Le 25 janvier dernier, la chaîne officielle Youtube de Justin Timberlake mettait en ligne une vidéo hors-norme : une performance live du titre "Say Something" de l'artiste en duo avec Chris Stapleton tournée en un seul et unique plan-séquence. Dire que cette vidéo est un succès ne serait qu'un doux euphémisme… Avec plus de 180 millions de vues à ce jour, "Say Something" est un véritable carton ! Et que l'on apprécie ou pas monsieur Timberlake, il faut bien reconnaître que c'est mérité tant le rendu est impressionnant. Or, il se trouve que derrière toute cette histoire se cachent les français de la Blogothèque et que les deux ingénieurs du son à la manoeuvre, Henri d'Armancourt et Guillaume de la Villéon, ont accepté de lever le voile sur les coulisses sonores de ce projet atypique…
Nantho : Comment êtes-vous arrivés à la Blogothèque ?
Guillaume : Je suivais la Blogothèque depuis longtemps. Dans les premiers ingé de la Blogo, il y avait un ami dont je suivais le travail avec intérêt. Il m’a progressivement amené avec lui. J’ai commencé la Blogo en même temps que j’ai commencé à faire du son. J’ai d’abord assisté mon ami sur des concerts à emporter en 2009. Parallèlement, j’ai eu d’autres expériences en studio.
Henri : Pour ma part, je suis arrivé en 2012. Un ami qui avait fait des concerts à emporter pour eux m’a conseillé de les contacter. Je pensais qu’ils avaient déjà leur équipe mais je suis tout de même rentré en contact avec François Clos, la personne dont parlait Guillaume et qui est l’un des pionniers du son à la Blogothèque avec Jean-Baptiste Aubonnet. C’est quelqu’un de très intéressant et c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier. Comme Guillaume, j’ai commencé avec des concerts à emporter. J’ai fait une série à Brighton, six en trois jours. Comme ça se passait bien, on m’a donné de nouvelles responsabilités, on m’a appelé pour des Soirées de Poche, puis sur d’autres captations, etc.
N : À la base, vous avez une formation dans le son ?
Henri : J’ai fait Louis Lumière. Je faisais un peu de son avant, comme beaucoup j’avais un groupe et il y en a toujours un qui s’y colle, généralement c’est le bassiste (rire). Pendant que j’étais à l’école, j’étais également assistant au studio Sequenza à Montreuil qui est un studio plutôt marqué World, Jazz et Classique. J’ai aussi eu des expériences dans le monde du tournage en sortant de l’école sur des séries comme Bref, des longs métrages. Je suis arrivé très tard à Louis Lumière, j’avais 24 ans. En sortant j’en avais 27 donc il fallait assez rapidement que je puisse être indépendant du point de vue financier. J’ai toujours gardé la musique dans un coin en produisant des petits groupes à droite à gauche. De fil en aiguille, notamment avec la Blogothèque qui était un mélange des deux, j’ai commencé à faire de plus en plus de captation musicale, de live en plus du studio.
J’ai bossé sur À voix haute : La force de la parole (nommé au César du meilleur documentaire).
Bref : musique, tournage fiction, documentaire - je suis multitâche. C’est selon la demande en fait.
N : Un peu comme tout le monde dans le milieu j’ai envie de dire. Actuellement, on est obligé d’être « multicasquette ».
Guillaume : Au départ, je suis également musicien mais je ne travaillais pas du tout là-dedans. Puis j’ai fait une reconversion subite via une formation professionnalisante publique en une année scolaire. C’était vraiment un bon équilibre entre travail en studio et cours magistraux. Ce qui était chouette, c’est qu’on était douze personnes pour six studios donc ça laisse de quoi bosser et apprendre très rapidement en pratiquant. À l’issue de cette formation, il y avait un stage à faire que j’ai fait directement en studio, le Studio Pigalle. J’ai enchaîné là-bas en tant qu’assistant pendant deux ans. Puis, le travail en studio n’étant pas au mieux de sa forme, j’ai commencé le live en parallèle. Aujourd’hui, je tourne pas mal, je fais encore plusieurs enregistrements et mixes d’albums par an. Et bien sûr la Blogothèque est une grosse part de mon activité.
N : Revenons-en à la Blogothèque. Cela fait quelques années maintenant que la structure prend de l’ampleur et votre travail avec Justin Timberlake n’est pas le premier à avoir une dimension internationale.
Guillaume : C’est vrai qu’il y a déjà eu de grands noms comme Arcade Fire, Alicia Keys, Jack White, ou bien encore Phoenix. Mais d’une part, c’était des configurations plutôt réduites d’un point de vue strictement technique comparé à ce projet avec Justin, et d’autre part, ce dernier a tout de même une renommée beaucoup plus « grand public » au sens noble du terme que les précédents artistes avec lesquels la Blogothèque a eu la chance de travailler.
Henri : Mine de rien, cette fois-ci c’était un très gros challenge !
N : J’ose à peine imaginer… L’idée c’est que le tournage ne se résume tout de même qu’à un plan-séquence avec la musique jouée en live ! Honnêtement au début quand j’ai vu ça je me suis dit : « Non, mais c’est pas possible !? ». J’avoue avoir même scruté la vidéo à la recherche d’éventuelle coupe tellement cela me paraissait énorme… Mais non, c’est bien un seul et unique plan. Et au-delà de ça, je dois reconnaître que Justin Timberlake, ce n’est pas foncièrement ma came à la base, mais pour le coup on ne peut pas nier que le gars assure grave. C’est un véritable musicien et ça fait plaisir à voir.
Henri : C’était un peu ça, l’idée derrière cette vidéo.
N : Et c’est une belle réussite. Une véritable prouesse artistique et technique. Pouvez-vous nous parler de la genèse du projet ?
Henri : Il faut savoir que Guillaume et moi nous faisons partie des réguliers de la Blogothèque mais nous sommes tout de même freelance. Nous avons débarqué sur le projet seulement trois semaines avant le tournage, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour préparer les choses. À la base, c’est l’équipe de Justin qui a contacté la Blogo pour dire qu’ils avaient envie de faire un clip avec eux. Ils avaient ce désir de faire quelque chose de différent qui ne soit pas juste un vidéoclip « classique » de façon à mettre en avant l’aspect « musicien » de Justin comme tu le disais tout à l’heure. Ils visaient quelque chose de plus authentique. Ça devait se faire dans une immense villa de Los Angeles qui s’appelle Ennis House, un bâtiment qui a entre autre servi pour l’appartement de Deckard dans Blade Runner. La configuration devait n’être que de cinq ou six musiciens avec une fin tournée dans le salon avec une chorale de dix personnes. Mais au final, le projet a beaucoup évolué. Le set a changé de lieu pour atterrir au Bradbury Building, un immeuble de cinq étages de 50 mètres sur 25, toujours à Los Angeles. Et en fait, nous n’avons eu ces informations qu’une fois arrivés là-bas, à savoir le lundi précédent le tournage qui eu lieu le samedi 9 décembre 2017…
N : Punaise, la semaine a dû être rude !
Henri : Oui, on a dormi 3 heures par nuit globalement. Depuis Paris, nous avons préparé le plus de choses possible en amont via des téléconférences en contactant un ingénieur du son sur place pour nous épauler et nous aiguiller vers des loueurs sur place pour le matériel. Et puis il y avait bien sûr le réalisateur Arturo Perez Jr. qui vit à L.A et a beaucoup préparé le terrain. Il avait déjà travaillé plusieurs fois pour la Blogothèque et il a l’habitude de travailler avec nous et François Clos, ce qui a tout de même facilité certaines choses.
Guillaume : Nous étions également accompagnés par Christophe Abric, le fondateur de la Blogothèque, ainsi que par nos deux producteurs exécutifs : Anousonne Savanchomkeo et Jonathan André. C’était vraiment bien qu’ils soient là avec nous, ils nous ont énormément épaulé dans cette aventure.
N : Avez-vous tourné beaucoup de prises pour arriver à ce résultat ?
Henri : Pour obtenir la vidéo qui a été diffusée, il nous a fallu faire six prises dans la journée. D’ailleurs, celle que l’on voit est la seule qui a été faite de nuit ; en fait, plus précisément au crépuscule. C’est la seule qui pouvait être faite avec cette lumière-là. Sur les cinq prises de jour, les deux premières étaient passables, la troisième était vraiment cool, la quatrième et la cinquième étaient exceptionnelles ; puis on a fait une pause et on a fait une seule prise dans cette configuration de lumière et c’était la bonne. Sur les versions tournées de jour, on voit beaucoup plus les micros qu’on avait planqués, les passages de câbles, etc. C’est la prise de crépuscule qui a été retenue pour la magie du rendu de l’image avec cette lumière, et la performance musicale était superbe sur celle-là, donc tout le monde est tombé d’accord !
N : Quelles ont été les difficultés auxquelles vous avez dû faire face ?
Henri : La première difficulté, c’étaient les délais. Lorsque nous sommes arrivés à L.A. le lundi, on nous a donné la config : 17 musiciens… On a fait les repérages le lendemain et on a été présenté à l’équipe de Justin. Il a fallu entamer le dialogue pour savoir au niveau du matériel ce que nous pouvions mettre en commun, comment eux fonctionnaient, etc. Durant le repérage avec le réalisateur, on a mesuré l’ampleur des contraintes acoustiques inhérentes au lieu. Le mercredi on a fait le repérage avec les artistes, d’abord avec Adam Blackstone, le directeur musical de Justin qui est également chef d’orchestre et bassiste, puis plus tard avec Justin. Et puis à la fin de la journée, ils se sont dits que ça pourrait être bien d’intégrer une chorale de 50 personnes à la fin… Ça commençait à être un peu tendu comme histoire du point de vue captation mais bref. Le jeudi, on est allé trouver tout le matériel. Ce n’était pas évident pour nous car n’étant pas du coin, nous n’avions pas forcément les bonnes adresses. Nous avons fini par trouver un loueur qui avait 95% du matériel dont nous avions besoin.
Guillaume : Cette aventure s’est vraiment déroulée très rapidement. Entre le moment où le tournage a été évoqué, le moment où nous sommes partis et le moment où nous avons eu toutes les infos, tout s’est passé en un clin d’oeil ! Si nous avions été à Paris, avec les contacts de confiance que nous avons, obtenir le matériel nécessaire aurait été plus simple. Là-bas, c’était une autre paire de manches.
Henri : Guillaume avait réussi à trouver un coordinateur HF, c’est-à-dire une personne qui vient scanner toutes les fréquences du building afin de s’assurer que toutes les fréquences que nous allions utiliser pour nos émetteurs/récepteurs HF soient bien réparties sur le spectre. Déployer toutes les techniques et le matériel nécessaires à la transmission HF dans un espace aussi vaste est difficile pour les ondes à cause de toute la structure métallique du building. Mine de rien, c’était un peu le nerf de la guerre car il fallait qu’on puisse non seulement capter tous les micros mais il fallait également pouvoir tout envoyer dans les retours in-ear de tous les musiciens.
Guillaume : On a été confronté à des petits soucis d’interférences… On avait testé la configuration et ça nous paraissait propre mais lorsque nous avons complètement équipé Justin avec 2 micros voix dans 2 émetteurs plus un pour la guitare avec son émetteur et un dernier « bodypack » pour ses retours in-ear en stéréo, les choses se sont mises à interférer pas mal entre elles. Du coup, il y avait de petits « drops » de captation [perte de signal – N.D.R.] dans ses retours. En fait, la bande de fréquences est extrêmement utilisée là-bas (TNT, etc.) car nous étions en plein centre-ville et nous utilisions leur matériel de tournée qui est à bande fixe. Le coordinateur radiofréquence que nous avions trouvé a donc été obligé de pousser toutes les puissances d’émissions, ce qui favorise forcément les interférences. Pour résoudre ce problème, nous avons d’abord enlevé le « spare » que nous avions prévu pour la voix et puis Henri a sorti des accessoires magiques : chevillières, ceintures, brassières, etc…
Henri : L’idée vient du monde du tournage et consiste a séparer le plus possible les « bodypacks » en les répartissant sur le corps afin d’éloigner les différents rayonnements. Celui de la guitare est le plus haut possible sur la sangle, le récepteur in-ear est à la taille et nous avons placé l’émetteur pour la voix à la cheville de Justin. Cette façon de faire a d’abord été accueillie avec pas mal de scepticisme mais au final Justin, qui a l’habitude des tournages, connaissait ce genre de pratique et il n’y a donc eu aucun souci. Bref, en procédant ainsi, tout d’un coup ça s’est mieux passé.
N : C’est la petite astuce Mac Gyver !
Henri : Oui, il y en a eu quelques-unes comme ça.
Guillaume : Notre rôle c’est effectivement d’essayer de prévoir les choses les moins prévisibles. Nous avions fait en sorte d’avoir le plus de marge possible pour ne pas être dépassé par les événements et ça a payé.
Henri : Pour en revenir au déroulé de la semaine, nous avons fait l’installation le vendredi. C’était assez massif comme tu peux l’imaginer. Le truc c’est que le Bradbury Building, avant, c’était la police des polices et maintenant ce sont des bureaux. Bref, pendant l’installation, nous ne devions pas faire de bruit. Nous avons placé pas mal de couples un peu partout et il fallait bien sûr faire très attention à ce qu’ils ne soient pas dans le champ. Guillaume s’est occupé de l’installation du réseau, incluant des boitiers de scène, des enregistreurs et deux consoles de mixage en protocole Dante.
La difficulté c’est qu’en arrivant, nous n’avions pas forcément les bons contacts et ce qu’il faut savoir, c’est qu’aux États-Unis, les ingénieurs du son sont assez spécialisés (live, tournage, studio). Celui qui nous épaulait était plus spécialisé dans le travail studio et moins dans le tournage donc les recherches qu’il avait effectuées jusque-là pour trouver un loueur n’étaient pas probantes. Toutes les infos sont arrivées très tardivement, que ce soit au niveau de la config, du building, du placement des musiciens, etc. Même au niveau de l’arrangement et du storyboard, c’est seulement le jeudi que nous avons su qu’il y aurait des cuivres et la position qu’avait prévue le réalisateur n’allait pas fonctionner pour nous… Il y avait aussi les problèmes de l’ampli guitare électrique et de la batterie dans le lieu…
Guillaume : La batterie a effectivement un peu contrarié nos plans. Par précaution, nous avons d’ailleurs fait une prise seule des choeurs pendant les répétitions car nous avions peur que la batterie couvre tout étant donné sa position dans le hall.
Henri : Il faut savoir que les choristes ne sont arrivés que le samedi. Mais le vendredi en fin de journée, lors des répétitions avec le groupe, le tintamarre que faisait la batterie nous a bien calmés. L’idéal aurait été de pouvoir déplacer la batterie mais c’était hors de question. Du coup, pour nous couvrir, nous avons fait cette prise des choeurs seuls, ce qui nous a permis de les renforcer lors du mix.
Guillaume : Comme nous l’avons déjà dit, un enjeu majeur de ce tournage était la couverture HF. Il fallait couvrir cinq étages avec des coursives, des pièces ouvertes, etc. Trouver quelqu’un capable de faire ça et surtout, quelqu’un de disponible dans un délai aussi court, ça n’a pas été simple. Il y avait des musiciens répartis à tous les étages sauf pour le rez-de-chaussée où il n’y a que Justin et Chris qui se retrouvent à la fin de la vidéo. La plupart des musiciens devaient pouvoir être mobiles. Le flux audio devait aller à la console de monitoring gérée par l’ingé retour de Justin, à la console de broadcast pour le mix que je faisais en direct afin d’être imprimé sur les vidéos comme référence, et bien sûr il y avait deux enregistreurs Sound Devices 970, chacun avec deux disques et qui imposaient de tenir en 64 pistes. Nous avons utilisé une architecture réseau Dante avec des consoles Yamaha CL5, des stageboxes à tous les étages, pas mal d’entrées au niveau de la régie principale qui récupérait les HF fournis par l’équipe de Justin – Shure PSM 900 pour les retours et système Shure Axient Digital pour les sources.
Henri : Petites précisions, Guillaume parle des stageboxes, c’était pour toutes les sources fixes que nous avons donc récupérées en filaire comme par exemple la batterie, l’ampli de guitare électrique, les ambiances – six couples fixes : quatre ORTF, un A/B et un AMBEO, etc. Il y avait aussi des DI pour certains instruments comme la basse ou le Rhodes. Les sources HF, c’était pour les ambiances dans les ascenseurs, les backings, les guitares acoustiques, les voix principales, etc.
Autre détail, pour le début de la scène jusqu’à l’ascenseur, il y a en plus un perchman qui perchait en stéréo avec un enregistreur portable Sound Devices 788. Il ne pouvait pas rentrer dans l’ascenseur donc une fois que l’ascenseur arrivait en haut, moi je prenais le relais avec une autre perche stéreo et un Sound Devices 664 et je suivais avec la perche jusqu’en bas en prenant le deuxième ascenseur. Pour la synchronisation des enregistrements, tout était calé sur le timecode.
N : J’ai un truc qui m’a turlupiné, les ascenseurs sont ultra silencieux…
Guillaume : On entend les portes mais après, le mécanisme était effectivement assez silencieux.
Henri : Et vu la configuration avec ces ascenseurs dans cet immense hall, heureusement qu’ils ne font pas trop de bruits car ça serait un véritable enfer ! Les gens dans les bureaux deviendraient fous au bout d’une journée [rire]. D’ailleurs, une autre anecdote intéressante concernant les ascenseurs : ils sont vraiment vintage et donc commandés par des grooms contrairement aux ascenseurs électriques « modernes ». C’est ça qui a permis de synchroniser les mouvements des deux cabines, il y avait deux grooms qui recevaient des directives via des oreillettes pour déclencher les départs au bon moment.
N : Un véritable ballet en somme !
Guillaume : Carrément !
N : Cette vidéo est clairement une sacrée performance. Et pas que d’un point de vue technique sonore, que ce soit les musiciens, l’équipe de tournage, etc. Tout le monde a donné le meilleur de lui-même, chapeau bas !
Guillaume : Du chef-op au caméraman, en passant par Chris, Justin et l’ensemble des musiciens, il n’y avait que des pointures dans tous les domaines. En plus, Art (Arturo Perez Jr. — le réalisateur) a vraiment à coeur de valoriser le travail de chacun. Mine de rien, ça crée une synergie qui pousse tout le monde à se dépasser et c’est hyper important.
N : C’est d’ailleurs lui qui nous a contactés pour proposer à Audiofanzine cette interview. Dans son premier email, il me disait qu’il était extrêmement reconnaissant pour le travail que vous aviez accompli et que sans ça, le rendu final n’aurait définitivement pas été aussi exceptionnel. Autant d’humilité alliée à une volonté de mettre en lumière le travail des « hommes de l’ombre », c’est beau ! Et je tiens au passage à le remercier au nom de toute la communauté d’Audiofanzine pour avoir eu cette démarche parce qu’un témoignage comme le vôtre sur un projet tel que celui-ci est diablement riche d’enseignements en tout genre !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Dans la seconde partie de cet entretien, Guillaume de la Villéon et Henri d’Armancourt nous feront visiter les coulisses du mixage qu’ils ont effectué pour cette vidéo…