Sid Barret ? que c'est interessant ou pas interessant.
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Two Pages
Anonyme
Citation : Les années 70's ont aussi donné de très bon albums avec des synthés...
Linda McCartney et son Minimoog
Il y a eu aussi beaucoup de trucs très grand public, qui ont marché parce qu'il y avait du synthé et que ces trucs avaient quelque chose de magique à l'époque.
J'étais encore gamin quand c'est sorti, mais Pop Corn a fait un tabac durant l'été 1972. Je me rappelle aussi, qq années après, un instrumental qui s'appelait "Space", mais je ne sais plus si c'était pas le groupe qui s'appelait comme ça.
Et puis il y avait l'inénarrable Jean-Michel Jarre. Oxygène, on en pense ce qu'on en veut, mais il était un des seuls à l'époque à avoir réussi à vendre autant de disques rien qu'avec des synthés.
Biboulon
Oxygène, reste le meilleure Jarre pour moi...et de loin...sinon, je ne suis pas fan du mec.
et puis les synthés 70's...
http://soundcloud.com/french-bobun
http://www.facebook.com/pages/French-Bo-Bun/141231669294373
http://www.myspace.com/frenchbobun
2066 & then
Hors sujet : Citation : En 1972, "Who's next" et l'intro de "Baba o'Riley" fait à l'Arp 2600.
En fait il ne s'agirait pas d'un ARP mais de leur orgue Lowrey.
Sinon pour le Synthé, il y a quelques artistes qui en ont fait des choses magnifiques (Genesis jusque Wind & Wuthering, Klaus Schulze "Irrlicht", les Who "Quadrophenia", Walter/Wendy Carlos (qui a aidé Bob Moog dans la conception des premiers synthés), mais je persiste : plus que la guitare, des choses vraiment pourries ont été faites avec. J'arrête ici ce débat, parce que c'est une affaire de goût et que ce n'est pas le sujet.
Anonyme
Citation : plus que la guitare, des choses vraiment pourries ont été faites avec
Je ne pense pas qu'il y ait débat là dessus: c'est bien parce que les synthés permettaient à tout le monde produire des sons propres sans se préoccuper de la musicalité du résultat qu'il y a effectivement eu des productions peu intéressantes, et qui sont d'ailleurs tombées aux oubliettes.
Ces productions cheap ont eu un impact négatif fort sur l'image du synthé parmi les musiciens, au début des années 80, qui a provoqué un clivage culturel entre les instrumentistes traditionnels qui ont jugé le synthé sur ces productions faciles, et sont passés à côté de ce que des musiciens créatifs en faisaient.
Je pense que ce clivage appartient au passé maintenant, et qu'il y a un respect mutuel entre, par exemple, les "guitaristes old-school" dans lesquels je me place, et les musiciens branchés electro et synthés d'autre part. De la même façon qu'il y a le domaine de la musique acoustique et le domaine de la musique amplifiée...
Ces "clivages" ne font plus partie de notre époque, sauf pour les "imbéciles" qui adorent cloisonner les genres et coller des étiquettes à tout ce qu'ils croisent pour se rassurer.
2066 & then
Citation : Sid Barett évoque toujours en moi un autre artiste maudit qui a aussi une sensibilité à fleurs de peau et qui a mal fini : Nick Drake.
De la vrai poésie et des orchestrations magnifique sur son album Bryter Layter. Si vous aimez Barett vous aimerez Nick Drake pour sa sensibilté.
Je ne connais pas Nick Drake, mais il y a un autre artiste de la même époque qui avait une conception de la musique assez proche à mon sens : Kevin Ayers, que je situerais entre Syd Barrett et Donovan. Il est pourtant issu de la scène Canterbury (membre fondateur de Soft Machine). J'y retrouve le même goût pour la pop psychédélique, parfois assez travaillée et inspirée, parfois franchement mal léchée.
Syd Barrett (que Kevin Ayers admirait) a d'ailleurs participé à l'enregistrement d'un titre d'Ayers : Singing a Song in the Morning (Religious Experience), qui n'est d'ailleurs pas franchement terrible. Mais dans cet album (Joy of a Toy, cf. Soft Machine Vol. I), on peut trouver de vraies perles comme Town Feeling, Girl on a Swing, ou Lady Rachel. L'effet de cette musique est bizarre, on croit entendre un crooner tranquillement halluciné. Very strange.
Dans ses albums suivants, Ayers a multiplié les collaborations, avec ses anciens compagnons de Soft Machine entre autres (Robert Wyatt dans Whatevershebringswesing, Mike Oldfield, alors jeune guitariste évoluant dans le petit monde de la scène Canterbury, Puis Nico, Cale et Eno, dont on parle justement plus haut, Lol Coxhill également). Avec des résultats assez variés, pas toujours heureux, mais souvent intéressants, inspirés, voire géniaux. Je ne connais pas la suite de sa carrière (des hauts et des bas).
J'y retrouve une part de Barrett.
Biboulon
http://soundcloud.com/french-bobun
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Jules Joffrin
Une petite préférence pour "Shooting at the moon" quand même... bien barré le ayers mais pas tant que ça finalement... mais à l'oposé de Nick Drake du coup( que TU DOIS ABSOLUMENT DECOUVRIR)
2066 & then
Citation : Wyatt et son sublime "Rock Bottom"
Pour Nick Drake, depuis le temps que j'en entends dire du bien, je crois que je vais écouter...
J'ai écouté Shooting at the moon (merci la médiathèque de Lille), mais je n'ai pas eu le temps de m'en faire une idée, j'essaierai de le retrouver.
Heldon jazzyTron
La vie, c'est comme un train de montagne
2066 & then
Citation : MDK c'est pour...Magma ??
Ben oui, un peu présomptueux, c'est vrai, mais j'aimais bien.
'faudrait que j'écoute Lanky, parce que "Join Inn"... Lanky rappelle Freak 'n' roll ou Jenseits? Freak 'n' roll, j'imagine.
Je connais pas grand chose de Klaus Schulze à part Irrlicht (génial), et X (j'aime pas du tout). Le fait qu'il en soit au dixième volume de Dark Side of the Moog ne me fait rien présager de bon... Maintenant on peut avoir des surprises.
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