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Sujet Qu'est ce qu'un "bon titre" Techno ?

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1 Qu'est ce qu'un "bon titre" Techno ?
Alors voilà, je sais que le titre de mon post peut paraître naïf... Mais je me pose vraiment cette question.

Je ne parle pas du terme générique et terriblement malmené depuis les années 1990-2000 (un peu comme on met dans "électro" toutes les musiques électroniques...), mais bien de la techno pure.

Quand je fais mes recherches sur le net, je n'ai évidemment aucune difficulté à trouver des listes de titres phares...

Mais je n'arrive pas à qualifier, ou évaluer le niveau de "qualité" de chacun d'entre eux tellement j'ai l'impression que les codes restent strictement proches.

Le BPM similaire, la pauvreté des arrengements (ce n'est pas une critique), la froideur, et le faible développement des patterns... Voilà en gros ce que j'entends, au bout d'une dizaine de titres "phares"...

Alors, si vous êtes un/une adepte de la techno, je serait très interressé d'avoir votre avis, et pas que en terme de ressenti, mais aussi en terme technique.

À vous la parole les amis...

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

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41
sauf que cette musique a 40 ans, qu'elle s'est elle même nourri d'autres genres, qu'elle a voyagé, influencé et même crée des tas d'autres genres et que depuis 20 ans déjà, elle se retrouve dans plein de styles de manière complètement assumé,

Le fait qu'on la toujours rapproché de la house, est assez évident, meme origine "afroamericaine", "latinoamericaine", ou americaine tout court, musique joué par les djs et faites pour danser,
la techno et l'electro, c'est la même origine et la meme evolution, sauf que quand t'ecoute de l'electro, c'est que t'as pas envie d'un kick toute les demi ou micro seconde, mais les univers dystopique qui y étaient développé sont les memes.
si on replace son origine en amerique, on peut parler aussi de bassmusic, voir d'electro funk, de miami bass...


De plus le terme fourre tout edm, meme s'il renvoie à un autre style de musique que la techno et qu'il n'est pas le plus approprié, c'est aussi un terme qui a rapport avec les festivals, certains djs, beaucoup même gagnent des sommes folles en mixant dans les festivals, des gens se déplacent par bus ou avion entier pour se rendre a des festivals, pour autant même l'edm la plus grossière, ne passe pas a la télé, ni a la radio.
(c'est different des années 90, ou la dance passait partout a la radio et la telé)

C'est pour ca que je disais que la techno doit s'ecouter en club (ou bar techno), parceque c'est sûrement la qu'il y'a le plus de chance de l'ecouter dans sa version la moins "frelaté"

[ Dernière édition du message le 17/02/2020 à 14:40:05 ]

42
Citation de magasin :
la techno, c'est par exemple aussi underground resistance qui ne montrait pas forcement leurs tetes, a l'epoque y'avait les white label, des vynil sans noms, sans titre,
des artistes techno pouvait avoir plusieurs aka sans qu'on le sache, y'a beaucoup de fantasme aussi

aussi la techno est né a detroit, dans un climat sociale particulier, le travail a l'usine etc... et c'etait une musique militante et plutot engagé, ca c'est soudain transformé en musique hedoniste, c'etait pas forcement le cas a la base, d'ou oui, l'univers etait est? plus important que la personnification, je crois jamais avoir vu les visages de drexciya par exemple.


Citation de johnfaustus :
Malheureusement en 2020 c'est un peu (beaucoup) moins vrai, vanité et égo exacerbés par les réseaux sociaux :oops2:


Je comprends l'idée que les artistes du mouvement Techno restent souvent dans l'anonymat pour une sorte d'éthique(s)...
Cependant, oui certe je n'ai pas grandi dans ce mouvement, mais ça me "manque" cet aspect "c'est tel artiste qui a fait ça...".
Bon on a beau dire, il y a toujours quelques exceptions : Laurent Garnier, Jeff Mills...
Mais je n'y voit aucune vanité ou bataille d'ego là dedans...

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

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Citation de magasin :
sauf que cette musique a 40 ans, qu'elle s'est elle même nourri d'autres genres, qu'elle a voyagé, influencé et même crée des tas d'autres genres et que depuis 20 ans déjà, elle se retrouve dans plein de styles de manière complètement assumé,

Le fait qu'on la toujours rapproché de la house, est assez évident, meme origine "afroamericaine", "latinoamericaine", ou americaine tout court, musique joué par les djs et faites pour danser,
la techno et l'electro, c'est la même origine et la meme evolution, sauf que quand t'ecoute de l'electro, c'est que t'as pas envie d'un kick toute les demi ou micro seconde, mais les univers dystopique qui y étaient développé sont les memes.


Moi ça me fait penser à l'évolution de Moby par exemple, en 1994 il était plus brancher rave de Détroit (cf. Compil Early Underground) puis il a évolué dans des tas d'autres styles: ambiant, punk, pop...

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

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... même en 1992, quand je repense à "Thousand" de Moby (1000bpm!) :facepalm:

https://soundcloud.com/xmfirstcontact

45
Citation de Sonograph :

Bon on a beau dire, il y a toujours quelques exceptions : Laurent Garnier, Jeff Mills...
Mais je n'y voit aucune vanité ou bataille d'ego là dedans...


Parce que les anciens ont fait leurs classes de manière "classique" : je m'entraîne d'abord et la scène me révèle
La génération internet d'aujourd'hui c'est presque l'inverse, ça passe beaucoup par l'image via réseaux sociaux et la scène viens (parfois) ensuite
46
Citation de rockaboule :
C'est un peu réducteur je trouve.
Dans ce sens, toutes les chaussures sont des chaussures.
Il y a une semelle, on met le pied dedans et on marche avec.
Pourtant je trouve qu'il y a une énorme différence entre des espadrilles et des escarpins.:mrg:


Tellement reducteur que Prodigy ou Daft Punk se sont produit a I love Techno, mais a l'epoque on se prennait moins le choux sur une etiquette.

[ Dernière édition du message le 17/02/2020 à 15:42:47 ]

47
Citation de Sonograph :

Je comprends l'idée que les artistes du mouvement Techno restent souvent dans l'anonymat pour une sorte d'éthique(s)...
Cependant, oui certe je n'ai pas grandi dans ce mouvement, mais ça me "manque" cet aspect "c'est tel artiste qui a fait ça...".
Bon on a beau dire, il y a toujours quelques exceptions : Laurent Garnier, Jeff Mills...
Mais je n'y voit aucune vanité ou bataille d'ego là dedans...


À l’époque c’était sûrement lié a l'aspect underground, rave et musique de club, et l'envie de vivre une forme de révolution, on sortait des années 80 et les années 90 étaient peut être déjà plus sombre, la crise, etc., on faisait la fête dans des bois ou sur du béton, et on se sentait une société à part ou tout le monde est égale...
mais bon les soirées branchouilles existaient déjà.

Je me rappelle aussi d'interviews de DJ ou compositeur techno a l’époque, a la télé française, ou les journalistes n’arrêtaient pas de parler de jean Michel jarre comme forme de référence de la musique électronique et ca énervaient au plus haut point ces djs qui eux étaient fascinés par Detroit ou la house de Chicago et qui souhaitaient faire une musique qui avait peu de référence, en tout cas nouvelle pour la France, qui en finissait avec la chanson française, les yéyés, le kitch des années 80, le rock français... et qui était censés beaucoup plus correspondre a une forme de realité sociale et de solitude moderne de la société française,

Aussi, des la fin des années 90, y'a eu la starification des djs, mcm et mtv étaient rempli de clip techno et house, d'ou certains souhaitant garder une forme de purisme à une musique qui n’était plus si underground, daft punk en est l'exemple le plus parlant, sauf que cet anonymat s'est transformé en casque de robot avec une forme de nostalgie 80's ou 70's, finalement pas si éloignées du club Dorothée et des mangas (j’exagère un peu)

L'anonymat dans la techno est aussi lié au fait que si tu passes une soirée (shazam est passé par la) tu ne vas pas connaître 90 pour cent des sons que passe le DJ, voir 99pourcent et t'n’auras aucune idée de la tête des artistes.

et je pense que johnfaustus veut par exemple parler de cette tendance réseaux sociaux, interview, YouTube,
on fait par exemple beaucoup cette critique a des artistes comme Amélie Lens ou y'a déjà longtemps a Nina kravitz, ou on leurs reproche parfois d’être "féminine" et surexposé, je pense qu'il y'a une forme de sexisme primaire dans les cas des djettes, mais on peut pas nier que l’époque a changé et que l'image et par conséquent la vanité est partout, je me rappelle de la vidéo d'un DJ ultra connu sur YouTube, qui était complètement perché et bourré, enfin dans un monde d'image et quand on est connu on fait forcement beaucoup plus attention a son image et comment on présente, ce qui peut avoir comme conséquence, ce phénomène pervers de vanité ou de narcissisme.

(Youtube a changé beaucoup de chose, avant un tube "underground" fallait acheter le vynil ou que quelqu'un te fasse une cassette, ce tube pouvait faire le tour du monde, il ne sortait pas de son aspect "underground" aujourd’hui, ce même tube qui ferait le tour du monde peut être écouté par tout le monde et par conséquent dépasserait les millions de vues sur youtube et ferait partie des tendances, et aura du coup une plus forte capacité a sortir de son groupe d'initié.)

[ Dernière édition du message le 17/02/2020 à 15:44:13 ]

48
Citation de magasin :


Aussi, des la fin des années 90, y'a eu la starification des djs...

L'anonymat dans la techno est aussi lié au fait que si tu passes une soirée (shazam est passé par la) tu ne vas pas connaître 90 pour cent des sons que passe le DJ, voir 99pourcent et t'n’auras aucune idée de la tête des artistes.


Jeff Mills, Carl Craig, Green Velvet sont pour moi les grand moteur de la techno, ceux qui l'on sorti de l'ombre de cette centaine de DJ avec un one shoot sans intincelle.
49
je pense que ce qui fait la beauté de cette musique c'est aussi les oneshot et le travail du dj à integrer ces oneshot dans ses mixs.

j'avais oublié green velvet, du coup je pense a ca, a son aka :


que je rapproche toujours a ca



musique de petit déjeuner.
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Mince oui Laurent Garnier :facepalm: