Numérique & Analogique : infos scientifiques et techniques.
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Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 29/12/2009 à 10:58:35Numérique & Analogique : infos scientifiques et techniques.
Si ça polémique trop, ce sujet (créé pour éviter le hors-sujet dans d'autres sujets ! ) finira dans le pub... 
D'où sort cette blague selon laquelle le numérique ne saurait pas restituer des fréquences inférieures à 20Hz ? Le format CD (16bits 44kHz) peut restituer toutes les fréquences de 0 à 22kHz, avec 96dB de dynamique !

Citation :
Les pédalier d'antan Moog Taurus produisait des infra basses atteignant des valeurs de 5 Hertz,alors c'est sur,ça s'entends pas mais à défaut ça se ressent...et pas q'un peu.
Le numérique étant incapable de restituer des fréquences au dessous de 20 Hertz,expliquer moi comment percevoir cet "instrument"sur CD ?
D'où sort cette blague selon laquelle le numérique ne saurait pas restituer des fréquences inférieures à 20Hz ? Le format CD (16bits 44kHz) peut restituer toutes les fréquences de 0 à 22kHz, avec 96dB de dynamique !

Dr Pouet
52038

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
111 Posté le 31/12/2009 à 15:56:53
Citation :
Cela dit Rroland a tout à fait raison de dire que dans 99% des cas, on compare des trucs pas comparables.
Et en plus, c'est pas le sujet du thread.

Citation :
La classe D n'est pas du numérique.D'ailleurs ça existait bien avant que le CD ne se popularise.
Cela dit, un ampli avec une entrée numérique, suivie d'une conversion PCM -> bitstream (=sigma-delta) qui piloterait l'étage de puissance ressemble beaucoup à un ampli classe D, tout en étant "largement numérique".
D'après ce que je viens de lire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classes_de_fonctionnement_d%27un_amplificateur_%C3%A9lectronique
https://en.wikipedia.org/wiki/Switching_amplifier
Il n'y a pas de dénomination plus précise pour des "amplis numériques" (au sens "amplis commutés, avec entrée numérique" ) : la classe T est une marque commerciale. On pourrait d'ailleurs dire que ces amplis numériques sont de la classe D, même si tous les amplis classe D n'ont pas forcément d'entrée numérique ni même de circuit numérique en interne.
Et un truc qui ne semble pas avoir de nom du tout, c'est le "convertisseur N/A de puissance", comme fait par la marque TACT.
0
[ Dernière édition du message le 31/12/2009 à 16:29:38 ]

SampleHunter
1304

AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
112 Posté le 31/12/2009 à 16:31:43
Citation de Dr Pouet :
Il me semble (à lire le lien Wiképédia sur les classe d'amplification) que l'amplification de class D c'est justement le contraire, à savoir un signal analogique d'entrée, qui subit une sorte de conversion PCM qui alimente et fait travailler les transistors en tout ou rien (0 ou 1).
Cela dit, un ampli avec une entrée numérique, suivie d'une conversion PCM -> bitstream (=sigma-delta) qui piloterai l'étage de puissance ressemble beaucoup à un ampli classe D
Il me semble (à lire le lien Wiképédia sur les classe d'amplification) que l'amplification de class D c'est justement le contraire, à savoir un signal analogique d'entrée, qui subit une sorte de conversion PCM qui alimente et fait travailler les transistors en tout ou rien (0 ou 1).
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Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

scare
3151

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
113 Posté le 31/12/2009 à 16:46:10
Citation :
J'ajoute que SampleHunter a mis le doigt sur une réalité.
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Dossier : Conversion analogique-numérique (pour les courageux)

Anonyme
9677

114 Posté le 31/12/2009 à 17:07:01
Hors sujet :
JM
Pour Tact, je n'ai pas suivi leur activité depuis quelques années, mais dans le temps, il s'agissait bien d'un converto N/A suivi d'un ampli classe D.
SampleHunter : lePCM suppose une quantification, ce que ne fait pas un ampli classe D. Un ampli classe D est un convertisseur tension/fréquence qui permet effectivement de faire travailler les transistors de sortie en commutation. Cela exonère des soucis de linéarité des transistors utilisés en amplificateurs de tension ou de courant, et permet d'obtenir un rendement élevé. D'ou une économie sur la puissance de l'alimentation et la taille des radiateurs (qui peuvent carrément disparaitre).
Mais on est franchement HS.
JM
0
[ Dernière édition du message le 31/12/2009 à 17:25:12 ]

Birdix
276

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 15 ans
115 Posté le 31/12/2009 à 17:13:21
Citation de DR Pouet :
Il s'agit de faire des questions / réponses sur des points techniques quantifiables !
Le sujet s'applique t'il aux bonnes vieilles alims avec juste un transfo un pont de diodes et des gros condo de filtrage, comparée à une alim à découpage dans laquelle je ne veux pas mètre le nez, et pourtant l'une comme l'autre ne sortent pas une chose analogue à ce qui y rentre...?

Ou bien peut on comparer une simple DI passive avec des transfo qui ne sonnent pas toutes pareil bien qu'aux premiers abords on leur demande de faire la mèmme chose et sur le papier ça le fait, on ne quantifie que ce que l'on peut ou veut mesurer.
Et sur un sujet aussi subjectif que le son il ne faut pas trop s'attendre d'y trouver beaucoup d'objectivité, le jours ou les ingénieurs quantifieront la qualité de fabication d'un transfo ils auront peut étre compri pourquoi le mémme chéma cablé differrement sonne autrement; en un sciécle de son analogique tout n'a pas été quantifié et à peut prés tout a éte entendu, des amplis avec 2 ou 3% de DHT des haut parleurs à plus de 10% et qui te restituent un son comme si tu était en direct live sur des sources acoustiques, et des amplis et des "cartes son" avec des 0,00001 % de DHT qui te sortent un son honnéte sans plus, trop pure disent certains...
Des cartes son et de la distorssion harmonique Birdix mélange vraiment tout et n'importe quoi.
Aller c'est parti pour 2010 on quantifie le subjectif, objectivement on vas tout nummériser, c'est peut étre un peut tiré par les cheuveux mais depuis qu'existe le numérique on comprend de mieux en mieux le fonctionnement du cerveaux et pas que dans le médical...
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Eternel apprenti assistant ingénieur du son sans ingénieur du son à assister...

Anonyme
9677

116 Posté le 31/12/2009 à 17:22:52
L'évolution est marquée en fonction du domaine d'activité. Voici la vision que j'en ai, j'ai la chance de travailler dans plusieurs domaines.
-Post-production pour l'image : le switch vers le tout numérique est très avancé, et personne ne songe à revenir en arrière pour des raisons de coût, de puissance et de possibilités.
-Home-studio : très majoritairement numérique malgré l'aura de qualité de l'analogique. Le concept de mixage analogique est hors de portée de la bourse d'un home studiste, à qualité comparable avec un séquenceur. La messe est dite.
-Studio musique : Les plus riches ont et entretiennent des consoles analogiques pour les projets riches. Mais l'usage des magnétos devient de plus en plus rare, remplacés par Pro Tools. Dans ces conditions, l'usage de séquenceur dans le monde analogique mène à plusieurs générations de conversions. Nous sommes au milieu du guêt, certaines structures switchent en tout num, d'autres non.
-Sonorisation : Malgré les avantages de l'analogique en terme d'ergonomie, les consoles numériques s'imposent de plus en plus pour des raisons de poids, de coût et d'encombrement dans la salle. Sans compter l'arrivée en cours des réseaux et autres multis et patchs numériques. Entre ranger 50m de 48 paires en Cu, et un Cat5, le choix est vite fait
Actuellement seuls les gros studios proposent une alternative analogique digne de ce nom, mais à quel prix ? Vu la situation du marché...
Du coup, discourir sur les avantages et les inconvénients de chacun des deux mondes m'apparait une discussion d'arrière garde, voire une sodomie de Lucilia caesar.
JM
-Post-production pour l'image : le switch vers le tout numérique est très avancé, et personne ne songe à revenir en arrière pour des raisons de coût, de puissance et de possibilités.
-Home-studio : très majoritairement numérique malgré l'aura de qualité de l'analogique. Le concept de mixage analogique est hors de portée de la bourse d'un home studiste, à qualité comparable avec un séquenceur. La messe est dite.
-Studio musique : Les plus riches ont et entretiennent des consoles analogiques pour les projets riches. Mais l'usage des magnétos devient de plus en plus rare, remplacés par Pro Tools. Dans ces conditions, l'usage de séquenceur dans le monde analogique mène à plusieurs générations de conversions. Nous sommes au milieu du guêt, certaines structures switchent en tout num, d'autres non.
-Sonorisation : Malgré les avantages de l'analogique en terme d'ergonomie, les consoles numériques s'imposent de plus en plus pour des raisons de poids, de coût et d'encombrement dans la salle. Sans compter l'arrivée en cours des réseaux et autres multis et patchs numériques. Entre ranger 50m de 48 paires en Cu, et un Cat5, le choix est vite fait

Actuellement seuls les gros studios proposent une alternative analogique digne de ce nom, mais à quel prix ? Vu la situation du marché...
Du coup, discourir sur les avantages et les inconvénients de chacun des deux mondes m'apparait une discussion d'arrière garde, voire une sodomie de Lucilia caesar.
JM
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[ Dernière édition du message le 31/12/2009 à 17:28:05 ]

scare
3151

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
117 Posté le 31/12/2009 à 17:33:29
Merci Jan pour ton analyse
Je remarque une fois de plus que c'est principalement le coût de production qui mène le schmilblik.
Ma question est donc, y'a -t-il un compromis (dégradation) fait sur la qualité sonore afin de bénéficier d'un coût de production moins élevé ?
Je remarque une fois de plus que c'est principalement le coût de production qui mène le schmilblik.
Ma question est donc, y'a -t-il un compromis (dégradation) fait sur la qualité sonore afin de bénéficier d'un coût de production moins élevé ?
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Construction du nouveau studio
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Dossier : Conversion analogique-numérique (pour les courageux)

Anonyme
10074

118 Posté le 31/12/2009 à 17:46:50
Citation :
Ma question est donc, y'a -t-il un compromis (dégradation) fait sur la qualité sonore afin de bénéficier d'un coût de production moins élevé ?
c'est la partie physique qui coûte le plus cher, autant en numérique qu'en analo, les coûts de dévellopement sont à mon avis sensiblement équivalent, donc au final, on peu tout à fait (pour moi) comparer un séquenceur multipiste à 50 euros et une table ssl à 200 000 euros, l'écart de coût étant très facilement justifiable rien que pour la partie physique de la table qui n'existe pas sur le séquenceur.
D'ailleur une table numérique ssl coûte le même prix qu'un table analo ssl (ou sensiblement).
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Anonyme
9677

119 Posté le 31/12/2009 à 17:48:37
Au début certainement, car aussi bien les traitements proposés que la qualité des préamplis et des convertisseurs n'étaient pas à la hauteur des meilleurs consoles analogiques. Actuellement, même s'il est difficile d'être totalement affirmatif, je pense qu'on ne fait plus de concessions. Mais il faut toujours pondérer, car même si certaines consoles peuvent ambitionner le haut de gamme en terme de marketing, elles ne tiennent pas toutes leurs promesses. Hors, en analogique, on sait avec le temps ce dont sont capables les consoles, et on ne dit pas que l'analogique c'est moins bon après avoir utilisé une Yamaha M3000.
JM
JM
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ric49
529

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
120 Posté le 31/12/2009 à 17:50:22
Hors sujet :
Citation de Jan :sodomie de Lucilia caesarj'adore..
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La technologie c'est bien, la qualité c'est mieux..
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