réactions au dossier [Bien débuter] Donner de la consistance avec le compresseur
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Nantho Valentine

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tazzzbass

Merci mille fois


Valefoth

Hâte d'être à la semaine prochaine !


Anonyme

écris un bouquin !

stoof64

Merci pour ces articles très instructifs. Il y a cela dit un point pas très clair pour moi dans ce dernier article à propos du seuil.
En effet, dans le précédent article, il était écrit :
afin d’obtenir un son plus « organique », il est conseillé de fixer un niveau de seuil de façon à ce que le compresseur n’agisse pas en permanence. En effet, cela préservera une certaine notion de contraste dynamique dans votre signal, ce qui est gage d’un son perçu comme « vivant ».
Le niveau seuil doit être réglé de façon à ce que le compresseur « attrape » l’ensemble des mouvements dynamiques de l’instrument, c’est-à-dire que le moindre petit peak doit déclencher la compression.
quelle différence entre rechercher un son "vivant" et "organique" (article précédent) et rechercher une "compression musicale et naturelle qui respectera l’interprétation du musicien" (dernier article)? A mes oreilles, c'est un peu similaire. Dans les deux cas, on parle bien d'une compression visant à réduire la dynamique d'un signal de façon relativement transparente? et pourtant les 2 articles donnent 2 méthodes différentes sur le réglage du seuil.
Est-ce qu'il y a quelque chose que j'ai pas compris?
merci d'avance

Nantho Valentine



mamamia

- dans le 1er cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur n’agisse pas en permanence", c'est à dire qu'il ne se met au boulot que lorsqu'il y a des crêtes
- dans le 2ème cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur « attrape » l’ensemble des mouvements dynamiques de l’instrument, c’est-à-dire que le moindre petit peak doit déclencher la compression"... donc là encore la compression se déclenche à la moindre crête, et uniquement lorsqu'il y a des crêtes

mamamia



Nantho Valentine


mamamia

une attaque trop courte peut générer de la distorsion dans les graves
Est-ce qu'il y a une explication technique à ce phénomène (ou bien est-ce juste une constatation que l'on ne s'explique pas) ?

Nantho Valentine

Après, dans la "vraie vie", je sais juste que ça donne un truc bien cracra donc ça me suffit pour savoir qu'il vaut mieux éviter


songurubadin


songurubadin



Jimbass

une note basse a 40Hz (dont la longueur d'onde est mathematiquement de 25ms)
On parlera plutôt de période. La longueur d'onde ca implique une propagation, et c'est ... une longueur, pas un temps.
rendre le son de l’instrument traité plus consistant
On peut comprendre cette phrase de deux manières : "consistant" en français, au sens de "dense, épais" ou bien "consistent" en anglais, qui veut dire "régulier, homogène". Et dans les deux cas c'est pas faux ...
Sinon, comme d'hab un excellent article pour une utilisation concrète. en béton.

Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

azertyvince


Learn, learn, learn.

songurubadin


CLRNC

Concernant cette grande phase de travail sur la dynamique (et donc des outils de compression), est-ce que tu préconises d'utiliser un compresseur neutre pour cette partie de consistance + éventuellement un autre plus coloré pour chaque piste traitée ? En gros, est-ce qu'il faut placer des compresseurs en série pour chaque piste selon le nombre d'étapes travaillées (celle traitée dans cet article étant bien la première ?) ?
Merci à toi !
[ Dernière édition du message le 19/05/2015 à 20:45:58 ]

mamamia

Pour moi, il faut toujours savoir où tu te places par rapport à la compression purement technique (dont le but est de "contenir" la dynamique, de la lisser pour éviter de trop gros écarts), et la compression "artistique" (qui elle est plutôt là pour donner du cachet, du caractère au son).
Dans le 1er cas (compression-technique) tu vas typiquement utiliser des outils neutres, lisses, transparents. Dans le 2ème cas (compression-artistique) ce sera plutôt des outils qui apportent une plus-value sonore, qui colorient le son.
Dans cette partie où l'on veut donner de la consistance, moi je dirait qu'on est plutôt dans de la compression technique, n'est-il pas ?
Voilà... mais tout ceci reste de la pure théorie théoricienne qu'il ne faut pas avoir peur de pondérer en pratique (on a le droit de casser les règles, d'expérimenter, de se faire plaisir... etc).
Pour ce qui est de placer plusieurs compresseurs en série, c'est une très bonne idée car cela allège le travail de chaque compresseur, qui travaille du coup de manière plus efficace et "intelligente" si je puis dire. Dans ce cas, la théorie théoricienne veut que l'on commence par de la compression "transparente" pour terminer par de la colorée.

Jimbass

Pour moi, il faut toujours savoir où tu te places par rapport à la compression purement technique (dont le but est de "contenir" la dynamique, de la lisser pour éviter de trop gros écarts), et la compression "artistique" (qui elle est plutôt là pour donner du cachet, du caractère au son).
C'est à rapprocher de ce qui est fait aussi en terme d'EQ : égalisation "technique", pour corriger des défauts de la prise de son, souvent soustractif et assez chirurgical et le plus transparent possible. Et l'égalisation "artistique", où il s'agit aussi d'apporter une signature sonore, plutôt en boostant assez large avec un EQ "qui a du grain".
Il n'est donc pas rare, sur les pistes qui le nécessitent (ou par l'intermédiaire de bus), de voir plusieurs couches d'égalisation et de compression assez légères, mais chacune réalisée avec un but précis.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

fabsqueak

Moi ma compréhension de la chose c'est que les 2 méthodes sont similaires :
- dans le 1er cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur n’agisse pas en permanence", c'est à dire qu'il ne se met au boulot que lorsqu'il y a des crêtes
- dans le 2ème cas on fixe un seuil "de façon à ce que le compresseur « attrape » l’ensemble des mouvements dynamiques de l’instrument, c’est-à-dire que le moindre petit peak doit déclencher la compression"... donc là encore la compression se déclenche à la moindre crête, et uniquement lorsqu'il y a des crêtes
Des crêtes, il y en a tjrs. Peut importe l'instrument.
Elles seront juste plus ou moins prononcés en fonction de la structure et surtout de la manière dont il est joué.
Ensuite la compression, les deux pistes de travail évoqués sont bien distinctes.
Selon le cas et surtout de ce qu'on veux faire on pourra choisir de la faire agir en continue, où pas.
[ Dernière édition du message le 20/05/2015 à 13:36:23 ]

globutu

Pour le ratio je dirais plus au niveau des 2 compression une tres rapide pour capter des peak afin d'avité les clipping enfin reduire, et une autres qui elle plus souvent faite avec des comp opto type LA2A manley ou autres qui vont plus agir comme un comp RMS donc controler la variation de volume par exemple si un chanteur bouge trop devant sont micro.
et les 2 peuvent etre utiliser un ultra rapide qui va attenuer que les peak (au final compresse rarement et cela ne s'entand presque pas car ce sont que des peak) et suivi d'un comp type opto ou RMS qui lui va agir lors d'une trop forte augmentation moyenne du son

CLRNC

Pour ce qui est de placer plusieurs compresseurs en série, c'est une très bonne idée car cela allège le travail de chaque compresseur, qui travaille du coup de manière plus efficace et "intelligente" si je puis dire. Dans ce cas, la théorie théoricienne veut que l'on commence par de la compression "transparente" pour terminer par de la colorée.
C'est à rapprocher de ce qui est fait aussi en terme d'EQ : égalisation "technique", pour corriger des défauts de la prise de son, souvent soustractif et assez chirurgical et le plus transparent possible. Et l'égalisation "artistique", où il s'agit aussi d'apporter une signature sonore, plutôt en boostant assez large avec un EQ "qui a du grain".
Il n'est donc pas rare, sur les pistes qui le nécessitent (ou par l'intermédiaire de bus), de voir plusieurs couches d'égalisation et de compression assez légères, mais chacune réalisée avec un but précis.
Toutes mes questions ont trouvé leur réponse, merci à vous


miles1981

Audio Toolkit: http://www.audio-tk.com/

fabsqueak

Utiliser deux compresseur c'est juste pour parler, voir même un truc de geek.
Un seul compresseur du moment que la prise est bonne((et même), et si besoin, il suffira amplement pour ce qu'il y a à faire. Qu'il colore ou pas.
[ Dernière édition du message le 20/05/2015 à 23:00:05 ]

Anonyme

En ce qui concerne les constantes temporelles, il faut distinguer deux cas. Premièrement, pour les instruments percussifs (batterie, percu, etc.) ou ceux dont la sensation rythmique est primordiale (basse, guitare rythmique, etc.), il faut privilégier des temps d’attaque longs afin de préserver le naturel des transitoires et des temps de relâchement en adéquation avec le rythme du morceau pour coller au groove
Je pensais plutôt l'inverse


Si le but est de contrôler le niveau de l'instrument sur le long terme comme dit au début de l'article, il vaux mieux ne pas tenir compte de ces pics sinon, le compresseur va s'activer sur chaque note non ? Donc faire comme dit Globutu, c'est-à-dire soit utiliser 2 compresseurs en série, le 1er qui atténue les pics et le 2ème qui gère les évolutions de niveau sur le long terme, soit utiliser un compresseur qui réagit sur la valeur moyenne du signal (je ne sais pas si les LA2A fonctionnent comme ça ?). Sinon, un compresseur avec en entrée side-chain le signal d'entrée passant dans un limiteur, je ne sais pas si ça se fait ^^
[ Dernière édition du message le 21/05/2015 à 02:08:49 ]
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