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Test du Galaxy Pianos II de Best Service - Les pianos dans l'espaaace

29 Gb de sampling pour 3 pianos légendaires, enregistrés dans des studios prestigieux, et un moteur audio basé sur un Kontakt II entièrement scripté pour donner des ailes à cette banque titanesque : voilà ce que nous propose Galaxy II, en plugin ou en standalone.

29 Gb de sampling pour 3 pianos légen­daires, enre­gis­trés dans des studios pres­ti­gieux, et un moteur audio basé sur un Kontakt II entiè­re­ment scripté pour donner des ailes à cette banque tita­nesque : voilà ce que nous propose Galaxy II, en plugin ou en stan­da­lone.

 

Galaxy, le retour du gros piano

 

Si Galaxy Premier a toujours autant de succès, même après 4 ans d’exis­tence, c’est qu’il avait lors de sa sortie provoqué une petite révo­lu­tion, tant au niveau de sa qualité d’échan­tillon­nage  et de sa sensi­bi­lité au toucher pianis­tique, qu’au point de vue de son moteur audio qui offrait un Stein­way Model D 270 en 5.1 !

La version II que nous décou­vrons aujour­d’hui nous arrive donc sous de très bons auspices, augmen­tée non seule­ment de 2 pianos supplé­men­taires, un Bösen­dor­fer Impe­rial 290 et un Blüth­ner Model 150 de 1929, mais propo­sant en outre un rema­nie­ment en profon­deur de la program­ma­tion du lecteur de sample, en l’oc­cur­rence Kontakt II, destiné à offrir un jeu beau­coup plus souple et versa­tile, grâce à une pléiade de contrôles permet­tant aussi bien de para­mé­trer avec préci­sions les diffé­rentes quali­tés acous­tiques des pianos origi­naux, que de créer des patches complè­te­ment synthé­tiques et inédits.

L’eau à la bouche et des four­mis dans les doigts, instal­lons donc sans plus attendre ce géant des profon­deurs…

 

Du démé­na­ge­ment des banques

Je ne sais pas ce que vous avez comme lecteur de DVD, mais le mien, qui pour­tant ne date pas de la Grande Guerre, a eu un sacré grain à moudre avec les 5 disques conte­nant les 29 Go de données que l’on se doit de faire rentrer au chausse-pied sur le disque dur au moment de l’ins­tal­la­tion. En tout cas si vous souhai­tez faire un petit inves­tis­se­ment côté graveur qui tourne bien, c’est le moment où jamais, parce que dans mon cas, l’af­faire a duré pas loin de 2 heures!

L’oc­ca­sion de regret­ter qu’un petit instal­leur ne vienne pas faci­li­ter l’opé­ra­tion puisqu’il faut copier à la main tous les .nkx dans le dossier destiné à la librai­rie! Eh oui, il faut le méri­ter son Stein­way… Et puis fina­le­ment, c’est quand même plus simple que de lui faire grim­per six étages sans ascen­seur avec quelques potes un dimanche matin. Bref, il ne faut pas être pressé, d’au­tant qu’il faut ensuite s’af­fran­chir des infer­nales forma­li­tés d’au­to­ri­sa­tion par Inter­net : et que je te remplis un formu­laire, et que j’ob­tiens une auto­ri­sa­tion, et que ça rame… on connait !  Vous avez compris, si vous devez enre­gis­trer votre dernier prélude pour cet après-midi, optez plutôt pour la banque GM de Windows !

 

Ça marche !

Enfin, ça y est, tout le monde est enfin rentré, et tout d’un coup, c’est la foule chez moi : 6000 samples en 24 bit, soigneu­se­ment enre­gis­trés demi-ton par demi-ton, sur une ampli­tude dyna­mique pouvant aller jusqu’à 13 niveaux de vélo­cité par note, avec en plus des échan­tillons spéci­fiques pour le sustain, la réson­nance, la queue des notes (qui peut être plus ou moins longue comme dans la vraie vie), la pédale una corda, les harmo­niques sympa­thiques et les diffé­rents ronron­ne­ments du moteur : percus­sion du marteau, bruit de pédale, grin­ce­ment de corde… Un vrai train fantôme !

Heureu­se­ment, tout ça est géré à la perfec­tion par le lecteur Kontakt II, emprunté à Native Instru­ments, et qui, grâce à sa gestion des scripts sophis­tiquée, a été ici custo­misé dans les grandes largeurs pour nous offrir de nombreux para­mètres de trifouillage, heureu­se­ment acces­sible via une inter­face à visage humain, avec des contrôles faci­le­ment iden­ti­fiables en terme musi­caux, comme « couleur », « chaleur », « puis­sance »… Mais nous y revien­drons…

Menu principal

 

 

Du bon piano qu’il est très cher…

Dans la rubrique pres­tige, Galaxy II ne lésine pas, puisque cette nouvelle version, outre la remise en forme du fameux Stein­way D capté en 5.1 Surround dans l’im­mense hall d’en­re­gis­tre­ment du studio Galaxy en Belgique, nous propose 2 pianos pas moins phara­mi­neux. Tout d’abord, un Bösen­dor­fer Impe­rial, de 9 pieds 6 pouces que l’on a fait rentrer dans notre disque dur au studio alle­mand Hansa­haus, spécia­lisé dans les produc­tions jazzy, et qui a été spécia­le­ment choisi pour resi­tuer toute la dyna­mique légen­daire de ce masto­donte du déci­bel. Parti­cu­la­rité inté­res­sante de l’ins­tru­ment : il possède 97 touches au bout desquelles un incroyable Do0, réson­nant même lorsque l’on ne le joue pas, et offrant ainsi une éten­due de 8 octaves complètes.

Vient ensuite un piano un peu moins « bling-bling », mais tout autant pres­ti­gieux, puisque si sa marque ne possède pas la renom­mée ni le prix de ses compa­gnons de route galac­tique, elle n’en a pas moins séduit des compo­si­teurs aussi variés que Wagner, Brahms, Debussy, Bartok… jusqu’à  Lennon et McCart­ney, puisqu’un de ses modèles  a été utilisé pendant les sessions d‘en­re­gis­tre­ment de Let it Be, et sur le titre lui-même, d’ailleurs. Il s’agit d’un Bluth­ner Baby Grand fabriqué en 1929, choisi ici pour ajou­ter une touche vintage aux deux univers sonores assez agres­sifs propo­sés par les deux précé­dents géants. Chaleur et douceur donc avec ce modèle idéal pour vos ballades les plus sucrées.

 

Mais pour quel résul­tat ?

Assez proche de la descrip­tion des pianos réels en fait! Le Stein­way est en effet très précis, avec une attaque à la fois cise­lée et ample, des basses sculp­tées au couteau qui ne s’em­mê­le­ront pas dans les mix char­gés, et des upper notes cris­tal­lines et pour­tant rondes. Ces quali­tés assez contra­dic­toires lui procurent l’ex­trême poly­va­lence qui a tant séduit les inter­prètes les plus diffé­rents et lui permet­tra de coller tout de suite dans la plupart des projets sans avoir trop de sound design à se fader.

Exemples audio

Le Bluth­ner est quant à lui très souple, avec cette petite saveur sucrée très parti­cu­lière qui le rend idéal pour le song writing, mais aussi pour le jazz inti­miste des fins de nuit. Béné­fi­ciant de sa parti­cu­la­rité de fabri­ca­tion, qui consiste en une 4ème corde sur chaque note du registre supé­rieur, il offre un nuage harmo­nique feutré à ses aigus, qui le rend idéal pour les ambiances les plus roman­tiques. Atten­tion cepen­dant, il est loin d’être mièvre, et en jouant un peu sur la compres­sion, on pourra sans problème lui faire accom­plir de bonnes ryth­miques solides, au drive d’acier, mais dans un gant de velours.

Le Bösen­dor­fer, on s’en doute, est destiné à la cogne, avec une puis­sance impres­sion­nante, un carac­tère très sombre, et une enve­loppe dévas­ta­trice, qui, bien que plus facile à placer dans des parties solo, trou­vera parfai­te­ment son compte dans des arran­ge­ments de trio jazz ou des osti­na­tos rocks tran­chants. Ses notes de basse supplé­men­taires, bien qu’un peu trop « muddy » pour être utili­sées vrai­ment musi­ca­le­ment, offri­ront par contre aux amateurs d’ef­fets de rumble toute la matière néces­saire et suffi­sante, d’au­tant que de réglages pour­ront être appliqués pour la créa­tion de textures machia­vé­liques.

Car en effet, loin de ne propo­ser qu’une simple banque d’échan­tillons, au demeu­rant très réus­sie et joyeu­se­ment poly­va­lente, Galaxy offre égale­ment de nombreux effets et para­mètres de sound design.

Potar à piano

Réglages acoustiques

Ce qui fait plai­sir tout d’abord, c’est que les diffé­rents para­mètres sont regrou­pés sous des labels clairs, eux-mêmes acces­sibles via des menus dérou­lants pratiques. Pas de doute, les concep­teurs de Galaxy ont bossé dur sur l’in­ter­face de Kontakt. La première volée d’édi­tion permet de varier le compor­te­ment réel du piano en seule­ment quelque spasme du poignet.

On peut ainsi augmen­ter la réson­nance des cordes après relâ­che­ment des touches, boos­ter les basses pour arron­dir certains voicings, ouvrir plus ou moins le capot de la machine, ajou­ter des bruits para­sites de cordes (le petit buzz métal­lique entendu juste après l’étouf­fe­ment) ainsi que d’autres cochon­ne­ries qui font le cauche­mar des ingé-sons, mais qui sont tout à fait indis­pen­sables à l’ef­fet de réalisme dont nous sommes friands : bruit de pédales relâ­chées un peu brusque­ment, bruit du marteau lors de la frappe, grin­ce­ments…

Réglages acoustiques (suite)

 

Toujours dans la rubrique acous­tique, mais plus du côté de la console, on peut ensuite agir sur la largeur de la stéréo ainsi que sur le pitch (trans­po­si­tion par demi-ton ou en fine) et le type d’ac­cor­dage (les plus usuels sont propo­sés en preset : Werk­meis­ter, Pytha­go­re…). On peut ensuite sélec­tion­ner le point d’écoute, qui permet d’en­tendre le piano avec l’oreille de l’au­di­teur ou celle du pianiste, et l’on dispose enfin de plusieurs courbes de réponse dyna­mique pour ajus­ter son jeu en fonc­tion de chaque style.

 

 

 

Space

Compress-EQ-Reverb

Côté attaque, juste­ment, notons la présence d’une compres­sion très pratique et effi­cace, même si réduite à la plus simple expres­sion d’un seul potar de quan­tité, mais propo­sant 4 presets : pop piano, limi­ting, pump it up et soft. Pour ne pas appe­ler cela une EQ, Galaxy nous grati­fie égale­ment d’un potar « colour » permet­tant de chan­ger faci­le­ment la tona­lité géné­rale du piano : très effi­cient pour trou­ver en 2 secondes la bonne zone de fréquences dans un mix.

Last but not least, un module Space nous propose à son tour une sorte de réverb à convo­lu­tion dotée d’une ving­taine d’im­pulses, qui permet de chan­ger en quelques clics la taille du studio ou  le revê­te­ment des murs de la cabine : recor­ding studio, cathé­drale, hall, musique de chambre, réverb à ressort, Lexi­con 960…

De quoi voir venir, en somme, si toute­fois on n’est pas trop avare en ressources proces­seur, car dès que l’on rigole un peu de ce côté-là, la jauge CPU a fâcheu­se­ment tendance à tomber dans le rouge. Heureu­se­ment, si l’on est un peu à court, un mode ECOverb nous sauve la vie avec 5 presets de base.

Varia­tions psyché­dé­liques

Même si l’on peut déjà, grâce à tout cet arse­nal, modi­fier de fond en comble les sono­ri­tés origi­nales des 3 pianos, Galaxy II ne s’ar­rête pas là et nous réserve encore une grosse surprise dans un petit menu de rien du tout mais capable néan­moins de trans­for­mer le plug en un véri­table synthé : le Warp !

Warp

Grâce à ses 5 modules montés en série et acti­vables indé­pen­dam­ment, celui-ci permet en effet la créa­tion de textures très hété­ro­clites et complexes, mais surtout très riches et inté­res­santes. On dispose donc d’abord d’un « Pad Machine » qui propose 5 types de nappes conçues pour se mélan­ger faci­le­ment avec le piano : cordes, bells, flutes, chœurs et synthé. Vient ensuite le « Degra­der », qui, comme son nom l’in­dique est chargé de bousiller le son à coup de disto et bit-crushing…  Beau­coup plus élégant, le « Spiri­tua­li­zer » propose un filtre multi-mode program­mable (cutoff, reso…) avec une fonc­tion « Ghost » qui permet de désac­ti­ver les samples de piano, pour ne conser­ver que la réson­nance du filtre… Effet terri­fiant garanti ! L’  « Alte­ri­zer » four­nit quant à lui un géné­ra­teur d’en­ve­loppe basé sur la convo­lu­tion. On peut ainsi faire sonner le piano comme une cascade de chimes, ou comme un strum de guitare, sur une échelle de 16 presets bien déli­rants…  Enfin, on dispose d’un écho/delay en la personne du time Travel­ler.

Exemples audio

Bien entendu, Galaxy nous four­nit quelques presets bien pensés pour nous montrer un peu de quoi il retourne, et il faut avouer que les hori­zons sonores sont larges.

Goûtez un peu au « piano-guitar » qui vous permet­tra de faire les chorus les plus distor­dus, ou à « Devil in Heaven » qui vous propulse dans des espaces supra-cosmiques, et vous ne pour­rez plus vous passer du Warp, d’au­tant qu’une fonc­tion Random permet de créer instan­ta­né­ment des milliers de textures nouvelles si on manque d’ins­pi­ra­tion : la totale.

Mais reve­nons un peu au piano, pour voir un peu ce qui se passe sous les doigts…

Flui­dité

Réglages des bruits

Dès les premiers arpèges, on appré­cie l’ex­cel­lente réponse de Galaxy II. Les nuances dyna­miques sont réalistes, l’ho­mo­gé­néité des registres parfaite, et la balance grave-aigu bien équi­li­brée. Pas de doute, on retrouve assez vite tous les réflexes auxquels les pianos acous­tiques nous ont habi­tués, et avec un bon réglage des buffers ASIO (une valeur trop petite a vite fait ici de faire un peu cracho­ter Kontakt) la stabi­lité du flux audio permet de s’en­vo­ler d’un bout à l’autre du clavier avec une soli­dité et une cohé­sion convain­cante.

Atten­tion toute­fois : on a tout inté­rêt ici a possé­der un clavier de contrôle consis­tant, avec toucher lourd et courbes de vélo­ci­tés sérieuses. En effet, la complexité des layers et de cross­fades propo­sés ici par la foul­ti­tude de samples donne à la plupart des presets une sensi­bi­lité parti­cu­liè­re­ment réac­tive, que l’on aura du mal à maîtri­ser avec un clavier bas de gamme.

Testé succes­si­ve­ment avec un contrô­leur MIDI de ce type, dont on taira la marque, et un piano midi Kurz­weil, Galaxy ne semble pas être le même instru­ment. Si le piano offrait un excellent contrôle dyna­mique et une flui­dité indis­pen­sable à un phrasé un peu sensible, le petit clavier ne cessait de créer des sauts de vélo­ci­tés rendant l’ex­pres­sion presque impos­sible, tout du moins dans les passages un tant soit peu rapides et poly­pho­niques. Comme on le sait, on ne fait pas tour­ner une Rolls avec du jus de bette­ra­ve…

 

Sympa le piano ?

Mixage

Le prin­ci­pal problème des pianos numé­riques, c’est la rela­tive séche­resse du jeu dès que l’on joue des notes tenues avec l’une des mains, tandis que l’autre exécute des phra­sés mobiles. En effet, sur un piano acous­tique, ces phra­sés font sonner les cordes des notes tenues, qui ne sont donc pas étouf­fées par les feutres tant qu’on ne relâche pas les touches. Ainsi on peut par exemple tenir un Si2 à la main gauche et jouer pendant 2 heures un blues à la main droite, notre Si conti­nuera à réson­ner pendant tout ce temps, même si on ne le rejoue jamais. C’est le prin­cipe des réson­nances sympa­thiques.

Galaxy II est censé repro­duire ce phéno­mène acous­tique, et possède même des samples lui étant dédié : merveilleux… sauf qu’ici, les réson­nances sont telle­ment sympa­thiques, qu’elles nous laissent vrai­ment tout ce qu’il y a de tranquille…  A tel point, même, qu’on ne les entend pas ! Bon, je suis un peu dur mais fran­che­ment, on ne peut pas dire que cela soit convain­cant, ou en tout cas, fidèle à ce qui se produit sur un vrai piano. Certes, on a bien une réson­nance, qui est proba­ble­ment due au très ample sustain des notes, et cela donne sans aucun doute un joli velouté aux poly­pho­nies. Mais on est loin de la présence de ces réson­nances obte­nues avec un vrai piano. De plus, celles-ci finissent quand même par s’éteindre, et assez vite.

Certes, dans des condi­tions de jeu normales, il est rare de tenir une note très long­temps, et la plupart du temps, le bain harmo­nique généré par la program­ma­tion des scripts est ici nette­ment suffi­sante grâce à la chaleur des tenues et au para­mètre de réson­nance des cordes après étouf­fe­ment (reso), qui permet, avec un réglage maxi­mum, d’ob­te­nir des harmo­niques parti­cu­liè­re­ment longues. Mais s’il est vrai que nous sommes loin de l’ari­dité de certaines banques de sons en ce domaine, on est égale­ment encore assez loin de l’acous­tique.

Conclu­sion

Galaxy Piano II

Galaxy II nous propose non seule­ment une banque de pianos virtuels dont la qualité et la poly­va­lence sédui­ront les puristes du clas­si­cisme le plus féroce, mais aussi un instru­ment de synthèse qui ravira les sound desi­gners. Ajou­tant à cela une ergo­no­mie simplis­sime, grâce à des contrôles regrou­pés, des menus clairs et une mixette pratique permet­tant de gérer faci­le­ment les flux audio, le soft s’avère d’em­blée agréable à utili­ser, souple à jouer, mais aussi extrê­me­ment puis­sant, débor­dant de beau­coup son cahier des charges initial. Une réus­site donc, à tous les niveaux, et qui aurait sans doute atteint la perfec­tion avec un rendu plus convain­cant des réson­nances sympa­thiques.

  • Le son
  • Le choix des pianos
  • Les nombreux paramètres éditables
  • L’ergonomie
  • Le module de synthèse très créatif
  • Installation à l'ancienne
  • Les résonnances sympathiques pas encore "réelles"
  • La gourmandise en terme de puissance des réverbs à convolution
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