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Composer un morceau : quelques questions de débutant

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Sujet de la discussion Composer un morceau : quelques questions de débutant

Salut à tous,

Ca fait quelques temps que je compose sans avoir pris de cours de solfège ( à l'oreille) et j'ai deux trois questions qui m'aiderai à progresser .

 

Pour composer voila comment je procède :

1/ je pose une suite d'accord (en général 4 accords)

2/ je cherche une mélodie qui va bien avec le rythme (merci de ne pas se moquer lol)

donc j'aimerais savoir, comment à partir de ma suite d'accord, trouver les notes suceptible de bien sonner (je crois qu'on appel ça la gamme).

Disons que la j'arrive à trouver en tatonant mais je fais ça vraiment à l'oreille.

De plus, comment construire des suite d'accords ? Partons du principe que je veuille creer un morceaux "joyeux" .Je vais commencer par un accord majeur (de trois notes) et après j'essaye de trouver une suite qui semble bien coller en jouant une par une les 3 notes de l'accord suivant.

Mais je mets pas mal de temps à trouver. Vous faites comment vous ? c'est des choses qui s'apprennent par coeur ? ou c'est au fur est à mesure du temps qu'on familiarise son oreille, et qu'on arrive à trouver des suites sympas .

Dernière question, qu'est-ce que ça veut dire : "morceau X" en ré mineur . Ca signifie qu'on joue sur la gamme mineur en partant du ré ?

Voila pas mal de questions sans réponse qui risque d'en faire rire plus d'un . Noubliez pas que je ne souhaite pas composer des chef d'œuvres ou jouer du Mozart. De plus je n'ai pas le temps pour le moment de prendre des cours de solfège voila pourquoi je pose ma question ici

 

Merci à tous

 

Musicalement

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le problème quand on compose a l'oreille , c'est qu'on joue jamais tout a fait la même chose et quand on en invente plusieurs on finit par les oublier, et.... pour les arranger , les jouer avec d'autres le mieux c'est de savoir les écrire

il y a d'excellents logiciels d'écriture comme harmonie assistant qui  permettent d'ecrire et d'ecouter ,de corriger

c'est super, puisque ça permet de bien figer une fois pour toute une mélodie , de la reprendre 2ans plus tard par exemple sans soucis

en plus de faire des progrès en solfege fulgurant  et à son rythme icon_cool.gif

composer a l'oreille ok , savoir écrire les partitions le plus tot possible j'ose dire que c'est nécessaire si on désire faire rapidement des progrès

12

+10.000.

Au risque de faire prétentieux, je me cite dans une discussion datant de fin 2008:

 

Ici, des gens viennent écrire leurs points de vue, et d'autres se contentent de les lire.

Nous avons tous pourtant un point commun: une somme de lettres accolées les unes aux autres forment des mots, qui, agencés de façon plus ou moins heureuse (et maîtrisée) nous permettent de comprendre les idées et opinions de chacun. Et si nous laissons tomber ce thread pendant 3 mois et y revenons début 2009, nous serons encore tous en mesure d'en comprendre les tenants et aboutissants.

Pourquoi? Parce que nous maitrisons de façon assez sûre (plus ou moins) la lecture du français.

La transposition avec le solfège?

Hé bien, c'est que moi, simple individu lambda, doté (par chance) par Dame Nature d'une oreille (presque) absolue, et ayant parié pendant des années sur ce don pour m'auto-proclamer "trop fort pour devoir se coccxer le solfège", je suis comme un con à devoir répéter, répéter, et répéter encore, travailler, travailler, et travailler toujours des morceaux, comme un robot éxécute des chorégraphies de mouvements, pour ne pas perdre "ma pratique" et les airs que j'aime jouer.

J'ai un age où on peut porter sur son passé les premiers jugements sans concession: hé bien j'aurais aimé qu'un p^*-ain de prof sache me faire fermer ma g***le de morveux prétentieux pour m'imposer x mois ou années de solfège, car aujourd'hui, je ne serais pas désarmé au point où j'en suis, devant un morceau ou une partition, que je voudrais pouvoir éxécuter avec la même aisance que celle qu'on a à lire n'importe quel livre ou n'importe quel article d'un journal écrit en français.

C'est en ce sens que j'ai relevé la remarque de Will qui espérait qu'on n'impose plus de longs préalables de solfège avant de coller un instrumentiste derrière son futur instrument. Aujourd'hui, à un age où c'est beaucoup plus difficile d'apprendre quelque chose en repartant de zéro, je n'ai que des regrets à l'égard de mon attitude passée vis à vis du solfège.

Des années durant, je me suis convaincu que c'était MOI, et ma fameuse oreille (presque) absolue qui détenait LA vérité... grâce aux tablatures propres à la guitare, ça a été un peu vrai.

Aujourd'hui, derrière mon piano numérique, je me rends compte que j'étais dans l'erreur. Et je fais comment, maintenant, quand me vient "l'inspiration" (un bien grand mot, pour un modeste éxécutant), et que je n'ai pas l'aide d'un système de notation comme les tablatures, mais l'obligation de passer par une portée et le solfège pour en garder une trace reproductible?

Je frise quelque peu le hors sujet par rapport à la demande initiale de débutant2, mais je ne peux qu'encourager tout un chacun à trouver SA méthode (je veux dire par là celle qui LUI convient le mieux) pour appréhender de la façon la plus efficace et satisfaisante qui soit l'apprentissage SERIEUX du solfège... c'est l'alphabet du musicien; j'aurais du le comprendre plus tôt. J'espère que d'autres s'épargneront mon erreur.

 

Composer et perdre la pratique de ses propres morceaux quand on les a délaissés un certain temps, c'est un aveu d'échec, je vous le confirme.

 

[ Dernière édition du message le 13/08/2010 à 11:09:12 ]

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Mon nouveau ancien prof me disait que apprendre à lire le rythme, et les notes, ça développe des choses essentielles pour l'improvisation.

Comme quand on te parle de tel cinéma, et que tout de suite tu te remets le film que tu y a vu, la gonzesse que t y a emmené et comment ca c'est fini avec elle, et la cuite que t'as pris derriere, avec ce vieux pte que tu vois plus que tu rencontrais souvent dans la gare RER, et qu'est ce qu'elle est salle cette gare.

Bah là c'est pareil il parait, savoir lire/écrire, ça te permet, quand on te dit, viens on joue "It will never be an other you", et toi direct "ah oui c'est ce thème en Eb qui fait I  II V I, et la mélo va sur les tierce, et c'est comme dans tel autre standard, je peux passer par là, et faire sonner la #11 avant le truc là, et, etc..."

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+1 avec les 2 messages précédents.

Je joue avec beaucoup de musiciens qui ne connaissent pas le solfège et dans bien des cas on se retrouve dans la position de Ykar (merci pour ton explication, elle est très parlante).

Je ne suis pas une brute en solfège, loin de là, mais je me débrouille un minimum. J'ai déjà aidé des potes à faire le pas et se lancer dans la lecture et l'écriture des partoches. Le but étant de savoir déchiffrer un minimum et d'être capable de se faire des "pense bêtes" en notant les mélodies, avec rythme et accords.

Honnêtement, çà prend max 2 semaines en y passant une 1/2heure par jour pour y arriver, même à 40 ans et qu'on ne sait pas reconnaitre un do d'un la. Le tout est de ne pas se perdre dans des trucs trop durs dès le départ.

Pour le néophyte motivé, une bonne base de départ est "le solfège pour les nuls" (ce n'est pas le seul manuel et peut-être pas le meilleur, mais je trouve que cette collection "pour les nuls" prend les problèmes du bon côté, c.à d. pas scolaire). Il ne faut pas vouloir aller trop vite et bien assimiler tout au fur et à mesure. L'idéal est d'avoir sous la main quelqu'un qui puisse expliquer simplement les choses lorsqu'on tombe sur une notion pas évidente, et surtout qui puisse donner des exemples sonores dans la culture musicale dans laquelle on évolue.

Il y a 10 sortes de gens sur terre : ceux qui comptent en binaire... et les autres !
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En même temps, comprenons-nous bien, ma petite parenthèse sur le solfège, de mon point de vue, c'est juste pour garder trace et pouvoir rejouer ce qu'on a gravé sur le papier.

Parce que pour en revenir à la COMPOSITION, et donc au thread de tnz, j'ai du mal à croire à de la composition qui se jouerait au travers de schémas tout faits, ou de recettes-type. Sinon, cela voudrait dire qu'aucun cuisinier ne peut sortir des sentiers battus et doit cuisiner la même chose que son voisin avec les mêmes ingrédients.

Or, les ingrédients, nous partageons tous les mêmes (les notes de nos gammes, et les "couleurs" de nos accords en majeur, mineur, 7ème etc), et depuis la nuit des temps, les variations des compositions paraissent inépuisables et infinies.

Je dis une couneriche?

 

[ Dernière édition du message le 13/08/2010 à 17:25:51 ]

16

Bonsoir tout le monde

Alors moi faut que je vous signale quand même qu'en 1985-1986 j'ai fait quelques mois de solfège et je me suis ensuite vu prêter un joli (vieux) saxo alto.

Vous l'aurez donc compris, j'ai quand même quelques notions de solfèges qui par chance me sont restées (peut-être pas à 100 %) en tête.

Mais hélas je n'ai pas continué le solfège et le saxo car j'allais rentrer au lycée et on avait pensé à ma place que je ne pourrais pas tout faire.... alors je n'avais donc pas abordé la clé de Fa et l'harmonie et tout le tintoin donc en lisant "quand on te dit, viens on joue "It will never be an other you", et toi direct "ah oui c'est ce thème en Eb qui fait I  II V I, et la mélo va sur les tierce, et c'est comme dans tel autre standard, je peux passer par là, et faire sonner la #11 avant le truc là, et, etc..."

oulà !!!

 

gratte grattounette.....

de la mizic

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ykar

je suis bien d'accord le solfege c'est un language de communication et la posibilite de fixer les pieces musicales dans le temps

la composition c'est une affaire personnelle qui doit jaillir, le solfège c'est un support

mais aussi le fait de pouvoir jouer correctement les autres grace aux partitions  nous enrichi , dans la création il y  a un phénomène d'aller retour , on reçoit et on donne

maintenant je te rassure, on donne la même suite d'accords ou la meme mélodie à des artistes différents

il ne ferons pas la même chose avec ,considère avec la suite do fa sol do (accords) combien de musiques différentes on été crées , même les schémas types ne limitent pas et je te parle pas des possibilitès d'interprétation d'une m^me partition !!!!!! icon_wink.gif

jeangusyoung

personnellement je serais pour  faire apprendre le solfège en même temps que l'instrument et sur des musiques que l'étudiant aime ou sur des petites compositions de l étudiant, et etudier au maximum l'harmonie de chaque morceau

''connaitre bien une chose c'est les connaitre toutes"

on m'avait présenté le solfège comme un monstre à dix tetes , c'est pas vrai c'est un copain icon_cool.gif

le saxo c'est super pour l'impro et la compo ! .......ecris! ecris !ecris! ecris ce que tu joues même si ce n'est qu'une petite phrase icon_smile.gif

 

 

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Citation de : blaisepascal

composer a l'oreille ok , savoir écrire les partitions le plus tot possible j'ose dire que c'est nécessaire si on désire faire rapidement des progrès

 et plus loin

 

 le solfege c'est un language de communication et la posibilite de fixer les pieces musicales dans le temps

D'accord avec ta 2ème proposition, moins avec la première. Je ne pense pas que la maîtrise du solfège accélère les progrès. De plus, plus on progresse plus on est talentueux, alors que le talent n'a pas de relation directe, amha, avec la maîtrise du solfège.

Entendons-nous bien, ici, quand je parle de solfège, je ne parle que du rédactionnel musical, pas de la théorie musicale (même si ce terme de théorie musicale m'a toujours chagriné. La musique n'est pas le 2+2=4 des maths).

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on parle de theorie musicale ,parce que les explications que l'on donné a travers les époques de la musique n'a jamais pleinement satisfait

ce qui ne veut pas dire qu'elle ne vaut rien, au contraire elle est une approche serieuse qui aide énormément

on peut très bien ne pas être toujours d'accord avec la théorie musicale en cours, l'important c'est de savoir pourquoi...........

solfège et théorie musicale , je ne sais pas ou est la frontière car tout est lié , le rythme intervient dans l'harmonie

on a pas forcement un très haut niveau en solfège ,mais il faut pas etre nul , d ailleurs le solfege peu s'apprendre au fur et a mesure des difficultés rencontrées

avec mon petit groupe on choisit des morceaux très divers afin d'etre confronté a des difficultés , on simplifie parfois tel passage tant qu'on ne sens pas capable de le jouer tel qu'il est ecrit,

on reecrit une voix pour le clarinettiste, par exemple, pour la mettre à son niveau , quand on voit qu'il a fait des progres on lui corse un peu(avec son accord bien sur icon_wink.gif)

comment veux tu faire cela sans base écrite ?

tout ce travail nous fait faire a tous de progrès ..... en douceur icon_cool.gif

la musique n'est pas maths mais il y a des maths dans la musique icon_idea.gif......

au départ on a plus ou moins de talent ,mais avec le solfege+theorie musicale on peut s'enrichir du talent des autres et c'est pas de trop icon_cool.gificon_eek.gificon_mdr.gif

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On est d'accord. Pour clarifier ce que j'ai écrit et éviter qu'on ne parvienne pas à se comprendre, je préciserai juste deux points:

 

icon_arrow.gif quand j'ai vu évoquer la situation de quelqu'un qui fait tout à l'oreille, j'ai mis l'accent sur l'intérêt (je ne dirais pas nécessité) de maîtriser l'écriture et la traçabilité musicale offerte par le solfège. Prendre des cours (seul/internet/professoral) pour éviter que ce qu'on compose ne soit volatile, et pouvoir revenir sur ce qu'on a écrit, voire, même, pouvoir s'approprier ce qu'ont fait les autres parce qu'on sait lire la musique, çà, ça me paraît essentiel. Sinon, on fait comme moi, on adopte une autre philosophie (par défaut, je l'avoue): ce qui booste, c'est la prochaine que l'on va composer, pas celles que l'on a faites avant... et on accepte, un peu comme victime d'Alzheimer, de perdre de vue ce sur quoi on a travaillé avant.  icon_cry.gif

 

icon_arrow.gif si j'avais été à la place de tnz, je ne suis pas sûr que j'aurais ouvert ce thread (ce n'est pas une critique, hein, attention, juste une réflexion personnelle). En tout cas, il ne me serait pas venu à l'idée de poser des questions du style "j'ai une suite d'accords, comment je trouve une mélodie?" ou, pourquoi pas, "avec les accords que j'ai, quelle est la suite?". Un coup à se retrouver avec un standard du blues/rock, en partant d'un A-D qui exigerait de manière incontournable le E (je caricature et schématise, hein icon_wink.gif ). La musique me paraît être une telle affaire de sensibilité, je ne vois pas comment on pourrait chercher des réponses toutes faites à ce qui naît de l'inspiration, du ressenti. Peut-être est-ce le fait que je ne maîtrise pas le solfège qui m'enferme dans une forme de déni, mais ça me semble être un non sens qu'une mélodie puisse naître d'une méthode. J'ai juste envie de dire à tnz "bah quand tu écoutes ta base rythmique et instrumentale, la mélodie ne vient pas spontannément à ton esprit?". Et si ça réponse est "non", je ne m'en moquerais pas, mais j'aurais du mal à comprendre où est le blocage qui interdit cette apparition spontannée.

 

On mettra peut-être sur le compte du fait que je suis gaucher (vous savez, ces gens qu'on a pourchassé des millénaires durant, et qui ont, par hasard et sans le vouloir,  une prédominance cérébrale axée sur le sensitif, le ressenti plutôt que sur le réfléchi et le cartésien) mon incapacité à comprendre comment une mélodie peut naître de différentes règles. Rien que cette idée de règles me paraît antinomique vis à vis de la créativité musicale, sauf à risquer de toujours retomber dans des schémas stéréotypés.

 

Et pour rebondir sur tes propos, blaisepascal, la théorie musicale (que je ne maîtrise donc pas, ça c'est un acquis), comprend-elle ou enseigne-t-elle par exemple les dissonances (est-ce le bon terme?) revendiquées par le Rock Progressiste? Ce genre musical que j'affectionne tout particulièrement explore des enchainements d'accords, des carambolages harmoniques qui ont sérieusement perturbé les oreilles de l'auditeur lorsque le courant musical a pris de l'essort. On sortait des schémas bien carrés du début des 60's lorsque sont apparus les groupes de la vague prog. Nombre de ceux qui écoutaient les standards de l'époque ont trouvé ces nouvelles explorations musicales inécoutables, parce qu'elles changeaient leurs repères. Alors, question: fin des 60's, quelle aurait pu être la réponse apportée à une interrogation comme celle de tnz? La rigidité d'une théorie musicale aurait-elle laissé la place à l'inventivité du prog, si les musiciens de ce courant musical ne s'en était pas affranchis?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 14/08/2010 à 16:59:57 ]