Le concert le plus lent et le plus long du monde
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Dom Janvier
Citation : Lundi 9 janvier 2006
Le concert le plus lent et le plus long du monde -il doit s'achever en 2639- s'est enrichi jeudi dernier (le 5 janvier) d'un nouvel accord, qui doit être joué plusieurs mois sur l'orgue d'une église de Halberstadt dans l'est de l'Allemagne.
C'est dans cette église abandonnée que se tient depuis le 5 septembre 2001 le récital d'une oeuvre du compositeur expérimental américain John Cage (1912-1992), intitulée Organ2 / ASLSP, l'abbréviation de "As SLow aS Possible", "le plus lentement possible"... Jeudi donc, un accord composé d'un la, d'un do et d'un fa dièse, a remplacé l'accord composé d'un sol dièse et d'un si joué depuis le 2 février 2003. Deux mi d'une octave d'intervalle sont par ailleurs joués depuis juillet 2004 et le seront jusqu'au 5 mai. Les claviers de l'orgue sont retenus par des poids pendant la durée de jeu des notes. Le prochain changement de notes, seule véritable intervention du joueur, aura lieu en 2008.
La première partie de l'oeuvre, entre 2001 et 2003, n'avait été qu'un long silence. John Cage a créé ce morceau en 1985, tout d'abord dans une version de vingt minutes pour le piano, avant de le retranscrire pour l'orgue en 1987, dans une version toute théorique à être jouée sur 639 ans. Mais les responsables du projet du John Cage Organ Project avaient choisi de prendre la partition à la lettre, et de la jouer sur l'orgue Blockwerk de l'église de Halberstadt, un orgue construit en 1361, soit justement 639 ans avant que le projet ne se décide en 2000.
Plusieurs célébrités locales ont déjà réservé des billets pour de prochains changements de note. Les bénéfices iront à la restauration de l'orgue. Les années 2064 et 2222 ont déjà été réservées, de même que le finale de l'oeuvre, en 2639. Une Allemande souhaite y fêter alors son 667e anniversaire... John Cage, un élève d'Arnold Schönberg, est aussi l'auteur de "4'33", une oeuvre pour orchestre de quatre minutes et trente-trois secondes... de silence.
J'aime bien la précision du morceau de 4'33, "une oeuvre pour orchestre de quatre minutes et trente-trois secondes... de silence". Ca me fait penser au carré blanc sur fond blanc.
Dom Janvier
Hors sujet : OKI mais je te garantis rien. Ca douille les musées sur paris. ;)
Dom Janvier
Anonyme
à l'époque je me prenais pour un artiste incompris
depuis le temps que je voulais le caser sur le net celui-là ...
Il n'y a rien de très original certes ! mais je l'aime bien ...
Sinon pour Soulages, j'apprécie beaucoup, j'en avais vu un
à la Biennale des Antiquaires qui était superbe !
vincent 2.0
je peux te dire par expérience que si j'ai réussi mes études artistiques,c'est grace au baratin qui allait avec mes traveaux.
j'ai tres souvent fait des grosses merdes a en etre plié de rire pendant la réalisation....mais ça passait bien parce que j'avais ce baratin qui allait avec...
Goum Le Chat
vincent 2.0
bin oui,quand tu pratique plus...
quand j'y repense...
Anonyme
ou: pourquoi tu faisais des etudes d'art si tu te foutais de ce que tu peignais? (ou sculptais, ou modelais, etc...)
vincent 2.0
Citation : Pourquoi tu peignais alors, si t'avais rien à dire?
ou: pourquoi tu faisais des etudes d'art si tu te foutais de ce que tu peignais? (ou sculptais, ou modelais, etc...)
ça vas peut etre te paraitre ridicule mais les années passée dans cet institut,ont été pour moi les plus belles de ma vie,je m'y sentais bien...
Anonyme
mais ça m'etonne de dire qu'on se foutait de certains trucs qu'on a fait quand ça touche a l'expresion artistique
sagouiner une disserte, oui, une tache au taf, oui oui, mais une toile, un morceau de zik, ça me depasse un peu
ou alors c'est que dans l'institu y'avait des trucs vraiment casse k...
mais de là à en tirer comme enseignement que "lart contemporain ça n'est que le discours qui va avec", c'est un peu leger, non?
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