Question existencielle musicale
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Anonyme
Est-ce que la musique est infinie ? c'est sur que posée comme-ça, vous allez me dire qu'elle l'est.
Mais je veux dire : est-ce qu'un jour on arrivera pas à un niveau de composition très sommaire, est-ce qu'un jour on n'aura pas exploré tous les registres ?
Une question à laquelle il est très dur de répondre...
Anonyme
Citation : Autour du vent
Citation : j'ai du mal à m'exprimer mais bon, quand je dis DO DO DO DO c'est 4 DO avec une même fréquence donc 1 note.
Tu veux dire que tu joues la même note 4 fois
Citation : C'est un néologisme AFien, j'ai eu du mal à m'y faire aussi.
philou3004
Le topic parle si éventuellement la musique serait un art infini.
Ce qui à la base est une question très interessante je trouve.
J'ai donné un exemple à la va-vite pour illustrer la question.
On a aussi parler de renouvellement de la musique, innovation, faire une autre musique. Mon exemple de 4 octaves soit, 48 notes avec superposition de 4 notes sur une série de 40 "accords" ou "notes" ou "temps" différents, montre a peu près la création sans limite de la musique.
Je reprend l'exemple, ma pensée.
j'ai donc au départ une superposition de 4 notes.
4 superpositions peuvent former une seule notes.
LA série d'accords ou de superposition de notes
1 - do1 do1 do1 do1 (unisson - même fréquence)
2 - do1 do1 do1 do#1
3 - do1 do1 do1 ré1
etc etc
5 308 416 (4^48) - derniere série si4 si4 si4 si4 peut-être au hasard.
J'ai donc 5 308 416 (4^48) supperposition possible.
MAintenant si je veux faire toutes les successions inimaginables (sans règles de composition) sur 40 temps/notes/accords j'aurais bien : 5 308 416^40 = 9.96^268 posibilités
Donc encore une chose, c'est vrai qu'en fixant des régles de composition on élimine des séries (succession d'accord - notes), au final le chiffre restera quand même très très grand je pense : 10^20 est déjà inimaginable....alors que serait 10^50 ou 10^150......
Donc voilà c'était simplement un petit apperçu concernant la question initiale.
Et j'ai même pas pris en compte les temps ni les possibilité de la musique microtonale. J'ai en plus pris 4 octoves, çà aurait bien pu être plus 7 ! Et les supperposition de notes 5 ou 6. Si l'on rajoute en plus les 1/4 de tons, ou autre commas.
_d j a n g o
Hors sujet : Toi je connais un topic qui te plairait
C'est là :
/theorie-musicale/forums/t.217847,art-et-societe.html
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RaphRaymond
bon moi je met des beat trip hop sur des voix arrangé comme des chorals de bach et des guitares de kepon pardessus c'est bien comme combinaison de l'infini?
Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr
philou3004
Anonyme
Quand on étudie toutes les formes de musique actuelles, on se rend compte que pas toutes les émotions ne sont retranscrites dans ce que l'on peut écouter.
Quand vous parliez de "Jazzeux" qui n'ont rien inventé, en effet, ils utilisent un système d'écriture musicale inspiré de la base chiffrée, système utilisé par les musiciens baroques dès le 14e siècle !
C'est ce que j'étudie en ce moment même en cours de musique.
_d j a n g o
Hors sujet : quel systeme de chiffre ? Un lien ?
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Anonyme
_d j a n g o
Hors sujet : Mais encore ?
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Anonyme
Bon déjà physiquement, ça se présente sous la forme d'une partition "traditionelle" mais où seules les "notes-bases de l'accord" sont inscrites au dessus desquelles il y a marqué le type d'accord à jouer.
Ce système d'écriture est typiquement baroque et permet au lecteur de la partition une part de liberté énorme.
Il peut donc retranscrire ses émotions dans ce qu'il joue plus que s'il lisait une partition "traditionelle" car c'est à lui d'improviser en respectant seulement l'accord et le rythme.
_d j a n g o
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Raf Rbsn
Citation : Argh difficile à expliquer mais je vais essayer en quelques mots.
Bon déjà physiquement, ça se présente sous la forme d'une partition "traditionelle" mais où seules les "notes-bases de l'accord" sont inscrites au dessus desquelles il y a marqué le type d'accord à jouer.
Ce système d'écriture est typiquement baroque et permet au lecteur de la partition une part de liberté énorme.
Il peut donc retranscrire ses émotions dans ce qu'il joue plus que s'il lisait une partition "traditionelle" car c'est à lui d'improviser en respectant seulement l'accord et le rythme.
Bon aller...il est 1h30 du mat, je rentre de concert, un peu bourré et je vais essayer d'expliquer le chiffrage classique Attention...c'est parti mon kiki...
Le systeme de notation d'accords repose sur les renversements:
-La basse est écrite en toute note
-Au dessus de la basse si il n'y a rien ecrit c'est que l'accord est en position fondamental.
-Si un nombre est ecrit au dessus cela correspond a un renversement de l'accord( ex en do maj: fa a la basse avec un 6 au dessus signifie "ré min basse fa"
Voici les chiffres correspondant aux renversements.
Pour des accords a trois sons:
-rien: position fondamentale
-6: tierce a la basse
-6(on l'ecrit comme ca):quinte a la basse
4
Pour les accords a 4 sons:
-6: tierce a la basse
5
-4: quinte a la basse
3
-4:7eme a la basse
2
Plusieurs regles viennent coimpleter la notation comme "b" pour bemole et "#" pour dieze et becarre.
Ce type de notation etait surtout utlisé pour accompagner les chorales au claviers.
Hors sujet : Je viens de me relire et c'est absolument incompréhensible...pauvre de moi...
_d j a n g o
Merci

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Anonyme
Citation : Je viens de me relire et c'est absolument incompréhensible...pauvre de moi..
Oh non t'as bien resumé
En plus bourré, j'en ferais pas autant
Anonyme
Citation : J'ai donc 5 308 416 (4^48) supperposition possible.
Oui avec do1 (ou n'importe quelle note) répété 4 fois. Mais je ne vois pas ce que cette superposition implique, musicalement. Elle n'a pas plus de valeur qu'une superposition infinie de do1. A la limite, s'il n'existait qu'une seule fréquence, le do1 mettons, cela signifierait que l'on pourrait faire, autant de superpositions que l'on voudrait. Mais tu m'accorderas que ce n'est pas de la musique et que donc ce cas là doit être exclu (à la limite, on pourrait exclure aussi les octaves, parce que faire sonner 4 do séparés d'une octave, ce n'est pas très probant). Je sais bien que tu as fait ça pour donner un ordre d'idée mais il valait mieux passer par l'analyse combinatoire pour ça. C'est ce qui me gênait dans ton raisonnement. Mais, bon, spa grave.
Sinon, une musique infinie, pour moi, ça ne veut pa dire grand chose. Il existe une infinité de façon de faire de la musique, ça, à la limite, je comprendrais mieux. Je chipote
_d j a n g o
Citation : Il existe une infinité de façon de faire de la musique,
Voila : exactement. Sinon on range les guitares.
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Anonyme
calculer le nombre de possibilité d'accords sert à pas grand chose si tu changes de définition de la note ,d'intervalles...la musique occidentale est finalemnt très figée !
philou3004
Deux notes conjointes peuvent se résoudre en un unisson, oui je suis d'accord sur le fait que çà donnera une seule note, mais en théorie ou analytiquement il y a deux notes. Ca peut être pareil pour plusieurs notes, qui peuvent se résoudre oubien adopter des mouvements qui peuvent aboutir sur une même note.
C'est un peu l'exemple que je voulais montrer.
Anonyme
doubler le nombre de violons ça fait pas doubler la puissance sonore et si ils jouent juste ton unisson n'enrichit en rien la musique :pas de sympathie dans les harmonies ...
philou3004
philou3004
Anonyme
Et puis ,je suis sûr qu'en systématisant les comparaisons ,on pourrait classer les differents "traditionnels" du 20ieme siecle en quelques catégories ,et à partir de cette compilation ,il en resssortirait des modes comme pour la musique baroque : quelques variations appliquées autour de mêmes trames !
Anonyme
Citation : Autour de la table,
Tu progresses, petit filou
Citation : Deux notes conjointes peuvent se résoudre en un unisson, oui je suis d'accord sur le fait que çà donnera une seule note, mais en théorie ou analytiquement il y a deux notes.
Bon, on va pas y passer la vie, hein. En théorie, l'unisson existe et donc, tu as raison, on peut considérer 4 do1 comme une expression musicale. Le silence aussi, d'ailleurs, ça existe en musique. Je peux donc, sans me tromper, assurer que si l'on faisait le silence, eh bien, on ferait qd même de la musique
Bon, pour revenir au sujet, je considère qu'une tentative de quantification (et la notion d'infini en est une, même si on devrait parler ici de topologie) en musique n'est pas pertinente. La musique doit (et peut) certes s'appuyer sur des séries infinies de notes mais certainement pas "n'importe lesquelles". Quand je dis "pas n'importe lesquelles", je ne dis pas que certaines notes sont interdites mais surtout qu'on ne peut pas les agencer "n'importe comment" car l'expression doit être "musicale" ; elle doit chanter, en quelques sortes. La notion de "chant", pour moi, est essentielle et limite considérablement, en la rendant invalide de fait, toute tentative de quantification. C'est la notion même d'art qui est en jeu et, si tout agencement de fréquences dans différents timbre est possible théoriquement, cela n'en fait pas pour autant de l'art. Sinon, un ordinateur programmé pour faire de la musique de façon aléatoire serait un artiste, ce qui est faux (et voilà, c'est reparti pour un tour
salocin.rellum
Citation : Le silence aussi, d'ailleurs, ça existe en musique. Je peux donc, sans me tromper, assurer que si l'on faisait le silence, eh bien, on ferait qd même de la musique
john cage y est presque arrivé...
Anonyme
Son morceau de silence (4'33) est-il de la musique ? Pour moi, il exprime une impasse où la musique, précisémment, atteint sa propre négation. Et si la musique est niée là où elle est sensée s'exprimer, c'est bien la preuve que la notion d'infini, en musique, n'a pas de sens. Enfin, c'est à débattre (je suis volontairement laconique pour laisser la place à des réactions
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