Beta 58 ou Tbone MB78 Beta?
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shadowblink

tout est dans le titre!!! Je possède déja le Tbone MB78, au niveau du son, je le trouve très bon (c'est un statique, et pour 50 euros le rendu est impressionnant) mais il est plutot sensible au larcen et à la manipulation.
Je me demandais donc si le beta58 était équivalent niveau son car selon les commentaires il est "efficace contre le larcen" et sors plutot bien du mix.
Bye, j'espère avoir été compréhensible dans ma demande^^
PS : j'aime pas le côté "compressé" (dans le sens pas d'aigus) du SM58 c'est aussi la raison de mon interrogation sur le beta 58.

**naPOLEoN**


à Chaud

Il possède une très bonne transparence dans les aigus et surtout dans les extrêmes aigus. Sur ce plan là, il n'y a absolument pas photo.
Le Béta 58 a un son très propre, mais il monte moins loin, et son extrême aigu, comme pour tous les dynamiques, est pauvre et un poil métallique.
Son extrême aigu rappelle, toutes proportions gardées, l'aigu pauvre et métallique du SM58.
Mais il reste très très au-dessus de son lointain ancêtre SM58.
Facile, il n'existe pas sur le marché de micro au son pire que celui du SM58 !
Bref, le Béta58 est à mon avis le meilleur dynamique du marché au point de vue équilibre de toutes ses caractéristiques, avec un son largement correct.
Mais il est loin d'arriver à la hauteur du moindre statique.
Quant au larsen, je n'ai pas trouvé de grosses différences entre ces 2 micros qui sont tous les 2 des hyper-cardioïdes.
Par contre le gros point faible du t-Bone MB78 Béta est sa sensibilité aux bruits de manipulation. Il ne faut absolument pas le bouger dans sa main, encore moins faire glisser ses doigts dessus.
Et ça devient la cata si le chanteur s'amuse à tirer sur son cable.
Si tu veux un micro presque parfait, il te faut acheter le Shure Béta87: il a toutes les qualités sonores du statique, encore plus neutre que le t-Bone MB78 Béta, plus la solidité et la fiabilité d'un dynamique.
Et en plus, il est très résistant au larsen, et le chanteur peut le triturer à loisir ou tirer pas saccades sur son câble sans déclencher des tonerres d'applausissements artificiels


shadowblink

(la gratteux et le batteurs jouent fort donc faut pousser le micro)
D'ailleur la copie de thomann, MB85 je crois, est mieux que le SM58 au niveau de la clarté, il sort mieux du mix (pour un prix 60% inférieur)!!!
Tchuss

à Chaud

Citation : D'ailleurs la copie de thomann, MB85 je crois, est mieux que le SM58 au niveau de la clarté, il sort mieux du mix
Ne cherches pas, tu ne trouveras pas sur le marché de micro qui sonne aussi mal que le SM58.Il y a 42 ou 43 ans, quand il est sorti, il était acceptable.
Mais depuis tous les fabricants de micros ont appris à faire nettement mieux.
Citation : la gratteux et le batteurs jouent fort donc faut pousser le micro
C'est là que réside ton problème.
Aucun micro sur terre n'empêchera le larsen si tu pousses l'amplification du micro. Il y a un seuil technique qui ne peut être dépassé.
La différence au larsen entre un micro moyen et le meilleur micro du monde n'atteint pas 3 dB.
Un micro cardioïde atténue de 2dB, et un hypercardioïde de 3B. Différence entre les 2: 1 dB!
Alors qu'il t'en faudrait quelques dizaines pour résoudre ton problème.
Le seul moyen est de réduire le niveau de son sur scène. Hélas plus facile à dire qu'à faire.
Ça commence en répétition où les gratteux mettent leurs amplis à fond pour se faire plaisir. Il faut les habituer à réduire leur ampli, ce qui est loin d'être évident.
Il faut aussi leur expliquer qu'il sera impossible de faire pareil sur scène, et qu'ils ne doivent pas s'étonner qu'on leur fasse baisser leur ampli.
Et sur scène, il faut avoir de l'autorité pour qu'ils acceptent de s'exécuter bon grè mal grè.
Avec les musicos tétus, il m'arrive de n'avoir pas d'autre solution que de prendre des mesures "contondantes":
Ils ne veulent pas baisser leur ampli, le chanteur demande davantage de son, j'ai expliqué déjà une dizaine de fois qu'il fallait que le gratteux descende son ampli pour que le chanteur puisse s'entendre dans son retour sans avoir de larsen.
Alors je donne carrément satisfaction au chanteur: je monte son micro pour avoir un grand larsen que je laisse durer.
Vous ne voulez pas comprendre, et bien vous aurez du larsen tant que vous ne n'aurez pas compris !
Et je laisse durer le larsen jusqu'à ce que ce soit la révolution sur scène et que je me fasse traiter de tous le noms d'oiseau. C'est utile de mette la régie en fond de salle!
Quand j'arrête, j'attends plusieurs secondes pour que chacun récupére son audition, et je re-explique pourquoi: si les gratteurs ne baissent pas leur ampli, ça va recommencer comme ça pendant tout le concert.
Au bout de 2 ou 3 démonstrations de larsen bien appuyé, je finis toujours par obtenir satisfaction.
Le cas du batteur est différent. Un batteur joue forcément fort.
Une batterie est une batterie de tambours (il ne faut pas l'oublier). Et le tambour est l'engin le plus sonore qui existe (avec le réacteur d'avion et une bombe).
Donc il est impossible de réduire le son émis par une batterie.
Le plus grave, c'est qu'on imite naturellement les photos ou vidéos qu'on voit des grands concerts où la batterie trône au centre, avec sa grosse caisse qui envoit ses boumboums directement vers les micros des chanteurs situés juste devant.
Les membranes des micros font aussi boumboum au rythme de la grosse caisse.
Et pas seulement les membranes des micros, mais aussi les tympans du chanteur placé entre la batterie et le micro. Et ça le rend sourd. Et il faut pousser son micro...
Il n'existe que 2 solutions:
1. Mettre devant la batterie une paroi transparente qui l'isole dans une bulle.
Les parois du commerce sont très chères, mais il est possible de s'en fabriquer une en achetant chez Castorama ou Leroy Merlin 4 ou 5 plaques de plexi transparent et de les coller côte à côte avec du gaffa de 4-5 cm de large.
Pour le transport ça se plie en accordéon, et déployé en arc de cercle ça tient debout tout seul.
2. Éviter que le son de la batterie aille dans les oreilles et micros du/des chanteur.
Il faut alors la positionner complètement à l'extrême gauche ou à l'extrême droite de la scène, le plus près possible du bord de la scène et l'orienter vers le centre de la scène.
Les chanteurs et gratteux l'entendront bien assez fort en direct sans avoir besoin d'en rajouter dans leur retour.
Conclusion:
Ton problème n'est pas une question de micro, mais de son sur scène.
Si tu achètes un micro pour chanteur guitariste qui va laisser le micro sagement sur son pied, alors le t-Bone MB78 Béta est le meilleur choix.
Si c'est pour un chanteur qui tiendra le micro à la main, alors c'est le Béta58, ou mieux le Béta87 si tu en as les moyens.
Savoir si le t-Bone MB 85 sort mieux dans le mix est une autre histoire.
En fait, un mix se conduit par élimination pour chaque musico des fréquences qui empiètent sur celles des autres.
Par exemple, avec un chanteur + une guitare, il faut creuser le médium de la guitare (-6dB à 1000Hz) et remonter les graves et les aigus pour laisser la place à la voix du chanteur qui se situe dans le médium.
Quand chaque musico aura trouvé sa place dans le spectre des fréquences et dans la largeur de l'espace stéréophonique, le mix sonnera beaucoup mieux que si chaque musico est reproduit en HiFi.
Si en plus les musicos ont la bonne idée de ne pas jouer à l'unisson ou dans la même gamme de fréquences, et si par chance il ont su s'orchestrer pour ne pas jouer tous en même temps, alors le mix sonne tout naturellement, quelque soient les micros utilisés.
Écoutes les groupes qui sonnent bien. Tu remarqueras que chacun joue relativement peu, et dans son propre registre.
C'est le secret d'un bon son !
C'est l'orchestre qui fait le son, pas les micros.

nc616

Il a un son assez défini un peu comme un beta58 mais plus beau est plus chaud. Ce micro ou son petit frere le OM6 est beaucoup utiliser au états unis, et arrive depuis quelques temps sur les scènes européennes, on le retrouve le plus souvent sur les batteurs-chanteurs.
Tu peux le trouver au états unis entre 150 et 200 euros via ebay.

asair


phenix!

Citation : Au point du vue qualité du son, le t-Bone MB78 Béta est nettement au dessus du Béta Shure Béta58.
+ 1
Citation : Par contre le gros point faible du t-Bone MB78 Béta est sa sensibilité aux bruits de manipulation. Il ne faut absolument pas le bouger dans sa main, encore moins faire glisser ses doigts dessus.
Il ne faut pas exagérer non plus, les bruits de manip sont plus audibles, mais c'est loin d'être l'équivalent d'un statique petite membrane par exemple.
Dans le fau de l'action, ça ne s'entend pas.
Enfin, c'est mon avis personnel, même si par rapport à un Beta87A ou un Shure de manière générale, cet aspect là est faiblard, je te l'accorde.
Après, si le vocaliste est bourrin avec son micro, généralement sa technique vocale l'est aussi.
Dans ce cas, je lui donne un dynamique, car de toute façon je serai obligé de bien le compresser, donc la finesse et la dynamique d'un statique ne lui servira à rien.
Sinon, je donne aussi mon Beta78 en priorité à un chanteur/instrumentiste qui le laisse sur un pied.
Mais au bout du compte, c'est à toi de voir si ce défaut est rédhibitoire pour toi ou non.

Quant aux ^problèmes de larsen, il faut penser à bien positionner son retour pour commencer. Si tu le places comme pour un SM58(c'est-à-dire dans l'axe du mic), c'est normal que ça a tendance à larsenner plus facilement.Avec un Beta58, c sera presque la même chose.
Après, personnellement, dans les conditions de scène (ou répèts)difficiles, où les retours et/ou les enceintes de façade ne peuvent pas être disposées comme elles le devraient, le Beta87A s'en sort un peu mieux que le T bone pour la réjection des larsens.Le Shure est plus résistant en somme.
Quant au OM7, je ne doute pas qu'il soit encore meilleur qu'un Beta58, mais quand tu te plaits à chanter dans un "statique" de scène, tu ne peux pas revenir au son dynamique, ce sera forcément moins bien.
Sinon, en parlant d' ebay et des states, le Shure Beta87A se trouve également neuf de l'autre côté de l'Atlantique entre 150 et 200 euros frais de port compris.
Le mien je l'ai acheté il y a un an et demi pour moins de 150 euros fdp compris.Maintenant le cours a monté, hélas.
Mais à 200 euros, ça reste une méga affaire.Bien moins cher qu'en France et en Europe en tout cas.


shadowblink

Je pense acheter de toute façon le béta58 car il saura mieux s'adapter aux situations "extrêmes" que le Tbone statique.
D'ailleurs je viens de trouver un gros défaut à mon Tbone, il capte TROP bien ce qui fait que dans mon retour casque j'entends tout même ce que je ne veux pas entendre!!!
Et 2ème défaut qui n'en est pas un mais la sur-précision du Tbone le rend froid et "chirurgical", peut-être que le Beta 58 sera plus "velouté"!
En tout cas merci pour vos réponses!

asair

La question des larsen , ou du 'capte trop', peut se résoudre avec une directivité précise.
Le TBone et le SM58 sont ils tous les deux cardioïdes ? (il me semble)
Je crois que ta comparaison est difficile, si tu essaies de comparer des statiques avec des dynamiques, et tout ca avec des directivité différentes, tu vas y passer un bon moment.
La "chaleur" peut être obtenu avec le préampli aussi, le mieux est que tu te renseignes sur ce qui est utilisé dans le genre de son que tu fais.
Citation : la sur-précision du Tbone le rend froid et "chirurgical", peut-être que le Beta 58 sera plus "velouté"!
Ca, c'est du fait que tu compares un dynamique et un statique, c'est assez normal...
phenix!

Citation : Le TBone et le SM58 sont ils tous les deux cardioïdes ?
Non, le T bone MBBeta78 est super cardioide.
Citation : Je me suis un peu renseigné, et peu importe les modèles, les statiques sont plus sensibles au larcen que les dynamiques de façon générale.
C'est faux.
De façon générale oui, mais là nous parlons de statiques "de scène", c'est-à-dire prévu à cet effet.
Juste pour parler du Beta87A, je n'ai pas plus de problèmes de larsen, même dans les situations "difficiles", qu'avec un SM58, un Beta58, un Sennheiser...
Il capte plus qu'un SM58, mais ce n'est pas difficile, ce micro ne capte presque rien, à tel point qu'il faut sans cesse se coller à la boule pour avoir l'impression de mieux s'entendre.Ce qui accessoirement accentue son effet de proximité de bourrin(un cercle vicieux en somme).
Mais par rapport à d'autres dynamiques comme le Beta58 ou un Sennheiser e835 par exemple, ça va, c'est un peu plus sensible, mais c'est loin d'être la sensibilité d'un statique petite membrane, style overheads, ou un large membrane.
Citation : la sur-précision du Tbone le rend froid et "chirurgical", peut-être que le Beta 58 sera plus "velouté"!
Ca, c'est du fait que tu compares un dynamique et un statique, c'est assez normal...
Là encore c'est faux, attention aux idées reçues ou aux clichés.
Je remettrai en ligne, sûrement bientôt, des extraits comparatifs entre mes SM58, Beta87A, T bone MBBeta78, MBBeta85... pour que vous vous en rendiez mieux compte par vous même.
En effet, le T bone MBBeta78 a un son précis, bien défini, avec une large bande passante(surtout dans les aigus), mais un rendu plutôt linéaire, neutre, qui peut paraître froid selon les configs.
Mais comme le dit asair, tous les éléments de la chaine audio participent au résultat final.
Par contre, je préfère le Beta87A car, même si il est un peu moins brillant que le T bone, ce mic a un "grain" ou une "couleur" propre, ce qui donne une sensation de velouté très musicale, qui le démarque de nombreux de ses concurrents.Cette couleur est, selon moi, plus musicale qu'un Beta58A ou un SM58.
Bref,Précision n'est pas incompatible avec "granuleux".
A l'instar des dynamiques, les statiques aussi peuvent avoir leurs propres caractères ou personnalité. Avec un truc en plus (je ne parle même pas que de précision et de définition), mais c'est subjectif comme ressenti.
Voilà, prend un Beta58A si tu le sens.
Mais je souhaitais juste rectifier quelques idées-reçues dépassés à l'encontre des statiques de scène.
Cordialement.


à Chaud

Je vais esayer de résumer ou plutôt de clarifier.
1. COMPARAISON DES MICROS EN DIRECTIVITÉ-SENSIBILITÉ AU LARSEN
Chaque micro a une courbe de directivité bien particulière.
Le SM58 est un cardioïde pur et dur: il capte d'autant plus fort que l'on est dans l'axe avant du micro, et il possède un minimum pile dans l'axe arrière où il ne capte absolument rien.
Ce SM58 a en plus une particularité rare: il a exactement la même directivité quelque soient les fréquences, ce qui fait que le chanteur qui chante hors axe s'entend moins fort, mais sans différence de coloration de timbre.
Aucun des autres micros cités n'est aussi parfait à ce point de vue car
leur courbe de directivité varie avec la fréquence, ce qui complique les choses.
Le fait que le SM58 ne capte absolument rien dans l'axe arrière est très intéressant quand il n'y a sur scène qu'1 seul micro et qu'1 seul retour: il suffit de diriger le micro vers la bouche du chanteur et de disposer le retour exactement dans l'axe arrière du micro pour ne pas risquer le moindre larsen.
D'où la réputation de ce micro d epas larsénner, valable quand il est sorti il y a maintenant 43 ans, quand il y a avait peu de monde sur scène. Hélas ce n'est plus vrai aujourd'hui.
Résistance au larsen:
Exemple avec le SM58:
-s'il n'y a sur scène qu'1 seul micro et qu'1 seul retour disposés correctement l'un par rapport à l'autre, on a la garantie qu'il n'y aura aucun larsen.
-Par contre, sur une scène réelle, avec de nombreux micros et de nombreux retours et enceintes dans les parages, ce micro devient très mauvais puisqu'il capte encore beaucoup hors axe arrière.
Pour avoir une idée de la tenue globale d'un micro au larsen dans des conditions de scène, on définit le rapport entre la sensibilité dans la zone utile du micro par rapport à la somme des sensibilités dans toutes les autres directions possibles. Et là, ça change tout.
Classiquement, un cardioïde comme le SM58 avec son ouverture large a un rapport de 2 dB entre le son capté dans l'axe et l'ensemble des autres sons venant de n'importe où.
Par contre les hypercardioïdes ont un rapport de 3dB, c'est à dire une meilleure résistance globale au larsen.
Cette différence de 1 dB peut paraître faible, mais 1 dB de plus ou de moins, ça vous réveille Mr Larsen ou ça le laisse dormir tranquile.
Il se trouve que tous autres micros Béta58, Béta87 et tBone 78Béta sont des hyper-cardioïdes: Ils captent dans une zone utile presque aussi large que le SM58, mais hors de cette zone leur sensibilité s'atténue fortement jusqu'à passer par un minimum, puis remonte pour devenir sensible dans l'axe arrière du micro.
L'ennui, c'est que la directivité des hypercardioïdes varie fortement avec la fréquence: presque omnidirectionnels dans le fréquences les plus basses, ils ressemblent à des cardioïdes dans le très grave, à des hypercardioïdes dans les fréquences utiles, et prennent des lobes de plus en plus irréguliers quand on arrive aux fréquences élevées.
Les grandes marques comme Shure essayent de gérer au mieux les écarts suivant les fréquences, et surtout donnent le diagramme de directivité de leurs micros, ce qui permet de diriger l'ensemble micro/retours en connaissance de cause et de réduire efficacement la sensibilité au larsen.
Par exemple pour le Béta58 le minimum pour les fréquences utiles est à 120 degrés de l'axe avant. Il suffit de respecter cette règle pour les cas habituels, mais dans certains cas il faut légèrement se décaler.
Hélas, le vendeur du tBone 78 Béta ne donne aucune courbe de directivité, se contentant de dire qu'il s'agit d'un hypercardioïde.
Ça oblige le non technicien à l'utiliser en aveugle sans trop savoir ce qu'il fait, mais le bon sonorisateur va chercher à connaître ce micro en cherchant sa meilleure direction par essais successifs.
Tant qu'on n'a pas fait ces essais et optimisé l'utilisation de chaque micro, on ne peut pas les comparer au point de vue larsen.
Il suffit en effet de mal utiliser l'un des micros pour le trouver larséneur alors que bien utilisé il serait très bon.
C'est pour cette raison que comparer au point de vue larsen les micros Béta58, Béta87 et tBone est une tâche quasi impossible.
Affirmer statique=larsen et dynamique=moins de larsen est encore plus idiot.
2. COMPARAISON DES MICROS AU POINT DE VUE SONORITÉ
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, un micro de chant sur scène avec une courbe de réponse plate serait inutilisable.
Donc chaque constructeur de micro doit triturer la courbe de réponse de ses micros de chant.
En conséquence chaque micro a une courbe de réponse particulière qui lui est propre et qui diffère des autres micros.
Dans le très grave, les micros sont construits pour ne rien capter afin d'éviter de reproduire fidèlement les bruits de vent (pops) et de manipulation (quand on tire sur le câble ou les bruits du sols de la scène retransmis par le pied du micro.
Ensuite, la courbe de réponse remonte plus ou moins vite.
Les micros dits "chauds" ont même tendance à avoir une bosse dans le bas médium qui s'accentue fortement avec l'effet de proximité.
C'est particulièrement vrai avec le SM58 qui est le champion de la bosse du grave qu'il faut toujours réduire avec les équalos de la console.
C'est moins vrai pour le Béta58 qui possède un grave montant plus lentement et donc moins généreux.
C'est encore moins vrai pour les Béta87 et tBone qui ont une capsule de faible diamètre et donc un effet de proximité beaucoup moins sensible.
Ensuite, entre les 400 et 3000Hz les micros ont une courbe sensiblement plate.
Par contre, au-dessus, les constructeurs donnent à leurs micros une "bosse de présence" destinée à accentuer l'intelligibilité de la voix.
L'exemple type est le SM58 au son très mauvais mais dont l'intelligibilité est bien améliorée par une pointe accentuée entre 3 et 5kHz, suivie d'une chute rapide puis d'un trou dans le haut aigu car ce micro est incapable de faire mieux.
La hauteur de la bosse de présence et sa fréquence caractérise le son du micro dans l'aigu, doux et velouté (car moins marquée et plus étalée) pour le Béta87, ou plus aggressif sur le Béta58 ou le tBone.
Il faut noter à ce sujet qu'à l'époque du SM58 on ne savait pas faire de haute fidélité, et chaque marque avait un son bien typé.
Shure en particulier s'appliquait à donner le fameux son "Shure" typique du SM58, tandis que d'autres marques de console avaient le fameux "son anglais".
Aujourd'hui on ne supporte plus ces triturations du son et on recherche la fidélité.
Shure, pour ne pas décevoir ses clients habitués au fameux son Shure, a reconduit mais en moins fort cette "marque de fabrique" dans son Béta58, et a presque abandonné cette politique pour le Béta87 en l'optimisant au mieux, sans toutefois donner trop d'aigus pour ne pas détonner.
tBone utilise pour sa part d'autres critères pas forcément idiots.
Maintenant, toutes ces nuances se corrigent très bien avec les équalos de la console qui sont justement fait pour ça, et il serait idiot de s'en passer.
Moyennant quoi on peut utiliser tous les micros indiqués et les faire sonner correctement avec pratiquement toutes les voix.
À l'exception du SM58 dont la vraie place aujourd'hui est dans les musées.

asair

Citation :
Ce SM58 a en plus une particularité rare: il a exactement la même directivité quelque soient les fréquences, ce qui fait que le chanteur qui chante hors axe s'entend moins fort, mais sans différence de coloration de timbre.
>>àChaud :


phenix!

Citation : Hélas, le vendeur du tBone 78 Béta ne donne aucune courbe de directivité, se contentant de dire qu'il s'agit d'un hypercardioïde.

Ah... moi j'en ai eu une de courbe de directivité avec le mien, sur une feuille, avec toutes les autres caractéristiques.


mcmix

Citation : Je me suis un peu renseigné, et peu importe les modèles, les statiques sont plus sensibles au larcen que les dynamiques de façon générale.
Petit up et appuie de ce que dit phenix!, pour avoir utiliser deux fois un AKG C535EB sur scène (merveilleux statique) j'ai pu comparer sa résistance au Larsen qui est bien supérieur au Shure SM58, pour le beta 58A, je ne peux l'affirmer catégoriquement mais le 535 prend tellement peu le Larsen que je le pense également.
La résistance au Larsen c'est pas seulement un directivité, c'est aussi une qualité de conception et de traitement du signal.

à Chaud

Citation : Je me suis un peu renseigné, et peu importe les modèles, les statiques sont plus sensibles au larsen que les dynamiques de façon générale.
On ne peut pas généraliser comme ça.
Tout dépend de la courbe de directivité de chaque micro.
Il existe des statiques nettement plus résistants au larsen que certains dynamiques, et des dynamiques meilleurs que certains statiques.
Donc ça dépend du micro.

asair

Citation : La résistance au Larsen c'est pas seulement un directivité, c'est aussi une qualité de conception
Ah ben ca, c'est sûr.
shadowblink

Il a une qualité et une précision de son proche d'un statique, avec une résistance au larcen que je n'ai jamais connu (il a plus ou moins été conçu pour ça)!
Pensez à cette marque moins connue pour ces micros avant de faire un achat!
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