Histoire de la Sonorisation
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-ben!- [jam]
976
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 17/02/2011 à 17:23:36Histoire de la Sonorisation
Hello!
je cherche un ouvrage qui aborde l'évolution des techniques de sonorisation depuis son origine a nos jours. Idem pour les lumières mais peu être y a t-il un bookin qui aborde les 2?
J'ai évidement cherché un peu partout sur le net! pas trouvé!
merci de votre aide!
myspace.com/broadwave
myspace.com/incase69
mypspace.com/seranelegroupe
myspace.com/incase69
mypspace.com/seranelegroupe
slouptoouut
2445
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
21 Posté le 08/01/2018 à 13:06:43
Bonjour,
les enceintes asservies Gego , tres peu connues, étaient les prédécesseurs des enceintes asservies Cabasse , et ont été reprises par Cabasse (même principe, même capteur, mais emploi de semiconducteurs plus modernes ...)
On va dire que ces enceintes Gego ont du servir de prototype, de version béta ...
sur les philips : le capteur est piézoélectrique
sur les gégo et cabasse, ce capteur est électrodynamique a bobine mobile
chez d'autres constructeurs il y a eu le cas de capteur électrodynamique a aimant mobile
merci pour le lien vers les tubes fluo !
(j'ai volontairement ignoré ces tubes fluo , car certe ils éclairent, mais n'ont jamais été assez puissant, ni assez ponctuel pour servir en éclairage architectural ni en éclairage scénique ...Leur emploi s'est toujours cantonné a l'éclairage domestiques (caves, garages, cuisine), tertiaire (bureaux, écoles, salles d'attentes ...)ou parfois en petit éclairage public (tunnels, parking souterrains ...) ceci dit, des progrès ont quand même été fait dans ces tubes appellés vulgairement et à tort néons ... )
les enceintes asservies Gego , tres peu connues, étaient les prédécesseurs des enceintes asservies Cabasse , et ont été reprises par Cabasse (même principe, même capteur, mais emploi de semiconducteurs plus modernes ...)
On va dire que ces enceintes Gego ont du servir de prototype, de version béta ...
sur les philips : le capteur est piézoélectrique
sur les gégo et cabasse, ce capteur est électrodynamique a bobine mobile
chez d'autres constructeurs il y a eu le cas de capteur électrodynamique a aimant mobile
merci pour le lien vers les tubes fluo !
(j'ai volontairement ignoré ces tubes fluo , car certe ils éclairent, mais n'ont jamais été assez puissant, ni assez ponctuel pour servir en éclairage architectural ni en éclairage scénique ...Leur emploi s'est toujours cantonné a l'éclairage domestiques (caves, garages, cuisine), tertiaire (bureaux, écoles, salles d'attentes ...)ou parfois en petit éclairage public (tunnels, parking souterrains ...) ceci dit, des progrès ont quand même été fait dans ces tubes appellés vulgairement et à tort néons ... )
michel.29
3237
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
22 Posté le 08/01/2018 à 19:26:20
Supravox aurait aussi utilisé la solution de la bobine mobile auxiliaire
slouptoouut
2445
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
23 Posté le 08/01/2018 à 21:29:24
Bonjour,
ah oui, effectivement, j'avais cru voire ça une fois (une seule) dans une vieille revue (le haut-parleur) mais contrairement à Philips ou Cabasse, ça semble être d'une diffusion ...vraiment confidentielle
Je n'ai jamais vu, ni en vrai ,ni via de la publicitées, de Supravox asservies ...
ah oui, effectivement, j'avais cru voire ça une fois (une seule) dans une vieille revue (le haut-parleur) mais contrairement à Philips ou Cabasse, ça semble être d'une diffusion ...vraiment confidentielle
Je n'ai jamais vu, ni en vrai ,ni via de la publicitées, de Supravox asservies ...
[ Dernière édition du message le 08/01/2018 à 21:29:48 ]
michel.29
3237
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
24 Posté le 08/01/2018 à 23:19:59
croisé un de ces Supravox avec un forumeur rencontré à clamart en 2015
4 tresses
2 raccordées à la bobine principale
2 semble-t-il raccordées à une spire imprimée sur le mandrin
pas pu confirmer car spire ou bobine coupée
pas fait d'autopsie pour confirmer
le forumeur avait une paire , le 2e Supravox semblait avoir subi une réparation
bobine mobile remplacée par une bobine mobile qui semble être celle du 215 RTF64
4 tresses
2 raccordées à la bobine principale
2 semble-t-il raccordées à une spire imprimée sur le mandrin
pas pu confirmer car spire ou bobine coupée
pas fait d'autopsie pour confirmer
le forumeur avait une paire , le 2e Supravox semblait avoir subi une réparation
bobine mobile remplacée par une bobine mobile qui semble être celle du 215 RTF64
catocala
13
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
25 Posté le 11/01/2018 à 22:20:51
Bonsoir à tous.
On pourrait raconter l'histoire de la sono en suivant celle des techniques. On serait alors précis et rigoureux, mais on risquerait de passer à côté de ce qui fait de cette affaire une passion, ou plus simplement, comme dans mon cas, un domaine, une sorte d'échappatoire qui me donnait des émotions. J'ai 60 balais. Je ne suis pas un vrai zicos, mais j'ai fait un peu de sono dans le secteur associatif, et j'ai une bonne mémoire. Je vous propose de partager mes souvenirs dans le domaine depuis mon enfance. Ça retracera une "petite histoire de la sono" je l'espère un peu plus digeste et plaisante.
Mon premier contact avec la sono, c'était à la Kermesse du village (mes parents m'interdisaient d'aller au bal). Il y avait un groupe, dans le village qui jouait dans les bals et qui animait la kermesse. Ils avaient une Golden Sound. Le matin dans le car, je revois le bassiste (précision Fender noire et Blanche/bassman, le tout payé par papa) me dire "Tu sais, Golden SOund, il n'y a rien de tel!. Il y avait trois colonnes, une de chaque côté de la scène et une à plat, devant, en retour pour le chanteur. Je ne peux rien vous dire du son. J'avais 12 ans, et je ne m'y connaissais pas. les colonnes étaient gainées de sky gris clair ou beige, avec un tissu brillant. Il y avait une table de mixage avec peut-être six ou huit voies, derrière l'une des colonnes. L'organiste (ce n'était pas un hammond. Peut être un farfisa ou un truc du genre, un peu bois/plastique)s'en occupait. Il me semble que ça ne reprenait que la voix. Le groupe jouait sur une remorque agricole, drapée de tissus. Monsieur l'abbé était venu. On était au milieu des années soixante. Je ne parle pas des boums où on utilisait des haut parleurs récupérés sur des vieux juke-box, poussé avec le Bouyer 20w de l'église que M. Le Curé nous prêtait (on faisait la boum dans la salle paroissiale...)
Ma deuxième rencontre avec la discipline intervint au lycée technique. Il y avait un "club orchestre". Dans un sous-sol du bahut, il y avait quatre copains qui jouaient super bien. Deep Purple (Ta ta ta...Ta ta... ta ta! je vous laisse deviner. C'est sur les deux cordes du milieu, sur les 5 premières cases...)La, il y avait une japonaise sur un petit combo 30w Sakaï pour la rythmique. Le soliste, fils d'un hotelier près de la frontière suisse, avait une Lespaul standard et un Manhattan trois corps (il écrasait tout), et le bassiste jouait sur une sorte de télécaster basse branchée sur un ampli brooklin rouge de 60 w. Au début de l'été (la fâte de la musique n'existait pas encore), ils ont organisé un concert dans la salle cinéma du lycée. je suis allé avec eux louer une sono dans un petit magasin de musique de la ville. Il y avait deux baffles dynacord, une tête à quatre entrées, et une chambre d'écho avec une grosse glissière en façade. C'était dix mille balles par jour. Un bras... "Là, jeune homme, vous avez cent watts!". On ouvrait des quinquets comme des ronds de flan. Le batteur avait une cymbale cloutée... Le concert était génial. Le solo n'a pas trop gratté Blackmore ,je crois. Je m'en souviens encore. C'était pas trop mal. Là encore, je crois que la sono ne reprenait que la voix, et de retours, point!
Ça nous avait tous secoué, cette affaire de concert. Au dort, le soir, on papotait musique et sono. Il y avait un copain qui chantait dans un groupe de bal. C'était l'époque de l'arrivée des premières sonos Power, de couleur orange ou blanche. On matait la gamme sur le Haut-Parleur comme des malades, gamme qui s'organisait essentiellement autour d'amplis et de colonnes, peut-être avec une ou deux enceintes. La philo restait encore centrée sur la reprise du chant. Il y avait une annonce qui m'hypnotisait, proposant un ampli à lampes de "160w musicaux"... On aurait dit un poste radio militaire tout droit venu des surplus.
En ville, il y avait une petite boite montée par des mecs genre hippies, sympas. Ils faisaient des animations au parc le mercredi soir avec un projecteur de diapos et deux plaques de verre avec des huiles colorées entre les deux. Ils pressaient plus ou moins sur les plaques et ça faisait bouger les couleurs sur l'écran. Ils avaient mis deux baffles de chaque côté, des baffles qu'ils avaient construit eux-mêmes, poussés par des amplis qu'ils avaient aussi fait eux-même. Il pouvait y avoir 100w par côté. Un magnéto à bande Akai poussait du Klaus Schulze, je crois. Mais pour la première fois, au dessus des baffles, il y avait de drôles de trucs, que je voyais pour la première fois, des sortes de trompettes carrées d'à peu près 10 cm sur 30. J'ai appris plus tard que c'était des pavillons raccordés à des chambres de compression. Je me souviens que le son était vraiment bon. Ce fut la première fois que j'entendis du son "fort"...
Je devais avoir seize ans. j'allai à mon premier concert. C'était Ange. Nouveau temps fort: J'observai pour la première fois une vraie sono! Avec des châteaux! Si ma mémoire est bonne, de chaque côté, deux caissons énormes, avec des formes bizarres (expo inversés). A cette époque sans internet, et avec des revues encore rares, j'ai mis des années à découvrir comment "c'était foutu dedans". Je ne voyais pas le HP et je ne comprenais comment ça pouvait fonctionner... Au dessus, trois cubes expo JBL, avec des 30cm à dôme alu. Et tout en haut deux boîtiers avec des "trompettes". Là... le choc. Ça envoyait dur! J'étais tellement estomaqué que je n'ai même pas pensé à regarder le mix qui se trouvait pourtant, classiquement, au milieu de la salle...
Le concert suivant, ce fut Procol Harum. toujours des châteaux, en Martin. Là, pour la première fois, j'ai expérimenté ce que c'est que de percevoir des basses avec son thorax... Ça poussait d'une façon absolument ahurissante. Conquistador, ou Whiter Shade of Pale à travers une paire de chateaux Martin...ben... ça vous marque un bonhomme pour longtemps! Là, j'ai été mater le mix, qu'on pouvait voir, car le pratos ne faisait que 50 cm de haut (autres temps... autres mœurs...) je crois que c'était une grosse Soundcraft, avec un rack où déjà trônaient des Klark teknik. Je me souviens de la réverb, une sorte de caisse carrée de 50 cm de côté AKG. Les micros étaient des Shure uniball ou SM58.
A partir de ce moment là, les choses se sont à peu près stabilisées. J'ai monté une petite assos pour organiser des concerts. On avait investi dans notre propre matos. Je venais de finir de payer ma maison, j'ai fait un petit prêt. Du classique: Studiomaster 16+8/8/2, égaliseur 2x30 SCV Audio, deux fois 2x15 Yamaha pour les retours, réverbs multi effet Alesis et SPX Yamaha, compresseur DBX180, deux noise gate Studiomaster, filtre actif EV 2x 2 voies, des amplis chinois (1 de 2x300 et 1 de 2x150) sur une paire de toboggans maison chacun surmonté de caissons expo à l'arrière clos, maison aussi, avec des piezo pris dessus, et des retours maisons poussés par un ampli chinois. On faisait des petits trucs sympas sans que ça nous coûte un rond... On a passé des bons moments avant que je revende le tout.
Et une fois, pour une fête de la musique, on s'est fait un gros plaisir: la municipalité nous a donné du budget pour faire une grosse scène: Facade Meyer (2x 650R2, 4xUPA-1, le tout derrière des gros Crown), Mon mix Studiomaster pour la façade, une soundcraft 24/8 pour les retours eux même en Meyer UM1, aussi gavés par des Crown égalisés en Klark. Putain... J'entends encore le trio Hammond/Batt/Strat-twin reverb...Là, j'ai eu sérieusement les poils... Les zicos ont bu du petit lait. Sur scène, total pantoufle et confort ouaté. Ce fut ma dernière, et ma plus belle expérience pratique Sono.
Je crois que c'est bien comme ça...
On pourrait raconter l'histoire de la sono en suivant celle des techniques. On serait alors précis et rigoureux, mais on risquerait de passer à côté de ce qui fait de cette affaire une passion, ou plus simplement, comme dans mon cas, un domaine, une sorte d'échappatoire qui me donnait des émotions. J'ai 60 balais. Je ne suis pas un vrai zicos, mais j'ai fait un peu de sono dans le secteur associatif, et j'ai une bonne mémoire. Je vous propose de partager mes souvenirs dans le domaine depuis mon enfance. Ça retracera une "petite histoire de la sono" je l'espère un peu plus digeste et plaisante.
Mon premier contact avec la sono, c'était à la Kermesse du village (mes parents m'interdisaient d'aller au bal). Il y avait un groupe, dans le village qui jouait dans les bals et qui animait la kermesse. Ils avaient une Golden Sound. Le matin dans le car, je revois le bassiste (précision Fender noire et Blanche/bassman, le tout payé par papa) me dire "Tu sais, Golden SOund, il n'y a rien de tel!. Il y avait trois colonnes, une de chaque côté de la scène et une à plat, devant, en retour pour le chanteur. Je ne peux rien vous dire du son. J'avais 12 ans, et je ne m'y connaissais pas. les colonnes étaient gainées de sky gris clair ou beige, avec un tissu brillant. Il y avait une table de mixage avec peut-être six ou huit voies, derrière l'une des colonnes. L'organiste (ce n'était pas un hammond. Peut être un farfisa ou un truc du genre, un peu bois/plastique)s'en occupait. Il me semble que ça ne reprenait que la voix. Le groupe jouait sur une remorque agricole, drapée de tissus. Monsieur l'abbé était venu. On était au milieu des années soixante. Je ne parle pas des boums où on utilisait des haut parleurs récupérés sur des vieux juke-box, poussé avec le Bouyer 20w de l'église que M. Le Curé nous prêtait (on faisait la boum dans la salle paroissiale...)
Ma deuxième rencontre avec la discipline intervint au lycée technique. Il y avait un "club orchestre". Dans un sous-sol du bahut, il y avait quatre copains qui jouaient super bien. Deep Purple (Ta ta ta...Ta ta... ta ta! je vous laisse deviner. C'est sur les deux cordes du milieu, sur les 5 premières cases...)La, il y avait une japonaise sur un petit combo 30w Sakaï pour la rythmique. Le soliste, fils d'un hotelier près de la frontière suisse, avait une Lespaul standard et un Manhattan trois corps (il écrasait tout), et le bassiste jouait sur une sorte de télécaster basse branchée sur un ampli brooklin rouge de 60 w. Au début de l'été (la fâte de la musique n'existait pas encore), ils ont organisé un concert dans la salle cinéma du lycée. je suis allé avec eux louer une sono dans un petit magasin de musique de la ville. Il y avait deux baffles dynacord, une tête à quatre entrées, et une chambre d'écho avec une grosse glissière en façade. C'était dix mille balles par jour. Un bras... "Là, jeune homme, vous avez cent watts!". On ouvrait des quinquets comme des ronds de flan. Le batteur avait une cymbale cloutée... Le concert était génial. Le solo n'a pas trop gratté Blackmore ,je crois. Je m'en souviens encore. C'était pas trop mal. Là encore, je crois que la sono ne reprenait que la voix, et de retours, point!
Ça nous avait tous secoué, cette affaire de concert. Au dort, le soir, on papotait musique et sono. Il y avait un copain qui chantait dans un groupe de bal. C'était l'époque de l'arrivée des premières sonos Power, de couleur orange ou blanche. On matait la gamme sur le Haut-Parleur comme des malades, gamme qui s'organisait essentiellement autour d'amplis et de colonnes, peut-être avec une ou deux enceintes. La philo restait encore centrée sur la reprise du chant. Il y avait une annonce qui m'hypnotisait, proposant un ampli à lampes de "160w musicaux"... On aurait dit un poste radio militaire tout droit venu des surplus.
En ville, il y avait une petite boite montée par des mecs genre hippies, sympas. Ils faisaient des animations au parc le mercredi soir avec un projecteur de diapos et deux plaques de verre avec des huiles colorées entre les deux. Ils pressaient plus ou moins sur les plaques et ça faisait bouger les couleurs sur l'écran. Ils avaient mis deux baffles de chaque côté, des baffles qu'ils avaient construit eux-mêmes, poussés par des amplis qu'ils avaient aussi fait eux-même. Il pouvait y avoir 100w par côté. Un magnéto à bande Akai poussait du Klaus Schulze, je crois. Mais pour la première fois, au dessus des baffles, il y avait de drôles de trucs, que je voyais pour la première fois, des sortes de trompettes carrées d'à peu près 10 cm sur 30. J'ai appris plus tard que c'était des pavillons raccordés à des chambres de compression. Je me souviens que le son était vraiment bon. Ce fut la première fois que j'entendis du son "fort"...
Je devais avoir seize ans. j'allai à mon premier concert. C'était Ange. Nouveau temps fort: J'observai pour la première fois une vraie sono! Avec des châteaux! Si ma mémoire est bonne, de chaque côté, deux caissons énormes, avec des formes bizarres (expo inversés). A cette époque sans internet, et avec des revues encore rares, j'ai mis des années à découvrir comment "c'était foutu dedans". Je ne voyais pas le HP et je ne comprenais comment ça pouvait fonctionner... Au dessus, trois cubes expo JBL, avec des 30cm à dôme alu. Et tout en haut deux boîtiers avec des "trompettes". Là... le choc. Ça envoyait dur! J'étais tellement estomaqué que je n'ai même pas pensé à regarder le mix qui se trouvait pourtant, classiquement, au milieu de la salle...
Le concert suivant, ce fut Procol Harum. toujours des châteaux, en Martin. Là, pour la première fois, j'ai expérimenté ce que c'est que de percevoir des basses avec son thorax... Ça poussait d'une façon absolument ahurissante. Conquistador, ou Whiter Shade of Pale à travers une paire de chateaux Martin...ben... ça vous marque un bonhomme pour longtemps! Là, j'ai été mater le mix, qu'on pouvait voir, car le pratos ne faisait que 50 cm de haut (autres temps... autres mœurs...) je crois que c'était une grosse Soundcraft, avec un rack où déjà trônaient des Klark teknik. Je me souviens de la réverb, une sorte de caisse carrée de 50 cm de côté AKG. Les micros étaient des Shure uniball ou SM58.
A partir de ce moment là, les choses se sont à peu près stabilisées. J'ai monté une petite assos pour organiser des concerts. On avait investi dans notre propre matos. Je venais de finir de payer ma maison, j'ai fait un petit prêt. Du classique: Studiomaster 16+8/8/2, égaliseur 2x30 SCV Audio, deux fois 2x15 Yamaha pour les retours, réverbs multi effet Alesis et SPX Yamaha, compresseur DBX180, deux noise gate Studiomaster, filtre actif EV 2x 2 voies, des amplis chinois (1 de 2x300 et 1 de 2x150) sur une paire de toboggans maison chacun surmonté de caissons expo à l'arrière clos, maison aussi, avec des piezo pris dessus, et des retours maisons poussés par un ampli chinois. On faisait des petits trucs sympas sans que ça nous coûte un rond... On a passé des bons moments avant que je revende le tout.
Et une fois, pour une fête de la musique, on s'est fait un gros plaisir: la municipalité nous a donné du budget pour faire une grosse scène: Facade Meyer (2x 650R2, 4xUPA-1, le tout derrière des gros Crown), Mon mix Studiomaster pour la façade, une soundcraft 24/8 pour les retours eux même en Meyer UM1, aussi gavés par des Crown égalisés en Klark. Putain... J'entends encore le trio Hammond/Batt/Strat-twin reverb...Là, j'ai eu sérieusement les poils... Les zicos ont bu du petit lait. Sur scène, total pantoufle et confort ouaté. Ce fut ma dernière, et ma plus belle expérience pratique Sono.
Je crois que c'est bien comme ça...
slouptoouut
2445
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
26 Posté le 14/02/2018 à 11:39:47
Bonjour,
je fais remonter le topics ...pour montrer, a titre documentaire, que l'idée de l'animation sono , de "deejing" comme on dis, remonte a bien plus longtemps qu'on crois !
Par exemple, avec cette double platine "webster", matériel typique des années 1930...1940 , qui permettais déjà de mixer des disques (a 78 t/min ) avec des inters indépendants pour démarrer le moteur de chaque platine, et alimenter l'ampli, 2 réglages de volume indépendants , et réglage de vitesse de chaque plateau ...
sloup
je fais remonter le topics ...pour montrer, a titre documentaire, que l'idée de l'animation sono , de "deejing" comme on dis, remonte a bien plus longtemps qu'on crois !
Par exemple, avec cette double platine "webster", matériel typique des années 1930...1940 , qui permettais déjà de mixer des disques (a 78 t/min ) avec des inters indépendants pour démarrer le moteur de chaque platine, et alimenter l'ampli, 2 réglages de volume indépendants , et réglage de vitesse de chaque plateau ...
sloup
pressepuree
1466
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
28 Posté le 14/02/2018 à 15:02:02
Ça devait être terrible à mixer la ronde du garde champêtre
slouptoouut
2445
AFicionado·a
Membre depuis 11 ans
29 Posté le 15/02/2018 à 10:54:44
A cette époque (années 1930...40) on passais de l'accordéon , ou du jazz , mais si on ne cherchais pas encore a enchainer au tempo (chose cepandant déjà possible) , et encore moins à scratcher (scratcher avec des 78 tours et des phono a aiguille aurai tourné au massacre !) on cherchais déjà a passer des disques qui s'accordent bien entre eux , et a ne pas faire de "blancs" entre le disque sortant et le suivant , d'ou ce genre de platine qui permettais déja de choisir et caler un disque pendant que l'autre tourne puis de mixer au moyen de 2 potentiomètres qui étaient rotatifs a l'époque ...
L'amplification, basée sur des tubes genre 42, 6V6, 6L6, ou 807 selon la puissance souhaitée, étaient bien moins puissant que de nos jours (on se contentais de 10W pour chez soi ou un café ou une petite salle de village, et de 25 à 50W pour une grande salle ) mais il existais déjà des systèmes a plusieurs voies , avec un ampli pour les graves , et un autre pour les médium-aigu (c'étais le cas des amplis associés a cette double platine )
L'amplification, basée sur des tubes genre 42, 6V6, 6L6, ou 807 selon la puissance souhaitée, étaient bien moins puissant que de nos jours (on se contentais de 10W pour chez soi ou un café ou une petite salle de village, et de 25 à 50W pour une grande salle ) mais il existais déjà des systèmes a plusieurs voies , avec un ampli pour les graves , et un autre pour les médium-aigu (c'étais le cas des amplis associés a cette double platine )
Fresnel34
1772
AFicionado·a
Membre depuis 6 ans
30 Posté le 16/02/2018 à 00:13:30
Bonsoir,
j'adore ce sujet ! je vais pouvoir ressortir sans honte mes Bouyer ST3 à tube ! !
[ Dernière édition du message le 16/02/2018 à 00:15:23 ]
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