Composer un morceau : quelques questions de débutant
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tnz

Salut à tous,
Ca fait quelques temps que je compose sans avoir pris de cours de solfège ( à l'oreille) et j'ai deux trois questions qui m'aiderai à progresser .
Pour composer voila comment je procède :
1/ je pose une suite d'accord (en général 4 accords)
2/ je cherche une mélodie qui va bien avec le rythme (merci de ne pas se moquer lol)
donc j'aimerais savoir, comment à partir de ma suite d'accord, trouver les notes suceptible de bien sonner (je crois qu'on appel ça la gamme).
Disons que la j'arrive à trouver en tatonant mais je fais ça vraiment à l'oreille.
De plus, comment construire des suite d'accords ? Partons du principe que je veuille creer un morceaux "joyeux" .Je vais commencer par un accord majeur (de trois notes) et après j'essaye de trouver une suite qui semble bien coller en jouant une par une les 3 notes de l'accord suivant.
Mais je mets pas mal de temps à trouver. Vous faites comment vous ? c'est des choses qui s'apprennent par coeur ? ou c'est au fur est à mesure du temps qu'on familiarise son oreille, et qu'on arrive à trouver des suites sympas .
Dernière question, qu'est-ce que ça veut dire : "morceau X" en ré mineur . Ca signifie qu'on joue sur la gamme mineur en partant du ré ?
Voila pas mal de questions sans réponse qui risque d'en faire rire plus d'un . Noubliez pas que je ne souhaite pas composer des chef d'œuvres ou jouer du Mozart. De plus je n'ai pas le temps pour le moment de prendre des cours de solfège voila pourquoi je pose ma question ici
Merci à tous
Musicalement

Jay f.

Salut tnz,
Il n'y a rien de risible dans tes questions. Tu te poses les bonnes questions sur les bases de l'harmonie.
Je me suis posé les mêmes et tu trouveras beaucoup de réponses sur ce site : Music Theory For Songwiters
En anglais. On y détaille les gammes majeures et les listes d'accords dans une gamme. Il y a aussi d'intriguantes cartes qui donnent des suites d'accords qui vont bien sonner.
En gros, le principe de base de l'harmonie, c'est, étant donnée une tonalité (ou key), on utilise les notes de la gamme (ou scale) correspondante et les 7 accords (ou chords : 3 majeurs, 3 mineurs et un 7ème peu usité) qui utilisent les notes de cette gamme. Tant que tu ne sors pas de là, ce sera harmoniquement juste. Mais pas harmoniquement riche. Pour cela il faudra sortir de ce carcan simpliste et savoir ajouter des accords et des notes en dehors de la tonalité.
Citation :
Mais je mets pas mal de temps à trouver. Vous faites comment vous ? c'est des choses qui s'apprennent par coeur ? ou c'est au fur est à mesure du temps qu'on familiarise son oreille, et qu'on arrive à trouver des suites sympas .
Moi aussi, je mets pas mal de temps à trouver. Il existe des suites d'accords (ou cadences) spécifiques. Mais je ne les connais pas par coeur, non.
Citation :
Dernière question, qu'est-ce que ça veut dire : "morceau X" en ré mineur . Ca signifie qu'on joue sur la gamme mineur en partant du ré ?
Oui. On dira que ré mineur est la tonalité du morceau. Il utilise les notes de la gamme de ré mineur.
Voici rassemblées mes modestes connaissances. D'autres viendront compléter mon explication de débutant.
A+
Jay F.
We're born naked, wet and hungry.  Then things get worse.
http://soundcloud.com/jay-f-2

tnz

salut,
Jay f. merci de ta réponse le site que tu ma passé me semble très intéressant   . Si d'autres souhaitent completer la réponse de Jay. f je ne dis pas non .
 . Si d'autres souhaitent completer la réponse de Jay. f je ne dis pas non .
En attendant j'ai de la lecture qui m'attend  . Bonne soirée les amis
 . Bonne soirée les amis

kristoc'h

Citation :
j'aimerais savoir, comment à partir de ma suite d'accord, trouver les notes suceptible de bien sonner (je crois qu'on appel ça la gamme).
1- oui, tu peux chercher la gamme qui correspond à la tonalité du morceau pour peu que celui-ci en respecte une.
2 - tu peux aussi t'inspirer de l'arpège de l'accord, ce sont les fameuses bonnes notes qui sonneront toujours sur tel ou tel accord. Ces notes sont d'autant plus nombreuses que l'accord est riche harmoniquement. Pour un simple accord majeur, l'arpège contient théoriquement moins de note qu'un accord 13ème, par exemple. Cela permet de sortir d'un jeu mélodique tonale, où l'on ne respecte qu'une seule gamme. Cela donne un aspect moins répétitif et moins "téléphoné" à la mélodie.
3 - tu développes un jeu modale. Pour chaque accord, tu vas calquer ta mélodie à partir d'une gamme spécifique. Dans ton exemple avec 4 accords, on se retrouve avec une mélodie dépendant de 4 gammes différentes apparaissant sur leur accord correspondant. Voilà un système de jeu très développé dans le jazz, mais pas que...
4 - tu gardes à l'esprit que tout cela n'est que théorie. les musiciens ne sont pas forcément ceux qui l'expliquent. il existe moultes chansons ne respectant pas à la lettre les progressions ou cadences citées précédemment, parfois elles les respectent partiellement seulement.
ta difficulté sera de ne pas perdre ta spontanéité en voulant absolument appliquer des connaissances théoriques qui n'expliquent en rien (ou très peu) le plaisir ou les émotions découlant d'une belle chanson, d'une belle mélodie...
bon courage, cela prend du temps pour tout le monde, le sens de la mélodie n'est pas inné, il se développe avec le temps bien sur, grace aux quelques conseils cités précedemment, et puis parfois le hasard aussi...bref, beaucoup d'autres facteurs comme l'interprétation, le placement rythmique, et j'en passe...
ils ont voulu tuer un journal, ils sont morts dans une imprimerie

_d j a n g o

Composer à l'oreille, c'est ce qu'il y a de mieux puisque tu vas sortir la musique que tu as en toi. C'est ce qu'il faut rechercher.
Sinon, souvent on part de la mélodie, et on harmonise ensuite (on lui colle des accords dessus). Mais il est possible de faire comme tu le fais, une grille harmonique, puis on lui colle une mélodie.
Citation :
donc j'aimerais savoir, comment à partir de ma suite d'accord, trouver les notes suceptible de bien sonner (je crois qu'on appel ça la gamme).
Il faut que tu apprennes l'harmonisation de la gamme majeur. Tu pars de la gamme majeur do ré mi fa sol la si do et tu prends une note sur deux, ca te fais des accords que tu vas pouvoir utiliser sur ta gamme majeur.
Donc sur une suite d'accord qui fait G majeur C majeur en boucle, tu vas pouvoir utiliser la gamme de do.
Si tout tes accords font partie de l'harmonisation de la gamme de do par exemple Si ta grille fait C Am Dm G7, bah tu y vas en do pour faire ta mélodie. Si y a un accord étranger, genre : C Am Ab7 G7, bah tu vas utiliser la gamme de do sur les 3 accord de la gamme de do, et sur le Ab7, tu vas utiliser la gamme de Db majeur.
Citation :
De plus, comment construire des suite d'accords ? Partons du principe que je veuille creer un morceaux "joyeux" .Je vais commencer par un accord majeur (de trois notes)
 Oui, tu vas mettre un majeur, par exemple C majeur. C majeur, ca sera ton "centre tonal", la maison, làom tu te sens bien. Le reste ce sera des tensions plus ou moins grande que tu vas resoudre.
Donc C, ok.
Ensuite tu peux commencer par aller te ballader, genre, tu peux aller vers le degré IV ou le degré V ou autre. Par exemple : C F. puis tu sais que tu vas vers C donc, tu peux continuer ta grille en la composant à l'envers, en utilisant une des fameuse cadences très utilisée (cadence parfait = degré V vers degré I dans le tableau).
Donc : C F (je sais pas encore quoi) G7 (car G7 aime aller vers C, ca fait une cadence V I).
Et puis tu cherches l'accord de transition qui ira bien : C F Dm G7. Là c 'est tout "diatonique", tous les accords appartiennent à la gamme de do.
Citation :
et après j'essaye de trouver une suite qui semble bien coller en jouant une par une les 3 notes de l'accord suivant.
Ca ca me parait pas utile. En fait la musique c'est des tensions des résolutions. Certains accords apportent une tension, genre le G7 dans mon premier exemple, et d'autres apporte une résolution de cette tension, genre le C dans mon exemple. Donc, quand tu cherches quel accord tu peux mettre, n'hésite pas à mettre des tensions, du moment que tu les resouds c'est bon.
Citation :
Vous faites comment vous ? c'est des choses qui s'apprennent par coeur ? ou c'est au fur est à mesure du temps qu'on familiarise son oreille, et qu'on arrive à trouver des suites sympas .
Apprends les cadences, analyse des grilles. Nous aussica nous prend du temps.
Résultats du questionnaire écolo :

jeanseb85

Bonsoir
Je flague donc avec le plus grand intérêt ; 40 lectures et analyses seront nécessaires pour que je pige bien tout. je comprends vite mais faut m'expliquer lentement.
>djangologiste
Merci pour ce lien.
Je pense commencer à piger un peu le tableau excel mais va falloir bien cogiter tout çà. Je l'imprimerai peut-être...
>tnz
Je me joins à toi dans ta quête de savoir. moi aussi généralement j'essaie d'assembler 3 ou 4 accords ensemble mais tout d'un coup j'en mets un qui, je trouve, ne va pas du tout avec le reste. C'est pas tout simple mais on va bien finir par comprendre.
Et je pense qu'il y a aussi de la pratique à prévoir
@+
gratte grattounette.....

Head Minerve

Citation :
Donc, quand tu cherches quel accord tu peux mettre, n'hésite pas à mettre des tensions, du moment que tu les resouds c'est bon.
Pas obligé ça... On peut rester sur des tensions en fin de morceau, ou simplement ne jouer que des accords de tensions sans jamais jouer de résolution au cours d'un morceau.
Par exemple tu peux composer un morceau dans la tonalité de C, mais ta grille sera F - Em - F - Em, puis G - Dm - G - Dm. Pourtant ta mélodie sera faite à partir des notes de la gamme de C (ou Am, c'est pareil).
C'est très courant dans la musique "atmosphérique", ambiante, comme l'electro ou du jazz fusion (tonal).
Citation :
généralement j'essaie d'assembler 3 ou 4 accords ensemble mais tout d'un coup j'en mets un qui, je trouve, ne va pas du tout avec le reste
Je rejoins Jay F., t'apprends tes 7 accords de base qui vont dans une tonalité lambda, avec ça tu peux déjà faire pas mal de suites et cadences. Ensuite tu commences à altérer la tierce d'un des accords, voire davantage. Ça donne énormément de possibilités. En C les 7 accords de base sont :
C(7M) Dm(7) Em(7) F(7M) G(7) Am(7) Bm(7)b5
Si tu fais une suite d'accords où l'un des accords n'est pas l'un des 7 de base (altéré à la tierce ou non), effectivement ça va sûrement pas sonner facilement (question d'habitude, et de ce que tu mets en arrangement et mélodie aussi). Ça va vite sonner cadence jazz ou latin, ou alors pas sonner du tout.
Le plus simple si on aime la sonorité d'un accord hors des 7 de base (avec l'un de ceux-ci), c'est de faire une suite d'accords à 2 accords seulement, et/ou alors de faire durer chaque accord plus longtemps.

_d j a n g o

Citation :
Par exemple tu peux composer un morceau dans la tonalité de C, mais ta grille sera F - Em - F - Em, puis G - Dm - G - Dm. Pourtant ta mélodie sera faite à partir des notes de la gamme de C (ou Am, c'est pareil).
Bah si en do, tu passes par fa ou G, tu introduis des tensions... Et même si tu ne les résouds pas complétement avec une grosse cadence parfaite, tu vas vers des degrés plus ou moins tendu (F ou G) vers des degrès moins tendus voir carrément, le repos (Em = Cmaj9).
Et puis j'ennonce pas une règle absolue. C'est une vulgarisation. Après tu peux toujours dire, "oui mais en musique micro tonale, ... ", mais là c'est aps le but du topic. N'embrouillons pas nos camarades.
Citation :
C(7M) Dm(7) Em(7) F(7M) G(7) Am(7) Bm(7)b5
Voila, ça c'est le truc à retenir. Ca fait une note sur deux de la gamme qui est harmonisée. Et c'est la premiere ligne de mon tableau.
Bon courage !
Résultats du questionnaire écolo :

Head Minerve

Oui je te comprends, je répondais juste à l'auteur du topic, histoire de pas partir avec un a priori réducteur "tant qu'on résoud c'est de la bonne musique, sinon c'est moins bien ou ce n'est pas possible/intéressant". 

jeanseb85

J'ai intérêt à vite assimiler tout çà avant que le topic ne fasse 100 pages et plus sinon les boules.....
gratte grattounette.....

blaisepascal

le problème quand on compose a l'oreille , c'est qu'on joue jamais tout a fait la même chose et quand on en invente plusieurs on finit par les oublier, et.... pour les arranger , les jouer avec d'autres le mieux c'est de savoir les écrire
il y a d'excellents logiciels d'écriture comme harmonie assistant qui permettent d'ecrire et d'ecouter ,de corriger
c'est super, puisque ça permet de bien figer une fois pour toute une mélodie , de la reprendre 2ans plus tard par exemple sans soucis
en plus de faire des progrès en solfege fulgurant  et à son rythme 
composer a l'oreille ok , savoir écrire les partitions le plus tot possible j'ose dire que c'est nécessaire si on désire faire rapidement des progrès

Anonyme

+10.000.
Au risque de faire prétentieux, je me cite dans une discussion datant de fin 2008:
Ici, des gens viennent écrire leurs points de vue, et d'autres se contentent de les lire.
Nous avons tous pourtant un point commun: une somme de lettres accolées les unes aux autres forment des mots, qui, agencés de façon plus ou moins heureuse (et maîtrisée) nous permettent de comprendre les idées et opinions de chacun. Et si nous laissons tomber ce thread pendant 3 mois et y revenons début 2009, nous serons encore tous en mesure d'en comprendre les tenants et aboutissants.
Pourquoi? Parce que nous maitrisons de façon assez sûre (plus ou moins) la lecture du français.
La transposition avec le solfège?
Hé bien, c'est que moi, simple individu lambda, doté (par chance) par Dame Nature d'une oreille (presque) absolue, et ayant parié pendant des années sur ce don pour m'auto-proclamer "trop fort pour devoir se coccxer le solfège", je suis comme un con à devoir répéter, répéter, et répéter encore, travailler, travailler, et travailler toujours des morceaux, comme un robot éxécute des chorégraphies de mouvements, pour ne pas perdre "ma pratique" et les airs que j'aime jouer.
J'ai un age où on peut porter sur son passé les premiers jugements sans concession: hé bien j'aurais aimé qu'un p^*-ain de prof sache me faire fermer ma g***le de morveux prétentieux pour m'imposer x mois ou années de solfège, car aujourd'hui, je ne serais pas désarmé au point où j'en suis, devant un morceau ou une partition, que je voudrais pouvoir éxécuter avec la même aisance que celle qu'on a à lire n'importe quel livre ou n'importe quel article d'un journal écrit en français.
C'est en ce sens que j'ai relevé la remarque de Will qui espérait qu'on n'impose plus de longs préalables de solfège avant de coller un instrumentiste derrière son futur instrument. Aujourd'hui, à un age où c'est beaucoup plus difficile d'apprendre quelque chose en repartant de zéro, je n'ai que des regrets à l'égard de mon attitude passée vis à vis du solfège.
Des années durant, je me suis convaincu que c'était MOI, et ma fameuse oreille (presque) absolue qui détenait LA vérité... grâce aux tablatures propres à la guitare, ça a été un peu vrai.
Aujourd'hui, derrière mon piano numérique, je me rends compte que j'étais dans l'erreur. Et je fais comment, maintenant, quand me vient "l'inspiration" (un bien grand mot, pour un modeste éxécutant), et que je n'ai pas l'aide d'un système de notation comme les tablatures, mais l'obligation de passer par une portée et le solfège pour en garder une trace reproductible?
Je frise quelque peu le hors sujet par rapport à la demande initiale de débutant2, mais je ne peux qu'encourager tout un chacun à trouver SA méthode (je veux dire par là celle qui LUI convient le mieux) pour appréhender de la façon la plus efficace et satisfaisante qui soit l'apprentissage SERIEUX du solfège... c'est l'alphabet du musicien; j'aurais du le comprendre plus tôt. J'espère que d'autres s'épargneront mon erreur.
Composer et perdre la pratique de ses propres morceaux quand on les a délaissés un certain temps, c'est un aveu d'échec, je vous le confirme.
[ Dernière édition du message le 13/08/2010 à 11:09:12 ]

_d j a n g o

Mon nouveau ancien prof me disait que apprendre à lire le rythme, et les notes, ça développe des choses essentielles pour l'improvisation.
Comme quand on te parle de tel cinéma, et que tout de suite tu te remets le film que tu y a vu, la gonzesse que t y a emmené et comment ca c'est fini avec elle, et la cuite que t'as pris derriere, avec ce vieux pte que tu vois plus que tu rencontrais souvent dans la gare RER, et qu'est ce qu'elle est salle cette gare.
Bah là c'est pareil il parait, savoir lire/écrire, ça te permet, quand on te dit, viens on joue "It will never be an other you", et toi direct "ah oui c'est ce thème en Eb qui fait I II V I, et la mélo va sur les tierce, et c'est comme dans tel autre standard, je peux passer par là, et faire sonner la #11 avant le truc là, et, etc..."
Résultats du questionnaire écolo :

barboiron

+1 avec les 2 messages précédents.
Je joue avec beaucoup de musiciens qui ne connaissent pas le solfège et dans bien des cas on se retrouve dans la position de Ykar (merci pour ton explication, elle est très parlante).
Je ne suis pas une brute en solfège, loin de là, mais je me débrouille un minimum. J'ai déjà aidé des potes à faire le pas et se lancer dans la lecture et l'écriture des partoches. Le but étant de savoir déchiffrer un minimum et d'être capable de se faire des "pense bêtes" en notant les mélodies, avec rythme et accords.
Honnêtement, çà prend max 2 semaines en y passant une 1/2heure par jour pour y arriver, même à 40 ans et qu'on ne sait pas reconnaitre un do d'un la. Le tout est de ne pas se perdre dans des trucs trop durs dès le départ.
Pour le néophyte motivé, une bonne base de départ est "le solfège pour les nuls" (ce n'est pas le seul manuel et peut-être pas le meilleur, mais je trouve que cette collection "pour les nuls" prend les problèmes du bon côté, c.à d. pas scolaire). Il ne faut pas vouloir aller trop vite et bien assimiler tout au fur et à mesure. L'idéal est d'avoir sous la main quelqu'un qui puisse expliquer simplement les choses lorsqu'on tombe sur une notion pas évidente, et surtout qui puisse donner des exemples sonores dans la culture musicale dans laquelle on évolue.

Anonyme

En même temps, comprenons-nous bien, ma petite parenthèse sur le solfège, de mon point de vue, c'est juste pour garder trace et pouvoir rejouer ce qu'on a gravé sur le papier.
Parce que pour en revenir à la COMPOSITION, et donc au thread de tnz, j'ai du mal à croire à de la composition qui se jouerait au travers de schémas tout faits, ou de recettes-type. Sinon, cela voudrait dire qu'aucun cuisinier ne peut sortir des sentiers battus et doit cuisiner la même chose que son voisin avec les mêmes ingrédients.
Or, les ingrédients, nous partageons tous les mêmes (les notes de nos gammes, et les "couleurs" de nos accords en majeur, mineur, 7ème etc), et depuis la nuit des temps, les variations des compositions paraissent inépuisables et infinies.
Je dis une couneriche?
[ Dernière édition du message le 13/08/2010 à 17:25:51 ]

jeanseb85

Bonsoir tout le monde
Alors moi faut que je vous signale quand même qu'en 1985-1986 j'ai fait quelques mois de solfège et je me suis ensuite vu prêter un joli (vieux) saxo alto.
Vous l'aurez donc compris, j'ai quand même quelques notions de solfèges qui par chance me sont restées (peut-être pas à 100 %) en tête.
Mais hélas je n'ai pas continué le solfège et le saxo car j'allais rentrer au lycée et on avait pensé à ma place que je ne pourrais pas tout faire.... alors je n'avais donc pas abordé la clé de Fa et l'harmonie et tout le tintoin donc en lisant "quand on te dit, viens on joue "It will never be an other you", et toi direct "ah oui c'est ce thème en Eb qui fait I II V I, et la mélo va sur les tierce, et c'est comme dans tel autre standard, je peux passer par là, et faire sonner la #11 avant le truc là, et, etc..."
oulà !!!
gratte grattounette.....

blaisepascal

ykar
je suis bien d'accord le solfege c'est un language de communication et la posibilite de fixer les pieces musicales dans le temps
la composition c'est une affaire personnelle qui doit jaillir, le solfège c'est un support
mais aussi le fait de pouvoir jouer correctement les autres grace aux partitions nous enrichi , dans la création il y a un phénomène d'aller retour , on reçoit et on donne
maintenant je te rassure, on donne la même suite d'accords ou la meme mélodie à des artistes différents
il ne ferons pas la même chose avec ,considère avec la suite do fa sol do (accords) combien de musiques différentes on été crées , même les schémas types ne limitent pas et je te parle pas des possibilitès d'interprétation d'une m^me partition !!!!!! 
jeangusyoung
personnellement je serais pour faire apprendre le solfège en même temps que l'instrument et sur des musiques que l'étudiant aime ou sur des petites compositions de l étudiant, et etudier au maximum l'harmonie de chaque morceau
''connaitre bien une chose c'est les connaitre toutes"
on m'avait présenté le solfège comme un monstre à dix tetes , c'est pas vrai c'est un copain 
le saxo c'est super pour l'impro et la compo ! .......ecris! ecris !ecris! ecris ce que tu joues même si ce n'est qu'une petite phrase 

Anonyme

Citation de : blaisepascal
composer a l'oreille ok , savoir écrire les partitions le plus tot possible j'ose dire que c'est nécessaire si on désire faire rapidement des progrès
et plus loin
le solfege c'est un language de communication et la posibilite de fixer les pieces musicales dans le temps
D'accord avec ta 2ème proposition, moins avec la première. Je ne pense pas que la maîtrise du solfège accélère les progrès. De plus, plus on progresse plus on est talentueux, alors que le talent n'a pas de relation directe, amha, avec la maîtrise du solfège.
Entendons-nous bien, ici, quand je parle de solfège, je ne parle que du rédactionnel musical, pas de la théorie musicale (même si ce terme de théorie musicale m'a toujours chagriné. La musique n'est pas le 2+2=4 des maths).

blaisepascal

on parle de theorie musicale ,parce que les explications que l'on donné a travers les époques de la musique n'a jamais pleinement satisfait
ce qui ne veut pas dire qu'elle ne vaut rien, au contraire elle est une approche serieuse qui aide énormément
on peut très bien ne pas être toujours d'accord avec la théorie musicale en cours, l'important c'est de savoir pourquoi...........
solfège et théorie musicale , je ne sais pas ou est la frontière car tout est lié , le rythme intervient dans l'harmonie
on a pas forcement un très haut niveau en solfège ,mais il faut pas etre nul , d ailleurs le solfege peu s'apprendre au fur et a mesure des difficultés rencontrées
avec mon petit groupe on choisit des morceaux très divers afin d'etre confronté a des difficultés , on simplifie parfois tel passage tant qu'on ne sens pas capable de le jouer tel qu'il est ecrit,
on reecrit une voix pour le clarinettiste, par exemple, pour la mettre à son niveau , quand on voit qu'il a fait des progres on lui corse un peu(avec son accord bien sur  )
)
comment veux tu faire cela sans base écrite ?
tout ce travail nous fait faire a tous de progrès ..... en douceur 
la musique n'est pas maths mais il y a des maths dans la musique  ......
......
au départ on a plus ou moins de talent ,mais avec le solfege+theorie musicale on peut s'enrichir du talent des autres et c'est pas de trop 



Anonyme

On est d'accord. Pour clarifier ce que j'ai écrit et éviter qu'on ne parvienne pas à se comprendre, je préciserai juste deux points:
 quand j'ai vu évoquer la situation de quelqu'un qui fait tout à l'oreille, j'ai mis l'accent sur l'intérêt (je ne dirais pas nécessité) de maîtriser l'écriture et la traçabilité musicale offerte par le solfège. Prendre des cours (seul/internet/professoral) pour éviter que ce qu'on compose ne soit volatile, et pouvoir revenir sur ce qu'on a écrit, voire, même, pouvoir s'approprier ce qu'ont fait les autres parce qu'on sait lire la musique, çà, ça me paraît essentiel. Sinon, on fait comme moi, on adopte une autre philosophie (par défaut, je l'avoue): ce qui booste, c'est la prochaine que l'on va composer, pas celles que l'on a faites avant... et on accepte, un peu comme victime d'Alzheimer, de perdre de vue ce sur quoi on a travaillé avant.
 quand j'ai vu évoquer la situation de quelqu'un qui fait tout à l'oreille, j'ai mis l'accent sur l'intérêt (je ne dirais pas nécessité) de maîtriser l'écriture et la traçabilité musicale offerte par le solfège. Prendre des cours (seul/internet/professoral) pour éviter que ce qu'on compose ne soit volatile, et pouvoir revenir sur ce qu'on a écrit, voire, même, pouvoir s'approprier ce qu'ont fait les autres parce qu'on sait lire la musique, çà, ça me paraît essentiel. Sinon, on fait comme moi, on adopte une autre philosophie (par défaut, je l'avoue): ce qui booste, c'est la prochaine que l'on va composer, pas celles que l'on a faites avant... et on accepte, un peu comme victime d'Alzheimer, de perdre de vue ce sur quoi on a travaillé avant.  
 si j'avais été à la place de tnz, je ne suis pas sûr que j'aurais ouvert ce thread (ce n'est pas une critique, hein, attention, juste une réflexion personnelle). En tout cas, il ne me serait pas venu à l'idée de poser des questions du style "j'ai une suite d'accords, comment je trouve une mélodie?" ou, pourquoi pas, "avec les accords que j'ai, quelle est la suite?". Un coup à se retrouver avec un standard du blues/rock, en partant d'un A-D qui exigerait de manière incontournable le E (je caricature et schématise, hein
 si j'avais été à la place de tnz, je ne suis pas sûr que j'aurais ouvert ce thread (ce n'est pas une critique, hein, attention, juste une réflexion personnelle). En tout cas, il ne me serait pas venu à l'idée de poser des questions du style "j'ai une suite d'accords, comment je trouve une mélodie?" ou, pourquoi pas, "avec les accords que j'ai, quelle est la suite?". Un coup à se retrouver avec un standard du blues/rock, en partant d'un A-D qui exigerait de manière incontournable le E (je caricature et schématise, hein  ). La musique me paraît être une telle affaire de sensibilité, je ne vois pas comment on pourrait chercher des réponses toutes faites à ce qui naît de l'inspiration, du ressenti. Peut-être est-ce le fait que je ne maîtrise pas le solfège qui m'enferme dans une forme de déni, mais ça me semble être un non sens qu'une mélodie puisse naître d'une méthode. J'ai juste envie de dire à tnz "bah quand tu écoutes ta base rythmique et instrumentale, la mélodie ne vient pas spontannément à ton esprit?". Et si ça réponse est "non", je ne m'en moquerais pas, mais j'aurais du mal à comprendre où est le blocage qui interdit cette apparition spontannée.
 ). La musique me paraît être une telle affaire de sensibilité, je ne vois pas comment on pourrait chercher des réponses toutes faites à ce qui naît de l'inspiration, du ressenti. Peut-être est-ce le fait que je ne maîtrise pas le solfège qui m'enferme dans une forme de déni, mais ça me semble être un non sens qu'une mélodie puisse naître d'une méthode. J'ai juste envie de dire à tnz "bah quand tu écoutes ta base rythmique et instrumentale, la mélodie ne vient pas spontannément à ton esprit?". Et si ça réponse est "non", je ne m'en moquerais pas, mais j'aurais du mal à comprendre où est le blocage qui interdit cette apparition spontannée.
On mettra peut-être sur le compte du fait que je suis gaucher (vous savez, ces gens qu'on a pourchassé des millénaires durant, et qui ont, par hasard et sans le vouloir, une prédominance cérébrale axée sur le sensitif, le ressenti plutôt que sur le réfléchi et le cartésien) mon incapacité à comprendre comment une mélodie peut naître de différentes règles. Rien que cette idée de règles me paraît antinomique vis à vis de la créativité musicale, sauf à risquer de toujours retomber dans des schémas stéréotypés.
Et pour rebondir sur tes propos, blaisepascal, la théorie musicale (que je ne maîtrise donc pas, ça c'est un acquis), comprend-elle ou enseigne-t-elle par exemple les dissonances (est-ce le bon terme?) revendiquées par le Rock Progressiste? Ce genre musical que j'affectionne tout particulièrement explore des enchainements d'accords, des carambolages harmoniques qui ont sérieusement perturbé les oreilles de l'auditeur lorsque le courant musical a pris de l'essort. On sortait des schémas bien carrés du début des 60's lorsque sont apparus les groupes de la vague prog. Nombre de ceux qui écoutaient les standards de l'époque ont trouvé ces nouvelles explorations musicales inécoutables, parce qu'elles changeaient leurs repères. Alors, question: fin des 60's, quelle aurait pu être la réponse apportée à une interrogation comme celle de tnz? La rigidité d'une théorie musicale aurait-elle laissé la place à l'inventivité du prog, si les musiciens de ce courant musical ne s'en était pas affranchis?
[ Dernière édition du message le 14/08/2010 à 16:59:57 ]

_d j a n g o

JGY, le solfege et l'harmonie, c'est different. Il faut que tu lises des trucs, sur l'harmonisation de gamme majeur, les degrés, les cadences, toussa. Tu vas voir ça ouvre pleins de porte pour tout.
Courage !
Résultats du questionnaire écolo :

blaisepascal

j'ai une suite d'accords comment je trouve une mélodie !!!
c'est vrai une telle question ne devrait pas se poser à priori , mais les chemins de la composition sont mysterieux  , il veut dire sans doute jai trouvé une belle suite d'accords (qui, dans un sens ,est deja une mèlodie)et je voudrait une nouvelle voix dessus
 , il veut dire sans doute jai trouvé une belle suite d'accords (qui, dans un sens ,est deja une mèlodie)et je voudrait une nouvelle voix dessus
un beau paysage peut stimuler la création une belle suite d'accords aussi mais on pas le faire a la place de tnz
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sur internet certain considèrent la théorie musicale comme une partie du solfège d'autres seulement les éléments utilisés pour se comprendre (les signes, les conventions pour définir les rythmes etc......bof ça me dérange pas.....
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chacun est libre d'aimer ou pas aimer le rock , personnellement ça m'interesse pas trop vu que j'aime les musique cool et que j'ai pas envi d'attrapper un AVC et d' augmenter mes accouphenes avec lesquels je vis depuis 5ans
l'harmonie est une maitrise des dissonances, dans le rocks on les poussent hautes ,la theorie musicale dit que
plus tu t'écartes de la tonique (rapports de fréquences)et plus" tu t'arraches la tête.."... rien de nouveau
après c'est une affaire de gout, la théorie musicale n'interdit rien sauf si tu veux respecter un style particulier 


Head Minerve

Perso, je ne sais pas écrire ni lire le solfège, enfin je peux le faire, mais à la vitesse d'un escargot vu que je ne pratique pas.
Les compos et idées, y'a pas besoin de les écrire, on peut les enregistrer et du coup garder une trace audible.Je paraphraserai Patton qui refile des enregistrements pourris à ses zicos (voix a capella) , s'envoient des messages vocaux sur son propre tel quand il a une idée, ou utilise son dictaphone, etc...
On peut aussi les jouer sans cesse, ou les jouer en groupe (là je parle de concrêt du coup). L'écriture est un moyen d'archiver la musique dans ce cas là, un outil plus qu'une nécessité. En fait écrire c'est bien pour donner la part aux autres zicos (encore faut-il qu'on ait écrit pour les autres).
Ce que je connais de la théorie musicale a découlé de la pratique et non l'inverse, donc je ne sais pas si il est pertinent de composer par le biais d'un apprentissage de l'harmonie alors qu'on n'y connait pas grand chose. C'est le risque de se dire "je connais pas assez la théorie alors j'ai moins de possibilités/d'idées".
JGY, qu'est-ce que tu n'as pas encore bien emmagasiné ? Le langage cadentiel avec les chiffres romains ? Les choix d'accords possibles ? ... ?

jeanseb85

Citation de head minerve :
Le langage cadentiel avec les chiffres romains ?
Non çà si c'est bien le I IV V IV I de ma "Red fish country" (pour ceux qui l'avaient déjà entendue, c'est finalement assimilé.
Citation :
Les choix d'accords possibles ?
Ben faut que j'analyse le tableau de djangologiste mais ça s'éclaicit un peu à force d'y repenser.
En fait, décortiquer un accord et voir les notes qui le composent je vais essayer çà mais je pense que déjà je vais bien avancer.
gratte grattounette.....

tnz

Alors merci à tous pour vos réponses que j'ai lu avec la plus grande attention. Cependant, il semble que je me sois mal exprimé sur un point.
Lorsque je dis :
Citation de tnz :
J'aimerais savoir, comment à partir de ma suite d'accord, trouver les notes suceptible de bien sonner (je crois qu'on appel ça la gamme).
Plusieurs d'entre vous on compris que je demandais une méthode pour trouver une mélodie...ce n'était pas du tout le sens de cette question.
En effet, pourquoi je pose d'abord une suite d'accord ? et bien parceque cela me permet justement de trouver une mélodie spontanément. Et même si la musique est une question de ressentie et de spontanéité etc... je pense qu'il y a quand même certaine "règles" à respecter pour que ce soit un minimum audible  et cohérent.  J'ai bien mis le mot "règles" entre guillemets afin d'éviter qu'on bifurque sur un sujet de philosophie du type : tu sais mon petit tnz,  la musique n'a pas de règles, fait tes propres règle etc...
 et cohérent.  J'ai bien mis le mot "règles" entre guillemets afin d'éviter qu'on bifurque sur un sujet de philosophie du type : tu sais mon petit tnz,  la musique n'a pas de règles, fait tes propres règle etc... 
Mon objectif ici est vraiment d'apprendre les bases de la composition (ou de l'harmonie ?) pour se faire plaisir . Le lien de Jay f. bien qu'en anglais (cf : http://chordmaps.com) semble être un début de réponse à mes questions.
Néanmoins, à chaque fois que je veux composer, (que j'ai poser le rythme, les premier accords, une mélodie que je trouve sympatoche  ,une ligne de basse... bref que j'ai créer une boucle) il arrive ce moment ou je me dis, mais m*rde alors, comment faire évoluer la chose ? pour trouver un refrain par exemple ou tout simplement pour que ça varie un peu.(parce que c'est des morceaux destiné à être chanté) .
 ,une ligne de basse... bref que j'ai créer une boucle) il arrive ce moment ou je me dis, mais m*rde alors, comment faire évoluer la chose ? pour trouver un refrain par exemple ou tout simplement pour que ça varie un peu.(parce que c'est des morceaux destiné à être chanté) .
Au début quand on pars de rien c'est "simple" parce que mon esprit est vierge, mais par la suite quand ça fait 1h que je bosse sur un morceau et que je suis plus qu'influencé par ce que je viens de faire(accords, mélodie...) je me sens vraiment limité (même si j'arrête pour continuer le lendemain).
D'où ma question sur les règles de base qui font que pour un accord donné, on à X possibilité de notes qui sonneront juste (ça c'est la même chose pour tous le monde). Et qu'avec ces X possibilité on va pouvoir composer sa propre mélodie( ça c'est d'après son ressentie).
Comment faire évoluer un morceau tout en restant cohérent ? je ne sais pas si c'est clair, c'est un peu dur à expliquer. Je pense que les autres débutants me comprendrons et pourrons ajouter leurs questions sinon j'essayerai mieux détailler.
Pour l'instant, je ne ressens pas l'utilité de l'écriture simplement parce que lorsque je "compose" j'ouvre mon séquenceur, je branche mon clavier maitre et badaboum j'enregistre la première chose qui me vient à l'esprit. Mais je peux comprendre ce besoin, pour ce d'entre vous qui jouent d'un instrument brut (piano, guitare...) sans possibilité de s'enregistrer .
En tous les cas merci encore pour vos réponses constructives bonne nuit.
Ps : je suis tombé sur une vidéo intéressante et surprenante qu'en pensez-vous ?
[ Dernière édition du message le 15/08/2010 à 02:14:09 ]
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