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Sujet De la tonalité au sérialisme intégral: Bravo pour ce Dossier

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Sujet de la discussion De la tonalité au sérialisme intégral: Bravo pour ce Dossier
J'encourage l'initiative

je pense que les musiciens d'aujourdh'ui connaissent mal l'histoire de la musique (moi inclus)

Et on en veut plus, genre un dossier sur chaque periode par exemple avec des exemples audio :8)
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Citation :
Je n'ai pas le temps de m'étendre sur ma réponse... (je le ferai si le besoin se fait sentir.)


Oui enfin, tu as affirmé qu'on a écrit des septièmes bien avant Monteverdi, on t'a demandé un exemple, on attend encore.
On ne te fera pas l'injure de croire que tu confonds une septième comme rencontre mélodique savoureuse avec un emploi assumé de cette sonorité en tant qu'accord stable ayant droit de cité.

Oui... motets de Dufay, et alors ?

Bon, maintenant si l'incise répétée "pas de musicologie ici" est une tentative de sauver la face, tout va bien, et revenons aux moutons sérialistes.
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Ce que tu veux c'est que je te donne un nom d'œuvre d'avant Monteverdi dans lequel il y a des septièmes de dominante ?
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Ben... oui bien sûr, quand on affirme quelque chose on donne des sources, sinon...
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Citation : A.K.A je me suis permis ces réflexions sur ton dossier uniquement parce que je savais que tu les comprendrais. Aucunement pour prouver quoique ce soit.


Oui, y a pas de problèmes.

Quant au traitement de la musicologie sur AF, on est en droit de se dire que les choses peuvent évoluer par rapport à ce qu'on voit d'habitude si les parties sont ouvertes au dialogue et prêts à assumer une critique. C'est au moins le cas d'Alain, toi et moi, alors pourquoi ne pas essayer, pour une fois...
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Pour ce que ca vaut, il me semble que j'ai lu quelque part que le Great Service de William Byrd, ecrit circa 1580 a une dissonance non preparé (dominant seventh) a la fin de la Magnificat.

on en trouve parfois (dissonance non préparées) aussi dans les oeuvres de Guillaume de Machaut & John Dunstable. mais ca reste assez rare.
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La fin du Nuper Rosarum Flores de Dufay est un bon exemple.
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C'est vrai que dès cette époque on voit des rencontres mélodiques assez osées (et même plus osées que par la suite), mais de là à y voir des accords...
En tout cas, je ne sais pas à quel passage exactement tu fais allusion, je peux difficilement reproduire le tout, mais dans ces quelques mesures finales de Nuper rosarum flores je ne vois pas de septième ; certes l'un ou l'autre 6 4 si l'on veut, mais pour moi le Do au soprano mesure 106 est une appogiature, et le Fa en croche mesure 111 même voix est une échappée.
Peut-être fais-tu référence à un passage en amont ? Mais essaie de préciser car c'est difficile d'aller à la pêche à la ligne dans cette partition assez longue.

http://anaigeon.free.fr/fin_nuper.gif
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Attention je ne parlais pas d'accord, ni même pensé comme un accord ! Je l'ai toujours indiqué provenant d'une raison, la plupart du temps, extra-musical. (Rapport au texte par exemple). Je me suis peut-être mal fait comprendre. Surtout à cette époque avec une écriture contrapuntique.
Je voulais dire que des dissonances plus dures que des 7èmes étaient présentes.

Citation : C'est vrai que dès cette époque on voit des rencontres mélodiques assez osées (et même plus osées que par la suite), mais de là à y voir des accords...


Beaucoup de passage "à la dominante" contient la sensible et la sensible de la dominante.

Pour ce qui est du Nuper je scannerai le passage en question. J'avais suivi un séminaire sur Dufay avec un interprétation où les frottements étaient plus que flagrants. Je dois retrouver mes cours...
Je vous les scannerai pour ceux qui veulent.
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Citation :
Attention je ne parlais pas d'accord, ni même pensé comme un accord ! Je l'ai toujours indiqué provenant d'une raison, la plupart du temps, extra-musical. (Rapport au texte par exemple). Je me suis peut-être mal fait comprendre. Surtout à cette époque avec une écriture contrapuntique. Je voulais dire que des dissonances plus dures que des 7èmes étaient présentes.


Ah mais là nous sommes tout à fait d'accord !

Citation :
Beaucoup de passage "à la dominante" contient la sensible et la sensible de la dominante.


Ah oui, la double cadence !! Par la suite (Renaissance) ils ne l'ont plus frappée simultanément, mais sous cette nouvelle forme elle est encore restée un peu en vogue.

Tiens puisqu'on parle de frottements et de doubles cadences (avec quintes parallèles !), il y a des choses extraordinaires chez Machaut (+1377), exactement 1 siècle avant Dufay (+1474).


Ceci dit, concernant Monteverdi, il fut évidemment le phare de cette nouvelle génération (avec quelques autres, tout de même, comme Giulio Caccini et Jacobo Peri, par exemple). Mais il n'est pas venu de la planète Mars, il a émergé parmi d'autres qui ont certainement écrit des choses analogues, moins connues, en même temps que lui si ce n'est même un peu avant, je peux bien te le concéder. Monterverdi reste le porte-drapeau, ne serait-ce que parce que son oeuvre est assez bien documentée.