Jouer gratuitement ?
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Denys

nous avons un dilemme :
combien on demande pour jouer ?
Nous n'avons aucune prétention quant à notre niveau de jeu (suffisant quand même pour permettre de se montrer en public).
jouer gratuitement, ce n'est sans doute pas une bonne habitude à donner, d'autant plus que ça concurrencerait des groupes qui comptent sur ces spectacles pour subsister.
d'un autre coté, comme on cherche à jouer pour notre plaisir, ce serait dommage de ne pas pouvoir le faire parce que les bars ne roulent pas forcément sur l'or.
donc, le minimum syndical, c'est combien pour vous ?
https://www.facebook.com/groupefiftyseven
https://soundcloud.com/groupe-fiftyseven

Will Zégal

La musique est un art. Comme tous les arts, il peut être pratiqué par des amateurs et des professionnels.
Sous prétexte que certains vivent ou tentent de vivre d'un art, on ne va pas interdire (fut-ce moralement) que d'autres le pratiquent sans rapport d'argent.
Là où je trouve que ça coince, c'est quand ceux qui le pratiquent en amateur le font "à moitié" en pro, c'est à dire en cassant les prix parce qu'au fond, ils s'en foutent de combien ils sont payés, ayant d'autres ressources, mais veulent tout de même jouer payés.
Un de mes anciens duettiste, quand je jouais en pro, a décidé de rester amateur. Il tourne désormais avec un groupe qui ne joue que gratuitement. Mais ils ne jouent aussi que pour des structures associatives, des trucs à buts non lucratifs.
Ça, c'est cohérent, au moins.
Quand aux questions d'investissement de matos, ça n'a rien à voir avec la choucroutte. Il y a plein d'arts, de loisirs ou de sports où il y a des professionnels et où le coût d'équipement et de pratique peut largement approcher celui de la musique et ce n'est pas pour autant que les gens se font payer.
[ Dernière édition du message le 10/08/2011 à 11:55:42 ]

pulvonium

Un exemple ?

Will Zégal

Sport : voile, tous les sports mécaniques...
Loisirs : menuiserie, fabrication de meubles...

pulvonium

Peut-être, mais je pense que chacun des domaines que tu cites voit exactement le même problème (certes à un degré bien moindre) qu'avec la zic, à savoir que des "amateurs éclairés" y font du bizness en concurrence avec les pros.

Will Zégal

Concernant les autres... je suis plus que sceptique, mais tu as sans doute des arguments. Moi, j'ai plutôt l'expérience du contraire, mais je ne connais pas tous les menuisiers de France et si j'ai un peu pratiqué les sports mécaniques, je suis loin d'en être un spécialiste.
Quoi qu'il en soit, l'argument de faire payer parce gros investissement matos est pour moi complètement débile : selon cette logique, ça voudrait dire que le cachet d'un musicien est proportionnel au prix de son matos ? Un pianiste doit donc être plus payé qu'un guitariste qui sera plus payé qu'un flûtiste qui touchera plus que le chanteur, lequel n'est pas payé puisqu'il n'a pas de matos (sauf s'il a son micro personnel).

La musique me semble le seul loisir où les amateurs trouvent normal d'être payés.
Attention : je ne dis pas non plus que les amateurs ne doivent pas se faire payer. Je dis que les raisons de le faire n'ont rien à voir avec l'investissement temps et matos qu'on retrouve dans bien des domaines sans que ça justifie un paiement.
Ce qui justifie un paiement, c'est quand les musiciens font une prestation pour un organisateur qui gagne de l'argent grâce à cette prestation. Dans ce cas, on est dans le versant professionnel de la pratique et il faut donc agir en professionnel, y compris pour les tarifs pratiqués.
Mais ça n'est pas simple pour autant : aucun barème n'existe et même les pros (musiciens à 100%) doivent parfois se faire payer des queues de cerises.

barbilux

Etant jeune j'allais dans les bars où il y avait un piano et le patron nous laissait jouer, çà m'a permis d'apprendre à surmonter ma peur du public. Et c'était super motivant pour travailler chez soi dans cette perspective. Je n'ai pas fait carrière et je garde un bon souvenir de ces expériences. Et quand il y avait déjà un musicien dans la place il était super content qu'on le soulage un peu !
Les jolies femmes préfèrent l'argent.

Creeddance

bien qu'en respectant l'avis de tous, je tiens de garder ma position sur le fait de ne pas 'offrire' au premier malin venu ce qu'on a appris à faire avec tant de patience, temps perdu pour autres activités et tous autres sacrifices en générale.
Quant au cachêt suivant le type de matos à disposition, n'est qu'un maigre exemple de comment excuser la gratuitité et il est vraiment débile de croire de jouer aux philanthropes hors que cette catégorie de gens est bien disparue depuis lontemps.
Par expérience personnelle, j'ai joué 'gratuitement' à deux réprises, une première fois pour une soirée pro-fillette afféctée par une léucémie et la deuxième fois pour un achat de produits et meubles hôspitaliers, à chaque fois on n'a même pas réçu un simple 'm e r c i' comme satisfaction morale ... vive la Philanthropie.
Personne oblige personne d'acheter les meilleurs instruments pour mieux se faire rémunerer, on peut même jouer à vie, je dis bien à vie sur un instrument eu à préter par un ami, le discours ne change pas.
Les défénseurs de la gratuitité, peuvent me contacter et je leur procurérait autant de concerts gratuits qu'ils veulent.
Pour les autres par contre, comment voulez vous joeur à la place d'un type qui se fait payer 75,00€ pour ce programme:
dès 8h00 à 15h00 avec musique au synthé (disquettes pré-enregistrées par l'usine bien entendus), ce type au chant, sa fiancée jouant à la mini vedette et dulcis in fundum le sacré Karaoké, ceci sa reviens pire de la gratuitité. OUUPSSsss j'oubliait ces 75,00 € comme complement de son allocation de chômage
Donc l'opinion personnelle sur le 'FREE AND GO' est à respecter mais pas à inculquer comme philosophie ou comme attiptude à suivre.

Anonyme


pulvonium

J'ai pensé à ce thread ce midi. Il y avait un reportage sur les restaurants clandestins à la télé. Des gens qui "invitent" des inconnus chez eux pour un succulent repas, parce qu'ils sont cuisiniers amateurs, et que faire de la cuisine, c'est leur truc.
55€ le repas
Tous les secteurs sont touchés, je vous dis...

VvSurLeRiddim

Merci Will de relativiser un peu les choses, en tant qu'amateur jouant systématiquement gratuitement pour le simple plaisir de la musique je partage complètement ton point de vue : si on a envie de partager un truc gratuitement avec le public et que ça nous fait plaisir, on va quand même pas s'en priver "pour les autres", désolé mais faut quand même pas déconner !
Faut arrêter de dire que c'est la faute aux amateurs inconscients, ou la faute aux patrons de bar radins si c'est dur pour les pros : il est de notoriété publique que vouloir vivre de son art = accepter de bouffer de la vache enragée, c'est comme ça depuis la nuit des temps, ça n'a rien de nouveau. En revanche, c'est sûrement beaucoup plus épanouissant que d'aller pointer à l'usine ou de rester le cul sur une chaise devant un bureau 8h par jour, y'a des avantages et des inconvénients, c'est peut-être injuste mais c'est pas comme si vous étiez pas au courant lorsque vous avez choisi votre voie ...

Will Zégal

Pour les débutants çà peut être une expérience enrichissante de s'essayer à la scène, pour se donner de l'assurance, et si ils ne sont pas trop sûrs d'eux, ils n'osent pas demander d'être payés plus que des coups à boire. Peut-être que jouer gratuitement est admissible dans ce cas?
Bien sur.
Je vais même au delà : lorsque j'étais musicien pro, j'ai souvent tapé de boeuf dans les bars en fin de soirées entre potes sans me faire payer, parfois même sans que le patron ne m'offre un verre.
Une fois de plus, la musique est d'abord un art (ou un loisir, c'est selon) et un plaisir à partager. Pas un business.
Après, il ne faut pas oublier dans sa pratique qu'il y en a pour qui s'est un business. Et pas que les musiciens.
Par expérience personnelle, j'ai joué 'gratuitement' à deux réprises, une première fois pour une soirée pro-fillette afféctée par une léucémie et la deuxième fois pour un achat de produits et meubles hôspitaliers, à chaque fois on n'a même pas réçu un simple 'm e r c i' comme satisfaction morale ... vive la Philanthropie.
C'est justement pour ce genre d'expérience que j'ai toujours refusé de jouer gratuitement quand j'étais pro. Non pas que j'aie eu moi-même ce genre d'expérience, mais que suffisamment de potes m'en avaient parlé pour m'éviter de les subir.
Quand on nous demandait pour une "bonne cause", nous jouions toujours sous contrat, avec conditions précises prévues (comme pour un concert normal) ET cachet. Nous faisions juste une remise sur le cachet.
Nous étions très bien bien accueillis. Parce que les gens étaient ravis qu'on ait accepté de venir pour moins cher que notre tarif habituel, mais comme on était payés, on était pris au sérieux. Car notre société merdique de fric, quand t'es gratuit, t'es pas sérieux.
Comme nous étions bien accueillis, quand le président et le trésorier de l'assoc concernée venait à la fin du concert nous apporter notre chèque, nous le leur rendions en disant que c'était notre contribution. Alors là, je vous dis pas la réaction.
Ce genre de manoeuvre nous a évité les innombrables plans merdiques (organisationnellement et techniquement) à la Téléthon, les catastrophes que sont capables de faire les amateurs de bonne volonté, mais incompétents pour l'organisation d'un concert et tout. Sans compter ceux qui ne se cassent pas trop sur l'organisation vu que le groupe ne leur coûte rien. Alors que lorsque le groupe coûte de toutes façons de l'argent, il faut assurer au tour pour rentabiliser la dépense.
Ça nous a permis de jouer occasionnellement pour de vraies associations efficaces et organisées (donc, qui servent au moins à quelque chose) au lieu de jouer régulièrement pour des branquignols plein de bonne volontés, mais pas plus.
Parce que quand en réunion d'organisation, quelqu'un dit "moi j'ai un groupe pour la soirée. On les aura gratuitement", personne ne s'intéresse au groupe, ni à ce qu'il fait, ni s'il est bon ou mauvais, s'il faut un show amateur ou pro, ni à ce qu'il faut pour que le concert soit réussi, etc.
Quand quelqu'un dit "on pourrait prendre Untel, ils sont bons. Faut voir à combien on peut les avoir", ça change tout dans le rapport de l'organisation au groupe et au concert lui-même.
De toutes façons, une association caritative sérieuse qui veut organiser une vraie soirée efficace pour son image et pour recueillir un montant de fonds significatifs n'aura pas comme première démarche de chercher un groupe gratuit, mais de chercher un groupe qui colle à la soirée, comme n'importe quel organisateur de spectacle digne de ce nom.
Au final, on peut penser que c'est contradictoire avec mes propos défendant la gratuité ?
Ben non, c'est au contraire parfaitement cohérent. Gratuit et payé appartiennent à deux domaines complètement différents.
Quand un bar met à disposition des amateurs une petite scène et quelques instruments et leur permet de jouer, il n'y a pas forcément matière à ce que ceux-ci soient payés.
Sauf que lorsqu'ils viennent jouer, ils ne sont tenus à rien : ni horaires, ni qualité du spectacle, ni à ne pas trop picoler pour assurer jusqu'à la fin avec la même qualité. Ils ne sont même pas tenus de venir s'ils sont crevés, ont mal à la tête ou qu'un pote les appelle pour leur proposer une super soirée ailleurs.
Ils ne sont tenus à fournir ni affiches, flyers, dossiers de presse, photos promotionnelles, CD de démo...
Forcément, on est dans un loisir. C'est cool.
Quand c'est des pros payés qui vont jouer, ils sont tenus à tout ça. Pas question de se demander si on est fatigué ce jour là ou qu'on a pas trop envie de se donner à fond parce qu'on s'est engueulé avec sa meuf ou un mec du groupe ou qu'on a reçu un gros rappel d'impôts. Pas question de ne pas venir pour cause de panne de vieille voiture. Pas question de se mettre la tête à l'envers avant la fin du concert, même si on a open bar. Pas question d'avoir des ronflettes ou des craquements dans la sono, ou un son approximatif qui casse les oreilles du premier rang tandis que ceux du fond n'entendent que de la bouillie. Pas question d'avoir des faux contacts dans les instruments ou les pédales, de ne pas avoir une guitare de rechange si une corde pète en plein concert, des tonnes de câbles en secours, etc.
Bref, c'est tout un univers de contraintes professionnelles, une démarche totalement différente que d'aller jouer à la cool pour le plaisir avec son clou sous le bras. Et c'est ça, en plus du travail artistique pour délivrer une prestation pro qui n'a généralement rien à voir en précision avec celle des amateurs (quelles que soient les qualités créatives de ceux-ci) qui se paye.
[ Dernière édition du message le 13/08/2011 à 19:52:00 ]

VvSurLeRiddim

Citation de Will Zégal :
lorsqu'ils viennent jouer, ils ne sont tenus à rien : ni horaires, ni qualité du spectacle, ni à ne pas trop picoler pour assurer jusqu'à la fin avec la même qualité. Ils ne sont même pas tenus de venir s'ils sont crevés, ont mal à la tête ou qu'un pote les appelle pour leur proposer une super soirée ailleurs.
Ils ne sont tenus à fournir ni affiches, flyers, dossiers de presse, photos promotionnelles, CD de démo...
Forcément, on est dans un loisir. C'est cool.
Exactement ! C'est aussi une des principales raisons pour lesquelles ça me va très bien de jouer gratos :)

Will Zégal


pulvonium

Hors sujet :
Citation de Will Zégal :
Pas question de se demander si on est fatigué ce jour là ou qu'on a pas trop envie de se donner à fond parce qu'on s'est engueulé avec sa meuf ou un mec du groupe ou qu'on a reçu un gros rappel d'impôts. Pas question de ne pas venir pour cause de panne de vieille voiture. Pas question de se mettre la tête à l'envers avant la fin du concert, même si on a open bar. Pas question d'avoir des ronflettes ou des craquements dans la sono, ou un son approximatif qui casse les oreilles du premier rang tandis que ceux du fond n'entendent que de la bouillie. Pas question d'avoir des faux contacts dans les instruments ou les pédales, de ne pas avoir une guitare de rechange si une corde pète en plein concert, des tonnes de câbles en secours, etc.
Selon ta définition, je suis un pro

huile_smith

Citation :
je tiens de garder ma position sur le fait de ne pas 'offrire' au premier malin venu ce qu'on a appris à faire avec tant de patience, temps perdu pour autres activités et tous autres sacrifices en générale.
Si pour toi c'est ca la musique je comprend pourquoi tu n'accepte pas de jouer gratuitement.

barbilux

Les jolies femmes préfèrent l'argent.

VvSurLeRiddim

Oui, d'accord, mais si tu te mets à la place d'un amateur ... ?
On a bien le droit d'éxister aussi et de faire de la musique pour le plaisir quand même !

huile_smith

Il faut aussi définir ce qu'est un groupe pro. Et j'aimerai bien aussi qu'on me dise un peu comment ca se passe pour eux au niveau des concerts.
Parce que pour moi, j'imagine qu'il y a un tourneur/manageur ou je ne sais quoi qui s'occupe de trouver des dates pour le groupe dans des salles de concert avec contrat et tout le bordel. Et c'est surement pas des groupes comme ca qui se font piquer la place par des amateurs qui jouent gratos dans un rade pourrave. Ceux qui doivent en pâtir sont les groupes "semi-pro" qui ont le cul entre 2 chaises.
Après je suis peut être à côté de la plaque hein.
[ Dernière édition du message le 16/08/2011 à 04:46:25 ]

Will Zégal

Parce que pour moi, j'imagine qu'il y a un tourneur/manageur ou je ne sais quoi qui s'occupe de trouver des dates pour le groupe dans des salles de concert avec contrat et tout le bordel.
Non. Plein de pros n'ont d'autre manageur ou tourneur qu'eux-même. Parfois leurs moitié.
Et c'est surement pas des groupes comme ca qui se font piquer la place par des amateurs qui jouent gratos dans un rade pourrave.
Non. Si un organisateur est près à prendre n'importe qui du moment que c'est pas cher ou que ça ne lui coûte rien, les pros (et les semi-pro) n'ont rien à y faire de toutes façons.
Ceux qui doivent en pâtir sont les groupes "semi-pro" qui ont le cul entre 2 chaises.
Non, ce sont plutôt les "semi-pro" qui font souvent de la concurrence déloyale aux pros.
Dans les semi-pro, j'entends notamment tous ceux qui ont un bon niveau, des groupes solides qui jouent bien et sont donc à même de fournir une prestation de qualité pro. Mais comme ils ont par ailleurs un taff qui leur assure la gamelle et la retraite et que la musique n'est pour eux qu'un loisir et un complément de revenu, ils cassent parfois les prix.
Inversement, ce sont parfois certains pros qui ont à tout prix besoin de bosser qui cassent les prix alors que les semi-pro qui ont autre chose pour remplir le frigo peuvent se permettre de refuser de se sous-vendre.
Bref, c'est pas simple du tout et il n'y a pas d'un côté les bons pros et de l'autre les méchants amateurs ou l'inverse. Il n'y a que des comportement individuels.
Personnellement, je serais moins sévère avec le pro qui joue parfois pour 3 fois rien parce qu'il faut bouffer que pour l'amateur qui joue pour 3 fois rien parce qu'il se fout de la thune tant qu'il y en a un minimum qui rentre pour se faire son argent de poche. Pour moi, ce sont ceux-là les pires. Mais même comme ça, c'est pas si simple de juger : quand un ouvrier a du mal à boucler ses fins de mois avec son salaire, c'est difficile de lui jeter la pierre parce qu'il gratte avec la musique de quoi envoyer le petit dernier en classe de neige ou payer les réparations de sa caisse.
Sauf que si ces gens n'acceptaient pas de jouer pour des queues de cerises, ça rendrait la négociation des contrats plus faciles pour tout le monde, eux compris.
Non, les pires des pires, ceux qui n'ont pour moi aucune excuse, ce sont les "semi-pro" qui jouent au noir avec des tarifs qui leur font gagner la même chose en net qu'un pro déclaré, mais comme c'est au noir, ça fait deux fois moins cher pour l'organisateur.
Ça, c'est vraiment dégueulasse : ces gens qui ont déjà une couverture sociale par leur boulot salarié font ainsi une concurrence vraiment déloyale aux pros, et en plus en gagnant autant qu'eux, et encore net d'impôt puisque c'est du noir. Pour ceux-là, je n'ai pas beaucoup d'excuses à leur trouver.
[ Dernière édition du message le 16/08/2011 à 13:36:00 ]

Anonyme

ya une chiée de pros en tant que tel,qui demarchent eux meme!
La plupart en fait.
Un tourneur ,c'est souvent quand le groupe est assez reputé.(bon ou mauvais)

huile_smith

Et bien, j'en attendais pas autant, merci pour les explications
Finalement, on a beau mettre les groupes dans des catégories pro, semi-pro, ca se joue pas mal au cas par cas.
Entre ceux qui souhaiteraient passer pro mais qui galèrent et donc sont bien obligé de bosser pour bouffer, ceux qui jouent de temps en temps pour pas chère sans forcement chercher à piquer la place de qui que ce soit...

nifargov

Non, les pires des pires, ceux qui n'ont pour moi aucune excuse, ce sont les "semi-pro" qui jouent au noir avec des tarifs qui leur font gagner la même chose en net qu'un pro déclaré, mais comme c'est au noir, ça fait deux fois moins cher pour l'organisateur.

Will Zégal


Je doute que ceux qui veulent passer pro cassent les prix et surtout jouent au black. Ou alors ce sont des crétins, parce que c'est le meilleur moyen de ne jamais passer pro.
[ Dernière édition du message le 16/08/2011 à 15:16:39 ]

Will Zégal

D'abord, dans la bâtiment, énormément de noir se fait avec la complicité des patrons et non contre eux. C'est pas un hasard si les ouvriers peuvent utiliser le matos de leur patron : il y a des petits chantiers qui n'arrangent pas la boîte qui serait obligée de prendre trop cher ou qui ne valent pas le coût d'être placés dans un planning de travail.
Mais c'est vrai qu'il y a des similitudes. La grosse différence, c'est que dans à peu près tous les domaines, tout le monde sait qu'il est anormal de travailler au noir. Il n'y a que dans la musique où une partie des gens (musiciens comme patrons) trouvent anormal de travailler déclaré.
C'est (il me semble) tout simplement lié à la mentalité française selon laquelle musicien n'est pas un métier. Même si les gens savent qu'il existe des musiciens pro, ils ne l'intègrent pas dans leur schéma mental.
Faut demander aux musiciens de raconter les scènes qu'ils vivent quand ils vont voir un banquier pour un crédit, par exemple.
Et le nombre de fois où un musicien vit le dialogue suivant :
- Et vous, vous faites quoi dans la vie ?
- Je suis musicien
- Ah, c'est super, ça. Mais votre métier, c'est quoi ?
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Pretextat

intéressant tout ça .
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