De la tonalité au sérialisme intégral: Bravo pour ce Dossier
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drOnic
je pense que les musiciens d'aujourdh'ui connaissent mal l'histoire de la musique (moi inclus)
Et on en veut plus, genre un dossier sur chaque periode par exemple avec des exemples audio
S.d.m
vanpet
CaptainBoom
Citation : Je dis bravo aussi sauf qu'en l'ayant lu j'ai pas compris la moitié
De même. Ca donne envie d'essayer d'en comprendre un peu plus
Sibmol
Citation : C'est Jean-Sébastien Bach (1685-1750) qui fixera les premières conventions tonales dans une de ses œuvres les plus célèbres au titre évocateur : Le clavier bien tempéré,
... Rameau aurait été plus juste. Justement Bach écrit Le clavier bien tempéré en réponse à une tonalité établit.Citation : Beethoven (celui-ci amorçant déjà d'une certaine manière la fin du romantisme en ce qu'il disloque la tonalité en rompant audacieusement motifs et harmonies),
Mort en 1827... Les "Romantiques doivent apprécierAvec de plus l'utilisation du terme d'"atonalisme" pour Schoenberg qui détestait ce terme et le trouvait sans sens.
Citation : Les musicologues reconnaissent en Mozart (1756-1791) le compositeur qui porte la tonalité à son plus haut degré de perfection
Et puis quoi encore...Citation : Un regard rétrospectif sur l'histoire de la musique occidentale laisse entrevoir la domination du système tonal. Sa datation reste assez floue, mais l'on peut toutefois attribuer la première utilisation de l'accord de septième de dominante(1) à Claudio Monteverdi, dans son Second livre de Madrigaux.
Tout en sachant que Monteverdi ne pensait absolument pas en tonal.Cyril108
Anonyme
Cyril108
Anonyme
a.k.a
J'avais ouvert un autre thread - qui, du coup, fait doublon - dans l'optique d'une discussion éventuelle sur ce dossier (genre si vous avez des questions, mais aussi des critiques ou remarques...). N'hésitez pas si quelque chose ne vous semble pas clair.
Et puisque Manda attaque cash... En réalité, ce sont plus des approximations que des erreurs à proprement parler.
Pour Bach et la tonalité, il est tout à fait vrai que l'antériorité de l'utilisation revient à Rameau. Toutefois, Bach, en superposant le nom du procédé au nom de l'oeuvre, il s'inscrit dans une démarche de promotion a posteriori de la tonalité, c'est pourquoi je l'ai tourné de cette manière.
Quant à Beethoven, j'ai pris soin de préciser "d'une certaine manière", comme tu l'as souligné. Ce que je dis en substance, c'est que les principes mêmes du romantisme l'entraînent dans sa propre chute. Rompre les motifs et les harmonies, n'est-ce pas ce à quoi conduit le chromatisme et n'est-ce pas un principe de composition chez Wagner ou parfois Mahler dans l'adagietto de la Ve, par exemple ? C'est également ce qui marquera La nuit transfigurée de Schönberg.
A son propos, et pour le terme "atonalisme", je ne savais pas qu'il était interdit de parler avec d'autres mots que ceux du compositeur lui-même.
On peut en effet préciser que Schönberg n'y a jamais recours et préfère dire "composition à 12 sons" et que c'est Leibowitz qui répand l'utilisation du terme.
Mozart : C'est justement en raison de l'avènement de la forme sonate (et du canon formel qui se dégage de ses oeuvres), qui fait coïncider la microstructure du matériau, la tonalité, et sa macroctructure, la forme sonate, que je me permets de dire ça : la forme sonate est une cadence parfaite géante. Je ne glorifie en aucun cas Mozart par-dessus tous les compositeurs tonaux ; je n'aime moi-même pas beaucoup sa musique.
Pour Monteverdi, il n'est pas question de dire qu'il pense la musique à travers la tonalité, mais simplement que la première occurence de l'accord de 7+ est localisée dans une de ses oeuvres.
Par ailleurs,
Citation : Artusi ne publiera pas moins de quatre pamphlets contre Monteverdi, il déclarera en particulier de deux de ses madrigaux qu’ils sont insupportables à l’oreille, et la blessent au lieu de la charmer. Monteverdi répondra brièvement, et de façon cinglante, dans la préface de son cinquième livre de madrigaux en 1605 : « …les esprits novateurs pourront acquérir la certitude que le compositeur moderne bâtit ses œuvres en les fondants sur la vérité …». La polémique est close.
Ce qui irrite l'oreille d'Artusi, c'est bien la tonalité, nommée ou pas...
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