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"Musique savante", "musique populaire", zen pensez quoi ?

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Sujet de la discussion "Musique savante", "musique populaire", zen pensez quoi ?
Hello

Voila bon c'est un débat assez classique mais ça serait cool d'avoir des avis des huns et des notres.

Un homme a dit :

Citation : Perso j'ai les poils qui se hérissent chaque fois que j'entends les termes "musiques savantes" ou "musique populaire", que les gens issus du conservatoire ressortent sans arrêt... Comme si c'était plus intelligent d'écouter du Debussy que du Aphex Twin, comme si il pouvait y'avoir de la musique qui soit réservée à une élite... Et aussi comme si l'ensemble des musiques "populaires", soit à peu près toute la discographie du 20ème siècle, était quelque chose de pauvre musicalement sous pretexte que dans la plupart des cas on peut en faire des analyses harmoniques qui tiennent sur quelques lignes, et qui peut se ranger dans une seule boîte...

Voilà c'était le coup de gueule de la journée, et j'emmerde profondément ceux qui sont en désaccord avec moi


Enlevez la dernière phrase bien sûr.

Ce serait cool d'avoir une espèce de débat constructif et bien mené (je vais essayer).
Debussy, Aphex Twin, même combat ?
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Par ailleurs la consommation de kronenbourg lors d'un concert est un des indices permettant d'évaluer s'il s'agit ou non de musique savante.
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Ouais enfin Kronembourg c'est pas ce qui se fait de mieux, c'est même le bas de gamme.

Essaye la LEFFE, c'est bien meilleur !
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Bon, on a quelque peu dévié du sujet...
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Vive le rap!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Citation : Bon, on a quelque peu dévié du sujet...



Pas forcément, certains compositeurs de musique savante étaient de grands consommateurs d'alcool.
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Certes, mais les musiciens de musique classique siffle rarement une leffe sur scène.
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Modest Petrovitch MOUSSORGSKI était un grand amateur de vin (et non de vodka comme certains pourraient être tentés de le penser), il y a puisé à maintes reprises l'inspiration.
158
Question pour raccrocher le sujet:

Qu'en est-il de la théorie musicale "classique", accompagnant ou se confrontant aux moyens dont nous disposons aujourd'hui ?
La question tien de mon expérience personnelle : depuis que je me suis essayé à la musique, je suis fasciné par l'art de l'orchestration. Je m'y suis donc essayé, purement d'instinct et sans aucune connaissance musicale, et une culture sans doute trés limitée.

J'ai ainsi tatonné longtemps, laissant un mélange d'inspiration, de hasard et de logique (mélange dont j'ai jamais vraiment réussi à poser les limites d'ailleurs, mais c'est un autre sujet) me guider.

(A noter que je pratique la musique en pur loisir, sans aucune prétention proche ou lointaine à la professionalisation, donc je ne me suis jamais imposé de rythme d'acquisition de compétences ou autre) .

Quand je demandais des critiques de mes compos à des compositeurs combien plus cultivés et talentueux, on me répondait des choses comme "joli contrepoint", "il y a une richesse harmonique dans la montée qui est cédée trop brutalement, ca choque", etc ... Autant de propos qui n'avait pas de définition, et par conséquent pas de sens, à mes yeux.

Relativement recemment, j'ai décidé de parcourir qques sources d'infos sur le sujet, encyclopédies, traités sur le net, etc. Au début du chinois, puis à force de lire les termes, j'ai fini par pouvoir leur prêter un contexte et comprendre un peu ce que je lisais ... Pour finir par réaliser que beaucoup des notions évoqués m'étaient déjà connues, qu'elles n'avaient juste pas de nom, pour moi.

Je ne pense pas avoir le recul necessaire aujourd'hui pour avoir un jugement sans faille sur le sujet, mais il me semble concevoir des avantages dans la manière dont j'ai , parfaitement par hasard, abordé les choses, comme j'en percois d'autres dans une formation plus académique.

Il est certain qu'aujourd'hui, quelqun qui a "appris dans le bon ordre" doit perdre beaucoup moins d'idées à la seconde par le fait de pouvoir les nommer par reflexe, peut mettre en place bcp plus facilement les dites idées, perdre bcp moins de temps à transcrire - retranscrire, et beaucoup d'autres avantages que je dois ignorer pour ne pas vivre dans cette connaissance.

Mais, de fait, en cette époque benie des Dieux ou on peut avoir un séquenceur à la maison, ou il ne faut pas s'apeller le fils du Roy pour pouvoir entendre de son oreille ce que l'on essaye de retranscrire de ce qu'on entend dans sa tete, autrement dis, maintenant qu'il n'est plus necessaire d'avoir sous la main un orchestre ... (je parle bien pour composer et non pour avoir un résultat audible et honnorable, je précise pour éviter de laisser partir les polémiques hors sujet)

Ca limite considérablement l'effort d'imagination, etc, je suis d'accord. Mais est-ce que , pratiquement et sans elitisme, ceci n'invalide pas une partie de ce qui fut necessaire, à savoir un langage capable de porter le "propos musical", des moyens mathèmatiquo-logiques de valider ou d'infirmer la valeur de ce que nous dicte "l'oreille de l'imagination", maintenant que c'est possible de vérifier "en direct" ?

Curiosité et question sans provocation ...

OreilleG.
Le pelage de la loutre est impénétrable
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Hors sujet : (P.S.: je vote Leffe aussi :ange: )

Le pelage de la loutre est impénétrable
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J'ai une expérience quasi similaire à la tienne, oreillgauche, sauf qu'à la base j'avais déjà un petit bagage solfègique, et par la pratique j'ai acquis un bagage plus intéressant qu'il m'aurait été pénible d'apprendre de façon classique. Mais ce genre d'expérience ne peut pas être vécu par tout le monde de la même façon. Il faut avoir pas mal de musique absorbée pour pouvoir entendre sans comprendre qu'une harmonisation marche par exemple.