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Steinberg Cubase 6
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Steinberg Cubase 6

Séquenceur généraliste de la marque Steinberg appartenant à la série Cubase

Sujet normalizer

  • 16 réponses
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Sujet de la discussion normalizer
doit on le faire sur chaque piste enregistrer pour avoir le bon volume ? ou c'est pour autre chose ?
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Sauf erreur de ma part, l'étape de normalisation sert uniquement à mettre le peak le plus élever à 0dB.
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C'est ça. Mais ça remonte aussi le bruit de fond. Idéalement, il faut enregistrer le plus proche de 0 dB et éviter la normalisation ensuite...
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Certains Filtre les basses fréquences, d'autre préfère utiliser un gate puis compresse, normalise, limite. Mais bon, cela dépend du résultat escompté.

C'est vrai que, si la prise est bien maîtrisée (fréquences et dynamique), l'étape de normalisation n'est pas un passage obligé.

[ Dernière édition du message le 14/08/2012 à 11:58:34 ]

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Ce n'est pas inutile, mais à condition de faire un petit nettoyage avant.

Perso, j'utilise une macro qui me permet d'appliquer au préalable un traitement dynamique d'expansion. Le but de ce traitement est d'atténuer les bruit inutiles de manière moins radicale qu'un noise-gate. Ensuite, la normalisation remonte le tout sans remonter les bruits de fond et le souffle.

Mais tout dépend de la source et du niveau du peak le plus élevé. Si ce dernier culmine à -30dB et que tu as un souffle important, c'est m^m pas la peine d'y penser, mieux vaut refaire la prise.

Si en revanche le peak est aux alentours de -10 à -15dB avec un bruit de fond pas trop présent, c'est largement jouable.

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

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Citation de : TesTiT

Certains Filtre les basses fréquences, d'autre préfère utiliser un gate puis compresse, normalise, limite. Mais bon, cela dépend du résultat escompté.

C'est vrai que, si la prise est bien maîtrisée (fréquences et dynamique), l'étape de normalisation n'est pas un passage obligé.

 Ce qui est sûr, c'est que la normalisation seule n'a aucune influence sur la dynamique. Il faut donc l'utiliser nécessairement conjointement avec d'autres traitements.

En fait, pour tout dire, il m'arrive plus souvent d'utiliser la normalisation pour atténuer un signal que pour l'augmenter...

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

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Par ailleurs, il n'est pas forcément nécessaire que toutes les pistes tapent le 0dB.

Par exemple, une nappe de synthé ou de cordes peu largement se satisfaire d'un peak à -20dB. Tout dépend de la place que la piste concernée tient dans l'arrangement.

L'intérêt d'une piste qui frise le 0dB réside surtout dans le fait qu'on peut y appliquer des effets de manière plus optimale. Mais ça ne veut pas dire que cette piste aura la m^m importance pour l'oreille de l'auditeur. Un bon mix, c'est avant tout un bon arrangement. Du coup, la normalisation devient bien moins importante quand on a compris ça.

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

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Citation de Misty-Dog :
C'est ça. Mais ça remonte aussi le bruit de fond. Idéalement, il faut enregistrer le plus proche de 0 dB et éviter la normalisation ensuite...

+1 pour le bruit de fond.
- 1 pour l'enregistrment proche de 0 dB.

Pour la normalisation :
- si l'enregistrement a un niveau suffisant, ça ne sert à rien.
- s'il y a une grosse crête, ça ne sert à rien et une compression est préférable.
- ça remonte effectivement le bruit de fond.

Surtout, pourquoi vouloir remonter de x dB une piste brute dont on va ensuite baisser le fader de n dB pour l'intégrer au mix ?
Ça ne sert à rien.

Au final, la normalisation rajoute un traitement supplémentaire (donc, un minimum de dégradation) sans avoir d'utilité flagrante.
Cette fonction sert normalement pour le sampling. Quand on enregistre différents samples, ça permet de les avoir tous +/- au même niveau. Elle n'a pas à être utilisées en prise de son / mixage.

Pour l'enregistrement proche de 0 dB :
C'est vrai en théorie. En effet, avec les crêtes tapant à 0 dB, on obtient censément le meilleur rapport signal bruit.

Mais nettement moins vrai dans la pratique. Pour plusieurs raisons :

1- régler pour taper à 0 dB en crête est délicat. 9 fois sur dix, le musicien (y compris quand c'est nous-même) joue moins fort lors des réglages qu'une fois lancé. On a donc le risque de dépasser le 0 dB à l'enregistrement, donc écrêtage, donc caca. C'est plus facile de régler sans trop se prendre la tête pour avoir des crêtes autour de -12 dB

2- d'après certains (dont Rroland), les entrées de certaines cartes son n'aimeraient pas trop s'approcher du rouge. Il cite le cas des RME qui sont excellentes quand on en reste à -12 dB. Quand on approche du 0 dB, on introduit une certaine distorsion, pas forcément flagrante sur une seule piste, mais nuisant à la qualité globale au fur et à mesure qu'on cumule les pistes. Je n'ai pas eu le temps de faire des tests comparatifs pour vérifier ceci, mais j'aurais assez tendance à lui faire confiance. D'autant qu'il n'est pas nécessaire ni même vraiment utile de taper vers 0 dB.

3- A quoi ça sert d'avoir des pistes qui tapent vers 0 dB alors qu'on va ensuite baisser le fader d'au moins 12dB (souvent beaucoup plus) pour les mixer ? Surtout qu'avant l'étape de premastering, il est préférable d'avoir un morceau qui tape dans les -12 dB pour que l'ingé master ait de la marge pour bosser.

4- avec l'enregistrement en 24 bits désormais quasiment la règle, on dispose d'une dynamique qui dépasse déjà le CD (16 bits), voire l'audition. En tous cas, on est très loin de l'étendue dynamique qui sera probablement celle du morceau final. Donc aucun risque de perdre des informations dans les faibles niveaux.

Sauf erreur de ma part, l'idée de l'enregistrement "proche du 0 dB" est une survivance de l'analogique. Là, on disposait d'un rapport signal / bruit souvent médiocre et surtout d'une réserve dynamique nettement plus faible (de mémoire, dans les 60 dB sur bande alors qu'on a 96 dB en 16 bits). Il fallait donc taper haut pour ne pas risquer de perdre les nuances les plus faibles. De plus, l'analo supportait bien les distorsions induites par le 0 dB. On les recherchait même parfois sur les consoles haut de gamme car elle ajoutait une belle couleur sonore. Ce n'est pas le cas en numérique ou 0 dB, ça tort. Et le tort tue.
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Citation :

 

1- régler pour taper à 0 dB en crête est délicat. 9 fois sur dix, le musicien (y compris quand c'est nous-même) joue moins fort lors des réglages qu'une fois lancé. On a donc le risque de dépasser le 0 dB à l'enregistrement, donc écrêtage, donc caca. C'est plus facile de régler sans trop se prendre la tête pour avoir des crêtes autour de -12 dB

 

 Pour ça j'ai une astuce.

Je règle grosso modo le niveau du préamp pour que ça ne pête pas le vu, et ensuite, je lance le BT pour jouer par dessus normalement, ou faire jouer le zicos sans lui dire que c'est pour du beurre. Une fois le morceau joué en entier, je regarde la valeur indiquée par le crête-mètre de Cubase. Ensuite, je n'ai plus qu'à ajuster en fonction de cette valeur moins une petite marge de sécurité.

Citation :

3- A quoi ça sert d'avoir des pistes qui tapent vers 0 dB alors qu'on va ensuite baisser le fader d'au moins 12dB (souvent beaucoup plus) pour les mixer ?

 De mon point de vue perso, l'utilité d'une telle chose réside surtout dans les traitements et effets appliqués pré-fader. Qu'il s'agisse d'un comp ou d'une réverbe ou que sais-je. Bénéficier pour ces traitements d'un signal optimal sur le plan dynamique est à la fois la garantie de gérer plus facilement les réglages des effets en question, et à la fois la garantie de tirer le maximum des dits effets.

 

Citation :

Sauf erreur de ma part, l'idée de l'enregistrement "proche du 0 dB" est une survivance de l'analogique. Là, on disposait d'un rapport signal / bruit souvent médiocre et surtout d'une réserve dynamique nettement plus faible (de mémoire, dans les 60 dB sur bande alors qu'on a 96 dB en 16 bits). Il fallait donc taper haut pour ne pas risquer de perdre les nuances les plus faibles. De plus, l'analo supportait bien les distorsions induites par le 0 dB. On les recherchait même parfois sur les consoles haut de gamme car elle ajoutait une belle couleur sonore. Ce n'est pas le cas en numérique ou 0 dB, ça tort.

 C'est également mon avis, mais je maintiens qu'il reste quand m^m utile pour les raisons sus-mentionnées.

Pour la pédagogie virtuelle, contre l'assistanat numérique... ;-)

-Espace-Cubase.org

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Citation :

2- d'après certains (dont Rroland), les entrées de certaines cartes son n'aimeraient pas trop s'approcher du rouge. Il cite le cas des RME qui sont excellentes quand on en reste à -12 dB. Quand on approche du 0 dB, on introduit une certaine distorsion, pas forcément flagrante sur une seule piste, mais nuisant à la qualité globale au fur et à mesure qu'on cumule les pistes. Je n'ai pas eu le temps de faire des tests comparatifs pour vérifier ceci, mais j'aurais assez tendance à lui faire confiance. D'autant qu'il n'est pas nécessaire ni même vraiment utile de taper vers 0 dB.

 petite précision à ce sujet, qui est au coeur de toutes les confusions sur les niveaux.

Le niveau en question (le -12 ->arbitraire puisque dépend du réglage de sensibilité en entrée /sortie) est un niveau RMS, pas crête, tous les convertos supportent sans aucun problème un niveau crête proche de 0dBfs, ce qui peut augmenter le taux de distorsion, c'est un niveau RMS qui dépasserait le niveau nominal.

Cela étant dit, je ne dit pas qu'il faut viser le 0dBfs à l'enregistrement, je dit que la seule limite de niveau crête exprimée en dBfs est 0, qu'on soit à -0.1 ou -25 ne change rien en terme de distorsions autre que celles du bruit de quantification, et évidemment, comme la quantification de la conversion est en nombre entier, plus haut est le niveau, meilleur est le SNR.

En conclusion, le niveau se règle en fonction de la source et de son facteur de crête*, un caisse claire aura intérêt à être enregistrée assez haut car son facteur de crête est élevé, pour une grosse nappe de synthé il sera préférable au contraire d'y aller molo, car le facteur de crête sera assez faible.

Je parle pour des enregistrements analogiques, en interne du séquenceur, en soit, techniquement on s'en fou des niveaux (parce qu'on est en quantification à virgule flottante), mais comme de toute façon on écoute le tout sur des enceintes, il y a conversion en sortie, la bonne méthode est donc de régler les niveaux de chaque piste pour que le bus master n'atteigne pas 0dBfs (sinon, clipping à la conversion numérique->analogique ou lors de l'export du mix)

Sinon, la normalisation remonte effectivement le bruit de fond, mais ce n'est pas très important puisque le SNR reste inchangé.

 

* le facteur de crête est l'écart entre le niveau crête et le niveau RMS

 

 Citation :

De mon point de vue perso, l'utilité d'une telle chose réside surtout dans les traitements et effets appliqués pré-fader. Qu'il s'agisse d'un comp ou d'une réverbe ou que sais-je. Bénéficier pour ces traitements d'un signal optimal sur le plan dynamique est à la fois la garantie de gérer plus facilement les réglages des effets en question, et à la fois la garantie de tirer le maximum des dits effets.

avec des calculs en flottant, ça ne change absolument rien, puisque le SNR est constant quelque soit le niveau de modulation. 

[ Dernière édition du message le 14/08/2012 à 13:18:14 ]