Sujet de la discussionPosté le 08/08/2010 à 20:42:14Composer un morceau : quelques questions de débutant
Salut à tous,
Ca fait quelques temps que je compose sans avoir pris de cours de solfège ( à l'oreille) et j'ai deux trois questions qui m'aiderai à progresser .
Pour composer voila comment je procède :
1/ je pose une suite d'accord (en général 4 accords)
2/ je cherche une mélodie qui va bien avec le rythme (merci de ne pas se moquer lol)
donc j'aimerais savoir, comment à partir de ma suite d'accord, trouver les notes suceptible de bien sonner (je crois qu'on appel ça la gamme).
Disons que la j'arrive à trouver en tatonant mais je fais ça vraiment à l'oreille.
De plus, comment construire des suite d'accords ? Partons du principe que je veuille creer un morceaux "joyeux" .Je vais commencer par un accord majeur (de trois notes) et après j'essaye de trouver une suite qui semble bien coller en jouant une par une les 3 notes de l'accord suivant.
Mais je mets pas mal de temps à trouver. Vous faites comment vous ? c'est des choses qui s'apprennent par coeur ? ou c'est au fur est à mesure du temps qu'on familiarise son oreille, et qu'on arrive à trouver des suites sympas .
Dernière question, qu'est-ce que ça veut dire : "morceau X" en ré mineur . Ca signifie qu'on joue sur la gamme mineur en partant du ré ?
Voila pas mal de questions sans réponse qui risque d'en faire rire plus d'un . Noubliez pas que je ne souhaite pas composer des chef d'œuvres ou jouer du Mozart. De plus je n'ai pas le temps pour le moment de prendre des cours de solfège voila pourquoi je pose ma question ici
C'est toujours difficile de juger soi-même ce qui est bon ou pas. Ce que je veux dire c'est que je n'ai pas de problème pour avoir des idées de chansons. Mon souci serait plutôt d'en avoir trop et que dès fois je me perds un peu dans toutes ces idées.
Objectivement, on ne peut pas prétendre ne faire que du meilleur (qui serait à ce point prétentieux?), mais l'avantage de modes de fonctionnement comme celui de la.boulanderie (désolé, j'ai l'air de récupérer le truc et de passer pour le morpion de service accroché au gonades du modèle, mais visiblement on partage le même modus operandi) c'est que puisque c'est aisé, on sait produire suffisamment de matière (ouh... le vilain mot ) pour espérer pouvoir développer après avoir séparé le grain de l'ivraie (suis-je clair, là?).
Je pense que la.boulanderie doit pouvoir en passer pas mal par la case "pas satisfaisant", parce qu'il en reste assez pour se focaliser dessus et faire quelque chose de solide.
Par ailleurs, ce qui est bon pour untel peut sembler etre juste un truc qui fonctionne pour tel autre, et... lycée de versailles.
Hors sujet :
Entre nous, 1300 titres en 30 ans, je suis loin du compte. Jusqu'à voilà deux ans, je n'éxécutais que les morceaux des icones de ma discographie. Et puis en septembre 2008 un déclic s'est produit, je me suis mis à écrire, composer et enregistrer mes titres, et comme par chance pour moi ça n'a pas été difficile/douloureux/brutal, j'avoue qu'aujourd'hui, c'est plus souvent de n'être que l'interprète des œuvres des autres qui me pose problème: l'impression d'être dans des charentaises qui ne sont pas les miennes.
Je souhaite à chaque musicien de se lever un matin et d'être capable d'écrire facilement un morceau qui lui appartient à 100% sans pour cela qu'il soit obligé d'affronter les affres de la page blanche ou du trou noir instrumental