Sujet Sampler 12 Bit
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Anonyme
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tweak
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AFicionado·a
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Anonyme
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IPM
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Je poste, donc je suis
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Eddyandcompany
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voicetrack
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analomane
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voicetrack
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AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Perso, les 8 et 12 bit, j'ai commencé à vraiment les appréciés quand j'ai eu accès aux 16 bit ! (c'est à dire vers 1992 
). Là, j'ai compris que les pirouettes des constructeurs pour rendre musicale un format dégueu à la base (basse fréquence d'échantillonnage et faible quantification) était comparable à celle d'un luthier et que toutes les marques avaient taffé comme des malades pour avoir le meilleurs rendu sonore avec le moins de bit possibles. La signature sonore importait alors presque plus que la mémoire disponible ! C'est un domaine que je trouve génial. Pour moi, ces machines apportent beaucoup de caractères dans des track. Comme une authenticité qui traverse les différents modes de diffusion. Je ne retrouve pas ça avec les plugs...
Après, il faut à l'inverse reconnaitre que certaines idées de track prennent plus directement naissance sur logiciel, tout dépend de la vision de chacun. J'ai des potes qui préfèrent écrire leur partitions à la main avant de les tester sur un ordi pour le rapport avec le papiers et il en va de meme pour le montage à la bande magnétique (au delà de la qualité sonore, le rapport au physique quoi).
). Là, j'ai compris que les pirouettes des constructeurs pour rendre musicale un format dégueu à la base (basse fréquence d'échantillonnage et faible quantification) était comparable à celle d'un luthier et que toutes les marques avaient taffé comme des malades pour avoir le meilleurs rendu sonore avec le moins de bit possibles. La signature sonore importait alors presque plus que la mémoire disponible ! C'est un domaine que je trouve génial. Pour moi, ces machines apportent beaucoup de caractères dans des track. Comme une authenticité qui traverse les différents modes de diffusion. Je ne retrouve pas ça avec les plugs...Après, il faut à l'inverse reconnaitre que certaines idées de track prennent plus directement naissance sur logiciel, tout dépend de la vision de chacun. J'ai des potes qui préfèrent écrire leur partitions à la main avant de les tester sur un ordi pour le rapport avec le papiers et il en va de meme pour le montage à la bande magnétique (au delà de la qualité sonore, le rapport au physique quoi).
voicetrack
1866
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
D'ailleurs, c'est drole que Behringer n'ai pas mis le nez là dedans encore... Ceci dit, je préfère effectivement que ce soit Rossum qui s'y colle, ça permet au moins d'avoir acces à une vraie machine avant que la vague du cheap n'engloutisse tout ! N'oublions pas qu'accessoirement, ces machines 12 bit ou 8 bit dont on parle fonctionnent toujours presque 40 ans après ! ! ! Qu'en sera t il des cheaperies et autres pales imitations actuelles ? (bon, je sais que le prix de certains instruments est devenu débile).
Dans les outils qui sonnent grave, je sais que j'ai beaucoup apprécié entre autre, le travail de JOMOX sur la partie digital des Airbase entre autre !
N'oublions pas qu'accessoirement, ces machines 12 bit ou 8 bit dont on parle fonctionnent toujours presque 40 ans après ! ! ! Qu'en sera t il des cheaperies et autres pales imitations actuelles ? (bon, je sais que le prix de certains instruments est devenu débile).Dans les outils qui sonnent grave, je sais que j'ai beaucoup apprécié entre autre, le travail de JOMOX sur la partie digital des Airbase entre autre !
analomane
131
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 18 ans
Hello VOICE, c’est cool de voir que tu es toujours par la - et sur ce fil - puisqu’ici tes derniers messages ici étaient datés de 2016…. Sympa. Toujours fidèle au poste du 8/12 bit fanzone 
Alors sur l’explication, je te rejoins à 100%. Tu marques un point essentiel explicatif - un truc que ne comprennent pas les tenants du software - c’est qu’évidemment cette histoire n’est pas qu’une simple histoire de résolution. Un truc qu’il m’aura fallu aussi un peu de temps à intégrer.
Je compléterai ton argumentaire par le suivant : le public cible. Si on ne capte pas cette notion simple marketing et élémentaire de « public cible », on comprend rien au marché de l’audiopro et des bécanes. Il est certain que le « prospect » des machines des années fin 60/ 70 et début 80 est clairement le « professionnel » : il a du budget, il a une demande d’innovation, de qualité et de standard audio & qualité de fabrication avec un niveau d’exigence fort.
D’ailleurs le balisage des produits est simple à l’époque : il y a les gammes pro et le reste - ca ne se mélange pas. Le meilleur exemple c’est sur les tapes machines : STUDER qui prend soin de décliner ses magnetos sous le nom de REVOX pour le grand public, pour ne pas infecter la réputation de sa gamme pro. Qui ferait ca aujourd'hui ? Personne. D’ailleurs APOGÉE a fait le contraire d’ailleurs, en dégradant ses produits mais en les marketant sur une réputation « studio pro » - réputation à moitié perdue aujourd’hui .
Clairement , le switch de public cible - c’est début 90 avec l’avènement de la société du loisir et la « starmania » . Le public cible devient progressivement « le studio project » puis le « home studio » puis le « home musicien » pour finir aujourd’hui avec « l’amate » et désormais « le Grand public ».
Ce changement de paradigme porte en lui de nombreuses réponses sur cette question 8 / 12 BIT … et le pourquoi du succès interplanétaire de la Garbage company.
EX : Pourquoi n’y a t il plus par exemple de studer 169 ? Tout le monde en veut… Studer devrait grave en refaire ! Pourquoi ne le font ils pas ? Et bien la réponse est simple. Alors oui! VIl faudrait en refaire car tout le monde les veut : certes oui tout le monde les veut mais pas à n’importe quel prix. N’oublions pas que c’est au prix amorti d’un mixer qui a servi 40 ans en broadcast et qui vaut en occasion 5000 euros mais si il fallait les manufacturer neuve avec la meme qualité et ’exigence du temps jadis, elles se vendraient neuves dans les 60.000 E. Standard pro, prix pro. Et la plus personne.
On peux décliner cela à l’infini. Un B67 Studer vaudrait 45000 euros, EMU2 vaudrait 12000Dollars, Un EMU3XP vaudrait 6200 etc…
Behringer a parfaitement compris le game. Il faut faire rêver le chaland, lui vendre un MemoryMoog like a 700 boules (suivez Mon regard)/ C’est pas pour rien qu’aux US, c’est surnommé « La Garbage… ».
Si ils devaient refabriquer par exemple une architecure d’EMULATOR 2 , ca serait compliqué. Car au delà de la résolution , nos machines 12Bit ont plusieurs organes dans le ventre : le VCA, LE VCF, LE DAC etc… Il suffit d’ouvrir un E2 pour se prendre une baffe : il y a plus d’électronique dans un clavier ÉMU que dans 8 akai ! Un DAC per voice , un filtre per voice, un vca per voice… la folie !
Sinon j’ai pas eu la chance de vivre ces révolutions sonores live en 1992… j’étais un peu jeune. Mon tout premier sampleur c’était le SU10 et j’avais trouvé ca dingue (la premiere sensation de depitch est un depucelagede l’oreille) mais pas suffisant. J’avais économisé et meme vendu un peu de teuh pour m’offrir le K2000 ! (Que j’ai. Toujours) … et en 12 BIT me souviens avoir découvert le Roland S550 en… cours de musique au Collège en 1992. Je savais pas que c’était du 12 évidemment… Le prof de musique était un fan absolu de Goldman et il avait mis une config dans sa salle de cours avec clavier maitre, expander et sampleur … J’étais très jeune... et malheureusement en 3eme, les cours de musique étaient plus au programme. Le pauvre prof devait s’emmerder avec le pire age (11/13 ans) et des qu’on commence à maturer, les cours s’arrêtent. J’étais allé le voir j’avais 14 ans, il m’avait conseillé pour tout premier synth : le TX81Z que j’adore (et j’ai racheté - il est au meme prix depuis 30 piges). Bref…..
Alors sur l’explication, je te rejoins à 100%. Tu marques un point essentiel explicatif - un truc que ne comprennent pas les tenants du software - c’est qu’évidemment cette histoire n’est pas qu’une simple histoire de résolution. Un truc qu’il m’aura fallu aussi un peu de temps à intégrer.
Je compléterai ton argumentaire par le suivant : le public cible. Si on ne capte pas cette notion simple marketing et élémentaire de « public cible », on comprend rien au marché de l’audiopro et des bécanes. Il est certain que le « prospect » des machines des années fin 60/ 70 et début 80 est clairement le « professionnel » : il a du budget, il a une demande d’innovation, de qualité et de standard audio & qualité de fabrication avec un niveau d’exigence fort.
D’ailleurs le balisage des produits est simple à l’époque : il y a les gammes pro et le reste - ca ne se mélange pas. Le meilleur exemple c’est sur les tapes machines : STUDER qui prend soin de décliner ses magnetos sous le nom de REVOX pour le grand public, pour ne pas infecter la réputation de sa gamme pro. Qui ferait ca aujourd'hui ? Personne. D’ailleurs APOGÉE a fait le contraire d’ailleurs, en dégradant ses produits mais en les marketant sur une réputation « studio pro » - réputation à moitié perdue aujourd’hui .
Clairement , le switch de public cible - c’est début 90 avec l’avènement de la société du loisir et la « starmania » . Le public cible devient progressivement « le studio project » puis le « home studio » puis le « home musicien » pour finir aujourd’hui avec « l’amate » et désormais « le Grand public ».
Ce changement de paradigme porte en lui de nombreuses réponses sur cette question 8 / 12 BIT … et le pourquoi du succès interplanétaire de la Garbage company.
EX : Pourquoi n’y a t il plus par exemple de studer 169 ? Tout le monde en veut… Studer devrait grave en refaire ! Pourquoi ne le font ils pas ? Et bien la réponse est simple. Alors oui! VIl faudrait en refaire car tout le monde les veut : certes oui tout le monde les veut mais pas à n’importe quel prix. N’oublions pas que c’est au prix amorti d’un mixer qui a servi 40 ans en broadcast et qui vaut en occasion 5000 euros mais si il fallait les manufacturer neuve avec la meme qualité et ’exigence du temps jadis, elles se vendraient neuves dans les 60.000 E. Standard pro, prix pro. Et la plus personne.
On peux décliner cela à l’infini. Un B67 Studer vaudrait 45000 euros, EMU2 vaudrait 12000Dollars, Un EMU3XP vaudrait 6200 etc…
Behringer a parfaitement compris le game. Il faut faire rêver le chaland, lui vendre un MemoryMoog like a 700 boules (suivez Mon regard)/ C’est pas pour rien qu’aux US, c’est surnommé « La Garbage… ».
Si ils devaient refabriquer par exemple une architecure d’EMULATOR 2 , ca serait compliqué. Car au delà de la résolution , nos machines 12Bit ont plusieurs organes dans le ventre : le VCA, LE VCF, LE DAC etc… Il suffit d’ouvrir un E2 pour se prendre une baffe : il y a plus d’électronique dans un clavier ÉMU que dans 8 akai ! Un DAC per voice , un filtre per voice, un vca per voice… la folie !
Sinon j’ai pas eu la chance de vivre ces révolutions sonores live en 1992… j’étais un peu jeune. Mon tout premier sampleur c’était le SU10 et j’avais trouvé ca dingue (la premiere sensation de depitch est un depucelagede l’oreille) mais pas suffisant. J’avais économisé et meme vendu un peu de teuh pour m’offrir le K2000 ! (Que j’ai. Toujours) … et en 12 BIT me souviens avoir découvert le Roland S550 en… cours de musique au Collège en 1992. Je savais pas que c’était du 12 évidemment… Le prof de musique était un fan absolu de Goldman et il avait mis une config dans sa salle de cours avec clavier maitre, expander et sampleur … J’étais très jeune... et malheureusement en 3eme, les cours de musique étaient plus au programme. Le pauvre prof devait s’emmerder avec le pire age (11/13 ans) et des qu’on commence à maturer, les cours s’arrêtent. J’étais allé le voir j’avais 14 ans, il m’avait conseillé pour tout premier synth : le TX81Z que j’adore (et j’ai racheté - il est au meme prix depuis 30 piges). Bref…..
[ Dernière édition du message le 01/05/2023 à 11:04:20 ]
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