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GIK Acoustics Screen Panel
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Sujet Commentaires sur le test : Tomberez-vous dans le panneau ?

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Sujet de la discussion Commentaires sur le test : Tomberez-vous dans le panneau ?
Tomberez-vous dans le panneau ?
Nous vous en parlons souvent sur Audiofanzine, le traitement acoustique de votre home studio est un élément essentiel à la réussite de vos enregistrements, mixages, ou mastering. Cependant, nous n’avons jamais réalisé le moindre test de matériel concernant ce sujet ô combien sensible. Partant de ce constat, la rédaction m’a donné son feu vert pour réaliser l’article que vous êtes en train de parcourir. Lorsqu’il m’a fallu déterminer l’objet de ce banc d’essai, mon choix s’est naturellement arrêté sur les Screen Panels de GIK Acoustics tant ces derniers semblent tout particulièrement adaptés aux conditions de travail du MAOiste moderne sur le papier. Voyons ce qu’il en est dans les faits…

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61

J'ai aussi utiliser la ouate de cellulose pour traiter mon studio.

Pas irritant du tout ! Tout doux !! et efficace ...

62
Citation :
Il ne faut pas confondre la mise en oeuvre du produit et l'utilisation.


Absolument. Le truc, c'est qu'on a tendance à ne penser qu'à la mise en oeuvre. Quand on repeint une pièce, on aère largement le temps que ça sèche. Non seulement pour faciliter le séchage, mais pour dégager les odeurs de solvants.
Ce qu'on ignore souvent, c'est que même sèche, la peinture va continuer à dégager des solvants tout au long de sa vie. Or, si cette exposition est bien plus faible que pendant l'opération de peinture, elle est incomparablement plus longue. Quand la peinture cesse d’émettre des solvants parce qu'elle est vraiment vieille, elle se dégrade en fines particules qui viennent aussi en suspension dans l'air.

Pour des panneaux acoustiques, ils entrent dans notre environnement. On fait gaffe au moment de les faire, et puis ensuite, on se dit qu'on est peinards. Sauf qu'il restent à côté de nous, émettant tranquillement leurs particules invisibles et d'autant plus qu'on va régulièrement les manipuler.

Je me doute que les panneaux du commerce ne sont pas forcément inoffensifs, mais il me semble sain de s'interroger aussi sur l'innocuité des solutions DIY.

Apparemment, laine de verre comme laine de roche sont toutes deux désormais classées "non classables comme cancérigène". Reste la question des particules. La laine de bois pose des problèmes de fibres / particules, sans compter les liants. La ouate de cellulose semble tenir la corde, mais il reste le problèmes de liants (sels de bore) apparemment toxiques. On n'est pas sortis de l'auberge.
63

Pour ma part, dans la fabrictaion de mes panneaux acoustiques, au final, il y a 2 tissus entourant la laine de roche ... je suis ainsi un peu + sécurisé dans ma tête (et il ne me semble pas que les performances audio soient atténuées ou notables).

Et pour une performance idéale, il est aussi important de percer des gros trous dans les flancs si panneaux acoustiques avec une bonne profondeur (cje ne comprend toujours pas pourquoi la majorité des fabricants ne le propose pas ou rarement ou en custom + facture en sus).

Caca In -> Caca Out

64
Fmarine
J'ai mis aussi 2 tissus, coton puis dessus un synthétique. Mais je pense qu'un plastique type poche, serait plus sûr. Niveau épaisseur tissus, son action est ridicule sur le son en proportion au panneau qu'il recouvre. Donc, même 3 couches ne devraient rien changer sur l'atténuation.
Pour les trous sur les côtés, je doute que cela s'entende. Aussi bien pour un panneau accroché au mur, qu'un panneau sur pied. Le rapport est négligeable si on le compare la surface externe du cadre bois à toutes les surfaces d'une pièce en m².
Mais pour un perfectionniste, pourquoi pas ;)

[ Dernière édition du message le 14/06/2016 à 17:04:16 ]

65

Avec des profondeurs entre 11 à 20cm, des flancs percés avec de gros trous, c'est toujours mieux.

Caca In -> Caca Out

66
pièce de 4m x 4m x 2,40m soit 38,4m2 de mur hors plafond et sol. Pour 4 panneaux de 1.8m x 0.2m soit 2.88m² (hors plaques haute et basse)en sachant que les panneaux sont mieux éloignés du mur, que leurs surfaces latérales produiront moins de rebond qu'un mur et qu'elles seront souvent perpenduclaires ou inclinées... enfin bon... perso je ne me prendrais pas la tête même si avec une cloche à bois c'est rapide.

[ Dernière édition du message le 14/06/2016 à 18:39:24 ]

67

Citation de profx

 leurs surfaces latérales produiront moins de rebond

OUI ! Avec une 20 aine de panneaux, ca y est, tu viens de comprendre ! ;)

Caca In -> Caca Out

68
Pour info sur le sel de bore (liant ouate de cellulose)


Le sel de bore - lamaisonnature.ch

Le sel de bore, ami ou ennemi?

Le sel de bore est largement utilisé dans la construction pour le traitement des charpentes et des isolants naturels comme les fibres végétales, la laine ou la ouate de cellulose. C’est une substance minérale simple que l’on extrait de certaines roches riches en borax.

Il assure trois fonctions importantes:
•insecticide (évite le développement des capricornes et autres insectes xylophages)
•antifongique (évite la formation de moisissures)
•ignifuge (réduit le risque d’incendie)

Il est soluble dans l’eau. Il peut donc facilement être pulvérisé. Pour assurer sa persistance dans le bois, il est conseillé d’imprégner ensuite les boiseries avec un produit imperméable. Il ne va par contre pas convenir pour les boiseries exposées à l’humidité.

Longtemps considéré inoffensif pour l’homme, le sel de bore a été classé en 2008 par l’Union Européenne comme toxique pour la reproduction (Règlement CE n°1272/2008, annexe VI, partie 3, tableau 3.1, ainsi que la Directive 67/548/CEE). De nombreux artisans et propriétaires craignent donc les effets nocifs d’un produit par ailleurs très utile et facile à utiliser.

Nous tentons donc ici de faire le point sur cette éventuelle toxicité.

Du côté de la recherche

Des essais sur divers animaux ont montré des troubles graves après l’absorption de sel de bore: les voies reproductrices semblent être systématiquement affectées en cas d’exposition à de fortes doses d’acide borique/de borax chez toutes les espèces. Les effets sur l’appareil reproducteur rapportés chez le chien, le rat, la souris et le lapin comprennent l’atrophie testiculaire, l’inhibition de la spermatogenèse, la perte des cellules germinales et les changements dans la morphologie des spermatozoïdes épididymaires. Ces observations sont très effrayantes, mais doivent être relativisées. Comme le disait déjà Paracelse au 16è siècle « Rien n’est poison, tout est poison: seule la dose fait le poison. »

Les toxicologues ont donc cherché à définir la dose maximale sans effet nocif observable pour l’homme. Les résultats arrivent à environ 10 mg par jour et par kilo de poids corporel, soit un peu moins d’un gramme pour un adulte. La dose mortelle quant à elle se situerait entre quinze et vingt grammes pour un adulte. Le sel de bore doit donc être manipulé et stocké avec les précautions qui s’imposent (bon étiquetage, mise hors de portée des enfants etc.).

Un ouvrier du bâtiment ne devrait pas en principe avaler les produits qu’il utilise, mais il peut en absorber de faibles quantités en respirant ou par contact cutané. Les habitants du logement eux ne sont concernés que par d’éventuelles émanations gazeuses ou de fines particules provenant des matériaux. Nous devons donc évaluer le danger de très faibles doses absorbées sur de longues périodes. L’expérimentation animale est peu efficace pour répondre à ces questions car les rats ne vivent que quelques années et les programmes de recherche ont aussi une durée limitée. On recourt donc à l’observation de personnes particulièrement exposées dans la vie réelle.

Trois situations ont été étudiées:
•En Turquie, certaines populations consomment depuis longtemps de l’eau naturellement riche en sel de bore.
•En Russie, des mineurs ont été fortement exposés à des roches riches en bore pendant des années.
•Il existe de nombreuses préparations médicamenteuses contenant du bore, en particulier en ophtalmologie. On a évidemment observé les effets secondaires de ces préparations.

Dans ces trois cas, les études médicales n’ont montré aucun effet négatif sur la santé ou la fertilité de ces personnes. Il semble donc que le sel de bore ne présente un danger que s’il est absorbé à des doses relativement importantes. Il serait même bénéfique à très faible dose (on le trouve dans des compléments alimentaires), voire indispensable à notre santé. En savoir plus.

Mais aujourd’hui, le sel de bore est soumis au règlement européen Reach (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals, en français : système d’enregistrement, d’évaluation et d’autorisation des substances chimiques). Depuis, le principe de précaution veut que tout produit contenant du sel de bore en concentration supérieur à 5.5% en masse doit porter une étiquette indiquant un risque. Or, dans les ouates de celluloses, la teneur de sel de bore est inférieur à 5.5%; ces produits sont donc considérés sans risque aucun. Le sel de bore utilisé comme imprégnation de bois doit être utilisé avec les précautions inscrites sur les étiquettes.

Notons ici que les risques liés à l’utilisation de molécules de synthèse issues de la pétrochimie (formaldéhydes, organochlorés, phtalates etc.) est largement plus inquiétant. En effet, ces molécules complexes et inconnues des êtres vivants sont très difficilement éliminées par notre corps et ont une fâcheuse tendance à s’y accumuler au fil du temps. On sait maintenant qu’elles agissent même à très faible dose comme perturbateurs endocriniens ou agents cancérogènes. Rien de tout cela avec le sel de bore qui n’est toxique qu’à des doses significatives et est naturellement éliminé par l’organisme.

Les alternatives écologiques

Il faudrait donc trouver une substance qui auraient les propriétés du sel de bore, sans en avoir la toxicité, pour traiter les isolants comme la ouate de cellulose ou le bois. Mais n’oublions pas que l’on veut un produit capable d’éliminer les insectes, les moisissures et d’empêcher la combustion du matériau, tout en restant inoffensif. C’est un peu la quadrature du cercle!

Certains fabricants de ouates de celluloses ont remplacé le sel de bore avec des sels d’ammonium, mais avec un succès mitigé : sous certaines conditions (humidité), des émanations d’ammoniaque apparaissent et ont ainsi contraint ces fabricants européens à retirer du marché leurs produits contenant des sels d’ammonium…

Par contre, un produit ancestral et très utilisé en éco-construction est tout simplement la chaux naturelle qui a des propriétés antiseptiques. On la mélange à divers types de fibres pour en faire un crépis isolant ou un badigeon…

Et certains matériaux sont naturellement résistants aux insectes, aux moisissures et au feu. C’est le cas du liège ou des isolants minéraux (vermiculite, perlite etc.)

Synthèse et conclusion

Le sel de bore n’est pas une substance inoffensive et peut même être mortel à forte dose, mais s’il est utilisé correctement, il ne présente pas de réel danger pour les travailleurs du bâtiment ou pour les habitants du logement. Les insecticides, fongicides et les produits ignifuges de synthèse sont à terme bien plus dangereux pour la santé humaine car ils s’accumulent au fil du temps dans notre corps, contrairement au bore que l’on élimine facilement. Mais, selon les besoins, la chaux (sous forme de crépis isolant ou de badigeon), le liège ou les isolants minéraux (vermiculite, perlite etc.) peuvent être de bonnes alternatives.

Les liens utiles

www.hc-sc.gc.ca: Un dossier très complet sur le sel de bore de Santé Canada, ministère de la santé canadien
www.ecima.fr: l’ECIMA (European Cellulose Insulation Manufacturers Association), suite à la forte polémique sur le sel de bore dans la ouate de cellulose, a mis en ligne un dossier sur le sel de bore.

©2016 La Maison Nature

[ Dernière édition du message le 15/06/2016 à 01:33:17 ]

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La toxicité des fibres de verre ou de roche: Légende urbaine. Quelqu'un a-t-il une étude médicale indépendante des fabriquans de laines révélant la toxicité des laines et fibres ?

Cela dit personne ne s'inguiéte de particules, fibres des couettes, canapés et autres oreillés.


Le liant de la laine : là aussi des études indépendantes seraient interressantes. Et la aussi personne ne se préoccupe du formaldéhyde s'échappant de ses meubles ou de la toxicité de colorant de ses vêtements.

La laine de coton présente la même dangerosité que les autres fibres et est le matériau dont la production est la plus polluante.

Edit: la ouate de cellulose est innocente.

[ Dernière édition du message le 17/06/2016 à 16:44:45 ]