réactions au dossier [Bien débuter] Comment les accords tendent les uns vers les autres
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newjazz

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patrick_g75

Plus je lis d'articles sur la théorie, plus je me dis qu'elle n'est utile que pour comprendre ce que le génie des grands musiciens rend incompréhensible!![]()
Je dois avouer que, si je peux supposer que cette idée de l'utilité de la théorie est sûrement profonde, elle m'est restée (dans sa grande profondeur) passablement... heu... incompréhensible. Quelqu'un aurait-il, à ce sujet, une théorie qui me sera utile, au cas où je cherche à la comprendre ?

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

patrick_g75

Je ne connaissais pas cette classification du "chord leading". C'est tout à fait intéressant. Et alors, je me suis dit : mais pourquoi ? Pourquoi ça marche comme ci ici où comme ça là ?
Avant de voir que Newjazz nous promet ces éclaircissements pour un prochain épisode...
Je patiente...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

ron thompson

Dans les articles précédents, nous avons vu comment fonctionnent les cadences, et comment notamment le Ve degré d’une gamme allait vers le Ier degré (oui, je sais, je le répète à quasiment tous les articles). Or, au-delà du fonctionnement des cadences, les accords ont une tendance naturelle à se diriger — ou non — vers d’autres accords. En connaissant les attirances particulières de chaque type d’accords, on peut très rapidement — et simplement — construire une harmonisation qui tient la route.Lire l'article Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Salut et il possible d avoir tous les tutos en pdf.
Sur les bases
Merci

God Michel

Je trouve cette vidéo vraiment bien faite. Amha, c'est plus pédagogique de mettre directement en application la théorie comme le fait ce gars. Merci pour le partage

[ Dernière édition du message le 14/02/2016 à 20:10:33 ]

patrick_g75

... , effectivement, l'accord de Do Majeur , tu le trouveras dans d'autres degrés de gammes mais il n'aura pas la même fonction; Donc dans la gamme de Do Maj , il est en 1er position (Mode ionien), 1er accord , accord à 4 sons , do,mi,sol,si (Do Maj7); puis dans la gamme de Fa Maj , il sera comme tu le dis à la 5e position (Mode Mixolydien) qui sont toujours des accords de dominante avec une 7e mineur...donc : do,mi,sol,sib . Dans la gamme de Sol Maj , il est en 4e position (mode Lydien) donc il aura la particularité d'avoir la quarte augmenté (le fa# , compris dans la gamme de Sol Maj)...
.........................
. J'espère t'avoir un peu aidé...courage et surtout,bonne musique !
Sametpat, tu fais un effort tout à fait louable pour aider les petits camarades... mais qui veut trop embrasser mal étreint, parfois.
Cette propension à coller du "modal" dans tous les coins (ces mixolydien/ionien etc.) provoque décidément des couches de confusion dommageable...
Ainsi, un accord "sur Do" en Sol (majeur) aurait la 'particularité' d'avoir la quarte augmentée ?
Certes, si la tonique est Sol, le Do est son degré IV, et, donc, à intervalle de triton (de quarte augmentée) de la sensible fa#.
What else ?
Quel rapport avec le schmilblick ?
Sans compter que, dans le jargon conventionnel, parler d'un "accord de Do majeur" ne désigne que l'accord "parfait" (Do Mi Sol), il faut vraiment empiler un paquet de tierces pour faire émerger le fa #...
(Do Mi sol si ré fa# : ça donne un accord de... onzième)
Bref, inutile de tout mélanger pour expliquer simplement et efficacement ce qui a d'ailleurs été expliqué par ailleurs -simplement et efficacement.
...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

mirak63

Hello,
Merci pour ce nouvel article.
Mais, j'avoue qu'à la lecture de celui-ci, je me rends compte que quelque chose m'échappe dans la théorie des cadences.
Dans le tableau, on nous montre des degrés en appelant d'autres : ok très bien.
Si je prends un exemple concret :
Je commence au hasard mon morceau en Do Majeur, gling gling... je gratte sur ma guitare.
Si je ne dis pas de bêtises, le Do Majeur, on le retrouve dans la gamme diatonique Majeur de Do au degré I, on le retrouve aussi dans la gamme diatonique Majeur de Fa au degré V, puis on le retrouve aussi dans la gamme diatonique Majeur de Sol au degré IV. On le retrouve également dans la gamme diatonique mineur de Ré au degré VII... et sans doute ailleurs encore.
A partir de là, avec ce seul accord, je ne suis pas capable de déterminer ni dans quelle gamme, ni à quel degré se situe mon C Maj. Pourtant, si j'en crois l'article, ce sont les accords qui en appel d'autres et on peut facilement se l'imaginer, quoique...
Donc sorti de son contexte, mon Do Majeur attire t-il vraiment un autre accord ou faut-il que je joue un nombre suffisant d'accord pour que le dernier commence à être attiré par un autre ?
Voilà où j'en suis dans ma réflexion. Si quelqu'un peut m'éclairer.
Rq : Du coup, mon questionnement se pose aussi pour la cadence parfaite, le degré V ne voulant pas dire grand chose sorti de son contexte, il peut correspondre à pas mal d'accord différent.
Si tu prends ta gratte et que tu joues un accord Do sortit de nulle part, il y a peu de chance qu'on se dise que c'est un accord V de Fa majeur.
De façon naturelle notre oreille va le prendre comme référence.
C'est le fait qu'on le considère comme référence spontanément qui fait qu'il s'agit du degré I.
Le degré I est l'accord référence, c'est l'accord de repos, et il s'entend comme tel.
Pour les cas basiques, comme gratter un accord de Do seul, il y a donc pas besoin de beaucoup de contexte pour établir un accord I et une tonalité de Do.
Pour transformer le Do en degré V, il faut changer le référentiel, et faire en sorte que le Fa soit perçu comme le degré I.
Bref, pour comprendre ce qu'il se passe, il faut penser en terme d'écoute, et de ressenti.
Il faut chercher à entendre ce qu'est la fonction, donc utiliser le ressenti.
Si on procède que par intellect, par logique mathématique, on déduit en fait vite des choses erronées ou incohérentes qui ne mène nulle part.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 02:29:49 ]

azertyvince

et donc du coup, il ne tend vers rien.
C'est un peu différent de ce que j'avais compris.
Tout le monde est d'accord avec ça ?
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 10:27:15 ]

patrick_g75

...........
Si tu prends ta gratte et que tu joues un accord Do sortit de nulle part, il y a peu de chance qu'on se dise que c'est un accord V de Fa majeur.
De façon naturelle notre oreille va le prendre comme référence.
C'est le fait qu'on le considère comme référence spontanément qui fait qu'il s'agit du degré I.
Le degré I est l'accord référence, c'est l'accord de repos, et il s'entend comme tel.
..........
Pour transformer le Do en degré V, il faut changer le référentiel, et faire en sorte que le Fa soit perçu comme le degré I.
Bref, pour comprendre ce qu'il se passe, il faut penser en terme d'écoute, et de ressenti.
Il faut chercher à entendre ce qu'est la fonction, donc utiliser le ressenti.
Si on procède que par intellect, par logique mathématique, on déduit en fait vite des choses erronées ou incohérentes qui ne mène nulle part.
Je ne reviens pas sur le fond théorique du commentaire de Mirak : bien sûr !
Bien sûr, qu'un événement sonore isolé, donné sans référence, peut conduire à n'importe quoi, au choix, à tout ce qu'on veut aussi bien qu'à... rien. Et il est juste (!) de n'estimer la nature de cet événement (une note, ou un accord) qu'en rapport avec sa situation (sa "fonction") dans la structure - dans laquelle on va choisir de le placer.
Là où ça me gratte (pas ma gratte, mais la cervelle), c'est quand je vois , et comme si c'était la conséquence raisonnable de cette constatation pleine de bon sens, s'opérer ensuite cette glissade subreptice pour aller de la "nécessité du ressenti" à la "dévalorisation de l'intellect"...
Surtout, les gars, ne cherchez pas à procéder intelligemment, ou logiquement : vous allez droit vers l'erreur et l'incohérence !
...
Mais elle radote un peu trop, vraiment - cette obsession : opposer le "ressenti" et la "réflexion"...
Puisque nous en sommes aux remarques dictées par le bon sens : qu'est-ce ça peut bien vouloir dire, ce "penser en terme de ressenti" ? Est-ce que ça ne dit pas qu'il faut, d'abord, penser ?
D'ailleurs, c'est ce que fait Mirak, de façon tout à fait sensée (pensée, intellectuelle et logique), quand il expose la question du "référentiel"...
Mais, encore une fois (c'est lassant), ce n'est pas la nécessité de l'écoute (du ressenti, de la pratique) ni celle de la réflexion (de la théorie) qui sont en cause : c'est que le doigt se crispe sur la zappette quand il s'agit de considérer ce qui fait le fond du bizness : la culture - l'histoire - l'éducation - l'expérience acquise (nommez ça comme vous voulez).
Je ne vais pas cherchez à le démontrer. Ceux qui le savent n'en ont pas besoin, et la plupart de ceux qui l'ignorent ne semblent pas vouloir en entendre parler. Mais c'est un fait : la musique que nous faisons (comme la cuisine que nous mangeons...), c'est du culturel. C'est toujours et partout du culturel à 98% (ou plus ou moins, je ne vais pas chipoter).
Ce qui veux dire que, non ! non, ce n'est pas de "façon naturelle (que) notre oreille va le prendre (l'accord machin isolé) comme référence".
Non, ce n'est pas "spontanément".
C'est parce que nous l'avons appris - de gré ou de force.
D'où il ressort que l'on ne peut jamais en apprendre trop, on ne peut jamais trop réfléchir, sur ce que l'on ressent.
Bien sûr qu'il n'y a pas de musique possible sans ressenti de ce que l'on écoute. C'est en quelque sorte la matière première. Mais il n'y a pas plus de musique si l'on croit que c'est "spontanément" que l'on va faire ressentir aux autres quelque émotion (musicale) que ce soit.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 10:59:28 ]

newjazz

Citation de mirak63
Si tu prends ta gratte et que tu joues un accord Do sortit de nulle part, il y a peu de chance qu'on se dise que c'est un accord V de Fa majeur.
De façon naturelle notre oreille va le prendre comme référence.
Pour les cas basiques, comme gratter un accord de Do seul, il y a donc pas besoin de beaucoup de contexte pour établir un accord I et une tonalité de Do.
Pour transformer le Do en degré V, il faut changer le référentiel, et faire en sorte que le Fa soit perçu comme le degré I.
On est bien d'accord.
Citation de azertyvince
Ok, donc toi tu me dis que jouer un accord seul, revient à le jouer au degré I,
et donc du coup, il ne tend vers rien.
C'est un peu différent de ce que j'avais compris.
Non, ce n'est pas différent: tout se fait par rapport à un contexte.
Et ce contexte, c'est toi qui l'établit avec ton ressenti.
Comme le dit mirak63, tu peux jouer si tu veux un seul accord de Do majeur (ou autre), et décider par exemple que ton morceau entier tournera autour de cette tonalité là.
Dans ce cas, le degré I sera l'accord de Do majeur.
Mais ton ressenti, ton envie et/ou ton inspiration peuvent te faire souhaiter que la tonalité générale du morceau soit plutôt Fa majeur.
Dans ce cas-là, le Do majeur que tu auras joué en premier lieu ne sera plus l'accord de degré I - de tonique - de ton morceau, mais l'accord de degré IV.
Le jeu des attirances entre les accords des différents degrés de la tonalité constitue l'un des éléments qui permettront de "fabriquer" le contexte.
L'élément principal restant tout de même les notes qui constituent la tonalité: en Fa majeur, ton morceau comportera obligatoirement un si bémol, absent de la tonalité de Do majeur.
Citation de mirak63
Bref, pour comprendre ce qu'il se passe, il faut penser en terme d'écoute, et de ressenti.
Il faut chercher à entendre ce qu'est la fonction, donc utiliser le ressenti.
Si on procède que par intellect, par logique mathématique, on déduit en fait vite des choses erronées ou incohérentes qui ne mène nulle part.
Bien sûr.
Mais premièrement tout le monde n'est pas égal au niveau du "ressenti", deuxièmement certaines personnes ont besoin de comprendre intellectuellement ce qu'elles ressentent, et enfin les bases théoriques permettent souvent de traduire concrètement un ressenti.
Opposer le ressenti et l'intellect ne mène à rien, je le vois tous les jours avec mes élèves pianistes. Certains sont des cérébraux, tout passe chez eux par le besoin de comprendre intellectuellement les choses. Si je leur dis: "arrête de réfléchir, ressens", je ne vais la plupart du temps qu'obtenir un désarroi de leur part, car cela ne correspond pas à leur manière de fonctionner. Par contre, une fois que leur cerveau a été satisfait, ils s'ouvrent d'eux-mêmes à leurs émotions.
D'autres sont beaucoup plus "instinctifs" - et ceux-là je ne les abreuve pas de théorie, sauf quand je sens que leur "instinct" les fait tourner en rond (eh oui, la théorie peut être une source d'inspiration et permettre de sortir de nos schémas habituels!), ou qu'eux-mêmes manifestent l'envie de comprendre pourquoi telle chose sonne "mieux" que telle autre.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 11:17:41 ]

patrick_g75

.................
Opposer le ressenti et l'intellect ne mène à rien, je le vois tous les jours avec mes élèves pianistes. Certains sont des cérébraux, tout passe chez eux par le besoin de comprendre intellectuellement les choses. Si je leur dis: "arrête de réfléchir, ressens", je ne vais la plupart du temps qu'obtenir un désarroi de leur part, car cela ne correspond pas à leur manière de fonctionner. Par contre, une fois que leur cerveau a été satisfait, ils s'ouvrent d'eux-mêmes à leurs émotions.
D'autres sont beaucoup plus "instinctifs" - et ceux-là je ne les abreuve pas de théorie, sauf quand je sens que leur "instinct" les fait tourner en rond (eh oui, la théorie peut être une source d'inspiration et permettre de sortir de nos schémas habituels!), ou qu'eux-mêmes manifestent l'envie de comprendre pourquoi telle chose sonne "mieux" que telle autre.
Ah Newjazz !
Synchro nous fûmes je vois.
J'applaudis ! Et des deux mains et des deux pieds et surtout des deux oreilles... et aussi de mes deux lobes du cerveau...
J'applaudis, et bisse (et bise) et trisse s'il se peut !
Que c'est bon de voir dit si clairement que la "théorie" (la pensée de sa pratique en fait) peut "permettre de sortir des schémas habituels"...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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ike06100

Ok, donc toi tu me dis que jouer un accord seul, revient à le jouer au degré I,
et donc du coup, il ne tend vers rien.
C'est un peu différent de ce que j'avais compris.
Tout le monde est d'accord avec ça ?

s'il n'y a pas d'autre accord, par définition , ça ne peut pas etre un degré.

azertyvince

Bon là, je suis repu intellectuellement... jusqu'à la prochaine fois.
Merci à vous, tout est plus clair.
Mais premièrement tout le monde n'est pas égal au niveau du "ressenti", deuxièmement certaines personnes ont besoin de comprendre intellectuellement ce qu'elles ressentent, et enfin les bases théoriques permettent souvent de traduire concrètement un ressenti.
Opposer le ressenti et l'intellect ne mène à rien, je le vois tous les jours avec mes élèves pianistes. Certains sont des cérébraux, tout passe chez eux par le besoin de comprendre intellectuellement les choses. Si je leur dis: "arrête de réfléchir, ressens", je ne vais la plupart du temps qu'obtenir un désarroi de leur part, car cela ne correspond pas à leur manière de fonctionner. Par contre, une fois que leur cerveau a été satisfait, ils s'ouvrent d'eux-mêmes à leurs émotions.
D'autres sont beaucoup plus "instinctifs" - et ceux-là je ne les abreuve pas de théorie, sauf quand je sens que leur "instinct" les fait tourner en rond (eh oui, la théorie peut être une source d'inspiration et permettre de sortir de nos schémas habituels!), ou qu'eux-mêmes manifestent l'envie de comprendre pourquoi telle chose sonne "mieux" que telle autre.

Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 14:02:21 ]

azertyvince

Citation de azertyvince :Ok, donc toi tu me dis que jouer un accord seul, revient à le jouer au degré I,
et donc du coup, il ne tend vers rien.
C'est un peu différent de ce que j'avais compris.
Tout le monde est d'accord avec ça ?
s'il n'y a pas d'autre accord, par définition , ça ne peut pas etre un degré.
Y avait Paul et Mickey .. qu'arrêtaient pas d'enfler.

Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 14:15:26 ]

mirak63

Citation :Tout ce que j'ai expliqué dans l'article n'est effectivement valable que si l'on souhaite rester dans une gamme ou un mode donné. On peut bien sûr faire tendre les premiers accords vers d'autres accords que ceux qui sont cités, mais il y a de fortes chances que ceux-ci n'appartiennent plus à la gamme ou au mode initiaux.
Ai-je répondu à ta question?
Pas vraiment en fait.
Ce que j'ai voulu dire c'est qu'un accord seul ne peut tendre vers rien de précis, car seul, il n'est rattaché à aucune gamme, aucun degré précis.
Il faut donc, pour qu'il soit rattaché à une gamme et corresponde à un degré, qu'il fasse parti d'une suite d'accord. Par ce que pour dire que tel accord appartient à une gamme , un degré, dans un morceau, il faut qu'il fasse déjà partie d'une suite de 2 ou 3 accords.
C'est un peu comme les coordonnées GPS, il faut au moins 3 points pour repérer le lieu.
Donc pour que la théorie de l'attirance des accords soit applicables, il faut considérer une suite d'accords qui permette de situer l'accord et pas un accord seul.
Enfin c'est ce que j'aimerais éclaircir et qu'on me confirme.
Non là c'est de la théorie décorrélée de l'écoute.
Dans la pratique un accord joué seul établira de lui même une tonalité, parce-que l'oreille (ou la psychologie humaine) à pour réflexe de se raccrocher au premier truc qui évoque un point de repère stable, donc une tonique, donc une tonalité (ou un mode peut importe), un accord joué or de tout contexte sera naturellement pris comme étant le degré I.

patrick_g75

Citation de azertyvince :Ok, donc toi tu me dis que jouer un accord seul, revient à le jouer au degré I,
et donc du coup, il ne tend vers rien.
C'est un peu différent de ce que j'avais compris.
Tout le monde est d'accord avec ça ?
s'il n'y a pas d'autre accord, par définition , ça ne peut pas etre un degré.
Moi, en lisant cette réponse de Ike, je m'étais dit que la question était enfin réglée, de la façon la plus courte, et nette.
C'était l'expression du bon sens à l'état pur : bien sûr, que le mec qui se retrouve tout seul, il ne peut pas être "le Premier", jamais.
(Il peut se dire pour se consoler, s'il en avait besoin, qu'il ne sera pas non plus "le Dernier".)
Donc, c'était clair : si pas d'autre accord, ça ne peut pas être un "degré" (c'est-à-dire qu'il ne peut pas recevoir un numéro d'ordre, quel qu'il soit. Par définition, en effet : par respect pour la logique élémentaire.)
Mais non ! c'était sans compter sans le retour du refoulé. Le retour du ressenti refoulé, veux-je dire :
"un accord joué hors de tout contexte sera naturellement pris comme étant le degré I"... (dixit Mirak)
Allons bon ! De toute évidence, ici, l'homme 'naturel' est fâché avec l'homme logique...
C'est un peu désespérant...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 15:47:32 ]

mirak63

Citation de mirak63 :...........
Si tu prends ta gratte et que tu joues un accord Do sortit de nulle part, il y a peu de chance qu'on se dise que c'est un accord V de Fa majeur.
De façon naturelle notre oreille va le prendre comme référence.
C'est le fait qu'on le considère comme référence spontanément qui fait qu'il s'agit du degré I.
Le degré I est l'accord référence, c'est l'accord de repos, et il s'entend comme tel.
..........
Pour transformer le Do en degré V, il faut changer le référentiel, et faire en sorte que le Fa soit perçu comme le degré I.
Bref, pour comprendre ce qu'il se passe, il faut penser en terme d'écoute, et de ressenti.
Il faut chercher à entendre ce qu'est la fonction, donc utiliser le ressenti.
Si on procède que par intellect, par logique mathématique, on déduit en fait vite des choses erronées ou incohérentes qui ne mène nulle part.
Je ne reviens pas sur le fond théorique du commentaire de Mirak : bien sûr !
Bien sûr, qu'un événement sonore isolé, donné sans référence, peut conduire à n'importe quoi, au choix, à tout ce qu'on veut aussi bien qu'à... rien. Et il est juste (!) de n'estimer la nature de cet événement (une note, ou un accord) qu'en rapport avec sa situation (sa "fonction") dans la structure - dans laquelle on va choisir de le placer.
Là où ça me gratte (pas ma gratte, mais la cervelle), c'est quand je vois , et comme si c'était la conséquence raisonnable de cette constatation pleine de bon sens, s'opérer ensuite cette glissade subreptice pour aller de la "nécessité du ressenti" à la "dévalorisation de l'intellect"...
Surtout, les gars, ne cherchez pas à procéder intelligemment, ou logiquement : vous allez droit vers l'erreur et l'incohérence !
...
Mais elle radote un peu trop, vraiment - cette obsession : opposer le "ressenti" et la "réflexion"...
Puisque nous en sommes aux remarques dictées par le bon sens : qu'est-ce ça peut bien vouloir dire, ce "penser en terme de ressenti" ? Est-ce que ça ne dit pas qu'il faut, d'abord, penser ?
D'ailleurs, c'est ce que fait Mirak, de façon tout à fait sensée (pensée, intellectuelle et logique), quand il expose la question du "référentiel"...
Mais, encore une fois (c'est lassant), ce n'est pas la nécessité de l'écoute (du ressenti, de la pratique) ni celle de la réflexion (de la théorie) qui sont en cause : c'est que le doigt se crispe sur la zappette quand il s'agit de considérer ce qui fait le fond du bizness : la culture - l'histoire - l'éducation - l'expérience acquise (nommez ça comme vous voulez).
Je ne vais pas cherchez à le démontrer. Ceux qui le savent n'en ont pas besoin, et la plupart de ceux qui l'ignorent ne semblent pas vouloir en entendre parler. Mais c'est un fait : la musique que nous faisons (comme la cuisine que nous mangeons...), c'est du culturel. C'est toujours et partout du culturel à 98% (ou plus ou moins, je ne vais pas chipoter).
Ce qui veux dire que, non ! non, ce n'est pas de "façon naturelle (que) notre oreille va le prendre (l'accord machin isolé) comme référence".
Non, ce n'est pas "spontanément".
C'est parce que nous l'avons appris - de gré ou de force.
D'où il ressort que l'on ne peut jamais en apprendre trop, on ne peut jamais trop réfléchir, sur ce que l'on ressent.
Bien sûr qu'il n'y a pas de musique possible sans ressenti de ce que l'on écoute. C'est en quelque sorte la matière première. Mais il n'y a pas plus de musique si l'on croit que c'est "spontanément" que l'on va faire ressentir aux autres quelque émotion (musicale) que ce soit.
Nope, je partage pas cet avis, car cette histoire de centre de gravité est valable dans toutes les cultures et commun à tous les styles.
Le seul style musical qui évite totalement cette notion de centre de gravité, c'est la musique atonale, telle que créée par Schoenberg, et encore, il n'en fait pas abstraction totalement.
En effet ce style se construit dans l'évitement de la création de centres de gravité durables, et de les rendre tous égaux, afin qu'aucun ne se distingue, donnant l'illusion qu'il n'y a pas de centre de gravité.
Ceci présuppose donc qu'on comprenne et ressente ce qu'est un centre de gravité, pour justement pouvoir l'éviter.
Donc on voit déjà que ça nécessite de la réflexion, mais cette réflexion s'applique directement à la manipulation du ressenti et non juste de symboles.
Et puis newjazz l'a évoqué je crois, mais si on joue un accord de Do, seul, et hors de tout contexte, on peut se pousser à l'entendre comme un degré V de fa majeur par exemple.
Ca implique que l'on guide consciemment son ressenti/oreille vers l'établissement d'un degré I sur Fa, afin d'entendre ce Do en tant que V.
Ton histoire de dévalorisation de l'intellect c'est un trip qui tu te fais.
Il y a quand même un gap entre dévaloriser l'intellect et faire comprendre à des personnes que leur incompréhension du système de notation vient du fait qu'ils emploient zéro ressentit pour appréhender le système.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 16:21:15 ]

mirak63

Citation de mirak63
Bref, pour comprendre ce qu'il se passe, il faut penser en terme d'écoute, et de ressenti.
Il faut chercher à entendre ce qu'est la fonction, donc utiliser le ressenti.
Si on procède que par intellect, par logique mathématique, on déduit en fait vite des choses erronées ou incohérentes qui ne mène nulle part.
Bien sûr.
Mais premièrement tout le monde n'est pas égal au niveau du "ressenti", deuxièmement certaines personnes ont besoin de comprendre intellectuellement ce qu'elles ressentent, et enfin les bases théoriques permettent souvent de traduire concrètement un ressenti.
Opposer le ressenti et l'intellect ne mène à rien, je le vois tous les jours avec mes élèves pianistes. Certains sont des cérébraux, tout passe chez eux par le besoin de comprendre intellectuellement les choses. Si je leur dis: "arrête de réfléchir, ressens", je ne vais la plupart du temps qu'obtenir un désarroi de leur part, car cela ne correspond pas à leur manière de fonctionner. Par contre, une fois que leur cerveau a été satisfait, ils s'ouvrent d'eux-mêmes à leurs émotions.
D'autres sont beaucoup plus "instinctifs" - et ceux-là je ne les abreuve pas de théorie, sauf quand je sens que leur "instinct" les fait tourner en rond (eh oui, la théorie peut être une source d'inspiration et permettre de sortir de nos schémas habituels!), ou qu'eux-mêmes manifestent l'envie de comprendre pourquoi telle chose sonne "mieux" que telle autre.
A aucun moment je n'oppose ressentit et intellect.
Au maximum j'ai dit "Si on procède que par intellect".
Et c'est bien ce que faisait azertyvince quand il dit que comme son accord peut se retrouver dans plusieurs gammes, il ne peut pas savoir dans quelle tonalité il se trouve.
Cette réflexion omet la tendance naturelle qui est qu'on aura tendance à prendre un accord isolé comme étant un degré I.
Peut être que dans certain style la pédale est tenue par un V, et qu'on va tendre naturellement à entendre cet accord comme un V, mais peu importe, dans un cas ou l'autre il faut mettre le doigt sur cette tendance naturelle.
Pourquoi ?
Parce-que quand on parle d'accords qui s'attirent entre eux, c'est à ce niveau de sensibilité que ça se place.
La majeure partie des personnes n'ont jamais développé une sensibilité leur permettant d'entendre qu'un accord joué seul établis un contexte, par exemple.
Et bien ça se bosse.
Qui croit que ça tombe du ciel ?
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 17:10:17 ]

azertyvince


Learn, learn, learn.

patrick_g75

J'ai pas ouvert la boite de pandore
Ne t'inquiète pas, Vince.

Tu as juste posé une bonne question !
Après, faut faire le tri dans les réponses...

Et puis, il ne faut pas être sourd... comme je dois l'être sans doute, pour ne pas entendre (spontanément...) qu'un accord joué seul "établi" son "contexte", naturellement. Par exemple.
Allez, bonne soirée.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

mirak63

Citation de azertyvince :Ok, donc toi tu me dis que jouer un accord seul, revient à le jouer au degré I,
et donc du coup, il ne tend vers rien.
C'est un peu différent de ce que j'avais compris.
Tout le monde est d'accord avec ça ?
s'il n'y a pas d'autre accord, par définition , ça ne peut pas etre un degré.
Ce qui compte c'est qu'un accord joué seul hors de tout contexte, donnera une sensation de repos similaire à un accord I qui clôture un morceau par exemple, ou bien un I dans une cadence.
Ainsi, sur ce plan là, degré I c'est synonyme de :
- tonique
- finale
- centre de gravité
- centre tonal
- point de repos
- home note
De plus un degré c'est avant tout une note.
Ainsi le degré I s'appelle degré I parce-qu'il est construit sur la note de degré I.
Donc si on prend do mi sol, on créé de toutes façons une hiérarchie de notes, et il se trouve que de la même façon, assez naturellement c'est do qui va en ressortir comme centre de gravité, donc comme degré I, les deux notes étant mi étant degré III et sol degré V.
Moi, en lisant cette réponse de Ike, je m'étais dit que la question était enfin réglée, de la façon la plus courte, et nette.
C'était l'expression du bon sens à l'état pur : bien sûr, que le mec qui se retrouve tout seul, il ne peut pas être "le Premier", jamais.
(Il peut se dire pour se consoler, s'il en avait besoin, qu'il ne sera pas non plus "le Dernier".)
Donc, c'était clair : si pas d'autre accord, ça ne peut pas être un "degré" (c'est-à-dire qu'il ne peut pas recevoir un numéro d'ordre, quel qu'il soit. Par définition, en effet : par respect pour la logique élémentaire.)
Mais non ! c'était sans compter sans le retour du refoulé. Le retour du ressenti refoulé, veux-je dire :
"un accord joué hors de tout contexte sera naturellement pris comme étant le degré I"... (dixit Mirak)
Allons bon ! De toute évidence, ici, l'homme 'naturel' est fâché avec l'homme logique...
C'est un peu désespérant...![]()
C'est bien pour ça que j'insiste sur l'importance du ressenti par rapport à la logique.
Parce-que la théorie c'est juste une tentative de formalisation de ce que l'on ressent et aussi de donner un peu de logique pour mieux s'y retrouver.
Mais on ne peut arriver à une formalisation exacte scientifiquement, c'est seulement à une approximation, qui en plus peut dépendre des cultures, du styles.
Si on tente d'appliquer une rigueur scientifique totale à la théorie musicale, c'est clair que ça ne fonctionne pas bien, parce-que ce n'est pas de la science.
[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 18:44:23 ]

mirak63

Citation de azertyvince :J'ai pas ouvert la boite de pandore
Ne t'inquiète pas, Vince.
Tu as juste posé une bonne question !
Après, faut faire le tri dans les réponses...
Et puis, il ne faut pas être sourd... comme je dois l'être sans doute, pour ne pas entendre (spontanément...) qu'un accord joué seul "établi" son "contexte", naturellement. Par exemple.
Allez, bonne soirée.
Mais tu crois que les gens ne bossent pas leur oreille ?
Tu crois que ça tombe du ciel ?

ike06100

Ce qui compte c'est qu'un accord joué seul hors de tout contexte, donnera une sensation de repos
et non, pas un accord contenant un triton , qui demande à etre résolu ( mouvement obligé )
De plus un degré c'est avant tout une note.
le sujet ici c'est.... les degrés d'accords , pas les degrés de notes .
si tu passes maintenant aux degrés de notes,
alors il est évident que si tu prends 3 notes tu fais déja une échelle de notes , et une des notes sera le 1° degré de l'accord( la note... pas l'accord !)
et si on revient aux degrés d'accords,
s'il n'y a qu'un accord il n'y a pas d'échelle, donc pas de degré d'accord ...c'est modal.
ex un CM7 seul ... c'est soit un ionien , soit lydien ... selon que la mélodie contient un fa# ou pas .
tu n'as le "ressenti" que lorsque tu entends la note caracteristique .( à moins de tricher et connaitre déja le morceau

[ Dernière édition du message le 15/02/2016 à 23:51:02 ]

mirak63

Citation :
Ce qui compte c'est qu'un accord joué seul hors de tout contexte, donnera une sensation de repos
et non, pas un accord contenant un triton , qui demande à etre résolu ( mouvement obligé )
Pas de la façon dont tu le crois.
Ta connaissance est partielle, car encore une fois théorique et décoréllée de la pratique.
Si tu prends un blues même si un I7 créé une tension en lui même, c'est pas ce qui empêche de bien sentir qu'il y a un cycle I IV V et une hiérarchie avec I qui est l'axe principal, le centre de gravité du morceau.
Et c'est bien pour ça que le I est noté I, et qu'on ne note pas le truc V7 V7 V7.
Apès tu vas dire que le blues c'est un cas particulier, ou qu'on note I IV V pou des raisons pratiques.
Et bien non !
Citation :De plus un degré c'est avant tout une note.
le sujet ici c'est.... les degrés d'accords , pas les degrés de notes .
si tu passes maintenant aux degrés de notes,
alors il est évident que si tu prends 3 notes tu fais déja une échelle de notes , et une des notes sera le 1° degré de l'accord( la note... pas l'accord !)
et si on revient aux degrés d'accords,
s'il n'y a qu'un accord il n'y a pas d'échelle, donc pas de degré d'accord ...c'est modal.
ex un CM7 seul ... c'est soit un ionien , soit lydien ... selon que la mélodie contient un fa# ou pas .
tu n'as le "ressenti" que lorsque tu entends la note caracteristique .( à moins de tricher et connaitre déja le morceau)
Le degré des accords ne peut pas être décoréllé du degré des notes, puisque c'est de là que vient le degré des accords, aussi bien théoriquement que auditivement.
Le degré c'est l'intervalle avec le centre gravité principal, et ça doit s'entendre ainsi, ce n'est pas une abstraction théorique.
V = quinte, VII = septième etcetera
Ce n'est pas parceque c'est modal qu'il n'y a pas de degré !!!
Il n'y a pas de distinction suivant si c'est accords ou notes.
Ta conception de ce qu'est un mode est fausse.
Tu considères ça comme totalement opposé à la tonalité, alors qu'en fait il y a un rapport de parenté entre les deux, avec des points communs bien plus importants que ce que tu énonces.
Ce qu'il faut que tu bosses, c'est par exemple écouter la radio avec de la musique pas trop complexe, et t'entrainer à entendre quel est la note (ou l'accord) de degré I, bref le centre de gravité, par exemple au boulot, dans les transports en commun. Il y a pas besoin d'instrument.
Tant que tu ne pourras pas le faire tu traineras une vue partielle et érronnée de la théorie.
[ Dernière édition du message le 16/02/2016 à 11:39:03 ]

ike06100

par exemple ce que tu appelles "centre de gravité", c'est le ton du morceau... c'est la " base " que tout musicien ,meme
débutant , doit déteminer avant meme de commencer à jouer
mais ce que tu ne comprends pas c'est qu'il faut un intervalle pour déterminer le degré d'un accord ( donc au moins deux accords)
idem pour les notes ( il faut un intervalle pour determiner le degré )
quant à ce que tu appelles "ressenti" c'est le résultat , dont on a conscience ou pas , de l'harmonie du morceau
Ce n'est pas parceque c'est modal qu'il n'y a pas de degré !!!
je n'ai jamais dit ça
quant à la différence avec le tonal le sujet a déja étè traité plusieurs fois .( sensible , accord dominants , cadences, ect)

ike06100

Et puis, il ne faut pas être sourd... comme je dois l'être sans doute, pour ne pas entendre (spontanément...) qu'un accord joué seul "établi" son "contexte", naturellement. Par exemple.
Allez, bonne soirée.
rassure toi , pour moi aussi , c'est la mélodie qui" établie " le " contexte " d'un morceau à un seul accord

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