020 à 22:19:14 ]

Coyote14


Deltank

Les samplers VST peuvent sampler en 24 bits. Les samplers hardware se limitent au 16 bits, à l'exception notable des Akai Z4/Z8 qui samplaient en natif 24 bits, mais dont le principe n'a été repris dans aucune machine ultérieure.
La Akai MPC4000 était aussi 24 bits (moteur du Z8), et toutes les MPC récentes (MPC X, MPC Live, MPC One) samplent en 24 bits, et travaillent en 32 bits flottants en interne (conversion au chargement en RAM).
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui passent par la porte, et ceux qui passent par la fenêtre." (Tuco)
[ Dernière édition du message le 10/07/2020 à 12:35:56 ]

chapolin


Coyote14

@Chapolin: oui, je l'avais faite avec le séquenceur interne, je n'avais utilisé Logic que pour enregistrer le master en audio, sans rien ajouter comme traitement.

Coyote14

Il inclut un Round Robin d'origine, ce qui est très bien (son concurrent Sample Robot n'en a pas d'origine, mais c'est surtout le logiciel qui joue les samples qui en a besoin, pas forcément le logiciel qui sample).
inconvénient: ça ne génére que des fichiers au format EXS. Vous ne créerez pas de fichier Akai, Korg, Yamaha, NKS...avec Autosampler.
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