L'inspiration musicale....
- 138 réponses
- 24 participants
- 23 721 vues
- 19 followers
Anonyme
D'avance merci
A bientôt.
Bruno Lasnier
kanakryss
Ça a bien marché avec Pink Floyd et Hendrix ... pour ma part j en sais rien ...
si quelqu un a déja eu des expérience similaires ...
Une fois on m a filé un exta avant que je joue , et comme un gros con , j ai dis que je ne prendrai que la moitié....
ça été la pire soirée de ma vie , j etais super heureux , en train de bouger la tete comme un gros jacky , remuer les bras en l air ... et j ai joué comme une grosse merde .... résultat des courses , je me suis grillé avec pas mal de promoteurs ...
esme_la_gaillarde
esme_la_gaillarde
https://www.youtube.com/watch?v=SwvSFOEfHJE
generalmotive
bonjour, pour ma part l'inspiration musicale se produit la nuit le jour en automobile, je dois etre souvent au aguets pour ne pas perdre ces precieuses indees de chansons., bref cest presque une follie. Et comme on dit si bien la musique c'est la vie !!!
philou3004
On est conditionné automatiquement dès notre naissance, à entendre des suites d'accords, de notes, et on sera influencé par ces schémas dans notre imagination. Même si l'on pensera que la musique originale qu'on entends dans notre tête nous vient de nous-même en tant qu'individu, on est forcément bridé par le milieu.
La preuve, tout le monde ici parle des douzes notes conventionnelle.Preuve que le savoir tue l'imagination.
Après tout qu'est ce que la musique, une suite de plusieurs accords/notes sont formés sur les 12notes de bases occidentales ? Je vais pas refaire un topo la dessus, mais cette convention date de quelques siècle. Déjà là notre créativité est bridé par la pratique, on a pas forcément beaucoup de place sur un piano pour placer plus de notes. C'est pour cela que le partage égale d'une octaves à été induite, pour contourner le problème pratique.
Allez, petit exercice, avec l'informatique, on a les moyens de débrider la chose, imaginez une série de notes de quintes parfaites ramené à plusieurs octaves: do, sol, ré, la,.... ré#, .....,la##,.....,si####
Composez moi avec ces notes, passez d'une tonalité de do à celle de sol, puis faites un superbe effet de surprise en passant par une tonalité de la, passez à ré# dans votre morceau, pour le finir sur un si###.
Dure d'entendre de telle effet dans votre tête qui n'y était pas habitué auparavant, çà y ai-je débridé l'inspiration de quelques uns ? Je n'ai aucun savoir en théorie musicale issue d'un conservatoire. Mais combien d'entre eux se sont posés des questions sur l'origine des notes ? Le savoir est un frein à l'imagination. Mais le savoir peut aider. Moi je vois l'inverse, philosopher sur la musique, imaginer, piocher dans le savoir pour arriver à faire une œuvre qui nous est nous-même.
Après tout qu'est ce que la musique ? pourquoi serait-elle construite sur la base des suites de quintes ? Si j'aurais pris le 5 comme suite au lieu du chiffre 3 ?
[ Dernière édition du message le 21/11/2010 à 19:02:14 ]
Anonyme
Ton post me fait automatiquement penser au bouquin de Mick Goodrick
Head Minerve
Tiens l'inspiration je l'ai pas mal en ce moment (enfin ces dernières années) quand je me fais chier. Prendre un car pour un trajet d'une heure ? Attendre dans le froid pendant 20 minutes ? Génial, je compose dans ma tête, si je suis debout je fais les cent (milliards de) pas, assis je tape le rythme sans cesse tel un batteur de rockband. Les moments d'attente, où l'impatience se transforme en besoin d'activer ses neurones.
Head Minerve
Philou > c'est bien de réfléchir dans le sens "briser les conventions occidentales", mais ça ne marche pas en pratique, ou très très rarement. Quand on compose on veut et on va créer de la musique qui nous plait. Si on est français, on va créer avec les douze notes de base et c'est très bien comme ça.
Savoir l'origine des notes, le décalage fréquentiel de ces dernières au fil des octaves, c'est bien, mais en fait on s'en fout dans la composition actuelle. La simple raison c'est qu'il y a l'auditeur, et comme on dit "le client est roi". Les goûts des différents publics changent, évoluent. Si je veux faire de la musique actuelle pour un public actuel alors je suis les règles qui composent la musique actuelle.
Le public catholique anti-triton, ça n'existe plus ou alors c'est pas mon public. Le public indien ancré dans la musique traditionnelle, c'est pas mon public. Et j'en passe. Mon public c'est un public d'occidentaux (ce qui ne veut plus rien dire vu que les asiatiques font de la musique tout aussi occidentale que nous). J'essaie tout de même d'être original et je crois bien l'être. Parce-que c'est un désir et un travail que j'ai dans la composition.
Dire que les douze notes du système tonal sont/ont une limite, c'est en soi limiter le potentiel de ces douze notes. C'est renoncer à la croyance qu'on peut encore en faire des choses nouvelles et originales. Par exemple, parler de composer via des shruti, de quarts de tons, alors qu'on ne maitrise pas le sujet (dans le sens qu'on a pas vécu dans une culture où la musique est telle), et vouloir travailler dessus histoire de se dépasser, d'aller "plus loin" que la musique occidentale, selon moi c'est soit une connerie, soit une expérience qu'on est pas obligé de vivre pour mener à terme une riche et originale expérience musicale.
Je ne dis pas que tu as dis ça hein, Ce post est juste un léger développement suite à ton propre post.
Anonyme
Je suis assez d'accord avec l'ensemble de ton message Head, mais briser les conventions peut aussi se faire sans que ce fut l'intention initiale, par un enrichissement permanent qui aboutira un jour ou l'autre à une idée.
Arrivera un moment où l'idée musicale fera fi des conventions, c'est une intuition qui se précise avec le temps. Cela ne garanti pas un résultat mais on y trouve un sens intrinsèque. En fait l'erreur est de vouloir briser les conventions sciemment en partant de données que l'on va modifier alors que l'idée, contient déjà ces données modifiées en soi.
Au final, conventions brisées ou pas, éléments extra-occidentaux importés ou pas, composer reste le but principal, avant même de parler d'auditoire d'ici ou d'ailleurs. Assimiler des notions diverses de rythmes, de tempéraments et d'instruments exotiques...tout çà peut toujours servir. Un maximum de vocabulaire élargira l'expression. On ne dira pas que des choses intéressantes pour autant mais c'est certainement très porteur en terme d'enrichissement personnel et musical.
- < Liste des sujets
- Charte