réactions au dossier [Bien débuter] Écrire de la musique pour l'image
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phata
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Hohman
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phata
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Citation de Hohman :
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Early Reflexions
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Très fun score de Joby Talbot sur le film d'ailleurs. 
"Un morceau qui se suffit à lui même" pouvait être pris dans le côté structure classique pop / thématique en écho à "on peut fredonner le morceau". Je cherchais ce contre-pied. Mais j'oubliais que je parlais à des érudits de la musique à qui ça fait pas peur de ne pas avoir couplet/refrain
J'voulais être sûr qu'on parlait bien des même choses, car c'est un vrai sujet compliqué l'équilibre entre la pertinence à l'image et le côté pop (fredonnable) de la musique à l'image.
Le fait d'utiliser un thème a un sens profond dans la lecture du film. Aussi, c'est pas du tout inconcevable qu'un morceau soit complètement barré dans ses harmonies ou sa lutherie pour mettre en relief ce thème à un moment donné dans le film.
Pour ce qui est du sound design, on est du coup d'accord que la musique ne doit pas être redondante avec le bruitage du film. On est aussi d'accord que dans l'exemple de Hook, Williams fait du "Mickey Mousing", pas du sound design, il utilise des effets orchestraux pour illustrer des actions qui ne sont pas bruitées.
Ceci étant, se priver du sound design, c'est se priver d'une lutherie qui peut parfois être très très intéressante pour la séquence.
Compositeur de musique à l'image, c'est pas compositeur de musique classique orchestrale. (Los Teignos, si tu me lis, sache que je te tire la langue.) Ce qui va principalement définir un compositeur et sa musique à l'image - à mon sens - est la justesse de son choix de lutherie vis à vis du film.
Du coup, comme mon exemple avec Hook était à côté, je pousse le vice sur l'idée qu'un morceau de musique à l'image n'a pas la nécessité de se suffire à lui-même.
L'exemple évident qui me vient, c'est ce que fait Clint Mansell sur Requiem For a Dream. Avec des petits morceaux synthés de 30-40 secondes ultra monotones avec des sons super stranges. Ces morceaux bien que musicalement vraiment pas intéressants (et je ne parle pas des morceaux "Party" qui sont diégétiques) sont des virgules et des soutient merveilleusement à propos pour la lecture du film et surtout, mettent un super relief pour les pièces avec le Kronos Quartet (avec un thème monstrueux à 2 notes).
Si je pousse la réflexion, ces morceaux ne sont pas de la musique ?
Ce score est "faible" ?
Pourtant, la musique de Requiem for a Dream a été acclamée à peu près partout et fait partie intégrante de la qualité générale du film. (et j'admire autant le travail de John Williams et sa maîtrise de l'écriture orchestrale que j'aimerais un jour apporter à un film ce que Clint Mansell a pu apporter à Requiem For a Dream
)
J'pense qu'on est à peu près tous d'accord au fond, mais je ne pense pas qu'il soit intéressant de s'occuper de la qualité intrinsèque d'un morceau de musique à l'image. Il faut, je pense, étudier l'intégralité d'un score et surtout, la pertinence, voire la signification qu'un morceau donne à la séquence sur laquelle il s'applique.
Beaucoup très hâte de lire la suite de cet article qui va, sans doute ouvrir à d'intéressants points de vue sur la place et la manufacture de la musique à l'image.
Peace.
Citation :
Tu rigoles ??? Biensûr qu'il se suffit à lui même... C'est un excellent morceau qui pourrait parfaitement être joué en concert sans aucun film. On est loin du sounddesign...
"Un morceau qui se suffit à lui même" pouvait être pris dans le côté structure classique pop / thématique en écho à "on peut fredonner le morceau". Je cherchais ce contre-pied. Mais j'oubliais que je parlais à des érudits de la musique à qui ça fait pas peur de ne pas avoir couplet/refrain
J'voulais être sûr qu'on parlait bien des même choses, car c'est un vrai sujet compliqué l'équilibre entre la pertinence à l'image et le côté pop (fredonnable) de la musique à l'image.
Le fait d'utiliser un thème a un sens profond dans la lecture du film. Aussi, c'est pas du tout inconcevable qu'un morceau soit complètement barré dans ses harmonies ou sa lutherie pour mettre en relief ce thème à un moment donné dans le film.
Pour ce qui est du sound design, on est du coup d'accord que la musique ne doit pas être redondante avec le bruitage du film. On est aussi d'accord que dans l'exemple de Hook, Williams fait du "Mickey Mousing", pas du sound design, il utilise des effets orchestraux pour illustrer des actions qui ne sont pas bruitées.
Ceci étant, se priver du sound design, c'est se priver d'une lutherie qui peut parfois être très très intéressante pour la séquence.
Compositeur de musique à l'image, c'est pas compositeur de musique classique orchestrale. (Los Teignos, si tu me lis, sache que je te tire la langue.) Ce qui va principalement définir un compositeur et sa musique à l'image - à mon sens - est la justesse de son choix de lutherie vis à vis du film.
Du coup, comme mon exemple avec Hook était à côté, je pousse le vice sur l'idée qu'un morceau de musique à l'image n'a pas la nécessité de se suffire à lui-même.
L'exemple évident qui me vient, c'est ce que fait Clint Mansell sur Requiem For a Dream. Avec des petits morceaux synthés de 30-40 secondes ultra monotones avec des sons super stranges. Ces morceaux bien que musicalement vraiment pas intéressants (et je ne parle pas des morceaux "Party" qui sont diégétiques) sont des virgules et des soutient merveilleusement à propos pour la lecture du film et surtout, mettent un super relief pour les pièces avec le Kronos Quartet (avec un thème monstrueux à 2 notes).
Si je pousse la réflexion, ces morceaux ne sont pas de la musique ?
Ce score est "faible" ?
Pourtant, la musique de Requiem for a Dream a été acclamée à peu près partout et fait partie intégrante de la qualité générale du film. (et j'admire autant le travail de John Williams et sa maîtrise de l'écriture orchestrale que j'aimerais un jour apporter à un film ce que Clint Mansell a pu apporter à Requiem For a Dream
)J'pense qu'on est à peu près tous d'accord au fond, mais je ne pense pas qu'il soit intéressant de s'occuper de la qualité intrinsèque d'un morceau de musique à l'image. Il faut, je pense, étudier l'intégralité d'un score et surtout, la pertinence, voire la signification qu'un morceau donne à la séquence sur laquelle il s'applique.
Beaucoup très hâte de lire la suite de cet article qui va, sans doute ouvrir à d'intéressants points de vue sur la place et la manufacture de la musique à l'image.
Peace.
[ Dernière édition du message le 26/11/2014 à 15:35:37 ]
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