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Mixage sans mastering

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Sujet de la discussion Mixage sans mastering
Hello,

Si un mixage est très bon, que doit être fait au mastering ?

Autrement dit, si ce n'est qu'une question de volume parce que le mixage convient très bien, peut on dans ce cas se passer de mastering ?

Merci !
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21
Pas vraiment. Le niveau RMS est un niveau moyen "arithmétique", tandis que le LU/LUFS est "perceptuel", il prend en compte les caractéristiques de l'oreille humaine.
22
Citation :
quoAucune magie ni noire ni blanche dans les opérations liées au mastering, simplement la volonté de mettre en valeur les mixes qui nous sont soumis (pour peu qu'ils soient aboutis) et de faire en sorte de satisfaire les clients.
+1
Le mastering c'est des oreilles neuves qui vont travailler sur du matériel haut de gamme (les enceintes et l'acoustique d'abord, puis les machines de traitement), dans le but d'améliorer le mixage, et de fournir un produit fini aux normes propres à la diffusion (même si ces normes ne sont pas clairement établies, les choses vont dans ce sens).
Il y a une constante quand les clients non avertis viennent au studio de mastering : ils découvrent des tas d'aspects du mixage qu'ils n'avaient pas entendues jusque-là.
La compression multibandes n'est pas obligatoire pour un mastering. Cela peut servir pour corriger un mix un peu loupé, ou sortir un gros volume sonore, ou encore traiter certains styles musicaux (electro, hip-hop). Un compresseur large bande rend habituellement un effet "glue" que le multibandes ne rend pas.

[ Dernière édition du message le 29/09/2017 à 20:51:34 ]

23
Citation :
J'ai une question, est ce que RMS et LUFS c'est la même chose?



La mesure LUFS tient compte de la perception que l'oreille humaine a du spectre sonore en se référant (si je ne me trompe pas) à la courbe de Fletcher et Munson qui nous indique que nous ne percevons pas toutes les fréquences de façon égale, ce qui n'est pas le cas de la mesure RMS.

Ce que j'ai pu remarquer, c'est que sur la mesure globale d'un titre dans sa totalité (par exemple), les mesures variaient d'une valeur de 1 environ : -13LUFS correspond généralement à environ -12dBRMS.

Ce que je dis là n'a pas grand chose de réellement scientifique, c'est juste ce que j'ai pu constater.

Encore une fois, je pense qu'il faut attendre les commentaires de spécialistes du signal (comme Eratom) pour disposer d'arguments nettement plus pertinents.

[ Dernière édition du message le 29/09/2017 à 00:12:10 ]

24
Merci. Je me pose souvent la question suivante, y a t'il un volume RMS disons... moyen à atteindre avant de diffuser son travail sur soundcloud par exemple, ou tout autre plateforme de diffusion? (ou peut-être faut-il mieux vérifier le volume LUFS)

J'ai souvent fait l'erreur de vouloir taper trop fort dans le volume, mais j'ai tout de même fini par me rendre compte que si je ne respectais certaines normes imposées par les plateformes de diffusions, mes dépôts en prendraient un coup face à ceux qui respectaient ces normes. Mon but n'est pas de sonner fort, mais de sonner vraiment très propre, et certains arrivent à sonner vraiment très bien, sans que ce soit fort, et c'est sans doute parce qu'ils respectent les normes des plateformes sur lesquelles ils déposent leur travail.

Je sais que pas mal de compositeur Maoistes font appel à des ingé son pour faire Masteriser leur travail avant diffusion, et se libèrent donc de cette lourde et pénible tâche que cela peut être, pour quelqu'un qui n'est pas spécialisé dans ce domaine. Et aujourd'hui, avant de définitivement déléguer cette tâche, je cherche à savoir si je peux apporter un petit plus à ce que je peux faire aujourd'hui, sans y passer trop de temps.
25
Citation :
La mesure LUFS tient compte de la perception que l'oreille humaine a du spectre sonore en se référant (si je ne me trompe pas) à la courbe de Fletcher et Munson qui nous indique que nous ne percevons pas toutes les fréquences de façon égale, ce qui n'est pas le cas de la mesure RMS.

Ce que j'ai pu remarquer, c'est que sur la mesure globale d'un titre dans sa totalité (par exemple), les mesures variaient d'une valeur de 1 environ : -13LUFS correspond généralement à environ -12dBRMS.

Ce que je dis là n'a pas grand chose de réellement scientifique, c'est juste ce que j'ai pu constater.

Encore une fois, je pense qu'il faut attendre les commentaires de spécialistes du signal (comme Eratom) pour disposer d'arguments nettement plus pertinents.


Et merci pour cette réponse qui vient compléter celle de Jimbass. Ce genre de réponse a tendance à me suffire, car je ne cherche pas à maîtriser le Mastering. (pléonasme? j'me fais rire tout seul des fois) Non, en fait je cherche juste à améliorer un peu le rendu de mes dépôts en ligne, par rapport à ce que je fais actuellement, mais si je veux que ce soit un changement drastique, je préfère de loin faire appel à ceux qui savent de quoi ils parlent.
26
Le LUFS est basé sur la valeur average (moyenne) et non RMS du signal, mais les 2 sont assez proche en valeur. Vient ensuite une courbe de pondération et sur une intégration, différente selon le mode choisi (400 ms pour le momentary, 3s pour le short term et du start au stop pour la mesure intégrée).

Le RMS est la moyenne quadratique alors que la valeur moyenne bah...c'est la valeur moyenne, entre les 2 il y a une différence de 0,91 dB entre RMS et average.

Sinon je ne pense pas que le but premier d'un mastering soit d'améliorer un mix, s'il est bon, il est bon. Le mastering est une conformation au support de diffusion surtout, il faut connaitre les caractéristiques techniques dudit support et faire en sorte que le mix s'en sorte le mieux possible sur ce support, viennent ensuite les normes et les métadatas. Là où le traitement artistique est nécessaire c'est pour faire en sorte que plusieurs mix sonnent de manière cohérente, que ce soit pour un album ou pour une compilation, mais normalement s'il faut retoucher au mix c'est normalement au mixeur de le faire.
27
Très bien, merci pour cette réponse radioko. Ca me suffit pour que j'arrête de me prendre la tête à ce niveau. Je préfère de loin orienter mes efforts sur la production musicale.
28
lm :
Citation :
Ce que j'ai pu remarquer, c'est que sur la mesure globale d'un titre dans sa totalité (par exemple), les mesures variaient d'une valeur de 1 environ : -13LUFS correspond généralement à environ -12dBRMS.


radioko :
Citation :
Le RMS est la moyenne quadratique alors que la valeur moyenne bah...c'est la valeur moyenne, entre les 2 il y a une différence de 0,91 dB entre RMS et average.


:bravo2: messieurs merci ! Les constatations de l'un corroborant les explications de l'autre, c'est nickel !

A propos des true peack ... corrigez moi si je dit une betise... c'est bien dans le cas d'un signal carré que la différence truepeack/Dbfs va etre la plus importante ?? j'ai retenu jusqu' a 3dbfs, mais je sais plus ou j'ai lu ça :noidea: ... et la musique est rarement un signal carré pur !:-D




[ Dernière édition du message le 29/09/2017 à 11:08:43 ]

29
Un petit guide assez bien fait qui permettra aux novIces de s'informer sur les différentes étapes du Mastering ;)
Free Guide: Mastering with Ozone
https://www.izotope.com/en/support/support-resources/guides/mastering-with-ozone.html

Egalement le livre très bien fait et bien argumenté de Bob Katz:
Mastering Audio: The Art and the Science
https://www.digido.com/product/mastering-audio-by-bob-katz/

"This Third Edition of the must-read book for the audio professional is entirely rewritten. It’s been organized for workflow, from important basic concepts to the more complex theories, making it very “user-friendly”. Mastering Audio is for everyone who wants to increase their mastery of digital and analog audio: musicians, producers, A&R, mastering, recording and mixing engineers. It is suitable for all levels of students and professionals. To master audio you must become a master of audio."

Ingénieur du son depuis 1996 // QFG Studios //

SoundGrid Expert Certified (Waves Audio)

http://www.qfgstudios.com

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Et évidemment les dossiers de Nantho sur AF, sur le Mastering et la Loudness War.

Citation de Gros :
A propos des true peack ... corrigez moi si je dit une betise... c'est bien dans le cas d'un signal carré que la différence truepeack/Dbfs va etre la plus importante ??


Le True Peak ne peut dépasser le 0 dBFS qu'entre deux échantillons qui seraient à 0 dBFS ou presque. C'est pour ca que ca arrive essentiellement sur des composantes à assez haute fréquence (y compris des transitoires).

Sur un signal carré, effectivement la reconstruction à bande passante limitée montre des oscillations qui dépassent un peu le 0 dBFS. Mais là on parle d'un signal déjà saturé numériquement (beurk !)