Histoire de la Sonorisation
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-ben!- [jam]
Hello!
je cherche un ouvrage qui aborde l'évolution des techniques de sonorisation depuis son origine a nos jours. Idem pour les lumières mais peu être y a t-il un bookin qui aborde les 2?
J'ai évidement cherché un peu partout sur le net! pas trouvé!
merci de votre aide!
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-ben!- [jam]
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Ipwarrior
Un tel livre existe pour la sonorisation : un exemplaire existait au centre pompidou à Paris, mais il a été volé (...).
Ce livre abordait les sujets suivant :
-les début des hps à pavillons dans les années 30, avec le pavillon escargot de EV incorporant la réduction des harmoniques impaires.
-les premiers haut parleurs à rubans (à induction : ils n'avaient pas d'aimants et étaient alimentés par electro-aimant). Section médium-aigu 105db/W/m dans les années 30-40.
-la recherche sur l'annulation des modes vibratoires des membranes (Sony, Wharfedale) 70-80
-l'amortissement de la membrane sur la suspension périphérique, recherche du meilleur module de young (Audax, Elipson) 70-80
-l'asservissement actif par la femc du hp (magnat) 80
-les premiers amplis à lampes, contre réactions secondaires des étages + principale (je crois que c'est le même mathématicien que celui qui a travaillé sur la bombe A et les jeux de hazard pour les machines à sous)
-les premières triodes de puissances ( ampli 300W à lampes )
-les premiers transistors de signal (germanium puis les BC109 par exemple) : début des préamplis faible bruit.
-les enceintes voix de théatre à base d'Altec.
Pour le reste il y avait : des abaques pour BR, clos, bande-pass
Et peut aussi le calcul du champs magnétique des entrefers, le fameux ratio de 50% de la masse mobile de la bobine sur celle de la membrane proposé classiquement en concours mais sur lequel je reste très dubitatif ( ce calcul n'est pas bon pour du pavillon je trouve...).
[ Dernière édition du message le 25/02/2011 à 01:35:19 ]
marc34.o
ca ressemble beaucoup au livre de Jean Hiraga "Les Haut Parleurs" ce que tu décris https://www.decitre.fr/livres/LES-HAUT-PARLEURS.aspx/9782100041145
Nick Zefish
marc34.o
il est certes orienté Hifi, mais il parle aussi comme évoqué des pavillons Western Electric des années 30, des enceintes "voix du theatre" qui étaient avant tout utilisés en sonorisation.
-ben!- [jam]
c'est intéréssant merci pour cette réponse détaillé! C'est con que ce livre ait été piqué!
sinon un livre sur les HP est trop précis pour moi!
Eh Bah mes amis sonorisateurs, et ingés sons, je crois qu'il y a un créneau littéraire à prendre car visiblement ca ne court pas les rues ce genre de bookin!
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Lorelei_sc
Je viens remonter ce topic quelques années plus tard... Quelque chose de sorti sur cette thématique depuis 2011 ? J'ai écumé le web, et je n'ai pas trouvé grand chose... A part cette conversation
slouptoouut
oui, c'est dommage, qu'il n'existe pratiquement rien en "littérature sur la sono ancienne" !
...Quand a l'éclairage qui accompagne la musique, ou la danse, on peux dire que c'est bien plus vieux ! et remonte a des milliers d'années avant qu'on invente les moyens d'enregistrement et de reproduction du son, et qu'on invente les haut-parleurs ! En effet, et bien avant qu'on sache enregistrer et reproduire du son , et l'amplifier électriquement , on jouais de la musique, en direct (avec des instruments , non électriques) et lorsque les festivitées durant lesquelles on jouais de ces instruments étaient nocturnes, il fallais bien de la lumière ...
(Pour ce qui est du son, je fais abstraction du porte voix, non électrique, qui est vieux comme le monde et n'est qu'un cornet , donnant une certaine amplification mécanique au son pour qu'il porte loin ! de tels porte voix , non électrique, ne porte guère loin, et ne conviennent pas pour la musique ...seulement la parole !)
Donc, pour l'éclairage, accompagnant musique et danses , je dirai qu'on a utilisé :
-Le feu de bois (préhistoire, époque de l'homo-erectus ...Mais , si ça éclairais, c'étais surtout un moyen de défense, ou de cuisson de la nourriture des hommes préhistoriques )
-Les torches en bois , enduite d'huile ou de résine , et les lampes à huile (éclairages de l'antiquitée à l' époque gallo romaine , de -10 000 jusqu'au 5 eme siècle...c'étais assez élémentaire et il n'y avais guère d'artifices pour régler la lumière ou la colorer ! )
-Les chandelles en suif (déja apparue a l'époque gallo-romaine) , et les bougies en cire (14 eme siècle)puis en stéarine (18 eme siècle)sont utilisées au moyen age ...tout en continuant a utiliser les torches en bois pour le plein air et les grandes salles ! (...c'étais encore élémentaire, e non réglable en intensité ni en couleur ! excepté le cas particulier des vitraux des églises, produisant de la lumière colorée...Mais la source lumineuse n'étais pas autre chose que le soleil ! mais les instruments de musique d'époque étaient déjà nombreux et assez évolués, et la musique et la danse sont désormais des pratiques courantes, même de nuit, au moyen age ... )
-Les lampes à pétrole, ou autre combustibles liquides ou gazeux, essence, acétylène, gaz d'éclairage , gaz butane ... (19 eme siècle ...ces lampes apportaient déja un plus , on pouvais régler l'intensité en ajustant le débit du combustible, ou la hauteur de la mèche ou la puissance du brûleur...et, pour des usages festifs, on savais déjà colorer la lumière ! , en entourant la flamme d'un globe en verre coloré, comme le verre à vitrail ...L'emploi du gaz, notamment dans les jeux d'orgues de théâtre, commence a offrir pas mal de possibilitées, en utilisant de nombreux becs de gaz et nombreux robinets, mais ça reste manuel, et comporte de gros risques, incendie, explosion ... )
-Début 20 eme siècle , l'éclairage éléctrique, désormais au point (la lampe à incandescence, inventée par Thomas Edison en 1879 et entre temps améliorée , est déja produite en grande série a cette époque ...) fait son apparition dans le domaine scénique , et on utilise des lampes à filament, dont on règle l'intensité avec des rhéostats (a plots, ou a curseur , d'usage courant dès 1900...1910)et dont on colore la lumière (soit par filtre, soit par l'emploi de lampes à ampoule de verre colorées ) la commande reste encore manuelle, mais la mise en oeuvre devient bien moins risqué qu'avec le pétrole ou le gaz ...
Puis l'électronique à tubes, et l'emploi de thyratrons (un ancètre du thyristor, sous ampoule de verre) permet de réaliser des "gradas" et "blocs de puissance" , ce qui augmente la souplesse d'utilisation, et rend désormais possible l'automatisation (dès les annéees 1930 environ ...mais avec des installations encombrantes, très lourdes, et énérgivores, fonctionnant sous tensions élevées, et avec rien de bien normalisé ! )
Dans les années 1960, avec l'avènement des transistors, thyristors, puis triac, apparait une électronique bien moins lourde , mois volumineuse , et moins dispendieuse ...et commandable en basse tension, c'est de cette époque que date la commande en 0...10V (ce procédé , datant de plus de 40 ans, est encore utilisé , sur de vieilles installations ou pour de petites applications ...essentiellement domotiques ou industrielles, c'est un procédé analogique simple mais il a l'inconvénient de nécessiter de nombreux fils , et d'être assez sensible aux longueur des câbles et aux parasites )
Ensuite, dans les années 1980, avec l'avènement du numérique, et la volonté de standardiser les protocoles de commande , sont apparu
-le DALI , méconnu ici, c'est un protocole essentiellement dédié a la domotique , et à l'éclairage tertiaire ou domestique (quasiment jamais employé pour l'éclairage scénique, théâtre, ou discomo ...)
-le DMX512 , très connu, ici , c'est un protocole numérique, de type "port série", techniquement équivalent a du RS485, mais spécialement créé pour les éclairages de scène, de théâtre, de concert ... (c'est le protocole et de loin le plus répandu en scénique, et même en petite discomo)
Récemment (je ne sais pas dire quelle année !?) est apparu une "variante" du DMX512, le "Art-net" , qui vise a simplifier le cablage fastidieux du DMX512 , en utilisant les mêmes techniques que les réseaux informatique ethernet , soit en filaire (utilisation de câbles réseau, switch, connectique RJ45) soit par protocole en ethernet sans fil IEEE802.11 (utilisation du wifi, sans aucun câble ...)
Parallèllement a cela, les LED (qui existent depuis 1970, mais en pratique n'étais pas assez performantes avant les années 2005...2010 ) ont peu a peu remplacé les lampes classique , en tant que sources lumineuses (avec les avantages qu'on connais, faible consommation, faible échauffement, réponse instantanée, non nécessité de filtres ...)
[ Dernière édition du message le 25/11/2017 à 12:28:31 ]
Lorelei_sc
Je ne suis pas du tout du métier. Je recherche un ouvrage sur l'histoire/l'évolution de la sonorisation live pour offrir à un proche. Cela dit, je me coucherais tout de même moins bête, puisque j'ai tout lu.
samy dread
https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.71857,les-questions-auxquelles-on-a-pas-les-reponses-mais-un-afien-peut-les-avoir,post.9434319,new.1.html
le libraire attitré de pub aurait peut être qqch à te proposer
Non je ne mettrai pas de pull
slouptoouut
L'homme savais, depuis longtemps, faire entendre plus loin le son de sa voix, soit au moyen d'un cornet fait de ses mains tenu en cône devant sa bouche, puis dans l'embouchure d'instruments coniques fait de diverses matériaux (en inventant le porte voix)
soit en se produisant dans des bâtiments (amphithéâtres romains, arènes ...) dont les formes étaient spécialement profilées (depuis l'époque gallo-romaine) pour donner un grand angle de vision aux spectateurs, et aussi pour avoir le même effet qu'un porte voix mais pour "toute une assemblée" ...
Ensuite, sont apparu des moyen mécaniques de reproduction du son, avec un pavillon métallique : les gramophones a rouleau de cire (de Edison) , puis à disque (de Berliner) au 19 eme siècle
Il a fallu attendre l'avènement de l'électricité pour que Graham Bell inventa le téléphone , et donc l'écouteur téléphonique , mais c'étais un reproducteur de son bien rudimentaire , et puis il fallais le porter à l'oreille ... Puis qu'on invente un tout premier haut parleur, avec une bobine , et une membrane conique , C'est en 1877 que Ernst Werner von Siemens inventa ce tout premier haut parleur ...Mais l'amplificateur n'étais pas encore inventé , et les composants pour le construire n'existaient pas encore ! (de sorte que cette invention , en avance sur son époque, ne présentais a ce stade pas beaucoup d'intéret, le son n'étais pas puissant , et guère mieux que celui d'un écouteur téléphonique , faute d'amplificateur pour actionner de manière optimale ces H.P ! )
c'est ensuite, avec l'avènement des lampes radio que Chester Williams Rice et Edward W. Kellog, de la General Electric (USA) déposèrent en 1924 un brevet pour un modèle de haut-parleur à bobine mobile (amélioré et très proche de ce qu'on connais , avec une bobine mobile circulaire se déplacant dans l'entrefer d'une culasse avec un aimant , une membrane conique , et un "saladier" supportant la membrane)... et en même temps, construisirent un amplificateur audio capable de l'alimenter en modulation (avec des tubes élctroniques, a l'époque, des triodes BF de puissance, associé a des composants passifs et des transformateurs )
On peux dire que c'est a partir de là que les grands principes de la reproduction amplifiée du son et donc , de la sono, étaient nés (même si c'étais pas encore bien optimisé, et avec de bien modestes puissances et bien piètres performances)
A partir de 1928-1930 , sont inventé les lampes pentodes plus performantes que les triodes du début de la radio (tel que la 47 en lampes américaine, et la C443 en lampes europennes ) puis suivront , a partir de 1935-36, les lampes tel que la EL3, ou les bien connues 6L6 et 807 (qui seront suivies de versions améliorées , apres la seconde guerre, disons à partir des années 50 des 6L6GC, 5881, 5933, 7027, KT88 ...Qui équiperont de nombreux amplis dont des modèles de marques prestigieuses , comme des Mc Intosh, Marantz, et autres grandes marques américaines ...ainsi que de nombreux amplis d'instruments (lampes bien connues des afiens qui utilisent des amplis hifi, sono, ou guitare ...a lampes )Ou encore la RL12P35, lampe allemande similaire aux 6L6 et 807 et initialement destiné à l'émission radio , mais aussi utilisée en sono et capable de performances intéressantes en B.F (c'étais alors en pleine époque du 3 eme Reich, les sonos allemandes utilisant ces tubes servaient surtout pour la propagande nazi ...)Les allemands ont aussi sorti , dans les années 1940, d'autres tubes, souvent puissants et fort robustes (lampes réalisées spécialement pour la Wermacht ou la Luftwaffe , souvent affublé du tristement célèbre insigne "de l'oiseau sur monocycle à 4 pédales" , et peu connues dans le domaine civil )
Parallèlement a cela, on "inventa" les différents types de charges de hauts parleurs, enceintes closes, basse reflex, resonateur de helmotz, pavilons , tobbogan ...Et, dans les années 1970, on "inventa" un moyen d'approche pratique et precis (pas empirique) de calcul des enceintes, avec les paramètres "Thiele and Small" (du nom de leurs inventeurs)
La sono, et la hifi étaient désormais possible, avec des enceintes bien optimisées, et avec des niveaux sonores élevés .
D'autres types de haut parleurs ont fait leur apparition ( électrostatique, à plasma ...) mais en fait quasiment que pour la hifi , en sono, les H P restent quasiment tous du type électrodynamique !
Les transistors , et les circuits intégrés on peu a peu remplacé les tubes (et encore, pas totalement, il y a encore des amplis tous lampes ...) mais les principes restent les mêmes pour les ampli et hauts parleurs utilisé de nos jours
(En fait, on peux dire que seul ont vraiment changés , que les moyens de traitement du son, en amont, avec le numérique ...sources audio numériques, processeurs de son numériques )
[ Dernière édition du message le 25/11/2017 à 14:50:13 ]
slouptoouut
-ben!- [jam]
Le mémoire que j’avais écris à l’ouverture de ce thread avait dû se passer de cette thématique (en tout cas en profondeur) vu la faiblesse des infos trouvées!
En tout cas tes renseignements sont précieux.
Question: as tu puisé dans ta culture pour écrire cela?
Ou as tu des sources à partager?
Merci merci
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pressepuree
slouptoouut
slouptoouut
ces éléments de réponses d'ordre historique sur la hifi, la sono ...et les lumières ... Sont issu
- D'anciens numéros de la revue "le haut parleur" ( magazines "papier", d'électronique ...cette revue a hélas disparue ) ou de la revue LED (revue d'origine italienne, traduite en francais avec souvent des erreurs ... cette revue a elle aussi disparue )
-D'anciens documents issu de la M B L E (Manufacture Belge des Lampes Électriques) c'étais par le passé le plus grand producteur belge de lampes , que ce sooit d'éclairage, ou de lampes de radio ou d'amplis , et ils avaient une grande expérience en la matière ...la M B L E a disparue, ou plus exactement, a été "absorbé" par Philips , marque bien connue de lampes, matériel audiovisuel appareils ménagers ...ceci depuis 1981.
(Ces revues et documents n'existent hélas plus, je n'ai pas de scan de ces doc, et ne sais pas si il en existe des version en ligne sur internet ...Je ne peux don hélas pas partager directement ces docs, mais on peux retrouver une bonne part de ces info avec Google ou wikipedia , en cherchant bien , et sous réserve d'erreurs ou d'ommisions )
[ Dernière édition du message le 15/12/2017 à 13:47:27 ]
slouptoouut
pour remonter le topics et donner quelques éléments historiques complémentaires sur le sujet ...Qui est intéressant , mais ...que personne n'alimente !?
a propos de la sono et des H.P :
Si , comme dit plus haut, les premiers haut-parleurs électrodynamiques reellement exploitables, et les premiers amplificateurs basse fréquence digne de ce nom remontent a 1924, et a Chester Williams Rice et Edward W. Kellog, de la General Electric ...Il n'est peut être pas superflu de remonter en arrière jusqu'aux bases et aux théories de l'électromagnétisme
(sans lesquelles rien n'aurai été possible !)
Il conviendrai de citer Hans Christian Oersted qui a découvert les lois de l'électromagnétisme, et des effet du courant dans une bobine soumise a un champ magnétique, en 1820 ...Ou les éudes des physiciens Gauss , et Weber, en 1831 , auquels on doit les unitées d'électromagnétisme, le Gauss et le Weber ...
(L'électromagnétisme est a la base des moteurs, des génératrices ...Et aussi des transfo équipant les ampli ou des bobines équipant les H.P )
Citons aussi, avant le H.P et l'ampli de Rice et Kellog en 1924 ... des prédécesseurs comme Ernst Werner von Siemens en 1877 (déja cité, qui inventa un premier prototype de H.P ...mais rien pour amplifier le son et l'exciter ...) ou Peter L. Jensen en 1915 (qui inventa de précédents prototype de H.P, et d'enceintes portant son nom...c'est ensuite devenu une marque d'enceinte)
Ensuite, la fabrication des haut-parleurs et enceintes s'est vite industrialisée ...Avec , a l'époque une main d'oeuvre encore importante et beaucoup de travail manuel
Fabrication de H P Celestion dans les années 1930...
Avec par exemple Celestion, dès 1925, ou Audax et Siare en 1938 ...( On constatera que les H.P ont alors déja les formes et aspect qu'on connais de nos jours ...même si, entre temps, de gros progrès ont été fait dans le choix des matériaux et dans l"automatisation des process de fabrication )
D'autres types de HP sont apparu plus tard
- le H P electrostatique, en 1953, inventé par arthur Janszen (apparu sur des postes de radio a lampes haut de gamme, puis utilisé surtout sur des enceintes hifi) c'est une sorte de condensateur vibrant, nécessitant une tension d'excitation assez élevée , et ne pouvant guère produire de son graves a fort niveau (il ne sert en général que de tweeter , excepté le cas particulier de panneaux électrostatiques en hifi haut de gamme )
-le HP à plasma, cité pour mémoire, car , malgré une bonne restitution des aigus, il comporte trop d'inconvénients et en ne le rencontre quasiment jamais ! ( impossibilité de produire du grave, nécessité de très haute tension, risque de choc électrique, odeur d'ozone ...)
-Le HP piézoélectrique , son principe a été découvert assez tôt, dans les années 1920, mais ce principe étais utilisé pour les sonar des bateaux et non pour la reproduction de la musique ...Il a fallu attendre que Motorola utilise ce principe et le démocratise, au début des années 1970, pour ensuite donner naissances aux tweeters piézo bon marchés séries KSN1005,1016,1025( bien connus, peu couteux, souvent décriés et rapidement copié par les chinois, on les rencontre sur d'innombrables enceintes sono bas de gamme ! )
A noter : les vrais tweeters piézo Motorola KSN *** de la marque d'origine ne sont plus fabriqués depuis 1990, tous les tweeters piézo récents, même si il sont affublé du logo de la marque et si il sont encore nommé avec ces références, sont des copies chinoises ...
Les HP , et les enceintes dans lesquelles ils sont logés, n'ont alors plus beaucoup changés, et c'est surtout l'électronique qui a fait des progrès, et permi des innovations , avec , par exemple :
-Les transistors MOS FET , semiconducteurs apparu en 1960...63 mais longtemps limité a de petites puissance , il a fallu attendre les années 1975-80 pour qu'apparaissent des MOS FET de puissance importante , permettant de réaliser des amplis de forte puissance, et qui sont des semiconducteurs réputé pour avoir les qualité des transistors "conventionnels" bipolaire et le son des lampes ...
-Les transistors IGBT , comparable a un MOS FET suivi d'un bipolaire en un seul composant , alliant les avantage des deux technologies, avec des performance plus grandes, apparus en 1985
-Divers procédé d'asservissement des haut parleurs, par prise en compte des imperfections du haut parleur et réinjection en opposition de phase dans l'amplificateur (principe des enceintes asservies)
cet asservissement pouvant être réalisé, soit par prise en compte de la force contre électro motrice du HP (Comme déja cité, pour les enceintes Magnat)
soit par un capteur solidaire de la membrane (enceintes GEGO , et enceintes MBF philips , années 1970)
exemple d'une enceinte asservie Philips MFB 545
-L'amplification en classe D, qui a fait gagner beaucoup sur l'encombrement et le poids des amplis, et qui étais connue dès les années 1970 , mais qui se cantonnais a des puissances modestes et posais des problème de fiabilité...Ces défauts ont été entre temps, mais assez récemment , résolus (les amplis classe D actuels sont fiables et puissants, mais ce n'est vraiment le cas que depuis 1995-2000 )
Je ne m'étendrais pas sur les sources musicales elles mêmes qui "alimentent" les entrées du "système de diffusion" (sono de discomo, de public adress, ou chaine hifi) que ce soit les disques noirs, les CD , les bandes, ou la musique dématérialisée ...ou que ce soit les instruments de musiques eux même (sono d'orchestre, de concert ...) c'est a mon sens un autre sujet, vaste, et bien mieux documenté
[ Dernière édition du message le 07/01/2018 à 18:59:24 ]
slouptoouut
A propos de la lumière, et parce, entre l'éclairage au pétrole ou au gaz , et l'éclairage électrique par lampes à incandescence , il a existé l'éclairage par lampes à arc que j'avais omis de citer ( 19 eme siècle, en même temps que l'éclairage au gaz)
Comme il n'est , hélas, plus possible d'éditer les précédentes pages du topics , j'y reviens, en citant le précédent passage pour recentrer les choses
Reprenos donc, apres le moyen age (époque des chandelles, bougies, et flambeaux) et jusqu'au 18...19 eme siècle (lampes a pétrole ou autres combustibles ...)
Les lampes à pétrole, ou autre combustibles liquides ou gazeux, essence, acétylène, gaz d'éclairage , gaz butane ... (19 eme siècle ...ces lampes apportaient déja un plus , on pouvais régler l'intensité en ajustant le débit du combustible, ou la hauteur de la mèche ou la puissance du brûleur...et, pour des usages festifs, on savais déjà colorer la lumière ! , en entourant la flamme d'un globe en verre coloré, comme le verre à vitrail ...L'emploi du gaz, notamment dans les jeux d'orgues de théâtre, commence a offrir pas mal de possibilitées, en utilisant de nombreux becs de gaz et nombreux robinets, mais ça reste manuel, et comporte de gros risques, incendie, explosion ... )
Courant 19 eme siècle, alors que l'électricité commençais a être installée dans les grandes villes, et en concurrence à l'éclairage au gaz, sont apparu les lampes à arc , dabord sous formes de lampes à arc simples "manuelles" inventé par Humphry Davy, en 1813 ...
Ces lampes consistaient a faire jaillir un arc entre 2 électrodes , généralement en charbon, que l'opérateur devait faire se toucher pour amorcer l'arc, puis régler a un écartement de quelques millimètres et corriger selon l'usure des électrodes
(c'étais le même principe que les poste de soudure à l'arc "a baguette" sauf que ce n'étais pas des électrodes métalliques enrobés mais des électrodes de charbon, et que le but final n'étais pas de porter du métal en fusion ... mais étais d'éclairer !)
Ce principe avais été utilisé pour des démonstration, puis pour de l'éclairage de plein air ou de théâtre mais a vite été abandonné car trop peu pratique et comportant trop d'inconvénients (consommation de courant considérable, nécessité d'un opérateur, bruits de crépitement, émission d' U.V ...)
L'éclairage au gaz a continué a être utilisé, malgré l'existence de l'électricité, parce plus souple d'emploi et plus pratique ...Et puis, outre les inconvénients de ces lampes a arc, de nombreuses villes n'avaient pas encore l'électricité !
Ont suivi des lampes a arc ne nécessitant plus l'intervention d'un opérateur , avec les "bougies électrique Jablochkoff " du nom de leur inventeur (avec 2 électrodes , parallèlles et réglé a l'écartement adéquat, enrobés, et un moyen d'initier l'amorcage a l'éxtrémité supérieure...ces électrodes se consumaient, de haut en bas comme une bougie, sous l'effet de l'arc, il n'y avais plus besoin d'opérateur pour amorcer et régler l'écartement, mais une fois les électrodes consumés, ça s'arrêtais, et la durée de ces électrodes n'étais que de quelques heures ...)
Des systèmes mécaniques furent imaginé pour changer automatiquement d'électrodes (montage sur tourelle rotative) ou d'autre pour assurrer une avance automatique de longues électrodes ( principe des lampes à arc "différentielles " de Gramme , ou de Hefner Alteneck , aves des bobinages asservissant l'avance selon le courant consommé, et toute une mécanique avec rouages, crémaillère ...)
Les inventeurs de ces dispositifs avaient fait preuve de beaucoup d'ingéniosité , a une époque ou les seuls moyen d'automatisation et d'asservissement ne pouvais pas faire appel à l'électronique qui n'existais pas encore ... mais tous ces systèmes mécaniques étais bien compliqués et bien trop sujet à dérangements ! et n'éliminais pas les autres inconvénients , consommation élevé, bruit...
Ensuite, sont apparu les lampes à incandescence, beaucoup plus simple , plus pratiques, et produisant une lumière agréable (mais moins blanche) dont celle de Thomas Alva Edison inventé en 1879 (déja cité), a filament de carbone ...
Les premières lampes Edison n'avaient pas encore de culot métallique et se connectaient par deux bornes recevant les 2 fil d'alimentation, puis ont été doté d'un culot à vis , ceci depuis plus de 120 ans ...( Et c'est pour cela que les culot à vis actuels s'appelle "E quelque chose " ! "E14, E27,E40" ..."E" comme Edison ...Et les chiffres 14, 27, ou 40 pour indiquer son diamètre
et ensuite toutes les versions de lampes a incandescence qui ont suivi , avec d'autre matériaux pour le filament, et divers gaz de remplissage...
Les lampes a incandescence sont resté très longtemps la source de lumière électrique la plus pratique et la plus utilisée (voire en début de ce topics )
[ Dernière édition du message le 07/01/2018 à 19:11:15 ]
michel.29
Gego aurait fait une enceinte asservie ?
conaissais pas
contrairement aux Philips MFB
j'en ai 2 paires 22RH541 et 544 avec l'accéléromètre piezo dans le cache noyau du boomer
Cabasse en a fait aussi
petrel , goëland , albatros
je ne me souvient plus du procédé à Cabasse
Jamo en a fait un peu sur la base de Hp Philips
3a avec la Andante
un constructeur de sono aurait fait des asservissements ?
Powersoft propose le procédé Ipal avec un capteur de pression
quelqu'un aurait monté ce système dans ses fabrications
autre évolution proposé par Powersoft , un moteur ou l'élément mobile est l'aimant
système M-force , associé à des membranes de 30"
un wiki intéressant concernant l'évolution des tubes fluo
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tube_fluorescent
slouptoouut
les enceintes asservies Gego , tres peu connues, étaient les prédécesseurs des enceintes asservies Cabasse , et ont été reprises par Cabasse (même principe, même capteur, mais emploi de semiconducteurs plus modernes ...)
On va dire que ces enceintes Gego ont du servir de prototype, de version béta ...
sur les philips : le capteur est piézoélectrique
sur les gégo et cabasse, ce capteur est électrodynamique a bobine mobile
chez d'autres constructeurs il y a eu le cas de capteur électrodynamique a aimant mobile
merci pour le lien vers les tubes fluo !
(j'ai volontairement ignoré ces tubes fluo , car certe ils éclairent, mais n'ont jamais été assez puissant, ni assez ponctuel pour servir en éclairage architectural ni en éclairage scénique ...Leur emploi s'est toujours cantonné a l'éclairage domestiques (caves, garages, cuisine), tertiaire (bureaux, écoles, salles d'attentes ...)ou parfois en petit éclairage public (tunnels, parking souterrains ...) ceci dit, des progrès ont quand même été fait dans ces tubes appellés vulgairement et à tort néons ... )
michel.29
slouptoouut
ah oui, effectivement, j'avais cru voire ça une fois (une seule) dans une vieille revue (le haut-parleur) mais contrairement à Philips ou Cabasse, ça semble être d'une diffusion ...vraiment confidentielle
Je n'ai jamais vu, ni en vrai ,ni via de la publicitées, de Supravox asservies ...
[ Dernière édition du message le 08/01/2018 à 21:29:48 ]
michel.29
4 tresses
2 raccordées à la bobine principale
2 semble-t-il raccordées à une spire imprimée sur le mandrin
pas pu confirmer car spire ou bobine coupée
pas fait d'autopsie pour confirmer
le forumeur avait une paire , le 2e Supravox semblait avoir subi une réparation
bobine mobile remplacée par une bobine mobile qui semble être celle du 215 RTF64
catocala
On pourrait raconter l'histoire de la sono en suivant celle des techniques. On serait alors précis et rigoureux, mais on risquerait de passer à côté de ce qui fait de cette affaire une passion, ou plus simplement, comme dans mon cas, un domaine, une sorte d'échappatoire qui me donnait des émotions. J'ai 60 balais. Je ne suis pas un vrai zicos, mais j'ai fait un peu de sono dans le secteur associatif, et j'ai une bonne mémoire. Je vous propose de partager mes souvenirs dans le domaine depuis mon enfance. Ça retracera une "petite histoire de la sono" je l'espère un peu plus digeste et plaisante.
Mon premier contact avec la sono, c'était à la Kermesse du village (mes parents m'interdisaient d'aller au bal). Il y avait un groupe, dans le village qui jouait dans les bals et qui animait la kermesse. Ils avaient une Golden Sound. Le matin dans le car, je revois le bassiste (précision Fender noire et Blanche/bassman, le tout payé par papa) me dire "Tu sais, Golden SOund, il n'y a rien de tel!. Il y avait trois colonnes, une de chaque côté de la scène et une à plat, devant, en retour pour le chanteur. Je ne peux rien vous dire du son. J'avais 12 ans, et je ne m'y connaissais pas. les colonnes étaient gainées de sky gris clair ou beige, avec un tissu brillant. Il y avait une table de mixage avec peut-être six ou huit voies, derrière l'une des colonnes. L'organiste (ce n'était pas un hammond. Peut être un farfisa ou un truc du genre, un peu bois/plastique)s'en occupait. Il me semble que ça ne reprenait que la voix. Le groupe jouait sur une remorque agricole, drapée de tissus. Monsieur l'abbé était venu. On était au milieu des années soixante. Je ne parle pas des boums où on utilisait des haut parleurs récupérés sur des vieux juke-box, poussé avec le Bouyer 20w de l'église que M. Le Curé nous prêtait (on faisait la boum dans la salle paroissiale...)
Ma deuxième rencontre avec la discipline intervint au lycée technique. Il y avait un "club orchestre". Dans un sous-sol du bahut, il y avait quatre copains qui jouaient super bien. Deep Purple (Ta ta ta...Ta ta... ta ta! je vous laisse deviner. C'est sur les deux cordes du milieu, sur les 5 premières cases...)La, il y avait une japonaise sur un petit combo 30w Sakaï pour la rythmique. Le soliste, fils d'un hotelier près de la frontière suisse, avait une Lespaul standard et un Manhattan trois corps (il écrasait tout), et le bassiste jouait sur une sorte de télécaster basse branchée sur un ampli brooklin rouge de 60 w. Au début de l'été (la fâte de la musique n'existait pas encore), ils ont organisé un concert dans la salle cinéma du lycée. je suis allé avec eux louer une sono dans un petit magasin de musique de la ville. Il y avait deux baffles dynacord, une tête à quatre entrées, et une chambre d'écho avec une grosse glissière en façade. C'était dix mille balles par jour. Un bras... "Là, jeune homme, vous avez cent watts!". On ouvrait des quinquets comme des ronds de flan. Le batteur avait une cymbale cloutée... Le concert était génial. Le solo n'a pas trop gratté Blackmore ,je crois. Je m'en souviens encore. C'était pas trop mal. Là encore, je crois que la sono ne reprenait que la voix, et de retours, point!
Ça nous avait tous secoué, cette affaire de concert. Au dort, le soir, on papotait musique et sono. Il y avait un copain qui chantait dans un groupe de bal. C'était l'époque de l'arrivée des premières sonos Power, de couleur orange ou blanche. On matait la gamme sur le Haut-Parleur comme des malades, gamme qui s'organisait essentiellement autour d'amplis et de colonnes, peut-être avec une ou deux enceintes. La philo restait encore centrée sur la reprise du chant. Il y avait une annonce qui m'hypnotisait, proposant un ampli à lampes de "160w musicaux"... On aurait dit un poste radio militaire tout droit venu des surplus.
En ville, il y avait une petite boite montée par des mecs genre hippies, sympas. Ils faisaient des animations au parc le mercredi soir avec un projecteur de diapos et deux plaques de verre avec des huiles colorées entre les deux. Ils pressaient plus ou moins sur les plaques et ça faisait bouger les couleurs sur l'écran. Ils avaient mis deux baffles de chaque côté, des baffles qu'ils avaient construit eux-mêmes, poussés par des amplis qu'ils avaient aussi fait eux-même. Il pouvait y avoir 100w par côté. Un magnéto à bande Akai poussait du Klaus Schulze, je crois. Mais pour la première fois, au dessus des baffles, il y avait de drôles de trucs, que je voyais pour la première fois, des sortes de trompettes carrées d'à peu près 10 cm sur 30. J'ai appris plus tard que c'était des pavillons raccordés à des chambres de compression. Je me souviens que le son était vraiment bon. Ce fut la première fois que j'entendis du son "fort"...
Je devais avoir seize ans. j'allai à mon premier concert. C'était Ange. Nouveau temps fort: J'observai pour la première fois une vraie sono! Avec des châteaux! Si ma mémoire est bonne, de chaque côté, deux caissons énormes, avec des formes bizarres (expo inversés). A cette époque sans internet, et avec des revues encore rares, j'ai mis des années à découvrir comment "c'était foutu dedans". Je ne voyais pas le HP et je ne comprenais comment ça pouvait fonctionner... Au dessus, trois cubes expo JBL, avec des 30cm à dôme alu. Et tout en haut deux boîtiers avec des "trompettes". Là... le choc. Ça envoyait dur! J'étais tellement estomaqué que je n'ai même pas pensé à regarder le mix qui se trouvait pourtant, classiquement, au milieu de la salle...
Le concert suivant, ce fut Procol Harum. toujours des châteaux, en Martin. Là, pour la première fois, j'ai expérimenté ce que c'est que de percevoir des basses avec son thorax... Ça poussait d'une façon absolument ahurissante. Conquistador, ou Whiter Shade of Pale à travers une paire de chateaux Martin...ben... ça vous marque un bonhomme pour longtemps! Là, j'ai été mater le mix, qu'on pouvait voir, car le pratos ne faisait que 50 cm de haut (autres temps... autres mœurs...) je crois que c'était une grosse Soundcraft, avec un rack où déjà trônaient des Klark teknik. Je me souviens de la réverb, une sorte de caisse carrée de 50 cm de côté AKG. Les micros étaient des Shure uniball ou SM58.
A partir de ce moment là, les choses se sont à peu près stabilisées. J'ai monté une petite assos pour organiser des concerts. On avait investi dans notre propre matos. Je venais de finir de payer ma maison, j'ai fait un petit prêt. Du classique: Studiomaster 16+8/8/2, égaliseur 2x30 SCV Audio, deux fois 2x15 Yamaha pour les retours, réverbs multi effet Alesis et SPX Yamaha, compresseur DBX180, deux noise gate Studiomaster, filtre actif EV 2x 2 voies, des amplis chinois (1 de 2x300 et 1 de 2x150) sur une paire de toboggans maison chacun surmonté de caissons expo à l'arrière clos, maison aussi, avec des piezo pris dessus, et des retours maisons poussés par un ampli chinois. On faisait des petits trucs sympas sans que ça nous coûte un rond... On a passé des bons moments avant que je revende le tout.
Et une fois, pour une fête de la musique, on s'est fait un gros plaisir: la municipalité nous a donné du budget pour faire une grosse scène: Facade Meyer (2x 650R2, 4xUPA-1, le tout derrière des gros Crown), Mon mix Studiomaster pour la façade, une soundcraft 24/8 pour les retours eux même en Meyer UM1, aussi gavés par des Crown égalisés en Klark. Putain... J'entends encore le trio Hammond/Batt/Strat-twin reverb...Là, j'ai eu sérieusement les poils... Les zicos ont bu du petit lait. Sur scène, total pantoufle et confort ouaté. Ce fut ma dernière, et ma plus belle expérience pratique Sono.
Je crois que c'est bien comme ça...
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