réactions au dossier [Bien débuter] Des normes ? Énorme...
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sleepless

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EraTom

les BONS modules proposent 6 ou 8 sorties… sauf que c'est bien ce que je dis : les 3/4 des batteries électroniques en circulation ne les proposent pas
Est-ce que ça permet de dire ou déduire que la guitare acoustique c'est nul ? Ben non.
2/ Le "client" n'est pas obligé d'acheter de la merde
Bon enfin je ne comprends pas trop la posture...

pico

https://www.bestsoundtechnology.com/services/hearing-test/
C'est bon je viens de faire le test, je peux encore faire de la musique


low transparency unit

c'est un point assez interessant concernant la restitution de la bande son d'un film
je me permet ce lien pour les interessé, la source est assez serieuse.
http://lafontaudio.com/courbe-X.htm
[ Dernière édition du message le 23/05/2015 à 22:44:10 ]

sleepless

Merci en tout cas pour le lien, une pointure, en effet.

matthieu.tibi

Il m'arrive de donner quelques cours et c'est toujours compliqué d'expliquer aux étudiant le pourquoi du comment de la courbe ISO-X...
Merci Low Transparency Unit pour ce lien, il formule les choses de façon très claire.
Et bien sûr oui la courbe ISO est toujours d'actualité.

Anonyme

Hors sujet :
Citation :
Le piano à 60 000 boules dont tu parles, il n'est déplacé pour des concertistes que dans des salles dont l'acoustique permet d'entendre la différence, c'est à dire des auditoriums, des opéras : ça représente quoi : 1% des salles où l'on jour de la musique en France?
Sans compter qu'en réalité, ces salles disposent souvent déjà d'un tel piano à résidence.
Sans même parler de prix, il est assez complexe de déplacer un piano à queue : c'est évidemment ultra-lourd et maxi-volumineux, et sujet à des gros soucis de désaccordage dûs aux conditions de transport et/ou à des changements de température, et c'est plus compliqué à accorder qu'une basse.
Bref, sans dire que ça arrive jamais, tous les artistes ne partent pas avec leur propre piano.

Nico53

De mon expérience, je militais déjà pour que la petite salle de concert que j'exploite au boulot serve plutôt pour une programmation chanson/acoustique, et non pas à du hard rock comme c'est trop souvent le cas, avec des batteurs bûcherons et des guitaristes qui se sentent obligés de venir avec leur 4*12 sur un plateau de 40m2 pour jouer devant 100 personnes...
Donc, ok... je partage ce point de vue : il y a des lieux qui permettent de faire certaines choses, et d'autres pas.
Mais de mon point de vue, c'est aussi une sorte d'éducation à inculquer aux programmateurs de salles qui font tout et n'importe quoi, sans jamais prendre en considération ce point technique... ou pire en écartant l'expertise de leur propre régisseur son résident.
... et je ne parle pas de la frustration des artistes locaux qui voient un outil coûteux devenir inaccessible, sans bien comprendre quels sont les enjeux.
Parce que c'est facile de dire "Yfo, Yaka", mais dans la vraie vie, on a beau être patient et pédagogue, c'est quand même pas évident de convaincre les acteurs culturels locaux du bien fondé de l'utilisation d'un lieu pour tel ou tel type d'activité artistique alors qu'on est un simple régisseur ou technicien "éxécutant", si j'ose dire... d'autant que ces postes sont souvent attribués à des contrats précaires ou des intermittents qui ont une liberté de ton et d'expression limité, si vous voyez ce que je veux dire.
Je reviens quand même sur certaines affirmations que j'ai lu...

... suite à mon affirmation sur le fait que les 3/4 des batterie électroniques en circulation étaient des daubes :
On peut dire la même chose pour les guitares acoustiques : Les 3/4 des guitares que l'on trouve sont des merdouilles.
Est-ce que ça permet de dire ou déduire que la guitare acoustique c'est nul ? Ben non.
Il ne faut pas oublier que la batterie occupe - avec la voix - une place particulière (et notamment la grosse caisse) dans notre culture musicale commune. Faire sonner un mix avec une guitare pourrie, c'est possible. Faire sonner un mix avec une batterie pourrie, c'est déjà beaucoup plus compliqué.
Sans compter qu'en réalité, ces salles disposent souvent déjà d'un tel piano à résidence.
Sans même parler de prix, il est assez complexe de déplacer un piano à queue : c'est évidemment ultra-lourd et maxi-volumineux, et sujet à des gros soucis de désaccordage dûs aux conditions de transport et/ou à des changements de température, et c'est plus compliqué à accorder qu'une basse.
Bref, sans dire que ça arrive jamais, tous les artistes ne partent pas avec leur propre piano.
Ce que tu dis était vrai il y a 10 ou 20 ans... mais les temps ont bien changé, et les budgets sont gérés autrement désormais.
Je t'invite à venir voir comment ça marche dans les théâtres municipaux, ou le réseau scène nationale, par exemple.
Aujourd'hui, mis à part les auditoriums classique, il est bien rare de trouver un piano à queue sur un plateau.
Pourquoi ?
1/ parce que les programmations ont fondues comme beurre au soleil et que l'achat d'un piano représente un achat difficilement amortissable, sauf peut être à très très long terme.
2/ Les fiches techniques sont devenues plus rigides, et quand l'artiste demande un Steinway D, tu ne peux pas forcément fournir un Yamaha C3... donc c'est impossible de faire un investissement qui convienne à toutes les situations.
3/ Il y a des accordeurs/loueurs de piano qui font un boulot formidable pour des prix tout à fait respectables au regard des budgets des théâtres aujourd'hui.
4/ Le transport n'est pas forcément une étape rédhibitoire... Même sans robot de manutention.
Personnellement, je peux rapporter l'expérience qu'on a avec le loueur de piano avec lequel on a un marché au boulot, qui bosse à l'ancienne : le piano sort du camion sur un tube en acier, il est transporté sur un chariot à roulette... etc... ça demande un peu d'expérience, et d'user de quelques astuces, mais c'est loin d'être aussi difficile qu'il n'y parait, même pour un grand concert...
On livre même des pianos dans une cave dans laquelle se trouve une autre salle de concert pour laquelle je bosse... On passe par un escalier pourri, et ça marche... bon, c'est pas des grand concert dans ce cas, mais plutôt des 1/4 de queue type Yamaha C1 ou des droits... mais quand même.

Enfin, de mon expérience, ce qui nous pousse à installer un piano à queue, c'est plus l'artiste lui-même que "le bon sens"... Il y a clairement des cas où un piano numérique pourrait faire le job, et où pourtant on croise des pianos acoustiques... volonté artistique ou pas... tout devrait pouvoir être négociable, mais les prods font souvent de l'excès de zèle avec leurs artistes et imposent parfois des solutions technique ubuesque, sous prétexte que "l'artiste veut..."
Bref... De mon point de vue, c'est aussi un truc très français dans l'attitude... nos amis Belges ou Québecquois sont nettement plus cool et arrangeant.
Enfin, il faut bien comprendre que les tournées se soulagent de plus en plus d'une partie de leur fiche technique sur les organisateurs.
C'est souvent au théâtre de fournir l'éclairage, le systèmes son, la régie, le parc micro, le câblage, le backline ET le piano.
L'exemple qui me vient en tête, c'est la tournée de Malouff où la prod vient les mains dans les poches. Le théâtre fourni absolument tout, jusqu'à l'ingé son retour.
ça permet de faire baisser les prix de vente des spectacles... parce que c'est la crizzzz' ma bonne dame

La bière sera pour moi si on se croise.
C'est noté

[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 14:20:21 ]

Nico53

Les 3/4 des batteries acoustiques en service ne sont pas accordées, ont des ferrailles comme cymbales et des peaux qui datent de 1998.
Pas de bol pour toi… on doit pas croiser les même kits et les mêmes batteurs alors

Chez moi les kits acoustiques sont hautement plus respectables que ce que tu décris…
Par contre, les deux fois où on m'a imposé une batterie électronique, c'était un DTXplorer… beurk.
Mais admettons, ne faisons pas de quelques exemples isolés une généralité.

Le piano à 60 000 boules dont tu parles, il n'est déplacé pour des concertistes que dans des salles dont l'acoustique permet d'entendre la différence, c'est à dire des auditoriums, des opéras : ça représente quoi : 1% des salles où l'on jour de la musique en France? A partir du moment où il est repris par une façade, personne dans le public ne sera plus capable de faire la différence avec un piano électronique ou un acoustique.
Et bha détrompe toi…
Barbara Hendricks, Kent, Alain Chamfort, Juliette, Vincent Delerm, Bénabar, Emily Loizeau, Cali, etc…
C'est loin d'être de sombres inconnus du classique, et pourtant on les voit avec un piano à queue sur des tournées théâtre avec des jauges variant entre 500 et 2000 places…
Bref, des salles, où tu composes avec le son acoustique du plateau quand tu mixes, parce que tu n'as pas le choix… ça fait une différence importante… et je t'assure que le public le voit et le ressent.

On parle de tournées avec 60 ou 80 dates par an, dans des théâtres dans toute la France… pas sûr que ça fasse "1% des salles" comme tu dis…

Perso, je parle de "salles de spectacles", pas d'obscurs caf'conc', pour que les choses soient bien claires

(avec tout le respect que j'ai pour le travail des gens qui ont le courage de faire du caf' conc', je vois très bien ce que ça représente)
[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 14:53:17 ]

microwAves

Et bha détrompe toi…
Barbara Hendricks, Kent, Alain Chamfort, Juliette, Vincent Delerm, Bénabar, Emily Loizeau, Cali, etc…
C'est loin d'être de sombres inconnus du classique, et pourtant on les voit avec un piano à queue sur des tournées théâtre avec des jauges variant entre 500 et 2000 places…
Bref, des salles, où tu composes avec le son acoustique du plateau quand tu mixes, parce que tu n'as pas le choix… ça fait une différence importante… et je t'assure que le public le voit et le ressent.
On parle de tournées avec 60 ou 80 dates par an, dans des théâtres dans toute la France… pas sûr que ça fasse "1% des salles" comme tu dis…
Perso, je parle de "salles de spectacles", pas d'obscurs caf'conc', pour que les choses soient bien claires
(avec tout le respect que j'ai pour le travail des gens qui ont le courage de faire du caf' conc', je vois très bien ce que ça représente)
Pour les cas que tu cite, je ne me prononce pas, j'ai pas eu l'occasion de bosser dessus, donc la partie logistique m'est inconnue... Mais TRES souvent, quand une grosse tournée musique actuelle voyage avec un piano... C'est une piano numérique, dans une carcasse de piano à queue. Et ça j'en ai vu énormément, dans des salle allant du theatre petit/moyen, aux zénith et plus gros...

Nico53

Pour les cas que j'ai cité, c'est un piano acoustique 3/4 minimum... un vrai.
Et puis dans les config Zeniths, on s'en fout d'avoir un piano numérique, le son acoustique de l'instrument est couvert par la diff... ce qui n'est pas le cas dans un théâtre généralement.

[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 16:05:43 ]

Nico53

Parce que mettre un nordStage dans une boîte en bois, c'est bien mignon, mais le public n'est pas débile et entend bien que c'est un fake quand la jauge est modeste... C'est aussi des questions de mise en scène...
Il n'y a pas de solution toute faite, juste des cas particuliers, où quand on bosse sur un projet où l'acoustique est prépondérant et où on peut jouer avec confortablement, dans le cadre d'une tournée de salles moyennes, on fait plus volontiers le choix d'un véritable instrument acoustique...
... et puis le cas des contraintes des petites salles, où le son direct est parfois problématique... et là, c'est un peu du cas par cas selon les projets...
... et puis le cas des très grandes salles où le son acoustique direct, on s'en "bat les coui**es", et on opte alors pour la solution logistique et organisationnelle la plus pratique. Reste simplement à considérer les besoins/attentes du musicien.
[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 16:13:04 ]

matthieu.tibi




Put*** je vais pas assez souvent écouter de la varièt


Nico53

Des pianos numériques dans une carcasse de piano à queue ??
Put*** je vais pas assez souvent écouter de la varièt
Si tu savais...
Pire, la carcasse n'est même pas authentique ;p
C'est souvent du contreplaqué, du sapin, et un bon coup de peinture noire, et Basta.

... et puis tu serais surpris de voir ce qu'on voit parfois sur certaines tournées, et pas forcément sur de la variété d'ailleurs...
(Non, je ne parlerai pas du GuitarRig de Rammstein et leur caisse à savon vide en guise d'ampli alignés au plateau).

... la mise en scène... c'est un critère important dans le spectacle, autant que le son, autant que le concept artistique... c'est ce qui génère tant de compromis frustrants pour certains...
[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 16:41:39 ]

Anonyme

Hors sujet :
Citation :
Ce que tu dis était vrai il y a 10 ou 20 ans... mais les temps ont bien changé, et les budgets sont gérés autrement désormais.
Je t'invite à venir voir comment ça marche dans les théâtres municipaux, ou le réseau scène nationaley a confusion, on parlait des scènes de type salle Pleyel ou salle Poirel, qui effectivement ne représentent pas la majorité des salles en France, et perso j'ignore totalement ce qui se passait y a 20 ans, j'étais ado, je parle bien de ce qui se passe maintenant.
Mais ça constitue une exception et pas une règle. (à noter que ces salles ont une acoustique totalement irréprochable)

Nico53

J'ai déjà vu du jazz à Pleyel (Julien Lourau, je crois), et le son n'était vraiment pas terrible... pourtant j'étais 2 rangs devant la régie, quasi au centre de la salle. Pas "fort"... juste désagréable... réverbéré, imprécis... crado...
[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 16:47:12 ]

Anonyme

tout devrait pouvoir être négociable, mais les prods font souvent de l'excès de zèle avec leurs artistes et imposent parfois des solutions technique ubuesque, sous prétexte que "l'artiste veut..."
C'est le noeud de tout le problème.

Nico53

C'est pas tant la volonté de l'artiste qui pose un problème, c'est l'absence de volonté de la prod. à convaincre l'artiste que ses préjugés mettent son propre spectacle en péril.
C'est normal que l'artiste soit faillible. C'est pas toujours du caprice. C'est normal qu'un artiste soit soucieux de la qualité de son spectacle... mais un bon technicien n'est pas toujours un bon interlocuteur. Les facultés humaines sont souvent décisives également. Il y a peut être trop de lèche-culs et d'opportunistes dans ces métiers, tout simplement... et je ne parle pas seulement des ingés son...

Encore une fois, vu de ma fenêtre, ça me semble être un problème assez franco-français, ou juste inhérent aux grosses prods (qui ont plus facilement ce culte de "l'Artiste"), mais peut être que je me trompe.

En France, l'Artiste, c'est "le patron"... à l'étranger, le patron, c'est la prod. C'est peut être un mal pour un bien.

edit : Soit dit en passant, je chambre gentiment avec le personnel de production qui joue les lèche-cul avec "l'Artiste", mais il faut aussi considérer que quand tu es technicien ou artiste du spectacle aujourd'hui, tu es sur un siège éjectable et que si demain la prod ou l'Artiste décident de se passer de tes services parce que tu as trop ouvert ta gueule, et bha tu as intérêt à ne pas l'avoir ouvert pour rien et avoir un solide carnet d'adresse derrière, parce que c'est un milieu tout petit où tout se sait... et j'en connais qui ont dû changer de secteur d'activité pour moins que ça.
Donc, je rigole, mais c'est pas si marrant que ça en fait, comme problème...

à mon humble avis, c'est surtout ici que se trouve le "noeud du problème" pour reprendre tes mots Reno... le caractère temporaire des métiers du spectacle rend certaines situations humainement compliquées et ça impacte forcément tout le travail en aval.
Si certains pensent encore que le live, c'est "sex, drug and rock'n'roll", la partie immergée de l'iceberg n'est pas aussi reluisante malheureusement. ^^'
C'est peut être là le principal point de différence entre le milieu dit "pro", et l'autre, "amateur".
Quand vous bossez avec des potes, vous avez des scrupules à vous débarrasser du batteur qui n'en branle pas une, parce que c'est votre pote et qu'il est sympa, alors ça compte.
Dans le monde "pro", si le sondier ouvre trop sa gueule sur la qualité du projet artistique de l'Artiste, il prend la porte. Et le pire, c'est que la prod en a le droit, immédiatement, et sans contrepartie. De toutes manière, il y en a des dizaines qui attendent à la porte et qui feront le job dès le lendemain.
(Je caricature à peine).
Mais bon, c'est bien connu, les intermittents sont des planqués, alors ils l'ont bien cherché.

Ok, je sors



[ Dernière édition du message le 24/05/2015 à 17:38:25 ]

sleepless

salle Pleyel [...]acoustique totalement irréprochable
On ne parle pas de la même, si ?

Nico53


Anonyme

Hors sujet :
Citation :
On ne parle pas de la même, si ?
Me suis totalement viandé, je voulais parler de l'opéra garnier, au moment où j'ai écrit mon post, me suis dit que c'était autre chose que la salle pleyel, bien trop grande. Re-
Dans tous les cas on reste relativement de l'acoustique irréprochable, et j'insiste, de la salle poirel à Nancy. Si certains habitent pas loin, allez à tout prix y voir un concert lors du Nancy Jazz Pulsation, ça réconcilie qui que ce soit avec le jazz, la sonorisation, et les niveaux sonores.
Pour l'anecdote, un modérateur d'AF, hélas plus très actif, a été régisseur de cette salle y a une 20aine d'années.
[ Dernière édition du message le 25/05/2015 à 13:00:54 ]
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