La musique, est-ce un langage ?
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philou3004
206
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 14/05/2007 à 19:25:50La musique, est-ce un langage ?
Je me demandais si la musique n'était pas un langage tout comme les langues (françaises, allemandes, chinois) qui necessiterait un apprentissage d'écoute afin de mieux comprendre le discours.
Ex:
Une phrase mélodique ou la fin d'une oeuvre est conclus sur un accord stable de tonique, qui pour nous dans notre culture est perçu comme conclusif.
Pour cette conclusion, on est très habitué à entendre une sensible se résoudre sur la tonique.
Hors, est-ce que ce caractère conclusif se retrouve dans d'autre cultures musicales du monde ?
Ex:
Une phrase mélodique ou la fin d'une oeuvre est conclus sur un accord stable de tonique, qui pour nous dans notre culture est perçu comme conclusif.
Pour cette conclusion, on est très habitué à entendre une sensible se résoudre sur la tonique.
Hors, est-ce que ce caractère conclusif se retrouve dans d'autre cultures musicales du monde ?
Anonyme
521410
71 Posté le 02/06/2007 à 12:06:33
Citation : donnez une définitions savantes du langage (tirée de Saussure de Frege etc...) ne vous avancera pas je crois. Vous arriverez à une définitions techniques heuristiques dans certaines domaines mais qui ne correspond pas à la pratique du terme langage
Je ne crois pas que l'on ait donné ici une définition "savante" du langage ou même heuristique. La définition du langage est, je crois, sans ambiguité et clairement posée depuis longtemps. Je crois que l'ambiguité tient moins à la définition du langage que de la musique elle même, paradoxalement, car c'est bien de musique qu'il est question et non du langage. Quand on se demande si la musique est un langage, c'est bien qu'on ne sait pas exactement ce qu'est la musique. Curieusement, on est bien obligé de (re)définir le langage - qui ne souffre aucune ambiguité - pour montrer qu'au plan ontologique au moins, ce n'est certainement pas la même chose que la musique. Si des résidus persistent, ce n'est pas à cause de la définition du langage mais à cause de celle de la musique et tu auras remarqué que nous ne l'avons pas définie une seule fois (sans doute parce que cette définition, puisque nous sommes probablement tous des "aFiciondos" de musique, semble aller de soi). Bon bé, il ne nous reste plus qu'à définir la musique .
Hors sujet : Celui qui dit que c'est un langage, je l'achève
Anonyme
521410
72 Posté le 02/06/2007 à 13:41:27
> alain trés bien vu je voulais pas faire un paté alors j'en ai pas dit assez
quand a ce que tu dis de la science okay vu qu'elle se construit contre l'expérience commune mais pour la philo c'est moins sur déjà (prend Wittgenstein, Austin , Grice etc... mais en fait un peu tout les immanentistes Spinoza Nietzsche Marx Deleuze leurs concepts sont toujours à bord flou -> voila pourquoi on les accuse d'être en contradiction alors que c'est le monde qui est plein de contradiction...)
Ce que je voulais dire c'est que la démarche d'Aristote de partir du sens commun me semble plus juste
Enfin bon je reste sur des questions de méthodes ça risque de vous sembler un poil stérile j'ai pas trop le temps de faire des développements là je repasserais
> autour du temps savante s'oppose à courant faire une définition savante c'est restreindre le sens d'un mot à un seul des multiples jeux de langages dans lequel on l'utilise et de faire de ce sens le vrai sens, le sens philosophique. On peut utiliser pour cela soit une reconstruction historique (l'histoire des idées qui méprise souvent la pratique et le contexte), l'étymologie, une analyse de la raison derrière l'histoire etc... Il y a plein de manière de reconstruire le sens des mots. Bon là ça devient HS mais pourquoi reconstruire le sens des mots , pourquoi cette défiance vis à vis du langage ? Ne sommes nous pas confiants quand nous parlons( vis à vis du langage) ? Plus le temps passe plus je me rend compte que la philosophie est une sorte de maladie comme une crampe. L'esprit essaye de sortir d'une position qui lui fait mal (le langage ordinaire) et essaye par un autre usage du langage de sortir de cette crampe. Juste un truc marrant essaye de discuter avec un solispiste et vous verrez que aucun expérience commune n'entre en contradiction avec son expérience c'est juste la façon de dénoter les expériences qui changent (certaine sont "réel" selon sa définition d'autre non )
Bon en fait c'est finallement pas mal hors sujet mais je crois que ça peut aider à préciser ce qu'est un langage en fait
quand a ce que tu dis de la science okay vu qu'elle se construit contre l'expérience commune mais pour la philo c'est moins sur déjà (prend Wittgenstein, Austin , Grice etc... mais en fait un peu tout les immanentistes Spinoza Nietzsche Marx Deleuze leurs concepts sont toujours à bord flou -> voila pourquoi on les accuse d'être en contradiction alors que c'est le monde qui est plein de contradiction...)
Ce que je voulais dire c'est que la démarche d'Aristote de partir du sens commun me semble plus juste
Enfin bon je reste sur des questions de méthodes ça risque de vous sembler un poil stérile j'ai pas trop le temps de faire des développements là je repasserais
> autour du temps savante s'oppose à courant faire une définition savante c'est restreindre le sens d'un mot à un seul des multiples jeux de langages dans lequel on l'utilise et de faire de ce sens le vrai sens, le sens philosophique. On peut utiliser pour cela soit une reconstruction historique (l'histoire des idées qui méprise souvent la pratique et le contexte), l'étymologie, une analyse de la raison derrière l'histoire etc... Il y a plein de manière de reconstruire le sens des mots. Bon là ça devient HS mais pourquoi reconstruire le sens des mots , pourquoi cette défiance vis à vis du langage ? Ne sommes nous pas confiants quand nous parlons( vis à vis du langage) ? Plus le temps passe plus je me rend compte que la philosophie est une sorte de maladie comme une crampe. L'esprit essaye de sortir d'une position qui lui fait mal (le langage ordinaire) et essaye par un autre usage du langage de sortir de cette crampe. Juste un truc marrant essaye de discuter avec un solispiste et vous verrez que aucun expérience commune n'entre en contradiction avec son expérience c'est juste la façon de dénoter les expériences qui changent (certaine sont "réel" selon sa définition d'autre non )
Bon en fait c'est finallement pas mal hors sujet mais je crois que ça peut aider à préciser ce qu'est un langage en fait
philou3004
206
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
73 Posté le 09/06/2007 à 02:26:03
http://www.parnasse.com/jh/blog/microtonal-index.html
La musique microtonale, un autre univers .
Il faut peut-être avoir l'habitude .
Mais celà remet en doute notre système musicale et nos habitudes.
Existe-t-il d'autres intervalles autre que les quintes descendante/ascendante ?
Mais et oui et qu'est ce qu'un intervalle harmonieux ?
"D'un point de vue purement physique, un intervalle se mesure comme un rapport entre deux fréquences. "
On dit que la "clé" de la musique repose sur des rapports/intervalles simple !
3/5 la quinte est un rapport "simple" car 1.5.
Mais 1.75 est aussi un rapport simple, mais non présent dans le cycles des quintes.
La musique microtonale, un autre univers .
Il faut peut-être avoir l'habitude .
Mais celà remet en doute notre système musicale et nos habitudes.
Existe-t-il d'autres intervalles autre que les quintes descendante/ascendante ?
Mais et oui et qu'est ce qu'un intervalle harmonieux ?
"D'un point de vue purement physique, un intervalle se mesure comme un rapport entre deux fréquences. "
On dit que la "clé" de la musique repose sur des rapports/intervalles simple !
3/5 la quinte est un rapport "simple" car 1.5.
Mais 1.75 est aussi un rapport simple, mais non présent dans le cycles des quintes.
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
75 Posté le 09/06/2007 à 11:16:13
Ouais, on glisse vers l'esthétique là...
Anonyme
521410
76 Posté le 09/06/2007 à 11:23:34
J'ai lu sur le fil que barthes ne sait par écrire ...
dire ça d'un structuraliste ,quand même faut y aller ...
pour rebondir avec encore mes exemples ,le jazz vocal c'est de la musique ,du langage ?Les sons ne sont pas des phonèmes mais ils sont articulés !
dire ça d'un structuraliste ,quand même faut y aller ...
pour rebondir avec encore mes exemples ,le jazz vocal c'est de la musique ,du langage ?Les sons ne sont pas des phonèmes mais ils sont articulés !
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
77 Posté le 09/06/2007 à 12:09:24
Oui, mais si on fait intervenir la parole, et du coup l'expression objective, on ne pourra guère en apprendre plus sur le langage de la musique elle-même...
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
78 Posté le 09/06/2007 à 12:23:03
Hors sujet : la longueur des post
Résultats du questionnaire écolo :
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
79 Posté le 09/06/2007 à 12:55:51
Hors sujet : Tu crois vraiment qu'une question aussi compliquée peut être discutée en 5 mots ?
Anonyme
521410
80 Posté le 10/06/2007 à 12:51:35
Hors sujet :
@django
t'arrivera à la vendre ,ta Vantage ?
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