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Sujet Textes en Francais qui trippent

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Sujet de la discussion Textes en Francais qui trippent
En fait, je viens de me rendre compte que quasiment tous les textes de chansons que j'aime sont en anglais (oui, je sais, c'est plus musical, toussa, mais quand meme...)
Ya des exceptions, mais en general, meme si le fond est tres bien, je trouve la forme relativement pas glop...

Alors s'il vous plait, venez me prouver que j'ai tort en me montrant des textes en francais qui sont sobre, qui ont grave la classe, qui veulent dire quelque chose, qui sonnent quand on les chante...
Ah ouais, si ca peut etre des trucs un poil récent (pas la peine de mettre du brassens) et musical (dehors les rappeurs :mrg: ) ca serait pas plus mal

(jdéconne les rappeurs, vous pouvez rester tant que vous postez pas :bravo: )
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71
Ben justement, alors on va se mettre au travail, parce que faire simple c'est très très compliqué...
Pour moi un exellent texte en français, d'Arno, les yeux de ma mère. Dites-moi ce que vous en pensez, si c'est pas justement simple, poétique et naïf.

Citation : Ma mère elle a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse

Elle a des yeux qui tuent
Mais j'aime ses mains sur mon corps
J'aime l'odeur au-dessous de ses bras
Oui je suis comme ça

Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière

Ma mère elle m'écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C'est elle qui sait que mes pieds puent
C'est elle qui sait comment j'suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire

Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière

Ma mère a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse

Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère.



Quant à si l'anglais est plus musical, et bien pas forcément, c'est subjectif... mais putain c'est vrai que c'est musical!!!!
72
ça j'aime bien,ça parait tout con et pourtant ça évoque quelquechose pour tout le monde.
Peut etre parceque les belges ont pas l'arrogance intelectuelle des français...
73
Flag
A 18 ans on veut casser la barraque, à 30 on casse le dernier mur et à 40 ans on répare
74
Putain, putain, c'est vachement bien ! :clin:
75
"Peut etre parceque les belges ont pas l'arrogance intelectuelle des français..."

Je chante une bête chanson à la française
Avec des mots bêtes et artificiels
Avec des mots branchés et intellectuels
Je chante une bête chanson à la...

Vive ma liberté, yeh, yeh, yeh
Vive ma liberté, yoh, yoh, yoh
Vive ma liberté, yeh, yeh, yeh
Vive ma liberté

:D:
76
Personne ne réagit aux textes de Damien Saez que j'ai postés + haut?
ça sous-entendait des commentaires.
77
Si, enfin je ne l'avais pas écrit ici, mais ces textes sont magnifiques. C'est simple, et ça me touche vraiment. Même si le single qu'il avait sorti il y a quelques années n'était pas au goût de tous (mais au mien), là je doit avouer que je suis curieux de connaître la zique qu'il a pu mettre dessus. J'en aurais presque pas envie, et me dire que c'est juste du texte.

Ca viens de quel album ceux que tu as posté ?
A 18 ans on veut casser la barraque, à 30 on casse le dernier mur et à 40 ans on répare
78
Pour moi le plus beau texte de chanson jamais ecrit en français, ça me fout la chair de poule a chaque fois; leo ferré:

Citation : La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre

Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude

Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen

Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles

Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle

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Très très joli texte, idem pour moi la chair de poule...
Mais ce qu'on recherche ici ce sont des texte simples, avec des mots simples... c'est pas vraiment le cas pour "la mémoire de la mer".
C'est tout même bien de signaler qu'il y a des textes très littéraires, chargés de symboles et qui ne sont pas forcément chiants...
80
Banana Split de Lio, ça a un jolie double sens

Ca me déplairait pas que tu m'embrasses
NA NA NA
Mais faut saisir ta chance avant qu'elle passe
NA NA NA
Si tu cherches un truc pour briser la glace
BANANA BANANA BANANA

C'est le dessert
Que sert
L'abominable homme des neiges
A l'abominable enfant teenage
Un amour de dessert
BANANA NA NA NA NA BANANA SPLIT

Les cerises confites sont des lipsticks
NA NA NA
Qui laissent des marques rouges sur l'antarctique
NA NA NA
Et pour le faire fondre une tactique
BANANA BANANA BANANA

Baisers givrés sur les montagnes blanches
NA NA NA
On dirait que les choses se déclenchent
NA NA NA
La chantilly s'écroule en avalanche
BANANA BANANA BANANA