Dièses et bémols sont-ils équivalents ?
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KoalaMan


fa#/solb peuvent désigner la même note
Non. Les deux peuvent désigner la même fréquence, mais jamais la même note. Même en musique atonale, les notes ont des fonctions et servent à analyser/comprendre la musique.
Que l’oreille n’entende pas la différence n’implique pas que le cerveau ne la fasse pas.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Binaire, swing, ternaire, avez vous un avis croche-pointé ?" qui a été fusionnée dans ce sujet le 13/08/19 ]

Amok_

si un chanteur chante une mélodie, cette mélodie appartient à une gamme, surtout aujourd'hui ou autotune est roi

Anonyme

A l'identique en musique si j'utilise un accord de 6xte augmenté allemande en la mineur ( fa - la - do - ré# ) qui s'enchaine sur un accord de tonique en Bb majeur ( Bb - ré - fa )
Mais, si on est en la mineur, l'accord de tonique, ce n'est pas la mineur ?
qui se résout sur la tonique du V en la mineur c'est à dire Mi ).
En outre, ne vaut-il pas parler ici de fondamentale plutôt que de tonique ? (en réservant le terme de tonique pour une gamme ou un mode, et celui de fondamentale pour un accord)

le reverend











Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Hit !

Sois un peu indulgent... il n'a qu'un mois et 2 jours d'existence, lui

Jimbass

En 10 minutes il est difficile de faire + clair et + simple.
Oui, la notion de résolution vers le haut ou vers le bas est parlante.
Mais on peut bien avoir des notes "naturelles" qui doivent se résoudre (ou pas), soit vers le haut soit vers le bas, et dans ce cas comment le sait-on ? Et pourquoi diable serait-elles traitées différemment ?
Évidemment, les exemples sont encore et toujours dans la tonalité de Do.
A l'identique en musique si j'utilise un accord de 6xte augmenté allemande en la mineur
C'est là que tu m'as perdu.
Qu'est-ce que ca a d'allemand, une sixte augmentée ? C'est quoi un accord de tonique ?
Pourquoi c'est plus dur à déchiffrer ?
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

loy71

C'est là que tu m'as perdu.
Qu'est-ce que ca a d'allemand, une sixte augmentée ?
C'est juste le nom qui a été donné à type d'accord en harmonie " classique " , enfaite lorsqu'on prend l'accord de IV en mineur , qu'on utilise son deuxieme renversement ( accord de sixte ) et qu'on augmente sa sixte ( qui devient " sensible " de la dominante ) on obtient un accord de sixte augmentée , la sixte augmentée allemande à la particularité de rajouter la note du III degrés à cette accord de sixte augmentée ce qu'il fait que l'accord sonne exactement comme un accord de dominante d'une autre tonalité , ex en la mineur :
accord de IV = ré - fa - la
on le renverse = fa - la - ré
on augmente le ré d'un demi ton pour attirer l'attention sur le mi = fa la ré#
on ajoute le III ( ici do ) ce qui donne une sixte augmentée allemande : fa la do ré#
l'accord sonne comme une accord de dominante de Sib ( fa - la - do - mib )
Je trouvais juste que cette accord était un bonne exemple car il sonne comme un accord de septieme de dominante à l'état fondamental et pourtant ne se résout pas du tout de la même façon , vous pouvez faire le teste en jouant par exemple en la mineur : I - VI - IV(6) - [sixte augmentée allemande ] - V(#) et en Sib majeur I - I(6) - IV - V7 ( = sixte augmentée allemande à l'oreille ) - I .
Pourquoi c'est plus dur à déchiffrer ?
C'est plus dur à déchiffrer car à force de lire des textes on développe des réflexes , par exemple quand je lis une partition je suis capable d'entendre l'accord sans calculer les intervalles , si je vois " Mi - sol# - ré " écrit j'entends l'accord de dominante mais si il y a marqué " Mi - lab - ré " , il me faut un temps de réflexion plus long pour comprendre le déroulement de la phrase . Mais ce n'est pas valable seulement pour le déchiffrage " mental " , si un pianiste doit apprendre un morceau par coeur il l'apprendra beaucoup plus vite si il est capable de lire les phrases musicales correctement .
C'est quoi un accord de tonique ?
En musique tonale on a gardé deux modes , majeur et mineur formant chacun une gamme de 7 notes : I = tonique , II = sus tonique , III = mediant , IV = sous dominante , V = dominante , VI = sus dominante , VII = sensible .
Un accord de tonique c'est donc un accord dont la fondamental est la note I d'une gamme majeur ou mineur .
Mais on peut bien avoir des notes "naturelles" qui doivent se résoudre (ou pas), soit vers le haut soit vers le bas, et dans ce cas comment le sait-on ?
Là aussi c'est des régles d'harmonie classique , c'est ce qu'on appelle des " mouvements obligés " , prenons un exemple où la même note ne se résout pas de la même façon :
1) dans l'accord ré - sol - si - fa ( 2eme renversement d'accord de dominante en do majeur ) , le ré descend sur do , le sol reste sol , le si monte sur do ( mouvement obligé ) et le fa descend sur le mi ( mouvement obligé ) , on obtient do - sol - do - mi
2 ) ré - sol - si - fa , à la place de descendre sur le do le ré monte sur le mi ( il peut , ce n'est pas un mouvement obligé mais un choix artistique ) , le sol reste sol , le si monte sur le do ( mouvement obligé ) MAIS maintenant le fa ne peut descendre sur le mi car on évite de doubler la basse d'un accord de sixte ( sauf sur un II ) le fa monte donc sur le sol pour évité de doubler le mi , on obtient donc mi - sol - do - sol
Je conseille à tout ceux qui s'interesse à l'harmonie d'aller faire un tour sur la chaine youtube " Gradus ad Parnassum " , c'est déja trés complet .
[ Dernière édition du message le 13/09/2019 à 22:41:35 ]

Jimbass

on augmente sa sixte ( qui devient " sensible " de la dominante )

Si la sixte est augmentée, ca fait la même chose qu'un degré VII donc la "sensible". Qu'est-ce que la dominante vient faire là-dedans ?
C'est plus dur à déchiffrer car à force de lire des textes on développe des réflexes
Ok, donc on est bien dans une tradition : on fait comme ca parce qu'on a toujours fait comme ca.
Un accord de tonique c'est donc un accord dont la fondamental est la note I d'une gamme majeur ou mineur .
Alors on pourrait continuer de l'appeler 1er degré. Ca embrouille vachement les débutants quand on mélange les systèmes de notations ou qu'on fait des raccourcis entre les degrés, les intervalles et les accords qu'on fabrique dessus.
Citation :Mais on peut bien avoir des notes "naturelles" qui doivent se résoudre (ou pas), soit vers le haut soit vers le bas, et dans ce cas comment le sait-on ?
Là aussi c'est des régles d'harmonie classique , c'est ce qu'on appelle des " mouvements obligés "
Mais du coup on ne change pas le nom de ces notes pour indiquer ces mouvements. J'en déduis que si on choisit dièse ou bémol pour les-notes-qui-n'ont-pas-de-nom, c'est d'abord à cause de ces "mouvements obligés".
Il y a une liste ? Une règle clairement énoncée ? (C'est la première fois que j'entends parler de ca.)
Je conseille à tout ceux qui s'interesse à l'harmonie d'aller faire un tour sur la chaine youtube " Gradus ad Parnassum " , c'est déja trés complet .
J'ai essayé, à chaque fois ca passe sans transition d'une partie qui me semble évidente à un truc totalement incompréhensible. Il cumule pour moi tous les défauts de l'enseignement traditionnel de la théorie musicale. Il énonce des trucs à apprendre par cœur, il n'explique pas comment ca marche.
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Anonyme

il me faut un temps de réflexion plus long pour comprendre le déroulement de la phrase
Tu veux dire un peu comme lorsqu'on lit un texte truffé d'erreurs de syntaxe, de grammaire et/ou d'orthographe ?

loy71

Si la sixte est augmentée, ca fait la même chose qu'un degré VII donc la "sensible"
Je pense que tu confonds la notion d'intervalle et de fonction d'une note dans un mode , le VII degrés c'est la 7ème note du mode majeur ou mineur , ex avec une gamme de la mineur : la - si - do - ré - mi - fa - sol# - la
I II III IV V VI VII I
peut importe les intervalles ces notes sont toujours associés à ces degrés tant qu'on reste en la mineur , ce n'est pas parce que j'ai un accord de 7e mineur ( re - fa - la - do ) que le do devient un VII degrés et donc une sensible .
Qu'est-ce que la dominante vient faire là-dedans ?
Là encore c'était juste un exemple de l'utilisation de l'accord de sixte augmentée pour amener un accord de dominante , mais il y a d'autre utilisation de l'accord de sixte augmentée
Voici un extrait ou je fais la comparaison entre la sixte augmentée et l'accord de dominante qui ont la même sonorité :
https://drive.google.com/open?id=1bTSexOREupG89w31TBQCVokI_MtTknT5
à 45sec je joue les deux accords utilisé dans les deux exemples ( ce sont les mêmes mais dans deux positions différentes ) . Désolé pour la qualité j'ai enregistré au téléphone ça sature un peu !
Ps : les quintes parrallèles sont inévitables dans l'enchainement avec sixte augmentée allemande
Mais du coup on ne change pas le nom de ces notes pour indiquer ces mouvements. J'en déduis que si on choisit dièse ou bémol pour les-notes-qui-n'ont-pas-de-nom, c'est d'abord à cause de ces "mouvements obligés"
Enfaite c'est assez compliqué , En musique tonale il y plusieurs utilisations de ces altérations les 2 principales sont :
- les notes ornementales , ex :
- la modulation : Je ne vais pas expliquer tout les cas de modulations possibles car c'est un peu long mais wikipédia le fait trés bien ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Modulation_(musique)
Il y a une liste ? Une règle clairement énoncée ?
Oui ce sont des régles d'harmonie tonale , la majorité des oeuvres de la période baroque / classique suivent ces règles . Ces régles sont utilisés encore aujourd'hui pas seulement pour la composition d'oeuvre dite " classique " . Pour les régles il n'y a pas vraiment de traité universelle car selon les époques et les pays certaines régles change légérement ( mais en général les procédés important reste les mêmes ) .
Il énonce des trucs à apprendre par cœur, il n'explique pas comment ca marche.
Parfois il faut juste accepter ce qui a été découvert et développé au cours des époques , beaucoup de personnes utilisent le systeme tonale sans savoir d'où il vient et pourquoi mais à la limite ce n'est pas trés important non plus
.
Tu veux dire un peu comme lorsqu'on lit un texte truffé d'erreurs de syntaxe, de grammaire et/ou d'orthographe ?
oui
[ Dernière édition du message le 15/09/2019 à 12:44:11 ]

Jimbass

Je pense que tu confonds la notion d'intervalle et de fonction d'une note dans un mode
Oui, pour moi c'est précisément la même chose. Les degrés ne sont rien d'autre que des intervalles par rapport à la tonique. Du coup, tu peux préciser ?
ce n'est pas parce que j'ai un accord de 7e mineur ( re - fa - la - do ) que le do devient un VII degré et donc une sensible .
Pourquoi diable ton 7 et ton VII ne représenteraient-ils pas la même chose ? Une septième, c'est toujours le septième degré de quelque chose, sinon on ne l'appellerait pas comme ca. On se contenterait de compter 9 demi-tons.
Là encore c'était juste un exemple de l'utilisation de l'accord de sixte augmentée pour amener un accord de dominante ,
Non mais c'est vraiment ta formulation que je ne comprends pas. Qu'est ce que "sensible de la dominante" signifie ? La sensible c'est une fonction dans une gamme, la dominante aussi, je ne vois pas comment on peut associer ces deux termes.
Enfaite c'est assez compliqué , En musique tonale il y plusieurs utilisations de ces altérations
Là encore, ce n'est pas ca la question. Pourquoi on traite différemment les notes qui ont un nom (do, ré, mi, etc.) des notes qui n'en n'ont pas (do#/réb, etc. dont il est question ici), puisque la notion de résolution doit s'appliquer à toutes selon la tonalité qu'on a choisi au départ ?
Si je transpose mon morceau d'un demi-ton, des notes altérées qu'on avait choisi de nommer dans un sens ou dans l'autre deviennent des notes-pas-altérées, et du coup on perd cette notion de direction. Comment ca marche ?
selon les époques et les pays certaines régles change légérement ( mais en général les procédés importants reste les mêmes ) .
La grande question de ce thead, c'est :
Quand on me dit de mettre ici un Ab plutôt qu'un G# parce qu'on fait toujours comme ca, à quelle "procédé important qui reste le même" dois-je me référer ?
beaucoup de personnes utilisent le systeme tonale sans savoir d'où il vient et pourquoi mais à la limite ce n'est pas trés important non plus
Si, c'est très important pour une catégorie de personnes dont je fais partie, et qui ont été dégoûtés de la théorie musicale par cette assertion et les méthodes pédagogiques qui en découlent. J'ai besoin de comprendre comment ca fonctionne, sinon je ne retiens pas.
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loy71

Sinon essaye de prendre des cours de FM ou d'harmonie , c'est dur d'expliquer à l'écrit et tout le monde n'a pas la même logique !
De plus il faut réussir à assimiler corerectement le vocabulaire ( c'est pas évident ) afin de ne pas tout mélanger .
Oui, pour moi c'est précisément la même chose. Les degrés ne sont rien d'autre que des intervalles par rapport à la tonique. Du coup, tu peux préciser ?
Pourquoi diable ton 7 et ton VII ne représenteraient-ils pas la même chose ? Une septième, c'est toujours le septième degré de quelque chose, sinon on ne l'appellerait pas comme ca. On se contenterait de compter 9 demi-tons.
Intervalles = distance entre deux notes
Degrés = placement d'une note dans un mode

Ici tu réponds un peu à ta propre question en disant que les degrés sont des intervalles par rapport à la tonique . La note " Si " est une 7eme majeur par rapport à do et c'est le VII degrés de la gamme , la note Si est une 3ce majeur par rapport à sol mais c'est toujours le VII degrés de la gamme et on est toujours en Do majeur .
Quand on parle d'intervalle c'est toujours par rapport à une autre note ( mais pas forcément la tonique ) , un degrés on peut l'utiliser sans point de référence car on sait qu'on se base toujours sur la tonique ( degrés I ) .
Non mais c'est vraiment ta formulation que je ne comprends pas. Qu'est ce que "sensible de la dominante" signifie ? La sensible c'est une fonction dans une gamme, la dominante aussi, je ne vois pas comment on peut associer ces deux termes.
Là encore c'est du vocabulaire à avoir , la sensible (VII ) est attiré par la tonique ( I ) , quand on fait référence à une sensible qui va vers une autre note ( ex : sensible de la dominante , sensible de la sous dominante ... ) ça veut dire qu'on effectue un " empreint " à une autre tonalité et la fonction de la note change temporairement ( je ne l'ai pas mis dans mon dernier post mais c'est un procédé similaire à la modulation " passagère " ) , donc si je suis en Do majeur et que je fait apparaitre la sensible de la dominante (V) cela veut dire que j'empreinte à la tonalité de la dominante ( soit sol majeur car sol est le V de Do dans la tonalité de base qui est Do majeur ) .
Là encore, ce n'est pas ca la question. Pourquoi on traite différemment les notes qui ont un nom (do, ré, mi, etc.) des notes qui n'en n'ont pas (do#/réb, etc. dont il est question ici), puisque la notion de résolution doit s'appliquer à toutes selon la tonalité qu'on a choisi au départ ?
Si je transpose mon morceau d'un demi-ton, des notes altérées qu'on avait choisi de nommer dans un sens ou dans l'autre deviennent des notes-pas-altérées, et du coup on perd cette notion de direction. Comment ca marche ?
enfaite tu retrouves deux catégories d'altérations sur une partition :
- altériations à la clef ( = armure ) : elles appraissent à coté de la clef sur une partition mais pas dans les mesures ( ex en la majeur : la si do# ré mi fa# sol# , les notes do fa et sol apparaissent sans altérations dans la partition ) , elles servent à définir la tonalité . Pour savoir les altérations à la clef soit on les apprend par coeur ( le plus simple ) soit on compte les intervalles entres chaque note ( une gamme majeur = ton ton ton 1/2ton ton ton 1/2 ton ) puis on applique un # ou un b de sorte à ce qu'on ai les 7 notes dans cette gamme ( c'est une méthode ) ; pour reprendre l'exemple de la majeur on ne note pas la si réb ré mi solb lab la car on voit qu'il manque les notes do et fa . Et là on pourrait me demande pourquoi il y a 7 notes et il faudrait lire des bouquins d'histoire de la musique car c'est vraiment assez long à expliquer !
- altérations accidentelles : elles servent à sortir de la tonalité et sont donc noté à coté des notes dans les mesures sur une partition , il y en à 3 : le # qui augmente la note d'un demi ton , le bémol qui abaisse la note d'un demi ton et le bécarre qui annule l'effet des deux autres .
Si tu transposes ton morceau d'un demi ton dit " chromatique " ex Do - Do# ( est non diatonique qui donnerait Do - Réb ) alors les notes " sur la partitions " restent les mêmes , seul les altérations à la clef changent .
La grande question de ce thead, c'est :
Quand on me dit de mettre ici un Ab plutôt qu'un G# parce qu'on fait toujours comme ca, à quelle "procédé important qui reste le même" dois-je me référer ?
Pour faire simple , dans une tonalité le nombre et l'ordre des altérations est définit par le cycle des quintes il vaut mieux l'apprendre par coeur . Si il y a des altérations accidentelles il faut observer la phrase pour savoir le but de cette altération ; est ce qu'on module ? où est ce que les notes doivent se résoudre ? ...
[ Dernière édition du message le 15/09/2019 à 15:15:27 ]

lodeli

https://drive.google.com/open?id=1QtAGE722cHvglZNZeR8uDpMtnk1BATdi
les trois premières sont :
gamme naturelle; gamme de Pythagore; gamme tempérée
La quatrième est la mise en séquence des trois premières (chaque note est répétée trois fois)
La dernière est la superposition des trois premières
on entend bien ce que ça donne si les instruments n'utilisent pas la même gamme (depuis Back, gamme tempérée)

MaiMai

La dernière est la superposition des trois premières
on entend bien ce que ça donne si les instruments n'utilisent pas la même gamme (depuis Back, gamme tempérée)
Euhh, pour jean-seb, ça se prononce Back mais ça s'écrit Bach...!

moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

KoalaMan

Back
Le fameux Willbie Back.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.

JohnnyG

Et Mozart répond: " je vais prendre un Baby comme Back".


MaiMai


moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

MaiMai


moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

- Krom -

...
Je conseille à tout ceux qui s'interesse à l'harmonie d'aller faire un tour sur la chaine youtube " Gradus ad Parnassum " , c'est déja trés complet .
Merci beaucoup pour cette référence que je ne connaissais pas. Je suis pianiste autodidacte depuis environ 18 ans, j'ai toujours cherché à apprendre un peu le soflège par-ci, par-là, j'ai les notions de base, mais je cherche à me mettre de façon plus sérieuse dans la compréhension "réelle" de la théorie musicale depuis quelques temps seulement.
Du coup j'ai commencé à regarder quelques épisodes, j'adhère complètement au format et au contenu de cette chaîne. Merci du partage.

Jimbass

un degrés on peut l'utiliser sans point de référence car on sait qu'on se base toujours sur la tonique
quand on fait référence à une sensible qui va vers une autre note ( ex : sensible de la dominante , sensible de la sous dominante ... ) ça veut dire qu'on effectue un " empreint " à une autre tonalité et la fonction de la note change temporairement
Tu avoueras que c'est quand même vachement contradictoire. D'un côté la référence est systématiquement la tonique, de l'autre on change de référence au passage. Ca a l'air d'être conçu pour embrouiller les débutants.
Si tu transposes ton morceau d'un demi ton dit " chromatique " ex Do - Do# ( est non diatonique qui donnerait Do - Réb ) alors les notes " sur la partitions " restent les mêmes , seul les altérations à la clef changent .
Je rappelle qu'on se place ici en tempérament égal, donc il n'y a qu'une seule sorte de demi-ton.
Et si on monte un morceau d'un demi-ton, les "dièses à la clé" dans la tonalité de départ ne vont pas devenir des "double-dièse à la clé". Il y a forcément des notes qui vont changer de nom, et des altérations qui vont disparaître.
Donc le concept dont on parle depuis deux pages (le type d'altération indique la direction de la résolution) est-il valide ?
Pour faire simple , dans une tonalité le nombre et l'ordre des altérations est définit par le cycle des quintes il vaut mieux l'apprendre par coeur .

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KoalaMan

Ca a l'air d'être conçu pour embrouiller les débutants.
Parce que l'on parle d'outils d'analyse qui ne sont PAS pour les débutants. Je dis cela sans aucune méchanceté.
Connaître le cycle des quintes (ou des quartes, selon le sens), c'est savoir faire une multiplication. Comprendre la sensible de la sous-dominante, c'est le théorème de Thalès.
C'est évident que ça paraît inutilement compliqué quand on débute, mais c'est aussi parce que la terminologie sera ensuite constante quel que soit le niveau d'analyse.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.

loy71

Tu avoueras que c'est quand même vachement contradictoire. D'un côté la référence est systématiquement la tonique, de l'autre on change de référence au passage. Ca a l'air d'être conçu pour embrouiller les débutants.
Pas vraiment les intervalles c'est juste un " outil de mesure " et la modulation à pour but de changer de référence pour divertir l'oreille !
Je rappelle qu'on se place ici en tempérament égal, donc il n'y a qu'une seule sorte de demi-ton.
Encore du vocabulaire , la notion de demi-ton chromatique et diatonique n'altère pas celle du tempérament égal !
- demi ton chromatique : même note altéré : do - do# par exemple ( on peut l'utiliser dans l'enchainement do - do# - ré pour amener le ré par le do # )
- demi ton diatonique : c'est ce qu'on retrouve le plus souvent dans les gammes : do - réb par exemple ( do peut être la sensible en Réb majeur et se résout donc sur Réb )
Et si on monte un morceau d'un demi-ton, les "dièses à la clé" dans la tonalité de départ ne vont pas devenir des "double-dièse à la clé"
Pour être clair lorsque les altériations sont à la clef elles n'ont aucune importance à part désigner la tonalité, Si on reste tout un morceau en Do# majeur alors qu'on écrit en Do# majeur ou en Db Majeur ça ne change rien . on va cependant préférer écrire en Réb majeur car il n'y a que 5b contre 7# en Do# majeur ( ce qui est plus dur à lire ) . Donc si tu montes d'un demi ton en Do # majeur tu peux trés bien t'amuser à écrire en Do double # majeur mais tout le monde écrit en Ré majeur .
Il y a forcément des notes qui vont changer de nom, et des altérations qui vont disparaître.
Donc le concept dont on parle depuis deux pages (le type d'altération indique la direction de la résolution) est-il valide ?
par rapport à ce que j'ai dit au dessus en Ré majeur , le fa# ( le III ) n'a aucune raison de se résoudre sur le sol puisqu'il fait partie de la tonalité donc si tu monte d'un demi ton en Mib majeur , le sol ( le III) ne possède pas d'altération a la clé mais au même titre que le fa# en Ré majeur n'a aucune raison de se résoudre . Ici le sol et le fa # ont la meme valeur dans leur referentiel respectif ( = tonalité ) .
Le concept est toujours valide mais seulement pour les altérations accidentelles , et comme je l'ai dit précédemment il n'y pas que les notes altérés qui doient se résoudre ( la sensible en majeur par exemple n'est pas altéré mais elle doit monter sur la tonique dans l'enchainement des accords V - I ) . Et attention je le redis les altérations peuvent parfois faire partie d'une modulation ou d'un empreint et donc n'ont pas obligation de se résoudre dans ces certain cas , il n'y a pas de secret pour les connaitre il faut apprendre les régles , étudier des textes .... Et c'est impossible de savoir le pourquoi de ces règles , au fil des années on a trouvé que ça sonnait mieux en faisant comme ça et donc on a continué a faire comme ça , soit tu trouves que ça sonne bien et tu apprends les règles du systeme que les autres ont développé soit tu trouves ça bizard et tu developpes ton propre systeme ( comme Schoenberg !) . Ces règles sont la pour te "guider " , Ravel utilisait beaucoup de quintes parrallèles ce qui est interdit en harmonie tonale mais c'est jolie quand même .
[ Dernière édition du message le 15/09/2019 à 18:23:19 ]

KoalaMan

Les jazzmen qui ont créé le free jazz étaient avant tout de super musiciens de bebop capables de jouer parfaitement dans les cases.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.

JohnnyG

Belle histoire...sauf que Bach meurt 6 ans avant que Mozart ne naisse...!
Ah un blague qui manque de réalisme ?
Est ce qu'un baby ça existait déjà ?

Jimbass

les intervalles c'est juste un " outil de mesure "
Non, pas seulement. C'est réellement ca qu'on joue sur le manche d'une guitare, et certainement sur tout instrument polyphonique qui n'a pas été contraint par la gamme diatonique de Do.
Et la mesure est foirée quand quarte = 5, quinte = 7, septième = 9, octave = 12, etc.
Encore du vocabulaire , la notion de demi-ton chromatique et diatonique n'altère pas celle du tempérament égal !
Arf, encore une notion qui avait été éclipsée par les querelles de tempérament !
Je sais que je suis chiant sur les sujets de théorie musicale, mais à force de poser des questions bêtes on arrive quand même à déterrer quelques trucs qui sont super mal expliqués par les gens qui ont suivi un cursus traditionnel.
Pour être clair lorsque les altériations sont à la clef elles n'ont aucune importance à part désigner la tonalité, Si on reste tout un morceau en Do# majeur alors qu'on écrit en Do# majeur ou en Db Majeur ça ne change rien .
Merci de confirmer ca, je commençais à en douter aussi.
on va cependant préférer écrire en Réb majeur car il n'y a que 5b contre 7# en Do# majeur ( ce qui est plus dur à lire ) .
OK, ca je comprends, c'est une contrainte de la notation.
Ici le sol et le fa # ont la meme valeur dans leur referentiel respectif ( = tonalité ) .
Du coup ca ne me semble pas logique que l'un soit altéré et pas l'autre. Il aurait fallu que dans ce contexte le Fa# ait un nom à lui, pas altéré (puisque ce n'est pas accidentel).
( le III ) n'a aucune raison de se résoudre sur le sol puisqu'il fait partie de la tonalité
il n'y pas que les notes altérés qui doient se résoudre ( la sensible en majeur par exemple n'est pas altéré mais elle doit monter sur la tonique dans l'enchainement des accords V - I )
Hmm, le VII est dans la tonalité aussi, mais il doit se résoudre. Donc c'est une question de fonction de la note, pas d'altération (j'exclus les altérations accidentelles).
Et c'est impossible de savoir le pourquoi de ces règles , au fil des années on a trouvé que ça sonnait mieux en faisant comme ça et donc on a continué a faire comme ça
Autant pour la réputation de la théorie musicale, qui serait rigoureuse, logique, mathématique. En fait c'est une accumulation de traditions, et la notation porte les stigmates de sa construction millénaire ...
Moi je cherche juste à comprendre comment construire mon chapeau des accords magiques.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

KoalaMan

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
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