Aux amateurs de rock progressif.

De toute façon, dès que l'on met deux images l'une après l'autre, il y a création de sens, donc que ça ait été improvisé ou non, le résultat final n'est plus le même, cf. Koulechov

heureusement que l'impro n'empèche pas la création de sens ! sinon fred frith ferait justement ce que les gens lui reprochent bêtement: du pur nawak - ça s'applique aussi au montage d'un film: ils auraient pu faire des rushes sans préparation, "on the fly", puis les monter en temps réel, sans retouche: là ça aurait été un vrai film improvisé, avec du sens, issu des décisions prises spontanément par les monteurs

Citation :

heureusement que l'impro n'empèche pas la création de sens !

Bien sûr, désolé si c'est ce qu'on comprend de ma remarque.

En revanche :

Citation :

ça s'applique aussi au montage d'un film: ils auraient pu faire des rushes sans préparation, "on the fly", puis les monter en temps réel, sans retouche: là ça aurait été un vrai film improvisé, avec du sens, issu des décisions prises spontanément par les monteurs

Pas tout à fait, par ce qu'il y a création de sens supplémentaire par la juxtaposition d'images. Dès qu'il y a montage, même simplement entre deux rushes improvisés, il y a un sens induit par ce montage, sens qui n'est pas forcément compris ni dans le premier rush, ni dans le suivant...
Un vrai film improvisé serait celui pour lequel la caméra tournerait sans s'arrêter, et qui ne bénéficierait d'aucun montage. Autant dire une Arlésienne...

on voit que t'as pas canal+ le samedi soir...

Sinon, le montage et le sens, c'est un sujet passionnant, mais qui n'a peut-être pas sa place ici...