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réactions au dossier [Bien débuter] Donner de la consistance avec le compresseur

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Donner de la consistance avec le compresseur
Donner de la consistance avec le compresseur
Dans ce nouvel épisode consacré au traitement de la dynamique en situation de mixage, nous allons nous pencher concrètement sur le cas de l’utilisation d’un compresseur afin de donner de la consistance à vos prises.

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Toujours excellent comme d'habitude.
Merci mille fois:aime:
3
Un article vraiment bien intéressant comme toutes les semaines.
Hâte d'être à la semaine prochaine ! :)
4
c'est du caviar
écris un bouquin !
5
Bonjour,

Merci pour ces articles très instructifs. Il y a cela dit un point pas très clair pour moi dans ce dernier article à propos du seuil.
En effet, dans le précédent article, il était écrit :
Citation :
afin d’obtenir un son plus « organique », il est conseillé de fixer un niveau de seuil de façon à ce que le compresseur n’agisse pas en permanence. En effet, cela préservera une certaine notion de contraste dynamique dans votre signal, ce qui est gage d’un son perçu comme « vivant ».
tandis que dans ce dernier article, il est écrit :
Citation :
Le niveau seuil doit être réglé de façon à ce que le compresseur « attrape » l’ensemble des mouvements dynamiques de l’instrument, c’est-à-dire que le moindre petit peak doit déclencher la compression.

quelle différence entre rechercher un son "vivant" et "organique" (article précédent) et rechercher une "compression musicale et naturelle qui respectera l’interprétation du musicien" (dernier article)? A mes oreilles, c'est un peu similaire. Dans les deux cas, on parle bien d'une compression visant à réduire la dynamique d'un signal de façon relativement transparente? et pourtant les 2 articles donnent 2 méthodes différentes sur le réglage du seuil.
Est-ce qu'il y a quelque chose que j'ai pas compris?
merci d'avance
6
Il n'y a pas vraiment de contradiction ici avec l'article précédent : il faut que le seuil permette d'attraper les peaks, mais cela ne veut pas dire que le compresseur doit travailler en permanence, bien au contraire puisque le relâchement doit permettre au compresseur de revenir au repos entre deux crêtes. ;)
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Moi ma compréhension de la chose c'est que les 2 méthodes sont similaires :
- dans le 1er cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur n’agisse pas en permanence", c'est à dire qu'il ne se met au boulot que lorsqu'il y a des crêtes
- dans le 2ème cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur « attrape » l’ensemble des mouvements dynamiques de l’instrument, c’est-à-dire que le moindre petit peak doit déclencher la compression"... donc là encore la compression se déclenche à la moindre crête, et uniquement lorsqu'il y a des crêtes
8
...oops... prof Nantho avait répondu (désolé, j'suis vraiment trop lent :D:).
9
10
Citation :
une attaque trop courte peut générer de la distorsion dans les graves

Est-ce qu'il y a une explication technique à ce phénomène (ou bien est-ce juste une constatation que l'on ne s'explique pas) ?
11
Pour le coup, je ne suis pas expert en phénomènes physiques mais il me semble qu'on peut expliquer ça relativement facilement. Arrêtez-moi si je me trompe, mais une attaque trop courte peut faire que l'action du compresseur "casse" l'onde des fréquences graves qui ont une longueur d'onde plus importante que ce temps d'attaque.

Après, dans la "vraie vie", je sais juste que ça donne un truc bien cracra donc ça me suffit pour savoir qu'il vaut mieux éviter :langue:
12
L'explication c'est qu'un son grave a une longueur d'onde plus grande qu'un son plus aigue, donc par exemple si un compresseur a un temps d'attaque de 2 ms et doit jouer sur une note basse a 40Hz (dont la longueur d'onde est mathematiquement de 25ms) en fonction des ratio/seuil/relachement le compresseur peut distordre, ne compressant pas musicalement mais tentant de réduire puis de laisser tel quel (et ainsi de suite) un niveau "au milieu" de sa forme d'onde (pour faire dans l'image simplifiée).
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(encore une fois, trop rapide ce nantho ! ) ;)
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Juste pour pinailler un peu :
Citation de songurubadin :
une note basse a 40Hz (dont la longueur d'onde est mathematiquement de 25ms)

On parlera plutôt de période. La longueur d'onde ca implique une propagation, et c'est ... une longueur, pas un temps.

Citation de Nantho :
rendre le son de l’instrument traité plus consistant

On peut comprendre cette phrase de deux manières : "consistant" en français, au sens de "dense, épais" ou bien "consistent" en anglais, qui veut dire "régulier, homogène". Et dans les deux cas c'est pas faux ...


Sinon, comme d'hab un excellent article pour une utilisation concrète. en béton. :bravo:
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C'est du petit caviar tout ça, avec du beurre de cacahuète dessus.:??:
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bien vu, il faut faire rentrer la vitesse de propagation du milieu en question pour avoir une longueur, mea culpa !
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Avant toute chose, merci pour cet ensemble d'articles extrêmement bien rédigés et très enrichissants !

Concernant cette grande phase de travail sur la dynamique (et donc des outils de compression), est-ce que tu préconises d'utiliser un compresseur neutre pour cette partie de consistance + éventuellement un autre plus coloré pour chaque piste traitée ? En gros, est-ce qu'il faut placer des compresseurs en série pour chaque piste selon le nombre d'étapes travaillées (celle traitée dans cet article étant bien la première ?) ?

Merci à toi !

[ Dernière édition du message le 19/05/2015 à 20:45:58 ]

18
Comme tu n'as pas eu de réponse, je me lance...

Pour moi, il faut toujours savoir où tu te places par rapport à la compression purement technique (dont le but est de "contenir" la dynamique, de la lisser pour éviter de trop gros écarts), et la compression "artistique" (qui elle est plutôt là pour donner du cachet, du caractère au son).

Dans le 1er cas (compression-technique) tu vas typiquement utiliser des outils neutres, lisses, transparents. Dans le 2ème cas (compression-artistique) ce sera plutôt des outils qui apportent une plus-value sonore, qui colorient le son.

Dans cette partie où l'on veut donner de la consistance, moi je dirait qu'on est plutôt dans de la compression technique, n'est-il pas ?

Voilà... mais tout ceci reste de la pure théorie théoricienne qu'il ne faut pas avoir peur de pondérer en pratique (on a le droit de casser les règles, d'expérimenter, de se faire plaisir... etc).

Pour ce qui est de placer plusieurs compresseurs en série, c'est une très bonne idée car cela allège le travail de chaque compresseur, qui travaille du coup de manière plus efficace et "intelligente" si je puis dire. Dans ce cas, la théorie théoricienne veut que l'on commence par de la compression "transparente" pour terminer par de la colorée.
19
Citation de mamamia :
Pour moi, il faut toujours savoir où tu te places par rapport à la compression purement technique (dont le but est de "contenir" la dynamique, de la lisser pour éviter de trop gros écarts), et la compression "artistique" (qui elle est plutôt là pour donner du cachet, du caractère au son).

C'est à rapprocher de ce qui est fait aussi en terme d'EQ : égalisation "technique", pour corriger des défauts de la prise de son, souvent soustractif et assez chirurgical et le plus transparent possible. Et l'égalisation "artistique", où il s'agit aussi d'apporter une signature sonore, plutôt en boostant assez large avec un EQ "qui a du grain".

Il n'est donc pas rare, sur les pistes qui le nécessitent (ou par l'intermédiaire de bus), de voir plusieurs couches d'égalisation et de compression assez légères, mais chacune réalisée avec un but précis.
20
Citation de mamamia :
Moi ma compréhension de la chose c'est que les 2 méthodes sont similaires :
- dans le 1er cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur n’agisse pas en permanence", c'est à dire qu'il ne se met au boulot que lorsqu'il y a des crêtes
- dans le 2ème cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur « attrape » l’ensemble des mouvements dynamiques de l’instrument, c’est-à-dire que le moindre petit peak doit déclencher la compression"... donc là encore la compression se déclenche à la moindre crête, et uniquement lorsqu'il y a des crêtes


Des crêtes, il y en a tjrs. Peut importe l'instrument.
Elles seront juste plus ou moins prononcés en fonction de la structure et surtout de la manière dont il est joué.

Ensuite la compression, les deux pistes de travail évoqués sont bien distinctes.
Selon le cas et surtout de ce qu'on veux faire on pourra choisir de la faire agir en continue, où pas.

[ Dernière édition du message le 20/05/2015 à 13:36:23 ]

21
enfin les comp dit coloré il faut pas oublier qu'avant on les utilisait comme comp normal car il y avait que ca et c'etait les plus clean. Mainstenant on dit colorer, car les DAWS et autres techno on apporté encore plus clean. Mais le travail peut etre fait l'un ou l'autres.

Pour le ratio je dirais plus au niveau des 2 compression une tres rapide pour capter des peak afin d'avité les clipping enfin reduire, et une autres qui elle plus souvent faite avec des comp opto type LA2A manley ou autres qui vont plus agir comme un comp RMS donc controler la variation de volume par exemple si un chanteur bouge trop devant sont micro.

et les 2 peuvent etre utiliser un ultra rapide qui va attenuer que les peak (au final compresse rarement et cela ne s'entand presque pas car ce sont que des peak) et suivi d'un comp type opto ou RMS qui lui va agir lors d'une trop forte augmentation moyenne du son
22
Citation de mamamia :
Pour ce qui est de placer plusieurs compresseurs en série, c'est une très bonne idée car cela allège le travail de chaque compresseur, qui travaille du coup de manière plus efficace et "intelligente" si je puis dire. Dans ce cas, la théorie théoricienne veut que l'on commence par de la compression "transparente" pour terminer par de la colorée.

Citation de Jimbass :
C'est à rapprocher de ce qui est fait aussi en terme d'EQ : égalisation "technique", pour corriger des défauts de la prise de son, souvent soustractif et assez chirurgical et le plus transparent possible. Et l'égalisation "artistique", où il s'agit aussi d'apporter une signature sonore, plutôt en boostant assez large avec un EQ "qui a du grain".
Il n'est donc pas rare, sur les pistes qui le nécessitent (ou par l'intermédiaire de bus), de voir plusieurs couches d'égalisation et de compression assez légères, mais chacune réalisée avec un but précis.


Toutes mes questions ont trouvé leur réponse, merci à vous ;)
23
Consistant ou cohérent ? Je penche plus pour le deuxième...
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Vous vous perdez...
Utiliser deux compresseur c'est juste pour parler, voir même un truc de geek.
Un seul compresseur du moment que la prise est bonne((et même), et si besoin, il suffira amplement pour ce qu'il y a à faire. Qu'il colore ou pas.

[ Dernière édition du message le 20/05/2015 à 23:00:05 ]

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Citation de Nantho :
En ce qui concerne les constantes temporelles, il faut distinguer deux cas. Premièrement, pour les instruments percussifs (batterie, percu, etc.) ou ceux dont la sensation rythmique est primordiale (basse, guitare rythmique, etc.), il faut privilégier des temps d’attaque longs afin de préserver le naturel des transitoires et des temps de relâchement en adéquation avec le rythme du morceau pour coller au groove

Je pensais plutôt l'inverse :?!: Les instruments percussifs ou à cordes frappées ont une attaque quasi verticale suivie d'une phase de décroissance rapide, suivie d'une phase de sustain, parfois très faible. Sur ce type d'enveloppe, si on règle l'attaque du compresseur à une valeur élevée, cela veut dire que le compresseur va se déclencher dès le début de la note, mais ne va appliquer une réduction de gain que lorsque la note est en phase de décay ou de sustain. Autrement dit, on ne va pas atténuer le peak du tout, mais on va atténuer la partie de la note qui est déjà la plus faible :??: Il vaudrait mieux atténuer toute la note, ou au moins les pics non ? (donc utiliser un temps d'attaque très court...)

Si le but est de contrôler le niveau de l'instrument sur le long terme comme dit au début de l'article, il vaux mieux ne pas tenir compte de ces pics sinon, le compresseur va s'activer sur chaque note non ? Donc faire comme dit Globutu, c'est-à-dire soit utiliser 2 compresseurs en série, le 1er qui atténue les pics et le 2ème qui gère les évolutions de niveau sur le long terme, soit utiliser un compresseur qui réagit sur la valeur moyenne du signal (je ne sais pas si les LA2A fonctionnent comme ça ?). Sinon, un compresseur avec en entrée side-chain le signal d'entrée passant dans un limiteur, je ne sais pas si ça se fait ^^

[ Dernière édition du message le 21/05/2015 à 02:08:49 ]