réactions à la news Après le Jupiter-8, Behringer annonce une reproduction du Prophet 5
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Neo Alchemist
8777

Administrateur·trice du site
Membre depuis 4 ans
Sujet de la discussion Posté le 02/08/2021 à 11:28:00Après le Jupiter-8, Behringer annonce une reproduction du Prophet 5
Le constructeur allemand ajoute un nouveau nom à la liste de ses clones, et s'attaque à un classique de Sequential : le Prophet 5.
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alphatruc
1002

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
271 Posté le 21/04/2025 à 17:02:05
Citation de CS01-II :
Y'a une grosse différence entre le prophet 5 et le pro-800 ???
Difficile ou trop long a détailler (trop technique), la réponse de Maxxou32 est parfaite

Et oui il y a une grosse différence !
(voir des extraits ou youtube, tu verra que ce n'est pas le même calibre de son)
1
Tamburini & Liberatore
[ Dernière édition du message le 21/04/2025 à 17:04:34 ]

Maxxou32
5614

Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
272 Posté le 21/04/2025 à 17:14:24
Merci Alphatruc, toujours un plaisir de partager sur les synthés !
Il faut dire qu'ici on rentre dans les domaines des doux dingues de sons !

Il faut dire qu'ici on rentre dans les domaines des doux dingues de sons !

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Old School et Electronica

alphatruc
1002

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
273 Posté le 21/04/2025 à 17:30:59
x
Hors sujet :@ Maxxou32
Je m’intéresse presque exclusivement a "Sequential" par unique nostagie (j'ai encore de vieux appareils sequential et dave smith et nordlead etc....)
J'aime a la folie le caractère Sequential.
oberheim, moog, siel, arp bref les grosses marques de l'époque etc..... bof
Mais pour tout te dire, je ne suis pas branché "synthwave" au contraire.
Et cela fait longtemps, que je n'enregistre plus rien avec ces appareils, qui font pour moi, trop vieux en terme de production.
Mais je m'en sert uniquement pour me faire plaisir et jouer 5 mn dessus de temps en temps, histoire de voir le temps qui passe.
Pour moi, début 80's, les synths étaient une belle représentation du futur et des nouvelles technologies, et today encore je suis tourné vers le futur (histoire d'être fidèle a soi même et aussi par peur de mal vieillir)
0
Tamburini & Liberatore
[ Dernière édition du message le 21/04/2025 à 17:37:22 ]

iktomi
16321

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 6 ans
274 Posté le 21/04/2025 à 17:37:51
Citation de alphatruc :
Mais je m'en sert uniquement pour me faire plaisir
N'est-ce pas le principal finalement ?
1

alphatruc
1002

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
275 Posté le 21/04/2025 à 17:43:25
@ iktomi
Carrément ! c'est bien l'ultime intérêt
Carrément ! c'est bien l'ultime intérêt

0
Tamburini & Liberatore

Anonyme

276 Posté le 21/04/2025 à 19:11:25
J'ai déjà le pro-800... après j'ai peur d'une redite. Un peu à l'image du proton si on a déjà un neutron...
0

alphatruc
1002

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
277 Posté le 21/04/2025 à 19:19:08
Citation de CS01-II :
J'ai déjà le pro-800... après j'ai peur d'une redite. Un peu à l'image du proton si on a déjà un neutron...
Dans le principe tu peut remplacer un Pro-800 par un Pro-16, mais pas l'inverse
(Le pro-800 et le pro-16 ont le même trait de caractère sonore, ils sont de la même famille)
0
Tamburini & Liberatore
[ Dernière édition du message le 21/04/2025 à 19:23:26 ]

Beatless
14139

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
278 Posté le 21/04/2025 à 19:47:32
Citation de CS01-II :
Y'a une grosse différence entre le prophet 5 et le pro-800 ???
Le Pro-800 est une revisite du Pro-600, pas du Prophet 5. Il suffit de relire le test de SW.

Citation de Titre du test du Pro-800 par SynthWalker :
Trois ans après l’annonce de son développement, le Pro-800 promet d’offrir le son analogique polyphonique du Prophet-600 dans un module compact affiché à un tarif incroyablement bas, avec des fonctionnalités étendues. Pari réussi ?
0
S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

Lleomax
1

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 22 ans
279 Posté le 25/04/2025 à 16:17:06
Amusant cette boucle pro/anti Behringer qui n'en finit pas depuis que B. s'est lancé dans les "replicas" ... C'e'st une boucle un peu absurde quelque part, car comme tous les marchés où il y a un phénomène Vintage (voitures, montres, Hifi, guitares électriques, livres, vyniles...) il y a des sous-segments marketing qui prospèrent : la copie illégale, la copie "légale" en jouant sur les limites des copyrights industriels, le segment de rééditions originales par ceux qui possèdent les droits en plus, bien sûr, du segment maître, celui de l'authentique vintage.
Behringer adresse le segment n°2, en jouant juridiquement sur le fait qu'il "s'inspire" de mythes de la synthèse en fabriquant des clones modernes et en partant du principe que les marques officielles ont soit disparu, soit sont trop petites pour se lancer dans des procès improbables et coûteux contre un des géants de l'industrie. On l'oublie souvent parce que derrière quelques marques imposantes comme Roland ou Yamaha, la plupart des fabricants étaient et sont toujours des PME extrêmement modestes en taille et souvent fragiles, vu la mortalité élevée du secteur. B, c'est donc un peu devenu la méga-Corp qui fait ce qu'elle veut. En termes de segment de clientèles, B. vise les clients qui rêvent des mythes sans pouvoir se les offrir et qui, acceptent les limitations des copies inspirées dès lors qu'elles sont de bonne qualité au plan musical, ce qui est le cas. C'est un segment 'Canada dry" mais c'est bien et utile pour beaucoup de gens le Canada dry ... il en faut aussi. Et tant mieux si ça permet à beaucoup de se faire plaisir en pensant qu'ils ont, un peu, un Jupiter 8, une TR ou un P5 dans les mains .
Ceux qui font d'autres choix budgétaires, épargnent plus ou priorisent davantage cette passion, et qui peuvent se payer de l'authentique sont sur un segment de marché tout autre qui ne se mélange pas avec le précédent. La rareté, l'authenticité, le nombre limitée et en réduction constante des objets désirés, sont des valeurs éternelles et très puissantes en marketing. Avec ce paradoxe apparent qui fait que les copies plus ou moins légales d'objets vintage, dans tous les segments où elles se produisent, finissent par augmenter la valeur perçue des originaux copiés. On le voit d'ailleurs dans les dynamiques de prix : un clone Behringer, techniquement très bon, voit pourtant sa valeur baisser fortement sur le marché d'occasion dès qu'il est sorti, car il est traité comme du neuf, ni plus ni moins, et personne n'imagine que c'est un investissement dont la valeur doublera dans les 10 prochaines années. En revanche, la valeur du mythe authentique ainsi copié va continuer pendant ce temps à augmenter, de même souvent, que la côte en occasion des rééditions récentes en édition limitée du fabricant historique.
C'est la force de l'imaginaire humain, et ça existe aussi chez les musicos, qui se sentent parfois plus inspirés quand ils sont jouent d'un instrument précieux et rare. Cela fait des décennies, voire des siècles que certains se ruinent pour s'offrir un Bosendorfer de 1930, un Stradivarius ou une authentique Stratocaster de 1965 ... et il y a pourtant bien d'autres excellentes guitares ou piano. Les synthés c'est pareil.
Donc, sans être trop boyscout, on pourrait espérer essayer d'arrêter ces critiques négatives incessantes à chaque sortie d'un nouveau clone de B. et admettre que ça fait plaisir aux uns sans rien enlever aux autres, ce qui est suffisamment rare dans le monde moderne pour ne pas être boudé.
Behringer adresse le segment n°2, en jouant juridiquement sur le fait qu'il "s'inspire" de mythes de la synthèse en fabriquant des clones modernes et en partant du principe que les marques officielles ont soit disparu, soit sont trop petites pour se lancer dans des procès improbables et coûteux contre un des géants de l'industrie. On l'oublie souvent parce que derrière quelques marques imposantes comme Roland ou Yamaha, la plupart des fabricants étaient et sont toujours des PME extrêmement modestes en taille et souvent fragiles, vu la mortalité élevée du secteur. B, c'est donc un peu devenu la méga-Corp qui fait ce qu'elle veut. En termes de segment de clientèles, B. vise les clients qui rêvent des mythes sans pouvoir se les offrir et qui, acceptent les limitations des copies inspirées dès lors qu'elles sont de bonne qualité au plan musical, ce qui est le cas. C'est un segment 'Canada dry" mais c'est bien et utile pour beaucoup de gens le Canada dry ... il en faut aussi. Et tant mieux si ça permet à beaucoup de se faire plaisir en pensant qu'ils ont, un peu, un Jupiter 8, une TR ou un P5 dans les mains .
Ceux qui font d'autres choix budgétaires, épargnent plus ou priorisent davantage cette passion, et qui peuvent se payer de l'authentique sont sur un segment de marché tout autre qui ne se mélange pas avec le précédent. La rareté, l'authenticité, le nombre limitée et en réduction constante des objets désirés, sont des valeurs éternelles et très puissantes en marketing. Avec ce paradoxe apparent qui fait que les copies plus ou moins légales d'objets vintage, dans tous les segments où elles se produisent, finissent par augmenter la valeur perçue des originaux copiés. On le voit d'ailleurs dans les dynamiques de prix : un clone Behringer, techniquement très bon, voit pourtant sa valeur baisser fortement sur le marché d'occasion dès qu'il est sorti, car il est traité comme du neuf, ni plus ni moins, et personne n'imagine que c'est un investissement dont la valeur doublera dans les 10 prochaines années. En revanche, la valeur du mythe authentique ainsi copié va continuer pendant ce temps à augmenter, de même souvent, que la côte en occasion des rééditions récentes en édition limitée du fabricant historique.
C'est la force de l'imaginaire humain, et ça existe aussi chez les musicos, qui se sentent parfois plus inspirés quand ils sont jouent d'un instrument précieux et rare. Cela fait des décennies, voire des siècles que certains se ruinent pour s'offrir un Bosendorfer de 1930, un Stradivarius ou une authentique Stratocaster de 1965 ... et il y a pourtant bien d'autres excellentes guitares ou piano. Les synthés c'est pareil.
Donc, sans être trop boyscout, on pourrait espérer essayer d'arrêter ces critiques négatives incessantes à chaque sortie d'un nouveau clone de B. et admettre que ça fait plaisir aux uns sans rien enlever aux autres, ce qui est suffisamment rare dans le monde moderne pour ne pas être boudé.
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alphatruc
1002

AFicionado·a
Membre depuis 16 ans
280 Posté le 25/04/2025 à 17:49:00
Citation :
Attention ceci est une boucle pro/anti Behringer !
@ Lleomax
La pub d'un produit behri plus besoin d'en faire, car leur sujet c'est un produit référence d'une marque de renom ou un modèle de renom.
Au final leurs succès surf tout seul sur de la nostalgie et du snobisme. Facile a résumer(< car au final cela reste bien qu'une copie)
Heureusement qu'il a eu une histoire avant euxautrement leur modèle économique n'existerai pas, ils doivent tout aux autres (sur le mode gentil vampire
)
Ps: Et puis cela questionne aussi sur l'industrie des synths dans sa globalité, ou sont les nouveaux modèles et nouvelles marques de confiance ?
(le manque d'innovation ?, de qualité ?, d'originalité ?, ou autres... ?) < c'est bien ça qui est le plus bizarre sans l'être![]()
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Tamburini & Liberatore
[ Dernière édition du message le 25/04/2025 à 18:20:43 ]
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