réactions au dossier [Bien débuter] Métro, radio : bobo
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sleepless
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mad_keyboard
Prenons un simple exemple avant de développer plus tard le sujet : vous souhaitez écouter une musique ayant 20 dB de dynamic range (si, si, ça existe encore...) dans le métro, avec un casque ne proposant pas d’annulation du signal ambiant (on reviendra sur le sujet). Savez-vous que la plupart du temps, le volume moyen dans un wagon (surtout les lignes les plus anciennes) est compris dans une fourchette de 80 à 85 dB ? Si vous souhaitez écouter votre musique au casque, et en particulier ses nuances les plus faibles, il va falloir être plus fort que le bruit du métro, en rajoutant du volume pour créer un effet de masquage (entre 6 et 10 dB). Faites les comptes : bruit de fond moyen + volume ajouté + niveau crête de votre musique. À combien arrivez-vous ? Inquiétant, non ?
C'est moi ou vous venez de prouver par A+B (enfin !(A+B) pour les geeks) qu'il est bien mieux pour la santé auditive, dans le cadre d'une écoute nomade, d'écouter de la musique avec le plus petit dynamique range possible ?
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
sleepless
À moins de considérer qu'écouter fort (parce qu'il faut toujours passer au-dessus du bruit de fond) sans dynamique, donc à niveau quasi constant, ne provoque aucun problème aux tympans...
À vous de voir.
Hakim+K
Suivez plutôt le conseil de mystyx.
sleepless
(sans compter que la musique sans dynamique n'est plus de la musique)
Dire que "'il est bien mieux pour la santé auditive, dans le cadre d'une écoute nomade, d'écouter de la musique avec le plus petit dynamique range possible" est une aberration, une faute logique, un contresens...
[ Dernière édition du message le 06/04/2015 à 11:29:40 ]
EraTom
La dynamique range "on s'en fout un peu", ce qui compte c'est l'exposition sur la durée.
Avec des variations de dynamique faibles dans de telles conditions il y a fort à parier que le niveau moyen soit trop important sur toute la durée de l'écoute.
[ Dernière édition du message le 06/04/2015 à 11:43:48 ]
hhub17
Citation de EraTom :
Avec des variations de dynamique faibles dans de telles conditions il y a fort à parier que le niveau moyen soit trop important sur toute la durée de l'écoute.
Ben ouais quoi ! C'est l'autre face du problème : niveau moyen MAIS constant donc fatigue auditive garantie à l'arrivée avec démolition des ouïes, la première étant niveau trop fort même ponctuel = fatigue auditive et démolition des ouïes.
Comme écouter de la musique dans une voiture (ou pire une moto ) qui ne soit pas une Rolls-Royce : bruit ambiant même faible + musique = fatigue auditive et démolition des ouïes.
Moralité : roulez en Rolls ou écoutez chez vous si c'est silencieux.
Quant à l'effet "oh hé j'te cause", il y a quand même des endroits où il fait risquer de se faire démolir le portrait (là où il y a de "tragiques accidents de regard").
Be bop a loulou !
[ Dernière édition du message le 06/04/2015 à 18:23:56 ]
Hakim+K
Et je ne parlais pas de qualité de la musique ni la santé publique. D'ailleurs mon exemple avec la musique classique est pertinent.
Moi personnellement je n'arrive pas à écouter du classique dans le métro... Pourquoi hein? Ben grande plage de dynamique!
Si tu règles ton volume pour bien entendre le passage des violons mezzo piano, tu vas t'éclater les tympans quand viendra l'allegretto chargé en cuivres. Ou bien tu changes tous le temps le volume de ton baladeur ce qui revient à pratiquer une réduction de dynamique manuelle. C'est une évidence. Et je ne parle pas de destruction de l'oreille, je dis juste qu'on ne peut pas écouter tous les types de musiques en nomade sauf artifices que j'ai déjà cité. De plus l'article le dit aussi.
azertyvince
quoi de commun entre le NRJ de maintenant et les Carbone 14, Ici et Maintenant ou Radio Nova de l’époque ?
Justement parlons "d'ici et maintenant", je crois qu'il doivent pas savoir ce qu'est un compresseur/limiteur,
même en 2015.
Learn, learn, learn.
sleepless
Ensuite, je ne vais pas contredire l'article...
Prenons un cas de musique compressée à la mode actuelle (allez, je donne 6 dB de DR). Métro 80/85 dB + 6 à 10 pour l'effet de masquage + la plage du morceau, je suis entre 90 et 101 dB de son constant, soit entre 30 et 3 mn d'écoute en continu avant dégâts de l'audition.
Et ça c'est selon les normes actuelles dans un environnement dans lequel le son circule et n'est pas dirigé directement vers le tympan (une des différences notables est qu'il n'y a aucune perte en fréquences, notamment des aiguës, les plus dangereuses).
Sur ce dernier point dont je ne sais pas encore quelle incidence cette différence peut réellement avoir, la série se conclura (teaser...) par l'interview d'un ORL, et j'espère avoir plus d'informations (même si j'ai ma petite idée) alors sur les différentes implications entre son dans un environnement et son à un cm du tympan (certains chiffres donnent une augmentation de 9 dB par le simple fait d'utiliser un intra-auriculaire !)...
À petite plage dynamique ou grande, le métro n'est pas un endroit approprié pour écouter de la musique, sauf si l'on veut se bousiller les oreilles, point.
J'en parle d'autant plus à l'aise que j'en écoute : j'ai un très bon casque intra, je n'écoute rien de supercompressé, et j'accepte de faire une croix sur la majorité des nuances (c'est une écoute de travail, pour relevé, structure, rythme, etc. et certainement pas de plaisir...).
@azertyvince : je parlais dans ce passage du contenu, pas du son ("inventivité radiophonique" est le terme employé).
[ Dernière édition du message le 06/04/2015 à 20:30:13 ]
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